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Nicolas Kirkitadze Nicolas Kirkitadze 9 décembre 2017 23:47

Merci à tous les commentateurs. Quels que soient les avis sur la question, le simple fait que vous ayez lu mon article et pris le temps de commenter me pousse à vous en remercier.

Je relève cependant deux choses dans les commentaires : beaucoup voient dans ce programme un attentat contre des « acquis » qui seraient intouchables et dont la remise en cause mènerait à la paupérisation de la population. Beaucoup font aussi l’apologie d’un Etat « providence » dont ils sont pourtant les premiers pourfendeurs quand ce dernier adopte des mesures contraignantes qui « emmerdent » les bons citoyens.

Il faut bien préciser que l’application de ce programme ne provoquerait en rien la paupérisation des Français mais plutôt leur autonomisation et leur libération du joug d’un Etat qui les maintient depuis l’Ancien Régime sous sa coupe. Il n’y est pas question d’abolir le social mais de réserver les aides JUSTEMENT aux plus démunis et aux personnes fragiles. La grande erreur du peuple français est de s’en remettre à l’Etat et de penser que ce monstre froid les protège.

Enfin, on ne peut faire l’apologie d’un Etat « providence » et le maudire quand il augmente le prix des clopes ou qu’il crée un permis pour utiliser la tronçonneuse. Les aides et prébendes que verse l’Etat lui viennent de l’argent qu’il nous prend : ce qui nécessite pour lui de renflouer sans cesse ses caisses en organisant un racket généralisé à coup de mesures contraignantes et coûteuses : prix des cigarettes, radars, permis tronçonneuse etc... On ne peut vouloir en même temps que l’Etat nous aide et maugréer dès qu’il touche à notre portefeuille puisque les deux sont liés. C’est justement là qu’est le piège de l’étatisme. L’Etat n’est pas une maman mais une marâtre. D’où la nécessité de sortir de ce cercle vicieux : certes les « bienfaits » de l’Etat seront amoindris mais son racket le sera bien plus.

J’ai également vu que plusieurs commentateurs ont pensé que j’étais un « bourgeois » ou un « nanti »... Rien n’est plus faux. Je suis fils d’immigrés et j’habite dans une cité. Dès son arrivée en France, ma famille s’est prise en main, s’est intégrée, a commencé à travailler et à s’acquitter des (lourds) impôts que le sacro-saint Léviathan prélève sur les travailleurs. C’est parce que je connais l’Etat que j’en suis un adversaire.


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