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logan 21 février 2015 15:43

Tout ceci ne semble contradictoire que quand on n’a à l’esprit que l’idéologie néo libérale et que l’on exclu d’office le fait que des mesures sociales puissent participer à la prospérité économique.

Ces accords sont une victoire pour le gouvernement grec qui obtient ainsi l’aide qui va lui permettre de passer la prochaine échéance de sa dette et ainsi de gagner du temps, de précieux mois, pour pouvoir mettre en place ses politiques.

L’accord en lui-même ne sert aux uns et aux autres qu’à préserver les apparences, car il n’engage ni d’un côté ni de l’autre sur un quelconque fond, mais on comprend deux choses primordiales.

1) Contrairement à ce qu’ils ont aboyé ces derniers jours, avec leur apparente fermeté, les gouvernements européens ne sont pas prêts à accepter un défaut de la Grèce.
2) Le compromis signé laisse le choix des politiques à mener à l’entière initiative du gouvernement grec, bien que le gouvernement grec par compromis accepte de rester sous surveillance des créanciers. C’est clairement un abandon du principe de la Troïka qui non seulement imposait les politiques à mener ( via les memorandums ) mais aussi mettait sous la tutelle de technocrates le gouvernement grec. Ici la surveillance n’engage absolument à rien de semblable.

C’est clairement une victoire du gouvernement grec qui le met désormais en position de force.

L’engagement à ne pas prendre de décisions unilatérales est clairement anecdotique et diplomatique, car comme ils l’ont démontré ils ont très bien joué le collectif tout en restant sur leurs positions et en obtenant ce qu’ils voulaient.
L’engagement à ne pas prendre des mesures qui mettraient en périls les finances du pays est là encore une formule générale qui peut très bien signifier politiques d’austérité dans l’esprit des uns et politiques de relance dans l’esprit des autres, en l’occurrence cela a toujours été le discours de Syriza pour se défendre des attaques et des arguments de leurs opposants, leurs politiques non seulement vont mettre fin à la crise sociale, mais elles vont améliorer la prospérité et donc aussi les finances du pays.

Ce sont deux visions des choses qui s’opposent, l’austérité ayant prouvé les méfaits qu’elle entrainait et qu’elle ne resolvait rien dutout. Et ces accords n’ont rien tranché. Le gouvernement grec a gagné du temps. Et c’est toute la pression des gouvernements européens et de la BCE qui a échoué.


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