Le gouvernement, les dirigeants politiques, les journalistes parlent
maintenant du danger djihadiste et emploient le terme de guerre : ils
désignent l’Etat Islamique comme l’ennemi, simplement l’Etat Islamique.
Ils évitent de citer Israël. Ils évitent de parler de l’islam des
banlieues et de la « cause palestinienne » qui est au cœur de la cause
islamique qui imprègne l’islam des banlieues.
Ils évitent de dire que non seulement les attentats suicides ont été
utilisés par les « Palestiniens », mais que les attentats suicides ont
été inventés par les « Palestiniens ».
La guerre qu’ils prétendent mener est une guerre étrange et bancale :
si même ils parvenaient à écraser l’Etat islamique, ce qui est très
loin d’être acquis, ils n’éradiqueront pas l’islam des banlieues et la
« cause palestinienne » qui est au cœur de la cause islamique qui
imprègne l’islam des banlieues.
Ils continueront à tenir un discours hémiplégique : dur envers le
djihadisme venu de l’Etat Islamique, doux et aveugle envers le
djihadisme « palestinien ».
Ils n’éradiqueront pas le djihadisme.