• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile


En réponse à :


Krokodilo Krokodilo 29 décembre 2006 09:42

Les traducteurs automatiques nous sont annoncés pour demain, et ce depuis des dizaines d’années, faute d’avouer la vérité : au stade actuel de « l’intelligence artificielle », la traduction automatique est un échec. Elle peut être une aide pour traduire chaque mot, et encore avec des erreurs lorsque ce mot est utilisé dans son deuxième ou troisième sens, mais pour les tournures idiomatiques, l’argot, l’humour, les tournures grammaticales tarabiscotées, c’est très loin d’être au point. D’ailleurs, dans quelles conférences ou débats internationaux s’en sert-on ? C’est au contraire souvent un amusement dans les entreprises de prendre une phrase au hasard et de la faire traduire par un traducteur automatique pour voir le délire qui en sort !

Bravo pour votre témoignage sur la surestimation constante du niveau en anglais. Nombre de conférenciers ne se comprennent pas les uns les autres, particulièrmeent avec les différences de prononciation entre asiatiques et occidentaux (je simplifie). Ils sont pourtant tous de haut niveau éducatif ! Il n’est pas innocent qu’il n’existe aucune vraie étude sur le niveau en anglais dans le monde. Malgré l’acharnement de l’Inde dans son enseignement, il n’est toujours compris que par une petite élite. Si l’anglais était facile, ça se saurait, et il n’y aurait plus besoin d’interprètes dans les conférences internationales depuis longtemps.

Quant à rejeter la « faute » sur les insuffisances supposées de l’enseignement en langues, je trouve que c’est un faux problème. L’école ne peut réussir à enseigner les langues. Le niveau d’un élève au bac en LV1, un élève qui n’aurait fait aucun cours du soir, n’aurait eu aucune nounou anglaise, ni fait aucun séjour linguistique l’été, est très faible, et c’est tout à fait normal. Devra-t-on commencer l’anglais - car c’est toujours de lui qu’il s’agit en fait- dès la maternelle, consacrer 50% du temps scolaire aux langues ? Et dans cette hypothèse, si l’on veut proposer autre chose que l’anglais dès le primaire, imagine-t-on combien de professeurs cela nécessiterait tout au long de la scolarité ? Alors que tant de voix crient au nombre trop élevé de fonctionnaires ?

On devrait déjà demander aux USA et à la GB de financer l’ensiegnement en anglais !


Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON


Palmarès