Bonjour, Gruni
« Docteur Maboul », voilà qui résume bien ce que m’inspire ce chirurgien en mal de reconnaissance internationale.
Comme tu le soulignes, la greffe d’un organe ou d’une main pose déjà de gros problèmes d’ordre psychologique conduisant parfois au rejet pur et simple. On imagine ce que cela pourrait donner dans un tel cas.
Cela dit sans même parler des énormes difficultés de connexion. On ne sait d’ailleurs pas encore redonner une totale motricité à un membre sectionné puis réimplanté sur son vrai propriétaire alors que ne se posent pas là les problèmes de rejet.
S’ajoutent à cela les problèmes de morale et d’éthique que ne peut manquer de susciter une telle initiative.
Et pas seulement liés à la greffe elle-même : peut-on dilapider tant de considérables moyens médicaux à un cas unique alors que l’affectation de ces moyens à des structures médicales en voie d’obsolescence permettrait de sauver à coup sûr des vies ?