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Liline

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  • Premier article le 14/07/2011
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Derniers commentaires



  • Liline 14 mai 2013 08:18

    Autrefois en France, l’homosexualité était aussi un délit... comme quoi, les choses peuvent changer. L’homosexualité existe dans tous les pays, dans toutes les cultures, dans toutes les religions. Leur degré d’acceptation par la société ne change rien au nombre de personnes gays, par contre il est déterminant sur leur dignité et leur intégration sociale. Je comprends tout à fait ce couple homo vivant dans un pays où son orientation sexuelle est réprimée, qui clame haut et fort qu’il aimerait lui aussi vivre dans la dignité sans être réprimé, et, pourquoi pas fonder une famille, sans être obligé de quitter leur pays (l’exil est souvent un déchirement). L’accusation de la justice algérienne « d’avoir incité au non-respect des mœurs et des traditions » est clairement celle d’un délit d’opinion, plus que de moeurs. Bref, ces deux hommes sont des prisonniers politiques. Et si l’information a pu être reliée de l’autre côté de la Méditerranée, c’est probablement aussi parce qu’il existe en Algérie des individus et des organismes qui veulent eux aussi que les choses évoluent et qui sont scandalisés qu’un couple puisse être arrêté parce qu’il revendiquait sur Facebook des droits pour les homosexuels qu’ils étaient.



  • Liline 20 février 2013 11:35

    Cette réforme risque de pénaliser beaucoup de famille qui gagnent des revenus qui peuvent paraître élevés, mais qui, étant donné le coût de la vie ne permettent pas forcément de couvrir les frais liés à l’arrivée d’un enfant.
    Un exemple concret. Mme X et M Y jeune couple de cadres moyens dynamiques qui habitent dans un F3 en petite couronne car à Paris c’est trop cher. Comme ils gagnent trop (2000 € pour M et 1500 € pour Mme), ils ne sont pas prioritaires pour les HLM et déboursent tous les mois un loyer de 1000 € pour un F3 situé dans une résidence privée. Ils payent tous les mois des impôts sur les revenus, séparémment car ils ne sont pas mariés : 300 euros par mois pour M et 150 pour Mme. Ils payent également ensemble 150 euros de taxe d’habitation par mois. Comme ils habitent en banlieue et qu’ils ont souvent des horaires décalés, ils ont chacun une voiture qui leur coûte 200 € par mois chacun (en comptant l’assurance, l’essence et les éventuelles réparations, plus le loyer de parking). Ce couple vit finalement plutôt bien, imaginez, il lui reste 1500 euros pour payer l’eau, l’électricité et les courses et... profiter de la vie). Sauf qu’un jour, ce couple décide d’avoir un enfant (hé oui, ils s’aiment et ils veulent fonder une famille). Là se complique la situation, car le couple ne trouve pas de place en crèche (à cause de leurs revenus, ils ne sont pas prioritaires), donc il va falloir faire le lourd choix qui incombe généralement aux femmes, celui de choisir entre continuer à travailler et gérer au mieux vie professionnelle et vie familiale ce qui permettra de payer les 1000 € de nounou ou prendre un congé parental ce qui permettra à la fois d’économiser le prix d’une nounou et de profiter plus de son enfant. Un dur choix qui met souvent en balance la vie de mère et la vie active, sachant qu’une cadre qui prend un congé parental prend le risque de voir une possibilité de promotion lui passer sous le nez, sans parler de la baisse considérable de revenus qui ne sera prise en compte par l’administration fiscale que l’année suivante. Ce couple assez aisé au départ n’est finalement pas si riche quand il a des enfants. S’il est compréhensible qu’il ne soit pas prioritaire dans l’accès aux HLM et même à la crèche, et qu’il paye ses impôts proportionnellement à ce qu’il gagne, convenons qu’avec un enfant l’aide la CAF (PAJE ou aide pour Congé parental) est tout à fait justifiée et même indispensable étant donné les coûts très élevés des frais de garde d’un enfant les premières années.



  • Liline 28 janvier 2013 15:07

    La société évolue et la loi sur le mariage et l’adoption des homosexuel va dans le sens de son évolution. La loi sur le mariage et l’adoption n’est pas destinée à détruire les valeurs familiales, mais à reconnaître la diversité des modèles qui coexistent. Il y a déjà des enfants élevés par des couples homos. Ceux-ci sont ni plus ni moins malheureux que les enfants élevés par les couples hétéro, si ce n’est peut-être qu’il parlent moins facilement de leur famille à l’école, par peur d’être stigmatisés. Ceci d’ailleurs justifie en partie qu’une loi soit votée pour reconnaître qu’un enfant peut être élevé par un couple homosexuel, puisque la loi fera ainsi rentrer ces enfants dans la normalité. Par ailleurs, la loi française ne reonnaît actuellement aucun statut aux beau-parents, qui participe à l’éducation des enfants dans les familles recomposées, parfois en remplaçant un parent biologique. Je connais ainsi une femme (hétéro) qui s’est fait retirer la garde de l’enfant de son compagnon lorsque celui-ci est décédé, et n’a aucun droit de le revoir si la mère biologique s’y oppose. Le reconnaissance du statut du beau-parent homosexuel ou hétérosexuel permettrait de protéger de nombreuses familles en cas d’accidents de la vie.
    La société évolue. Il y a à peine 40 ans, il était impensable d’avoir un enfant hors mariage. L’avortement était interdit, mais les femmes qu’on surnommait les filles mères étaient forcées d’abandonner leurs enfants où si elles décidaient de mener leur vie, étaient montrées du doigts par leur entourage. Au début du 20ème siècle, les femmes n’avaient pas le droit de se marier, même majeures, sans le consentement de leur père. Hier, quand je suis allée à la manifestation, j’ai eu une grande pensée pour mon arrière-grand-mère qui a été obligée de déposer un recours au Tribunal Administratif pour épouser l’homme qu’elle aimait et qui, à son époque à contribué à changer la loi.



