Je suis entièrement confiant qu’en dépit des contraintes budgétaires très sévères à venir les budgets de la police, justice et armée se porteront très bien.Les partisans de l’AGCS doivent se frotter les mains, vu que la manière la plus la plus confortable pour nos dirigeants de nous enfoncer dans la servitude sans trop réveiller les foules est de brader notre patrimoine commun à des intérêts privés pour leur plus grand profit et notre plus grande dépendance. « Ou on privatise ou vous trinquez, vous choisissez ?... ». Posture d’autant plus grave que c’est le début d’une très longue crise et donc nous allons assister à une « AGCS on steroids », une amplification durable de l’Etat providence (celui dénoncé par Mickael Moore) qui arrose les plus riches aux détriments de la société.
  Nous ne sommes pas seulement défaillants dans l’analyse au niveau parlementaire et exécutif, mais à tous les niveaux. J’ai dû moi-même accuser mon syndicat de grave complicité en ne voulant pas voir que le TSCG passé il n’y aura plus grand chose à négocier au niveau syndical à part nous bouffer entre nous pour avoir quelques miettes de plus que d’autres (belle vision du syndicalisme).
  La passivité extraordinaire des syndicats en elle-même mériterait une analyse approfondie, vu qu’ils ne peuvent ignorer les conséquences inévitables sur le pouvoir d’achat à venir de leurs adhérents.
  Ne parlons pas du peuple en général qui pour l’essentiel ne comprend pas ce qui arrive et ne réagira que bien trop tard.
  Il reste la perspective que la crise des ressources (peak oil en tête) vienne percuter la crise financière actuelle pour envoyer définitivement par le fond le modèle obscène de modèle économique dans lequel la majorité des gens pensaient passer leur vie.
Mais cela va être très rude et je pense très mal se passer.
  Le recul du temps prouvera que tenter de sauver le système financier de sa connerie équivalait à nous condamner au chaos collectif.