Bonjour, Fatizo.
Le parallèle avec Berlusconi semble devoir s’imposer de plus en plus : même
batterie de casseroles, même arrogance, même mépris pour les institutions, même
cynisme, même amoralité.
Pourquoi les électeurs de droite le soutiennent-ils encore ? Sans doute par
pragmatisme, persuadés qu’ils sont que Sarkozy incarne encore la meilleure
chance de victoire alors que sa carrière est jalonnée d’échecs parfois cuisants
(cf. Sarkozy,
multirécidiviste de la défaite).
Sans doute une partie d’entre eux ont-ils
bu du petit lait en lisant la tribune de l’Ex, mais sans se rendre compte que
Sarkozy, une fois de plus, joue à l’excès dans le registre du clivage. Un clivage en l’occurrence
potentiellement dévastateur pour la droite, eu égard à la violence et à l’outrance de la diatribe : impossible que les plus mesurés des électeurs de l’UMP, et
notamment ceux qui étaient venus naguère de l’UDF, puissent se reconnaître encore dans
un individu qui se montre aussi insultant pour son propre pays et pour ses institutions.