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eric 18 novembre 2013 10:27

Comme tous cela est complique...
La réalité est plus simple. Quand l’État voit passer par ses mains 60% du PIB, endettement compris, les revenus de l’essentiel de la population sont lies a leur rapport a l’État. Pas aux banques ou entreprises. Après il y a deux catégories de citoyens : les payeurs nets et les bénéficiaires nets.
Quand les seconds sont les plus défavorisés, tout baigne. L’État est fait notamment pour cela.
Emmanuel Todd a bien montre qu’en pratique, le « système social » français est un vaste brassage d’argent au sein de la classe moyenne, en très gros, en provenance de ceux qui bossent plus et a destination de ceux qui bossent moins. Les pauvres reçoivent des miettes. Surtout, le système est très couteux : un euro de frais de fonctionnement pour un euro redistribue.

Les principaux bénéficiaires sont ceux qui bossent pour le système (fonctionnaires et apparentes du secteur sanitaire et social). En trente ans, avec un part croissante d’un PIB croissant, et de l’ordre de 2 millions d’agent en plus, ils ont réussi a faire apparaitre les « nouvelles pauvretés » mais aussi a devenir propriétaires de leurs logements...
Cela ne les dissuade nullement d’exiger des crédits, des postes et plus de service public.
Ils sont soutenu en cela par la classe moyenne sup des centres des grandes villes qui paye finalement peu d’impôt pour des service publics de très haute qualité.
A Paris, par exemple, tu as des impots locaux bas, et l’hôpital du coin c’est la Salpêtrière, le lycée du secteur Henry IV et la ratp et l’Opéra sont payés par le contribuable national. Un paradis fiscal et de service public....
Ils sont contestes par tous les autres.


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