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pvdg 12 avril 2007 13:47
pvdg

Oui, j’ai lu votre texte. Mais j’ai beau avoir une certaine culture informatique, je ne vois pas en quoi il ferait avancer le schmilblick. Je suis titulaire d’un DEA en informatique, mais je ne vois pas en quoi le dispositif que vous décrivez serait de nature à sécuriser mon vote. Il est vrai que moi, je ne suis pas cybernéticien. J’ignorais même qu’il existait encore un cybernéticien vivant ;- !

Entre autres, qu’est-ce que votre histoire change au fait que le logiciel que vous décrivez peut fort bien être remplacé, par un hacker avant le vote, par un logiciel qui fait semblant de tout faire normalement mais détourne en fait 2% des voix au profit d’un candidat ? Un tricheur habile ne modifiera pas massivement le vote réel. Et ne provoquera pas forcément un contrôle.

Vous nous parlez d’un dispositif qui devrait (c’est vous qui le dites) permettre à chaque citoyen, s’il le veut, de vérifier son vote. Tout d’abord, ce que que l’on demande, c’est un système qui interdit la triche, même si personne ne demande à vérifier.

La sécurité informatique est un domaine très complexe. Et c’est là le problème essentiel : le vote démocratique ne DOIT PAS REPOSER sur une discipline opaque, incompréhensible pour 99,99% des citoyens. Votre proposition ne fait qu’en rajouter une couche.

Il est déjà assez dingue que l’on fasse voter 1,5 millions de français sur des machines qui ont à l’évidence été « mises au point » par des informaticiens qui ne connaissent rien en sécurité. C’est une spécialité ardue, certainement pas à la portée de l’informaticien moyen.

Ne faites pas comme eux ! Assez d’amateurisme. On ne peut pas confier la démocratie au concours Lépine.



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