@lermontov.
« Mécaniquement » n’est pas l’adverbe approprié.
En revanche la causalité fut bien comme vous l’avez dit ; c’est un fait très bien établi.
D’une économie paléolithique à des économies agricoles, la population qu’un territoire pouvait nourrir a été multipliée par cent au moins.
D’où des problèmes politiques entièrement nouveaux. Sans parler des nouveaux problèmes sanitaires, quand des bactéries ou des virus ont franchi la barrière génétique depuis les animaux domestiqués vers les humains.
Les premiers empires dont on ait des traces archéologiques, avec des villes notables, furent des empires hydrauliques. Sur l’Indus, une civilisation agricole hydraulique avait totalement disparu des mémoires. Celles du Tigre et de l’Euphrate ont laissé des traces mieux connues. Celle d’Egypte est de loin la plus connue. Celle de Cnossos (Crète) n’a pas résisté au tsunami levé par l’éruption du Santorin. Il y en a eu aussi sur la plaine alluviale du Danube. On ne retrouvera sans doute jamais les traces archéologiques recouvertes par la Mer Noire, quand le Bosphore a cédé et s’est ouvert.
La guerre aussi est essentiellement une invention néolithique.