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eric 16 juin 2006 11:21

Sur le principe tout le monde est libéral. Qui ne souhaite pas choisir l’école de ses enfants, sa profession, ses achats... ? Mais...l’idée de libéralisme qui est celle de la liberté dans son sens le plus noble est souvent bafouée par ces mêmes libéraux.Car la liberté dans le monde des affaires et du travail s’heurte aux contrats. En droit des contrats, la liberté de s’engager ou non et la liberté de négocier les clauses du contrat semble être le principe. Le concept est alors le suivant « qui dit contractuel, dit juste » selon la formule de Fouillé. Cette situation ne se retrouve pas dans les relations entre employeur et salarié. Qui peut choisir son lieu de travail ? Ses horaires ? Son salaire ? De même dans les relations entre P.M.E et grand groupe. D’où la célèbre phrase de Lacordaire : « Entre le fort et le faible, c’est la liberté qui asservit et la loi qui libère ». La règle de droit souvent décriée comme trop contraignante est là pour protéger le plus faible. Ce n’est donc pas un hasard si depuis quelques années, le lobby patronal et néo-libéral souhaite revenir à une vision contractuelle de la relation de travail et de toute forme de relation. Le néo-libéralisme c’est la loi du plus fort qui cré des règles de droit pour maintenir le faible dans son état de dépendance. Mais ce n’est en rien une conccurence libre et non faussée !



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