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ddacoudre ddacoudre 18 septembre 2015 22:15

bonjour Chalot

j’avoue que je ne comprend pas que l’on puisse être anti libéral. Le libéralisme consacre la liberté des individus de ne pas se soumettre à un dominant. Qu’ à son époque cela ne concernait que les « bourgeois » quand le reste des populations étaient en servitudes et pour lesquelles il n’avaient aucune attention si ce n’est celle d’un maitre pour son animal de somme, je comprends que celui-ci soit contestable.
Sauf le temps a glissé et les populations se sont émancipés et peuvent prétendre à disposer du libéralisme et du droit d’exister en dehors d’une puissance de soumission souveraine.
Que dans l’amalgame ceux qui en tant que libéraux désirent, par la possession, vouloir disposer de la totalité de leurs biens acquis, n’est pas en soi détestable, s’ils ne réalisent pas leur richesse sur le dos des autres.
Or le libéralisme s’exerce dans ce cadre d’exploitation des uns par les autres et soumet les prolétaires à la condition de servitude salariale.
Rien n’interdit aux citoyens de s’organiser dans un cadre de mutualisation pour réussir ce qu’ils ne peuvent faire tout seul, c’est le contrat social de rousseau. Le fait de n’avoir jamais remis en cause (en dehors du communisme) le droit d’un citoyen, au nom du libéralisme d’être « libre de ses choix » , et de ne pouvoir exploiter l’autre, dans le cadre de la compétition ou de l’offre et de la demande,et ainsi s’approprier son travail pour s’enrichir en dehors de ses propres mérites ne caractérise pas le libéralisme, mais le capitalisme. le libéralisme c’est exercé dans le cadre d’une économie capitaliste qui l’avait précéder et qu’il désirer s’étendre à ceux qui se considéraient comme méritant cette liberté de s’enrichir
 La permanence de cette confusion entretenu où la place de l’état n’est pas indispensable ne vaut que si les citoyens sortent du statut de servitude salariale. Dans le cadre de la servitude salariale, l’état, au nom du peuple qui vote, peut jouer le rôle de régulateur ou celui qu’on lui attribue aujourd’hui, en le taxant de libéral,de redistribuer la propriété collective bien ou mal acquise à des particuliers qui en retire un enrichissement en exploitant pour leur compte les richesses qui avant bénéficiaient à l’ensemble. Le libéralisme constitue en ce sens la justification d’une forme de spoliation de la richesse commune au bénéfice de particuliers, car l’on identifie l’état à une souveraineté totalitaire et non une représentation de l’ensemble des citoyens qui est en droit démocratiquement de voter ou non pour son auto-exploitation capitaliste tout en voulant le contraire, comme nous le faisons.
Je veux bien que l’on fustige le libéralisme, mais personne ne dit par quoi il veut le remplacer, c’est pour cela que j’ai écrit qu’il fallait se le réapproprier et non le détruire. Ce qu’il y a à détruire c’est le capitalisme. Or tous les jours de leur existence par leurs actions économiques les citoyens le renforcent, et en se trompant d’adversaire, ils renforcent les pouvoirs autocratiques, voire les dictatures fascisantes et autres. La première des choses qu’il faut remettre en question quand l’on se veut anti capitalise ce n’est pas Dieu qui n’a jamais eu d’influence sur les hommes autres que celles que les hommes se sont racontés à son sujet, mais le plan comptable qui définit nos vies et la servitude salariale comme une charge à réduire. Et si nous avions la possibilité de maitriser nos existences, ceux qui s’en servent nous réduiraient en esclavage. Heureusement que ce plan reproduit le paradoxe de l’interdépendance des uns par rapport aux autres, et de ce fait les charges deviennent le chiffre d’affaires des autres dans une dynamique de gonflement du capital qui redistribue de moins en moins réduisant de ce fait ces propres ressources qu’il consolide par l’emprunt qui le réactive à l’infini jusqu’à ce qu’à force de se gaver il vomisse une bulle ou une guerre.
alors, si Corbyn n’a comme opposition à fournir au capitalisme que de refuser de chanter le god save se queen, ce dernier peu dormir sur ces deux oreilles en attendant que les hommes en rejetant le libéralisme lui apportent le pouvoir absolu.
l’on ne peut être contre le capitalisme et ne pas remettre en cause le plan comptable car c’est par lui que le capitalisme tient les hommes par les couilles.
http://ddacoudre.over-blog.com/pages/Le-capitalometre-8441227.html.
http://ddacoudre.over-blog.com/2015/09/se-reapproprier-le-liberalisme-de-la-main-invisible.html
cordialement.


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