@Diogène.
Le substrat gaulois dans la langue française est mince.
Impossible de s’appuyer sur le breton qui est une langue
venue des îles britanniques (le brittonique) apportée par quelques peuplades émigrées en Armorique au moment du déclin de l’Empire d’Occident.
Le Gaulois était une langue parlée et éclatée en plusieurs
dialectes. Les Gaulois n’écrivaient pas ou peu (en latin surtout).
Il est recensé 150 mots qui subsistent dont le
quatre-vingts, parce qu’ils utilisaient la base 20 (vicésimale) pour compter :
ainsi l’hospice de Louis IX : les Quinze-Vingts (300 lits).
Les mots restants viennent de leurs spécialités : la
bière (brasseur, tonneau…), le travail du bois : (char, jante…), la terre
et l’élevage (arpent, sillon, charrue, bec, soc, ruche…)
Ils auraient légué au latin calisia (chemise) et bracas (braies)
futur pantalon.
Quant à la toponymie certains noms de villages
sont bien de sonorité gauloise.