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Hervé Hum Hervé Hum 29 août 2014 10:51

Bonjour Philippe,

mes différents commentaires consistaient à préparer le terrain pour répondre à ta question, pour que tu comprenne la dynamique du processus psychique tel que je le conçois, c’est à dire itératif, conduisant à la violence dites psychopathique. Je l’écrirais plus tard, car ce commentaire ne souffre pas vraiment d’approximation comme les précédents, même si ici je ne peux en donner que le principe directeur.

Déjà, quand tu écris

Autrement dit, s’il n’a pas appris à se dominer soi-même, car il est absent à soi.

Non, suivant mon expérience propre, un psychopathe n’est certainement pas absent à lui même, il est « hors de lui même » et ce n’est absolument pas la même chose. L’absence à soi même n’engendre pas de violence propre du sujet, mais au contraire l’apathie. Par contre, il peut avoir une réaction de type psychopathique, mais elle peut être l’inverse, une réaction de type empathique et même d’hyper sensibilité empathique. La différence portant sur le moment de prise de conscience, dans mon vocabulaire du moment itératif, donc du rapport de causalité qu’il aura établi au moment de prise de conscience de « l’absence à soi ». 

Sans le principe du processus itératif, il serait très facile de connaître la réaction future d’un individu, mais en raison de ce principe, c’est impossible, on peut juste et c’est pas rien, c’est même ce qui donne espoir, favoriser un rapport de causalité plutôt que l’autre. Mais encore faut il en comprendre la complexité et bien qu’elle soit phénoménale, elle contient une clé, sinon je ne serais pas là pour en parler !

Le psychopathe par la violence qui l’anime, se sent situé « hors de lui même » et dès lors n’a de cesse de vouloir reprendre possession de son intériorité en chassant celui ou celle qu’il aura désigné, identifié comme l’imposteur, le violeur de son intériorité. De son point de vue, il est victime... De sa victime ! C’est ici qu’on peut séparer le psychopathe du pervers, ce dernier ne se sent absolument pas victime, mais bien bourreau, sauf qu’il jouit de son pouvoir, parce qu’il aura interprété l’empathie non pas comme une force, une qualité, mais une faiblesse à exploiter. Là aussi, tout est dans le rapport de causalité, de son temps d’action, donc itératif. C’est d’une simplicité confondante, tautologique, mais c’est comme vouloir voir ou chercher une goutte d’eau dans un verre d’eau !

Pour comprendre, il me faut donc placer le processus itératif dans la conscience du cerveau.

Mas pour répondre par oui ou non à ta question... Oui et non, tout dépend du rapport de causalité dans son temps d’action ! que j’expliquerai, enfin essaierai autant que possible, dans mon prochain commentaire, mais sois un peu patient car c’est pas facile de l’écrire simplement !


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