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Hervé Hum Hervé Hum 6 août 2014 18:30

Bonjour l« Enfoiré,

j’ai lu un peu de votre billet, relativement long et j’ai trouvé très bien ce que j’ai lu. Un compliment en valant un autre, j’apprécie aussi votre honnêteté intellectuelle Enfoiré !

Pour votre commentaire ci dessus, j’ai un peu voyagé pour me rendre compte que la culture est quelque chose de vivante.

Ce qu’il faut voir c’est que supprimer les frontières militaires suppose la fin de la propriété et son remplacement par la responsabilité. Conséquence de cette abolition, les frontières culturelles ne peuvent pas interdire l’échange culturel, mais évaluer son niveau d’intégration culturel. Autrement dit, il y a des cultures locales, régionales, continentales et planétaire. La dernière n’a pas à se substituer aux autres, mais être complémentaire.

Exemple, qui pourrait dire qu’aujourd’hui une pizza, une frite , un hamburger soient italien , français (ou Belge) ou étasunien ? et pour d’autres choses que ce soit au niveau artistique, vestimentaire ou autre ? en fait, ces choses sont devenus des produits planétaire, mais est ce que cela veut dire que la cuisine locale à disparu ? Bien sur que non.

Ce qui menace la culture, c’est son appropriation par des groupes d’intérêts particuliers voulant éradiquer la culture existante pour la remplacer par celle qu’ils inventent pour mieux asservir les peuples, les rendre toujours plus dépendant en devant acheter ce qui auparavant était gratuit.

Un mode de vie toujours plus stressant, pressé et oppressé fait que les gens n’ont plus ni le temps, ni l’envie de passer du temps à la culture, celle ci devenant un produit de consommation jetable et non plus un art de vivre.

Les gens qui partent en voyage organisé, pensent qu’il leur faut rentabiliser le voyage en prenant le maximum de photos des endroits »vue". L’échange culturel est factice, du toc., pour cela il faut prendre du temps, il n’existe pas d’autres moyens. Et là, on ouvre d’autres horizons où ce n’est plus tant la culture qui voyage et s’exporte à l’étranger comme une simple marchandise de consommation, mais c’est l’humain qui voyage et va à la culture. Donc, des frontières culturelles édifié pour favoriser la libre circulation des humains non plus du travail, mais de l’activité choisi.

Bon, ensuite, il suffit de suivre cette ligne de développement, pour se rendre compte qu’au bout du compte, c’est bien cette élite ploutocratique qui détruit la culture et l’environnent aux seules fin de préserver sa position dominante.

Sa technique usée jusqu’à la corde mais qui fonctionne encore, c’est de stigmatiser un problème en créant le désordre pour justifier la mise en place de sa propre solution. Ce qu’on appelle aussi jouer au pompier pyromane.


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