Le drame, Romain, c’est qu’au même endroit qu’est énoncé le "Tu ne tueras
point", le Dieu des hébreux (et de toute la lignée des croyants monothéistes
qui suivront) énonce cette autre spécialité pour le moins contradictoire :
"Je suis un Dieu jaloux, châtiant la faute des pères sur les fils, sur la
troisième et sur la quatrième génération". Et l’on voit par la suite que
la manière de « châtier » c’est précisément de tuer sans retenue.
La
tricherie généralisée, et toujours présente des croyants et de la plupart
des intellectuels non-croyants sur
cette réalité (qu’on veut systématiquement ignorer pour ne retenir que
« l’interdiction de tuer ») c’est sans doute ce qui fait durer le plus
efficacement la violence religieuse effective.
C’est
pourquoi je trouve très importante la démarche rappelée ci-dessous (voir mon
commentaire du 9 à 19 h 43) dans ses 5 articles récemment publiés sur Agoravox,
de Jean-Pierre Castel qui ne veut pas qu’on en reste à la grande tricherie négationniste
du début de cet été concernant le livre « Qui est Dieu ? » de Jean
Soler, à juste titre mis en valeur par Michel Onfray.