Je réside en République Dominicaine.
A la lecture de l’article, pour Cuba et la RD, je me dis que l’ami Georges sa connaissance de ces deux pays se serait amélioré à la lecture d’un simple dépliant d’agence de voyage.

Les touristes, une marchandise qui vient consommer une marchandise pour la plupart.
C’est une marchandise captive, on fait en sorte qu’elle le reste. J’en vois pas sauf à la zone coloniale qui est classé au patrimoine mondial et où je vais mensuellement pour m’acheter un pain potable, (le gout du pain local est assez proche du gout du papier). Il y a donc quelques touristes qui s’aperçoivent que tout les dominicains ne sont pas que des femmes de ménages ou jardiniers.
L’argent dépensé va pour la plupart du temps dans la poche d’actionnaires étrangers.

Il y a un petit nombre que ça n’intéresse pas ces usines à touristes découvre un pays superbe et très divers.

Le dominicain compte un peu de trop sur le tourisme, ce n’est pas la principale source de revenus, il y a 15 jours, j’étais invité à une discussion d’un projet de site de vacances, moins usine, plus écolo, plus proche des dominicains. Je leur ai sorti quelques courbes à la Jancovici. Le PIB mondial suit la production de pétrole, et la production de pétrole au mois de mars tout robinets ouverts à baissé et comme il y a de plus en plus de demandeurs. A priori, l’argent à consacrer aux vacances va diminuer et un projet sur 30-40 ans demande réflexion. Je leur préconise de voir dans du plus en rapport avec cette projection, l’ile est mieux équipée que d’autres pour ce futur.
Des touristes se bâfrant, on risque de moins en voir sur les plages et même dans leur pays d’ici quelques années.
Le dominicain continuera à manger sa langouste à 5€, avec moins de touristes il y en aura plus surtout dans un pays très à cheval sur ses réserves naturelles (25% du territoire)
Le dominicain n’est pas trop langouste, c’est plus basique et naturellement à basse émission carbone. Mes fruits et légumes c’est environ 5 kg de CO² par an. A comparer au 9115km d’un pot de yaourt européen il n’y a pas photo.

En regardant le potentiel de l’ile, ça devrait être moins douloureux qu’en Europe et beaucoup moins qu’en Amérique du nord.
Déjà en consommation d’énergie, en RD on divise par 1 ; en Europe par 4 et aux USA par 7.

La morale n’influence pas le bâfreur, la contrainte si, ce n’est même pas une loi qui fera bouger, c’est une règle de trois avec une terre qui est non-infinie.
Les trente glorieuses ont permis à certains de se bâfrer, les trente piteuses vont remettre l’église au milieu du village.
Les vacances et les pots de yaourt changeront certainement.

Pour Haïti le conseil du taxi pour passer le pont pour être au contact des haïtiens théoriquement c’est pas mal. Je suis à mi-distance d’Haïti par rapport à un touriste, je connais le pays ce qui aide, il y a des gens qui me logent, dans la pratique c’est pas aussi cool que l’on pourrait croire.
Il y a un bus très confortable qui fait le trajet Santo Domingo Haïti, sur place on s’aperçoit que coté logistique touristique c’est pas encore le top, il y a des endroits superbes mais ça se prépare sérieusement. Un tourisme intelligent commence à émerger.
Le mieux c’est l’ONG bien implanté, c’est des vacances utiles de plusieurs mois qui demandent des compétences.