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A l’auteur Jean-Luc Robert, je suis désolé de vous contredire, mais il y a longtemps j’ai croisé la route d’un enfant de onze ans qui m’a semblé très très intelligent. Ce qu’il écrivait était infiniment plus pertinent que ce qu’un adulte comme vous ou d’autres sur Agoravox peuvent écrire.

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Donc oui, à ma connaissance il existe bien des enfants surdoués, même si cela peut heurter votre amour propre et susciter votre jalousie.

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N’oublions pas qu’Einstein avait un QI de 150, Pierre-Gilles de Gennes Prix Nobel de physique de 170, et de nombreux champions d’échecs ont des QI très élevés...Ils existent, ne vous déplaise ...

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Enfin les gens cités plus haut ont bénéficié jeunes d’un environnement éducatif favorable qui leur a permis de profiter de leurs dons...si un enfant surdoué, et statistiquement ça arrive souvent, naît dans un quartier de banlieue pourrie, suit un enseignement école puis collège très faible au milieu de psychopathes sous doués, il ne deviendra pas prix Nobel et aura certainement des problèmes psychiques. C’est comme si on élevait un enfant normal au milieu de singes, avec un enseignement de singes, il aura du mal à être accepté par le groupe, à s’identifier aux autres, et à s’intéresser à cet enseignement.

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Je suis étonné de ce que, disant vous intéresser aux enfants ayant des troubles du comportement, vous niiez ce phénomène, celui des enfants trop différents intellectuellement pour entrer dans le moule scolaire de tous.

C’est connu depuis les travaux de Piaget, et même avant, aux 18° et 19° siècle, les frères Jésuites dans leurs écoles rapportaient la présence, de temps en temps, de ce qu’ils appelaient un « enfant d’or » dont ils savaient qu’il fallait développer ses dons.

Plus loin dans l’antiquité, des grands penseurs comme Aristote, Platon, Eratosthène, Euclide et d’autres n’auraient pas pu écrire ce qu’ils ont écrit avec une intelligence dans la moyenne.

Les capacités intellectuelles humaines, comme les autres caractéristiques propres à chacun, sont très variables d’un individu à l’autres, et la répartition de ces capacités dans la population suit statistiquement une courbe de gauss, aussi appelée la « courbe en cloche ». Avec un petit nombre d’individus très peu doués, un grand nombre de gens dans la moyenne, et un faible nombre de gens aux capacités plus élevées.

Plus on s’éloigne de la valeur moyenne, plus le nombre de gens concernés est faible. Statistiquement il y a peu de sous-doués ayant un Quotient Intellectuel de 60

comme il y a très peu de surdoués ayant un Quotient Intellectuel de 170...

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C’est de la science statistique de base, valable quelle que soit la caractéristique humaine étudiée, et je suis un peu étonné que vous ne maitrisiez pas ces sujets, qui font appel à la variabilité des caractéristiques au sein des espèces.

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Ces travaux ont été repris dans les années 70-80 par des chercheurs comme Terrassier et d’autres tout aussi sérieux, qui se sont appuyés sur des dizaines de milliers de tests de QI effectués dans le Monde entier et aussi sur les tests effectués par les conscrits du défunt service militaire.

Les armées du Monde entier se servent d’ailleurs de ces tests pour déterminer les capacités intellectuelles de leurs futures recrues.

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Bref, puisque vous en êtes à traiter ces enfants de narcissiques et paranoïaques, je suggère, pour leur bien, que vous ne vous occupiez plus d’eux : ils ont besoin de tout, sauf d’adultes qui les enfoncent, il y a suffisamment de jalousies éveillées par leurs cas, il est inutile d’en rajouter.