@cadet
Jésus était un rabbin galiléen de doctrine pharisienne dans la mouvance des hassidim, c’est à dire piétiste.
Lui et ses disciples utilisent un vocabulaire,
des manières d’enseigner et un canon des Ecritures (autorité de la
tradition orale supérieure à l’Écriture ; tripartition pharisiennes des Écritures du TaNaK : Torah Neviim, Ketouvim, Loi, Prophètes et Autres
écrits dont les Psaumes), adhère à des croyances (résurrection des
morts, anges…) communes dans le monde pharisien de l’époque.
Sa piété
est celle des hassidim dont les psaumes (25% des citations de l’Ancien
testament dans le Nouveau) sont le manuel de vie et de prière.
Il
pratique une prière solitaire étonnante dans le monde juif de l’époque
et typique des hassidim, utilise un enseignement ou le geste performatif
(miracle, mise en scène, prise à partie des auditeurs…) se joint à la
parole typique des hassidim tels que nous les décrit le Talmud.
Les
béatitudes, des pauvres du Seigneur, les anawim , des « Heureux » (Ashrei,
le premier mot du psautier) dans sa torah… témoignent de cette piété
juive.