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Voltaire Voltaire 10 octobre 2011 14:08

Toute élection présidentielle se joue, sauf rpésence d’extrêmes (comme en 2002) au centre. C’est en effet l’électorat modéré/central qui peut basculer dans un camp ou dans l’autre en fonction de ses affinités ou, plus souvent de son rejet de l’un des deux finalistes.

N’en déplaise aux partisans de A. Montebourg, l’auteur de cet article a donc largement raison : si le discours du PS devait trop s’infléchir vers un positionnement de gauche, le candidat PS verrai se perdre ces voix modérées sans lesquelles il ne peut battre N. Sarkozy.

Bien sûr, pour les centristes comme pour la droite, l’élection d’un leader très à gauche est pain béni : il assure un bon score au candidat centriste au premier tour (DSK avant, et maintenant Hollande, mordent sur l’électorat de Bayrou), et rendent plus facile un report de voix des modérés vers la droite. En revanche, un candidat de gauche modérée est plus assuré d’avoir des voix de la gauche de la gauche, plus par raison que par adhésion, mais simplement parce que cet électorat veut vraiment battre la droite, quelque soit le candidat de gauche au final (il est même prêt à voter droite modérée contre le FN... voir 2002).

Pour le PS, le danger est donc dans ce second tour : la reprise de thèses très anticapitalistes et l’élection d’un candidat poussé sur sa gauche pourrait provoquer un vote de réaction négative des modérés en 2012. Reste que, comme l’indique d’autres commentateurs, il faut prendre en compte le message des votants de cette consultation réussie, même s’ils ne représentent pas l’ensemble de l’électorat du futur candidat. Difficile synthèse donc !


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