En fait, le Premier ministre a utilisé l’A340 officiel entre Tokyo et Nouméa, à l’aller comme au retour. Cet appareil, venu de Paris, avait transporté jusqu’à Nouméa quelques jours plus tôt une partie de la délégation. Pour son vol retour, accompagné de sa délégation au complet, Edouard Philippe a donc changé d’appareil à l’aéroport de Tokyo : il est monté dans un autre A340 loué 350 000 euros à la société Aero Vision. Doté d’une centaine de sièges de première classe, cet avion est nettement plus confortable que celui de la République.
L’A340 officiel aura donc effectué un aller-retour Paris-Tokyo et deux allers-retours Nouméa-Tokyo quasiment à vide.
Autant dire que le bilan carbone et financier de ce déplacement laisse à désirer.