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houchmandzadeh 4 mars 2008 13:15
Le non-problème des sectes.

 

Emmanuelle Mignon, conseillère du président, vient de se faire tirer dessus à boulets rouges parce qu’elle a déclaré que les sectes en France étaient un non-problème.

 

Comment a elle pu à ce point sous-estimer le danger des dérives sectaires ? Rappelons la définition de ce dernier mot (voir plus haut). Pratique consistant à manipuler un être fragile à fin qu’il fasse don de ses biens à la secte ; s’isole loin du monde dans un habitat fermé avec d’autres membres de la secte ; qu’au sein de cet habitat, il se soumette à une structure hiérarchique extrêmement rigide et à des rituels physiques ou incantatoires quotidiennes qui façonnent sa journée et le dépouillent de tout pouvoir de réflexion.

 

Nous rappelons au lecteur mal intentionné qui a cru reconnaître à travers la description ci-dessus les monastères et autres cloîtres et pour qui les religions ne sont que des sectes qui ont réussi, que la religion catholique est une religion respectable. Les monastères permettent à certains privilégiés de se soustraire du chaos du monde et y porter un regard contemplatif.

 

Ce qui définit une secte se sont des croyances superstitieuses et déraisonnables, facilement reconnaissable par tout un chacun. Ainsi,

 

croire à des extra-terrestres supérieurs qui ne font qu’une expérience avec les humains est une croyance sectaire digne des scientologues. Croire à

un

extra-terrestre supérieur qui s’incarne en humain, se fait fouetter et crucifier et rachète les pêchers de l’humanité est une croyance respectable qui nous "aspire à la transcendance".

 

Ne négligeons pas le danger des sectes qui pourraient nous détourner de la vrai foi. Il nous faut au contraire, durcir les lois existantes pour nous prémunir de leur danger.



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