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Hervé Hum 20 novembre 2023 09:19
Hervé Hum

La fin ne justifie pas les moyens, elle les nécessites et ce n’est pas tout à fait pareil.

Votre article est donc quelque peu absurde, dans la mesure où vous commencez par admettre que dans une guerre quelconque il n’y a qu’une seule règle ou loi, vaincre pour imposer sa loi ou être vaincu et subir la loi du vainqueur, enfin, quand celui-ci se satisfait de la soumission du vaincu car parfois il préfère dans le meilleur des cas son éradication en l’expulsant, et dans le pire, son élimination pure et simple. L’avantage étant de réduire voir supprimer tout risque de volonté de vengeance et de retour.

Le principe est simple, tout droit implique le devoir d’application pour exister et donc, nécessite la détention de la force. Sans cette dernière, le droit existe sur le papier, dans l’imaginaire, mais n’a aucune existence réelle, physique. Le principe de la physique étant d’imposer la loi et ce, quelle que soit l’échelle ou le domaine.

En l’état actuel, comme la force est détenue par chacun des membres de la communauté internationale et non pas mutualisé avec des règles de séparation des pouvoirs, c’est la loi du plus forts ou des plus forts par alliance ou coalition d’intérêts face à d’autres chef d’Etat.

Autrement dit, cela revient à demander aux délinquants ou criminels de s’arrêter eux même ou bien pour les plus faibles, d’êtres arrêtés par plus forts et jugé par eux. Mais as t’on vu beaucoup de délinquants ou criminels s’arrêter eux même pour demander à êtres jugés de leurs actes ? Peut être quelques exceptions à trouver, mais certainement pas la règle.

En réalité, seule la volonté partagé d’une écrasante majorité de citoyens peuplant cette Terre peut faire advenir une loi internationale fondée sur la charte universelle des droits humains, débarrassé de ses biais, c’est à dire, la souveraineté des Etats qui n’est que celle de leurs chefs et jamais celle des simples citoyens.



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