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Hervé Hum Hervé Hum 19 septembre 2015 15:00

@alinea

Le détachement est la capacité à laisser l’autre libre, surtout lorsque ce dernier fait des choix contraire à ce que nous pouvons vouloir pour lui ou elle. Essentiellement lorsque c’est une personne aimée. Le détachement est la plus grande preuve d’amour qui soit, l’attachement la plus étroite et la pire qui soit.

Le détachement est un enseignement et une des raison d’être de la religion et de la spiritualité avec la responsabilité, d’où découle la morale.

C’est ce que je défend avec le principe de la responsabilité où chacun est le souverain de lui même mais pas d’autrui. La souveraineté ignore l’autre, c’est à dire, celui qui est en dehors de cette souveraineté. Penser à l’autre c’est accepter de perdre de sa souveraineté absolu et cela ne peut se faire que sur l’espace commun, non dans son espace intime (enfin, presque). Autrement dit, plus tu considère l’autre, moins tu considère ta propre souveraineté et la met en relation avec autrui, donc en partage sur cet espace commun qui permettra à l’autre d’exister pour lui même, mais dans une pensée réciproque, sans crainte de te voir essayer de le contraindre à ta propre volonté, ou l’inverse.

La planète est un espace commun et pour pouvoir y vivre en paix mutuelle, cela exige que tous les peuples acceptent de perdre de leur souveraineté de manière à accepter l’autre dans sa différence, sans l’indifférence, mais au contraire avec disons, respect si ce n’est amour. Cette perte de souveraineté est dans la régulation de l’énergie de manière à permettre à chacun de vivre et de s’épanouir. C’est plus complexe, mais le principe de base est là.

autrement dit, définir des règles communes qui permettent à chacun de vivre son altérité et non de la réduire, puis la détruire. La mondialisation qui est vendu par les possédants n’est pas la mondialisation par le détachement, mais par l’attachement, celui envers des maitres à qui on doit prêter allégeance en abandonnant sa propre souveraineté, celle de son propre espace-temps, celui que tu défend dans tes commentaires précédents, mais en te laissant abuser par la propagande, même si tu t’en défend.

Je n’explique pas tout parce que je ne suis pas maître, seulement apprenti , car l’attachement reste plus fort que le détachement. Se libérer est un processus long douloureux et semé d’embuches que l’on se jette devant soi.

Chacun doit être son dernier maître et son premier disciple, telle est ma devise. Tant que je ne suis pas mon premier disciple, je ne peux me revendiquer être maître. Car un maître qui ne suit pas sa discipline, vaut infiniment moins qu’un disciple qui n’écoute pas son maître (ce n’est pas le maître qu’il faut suivre, mais son enseignement. C’est ainsi qu’on peut savoir si celui qu’on écoute est ou non un maître, mais cela ne dit pas pour autant si l’enseignement est bon ou mauvais !).


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