  • Liline 6 décembre 2012 08:24

    Dans les écoles publiques et laïques, on veille justement à retirer de Noël toute référence religieuse, par exemple en n’installant pas de crèche sous le sapin. Il faut dire que le personnage même du Père Nöel facilite la tâche. Voyons voir qui il est... Le Père Noël qui est un personnage très jeune (contrairement à ce que pourrait laisser penser sa barbe blanche) car seulement fêté depuis 1 siècle, est un métis descendant de Saint-Nicolas lui-même originaire d’Asie Mineure (= l’actuelle Turquie), de Julenisse (un lutin scandinave qui apportait des cadeaux aux enfants), du dieu celte Gargan et même du dieu viking Odin qui descendait sur terre offrir lui aussi des cadeaux aux enfants. Niveau look, notre vaillant Papa Noël qui vit en Laponie avec ses rennes a préféré s’inspirer de Julenisse. Le Père Noël par contre aucun lien de parenté avec les rois mages qui ont apporté des cadeaux à Jésus lors de sa naissance, ce qui fait qu’on peut très bien (même très facilement dans une école laïque ou une famille athée) fêter Noël sans même faire de référence à la religion chrétienne. Noël, c’est une occasion de se réunir en famille, de faire rêver les enfants en leur parlant du Père Noël qui livre les cadeaux sous le sapin. Le père Noël est d’ailleurs un conte dont la vérité sera révélée plus tard aux enfants, lorsqu’ils auront grosso-modo atteint l’âge de raison, les initiant ainsi à la vie d’adulte dans laquelle on reçoit, mais on offre également. Rien à voir avec Dieu qui a vocation de rester dans le coeur de chaque croyant.
    Mais si Noël avait été une fête complètement religieuse ? Il y a des pays où il existe de grandes fêtes populaires inspirées des religions et où les minorités religieuses trouvent des compromis pour n’en célébrer que le côté convivial et festif. Par exemple, se réunir en famille pour manger un bon repas à base de mouton le jour de l’Aïd, férié dans de nombreux pays musulmans. Tout simplement parce qu’il s’agit de fêtes plus seulement religieuses, mais aussi populaires qu’on peut ainsi accommoder en leur enlevant leur symbole religieux si on le souhaite, ne gardant que le côté convivial.



  • Liline 15 novembre 2012 07:57

    Les denrées alimentaires utilisées par les restaurants scolaires et universitaires sont commandés dans le cadre de marchés publics. Or, lorsque une administration lance un appel d’offre, elle doit énoncer des critères pondérés de sélection et s’y tenir lorsqu’elle examine les offres. Il se trouve que choisir des denrées parce qu’elles sont hallal ou casher, c’est introduire des critères religieux dans le choix du titulaire, ce qui est contraire à la laïcité. C’est ce que je répondais aux entreprises de viandes hallal ou casher quand elles me contactaient, à l’époque où je travaillais dans les marchés publics. Je leur précisaient bien qu’elles pouvaient poser leur candidature à un marché, mais qu’en aucun cas, elles ne seraient choisies spécialement pour le label religieux qu’elles proposaient. Aucune n’a jamais soumissionné.

    Il est vrai que des écoles comptant beaucoup de Juifs ou de Musulmans pratiquants sont obligées de trouver des solutions pour que leurs restaurants ne soient pas désertés par des enfants qui ont besoin de manger le midi. Et dans ce cas, la solution du hallal ou du casher peut paraître une bonne solution à première vue. Proposer à chaque fois des plats végétariens ou à base de poisson n’est pas forcément une solution, car notre culture étant conditionnée par l’importance de la viande, ne pas en manger le midi est souvent inconcevable. Sans compter que l’élaboration de véritables plats végétariens dans lesquels les légumes ne sont pas de simples garnitures destinées à accompagner une viande, nécessitent des connaissances spécifiques auxquels les cuisiniers sont très rarement formés.
    Ce genre d’établissement devraient réellement bénéficier d’accompagnement permettant de concilier la laïcité avec la satisfaction des enfants et des jeunes qu’ils y accueillent.
    En revanche, il est important que tout le monde puisse manger quelque soient ses convictions religieuses, philosophiques, et mêmes ses allergies. Le

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