La notion de prédicat n’a d’intérêt qu’en logique informatique.
Les programmes d’interface H-M les utilisent beaucoup quand il s’agit d’extraire la sémantique d’un extrait de langage naturel.
Les bases de faits et de règles sont stockées sous forme d’ensembles de prédicats à des fins de déduction.
Un langage tel que Prolog est essentiellement fondé sur la notion de prédicat.
Pour des enfants à l’école élémentaire cette notion n’a aucun intérêt, elle se superpose à des notions existantes sans rien apporter ni rien éclairer.
On peut donc classer cela dans les lubies des pédagogistes qui essaient de justifier leur existence périodiquement par de nouveaux gadgets.
La mesure de l’efficacité d’un Ministre ne se fait pas par l’exégèse de ses déclarations tonitruantes, elle se fait par l’étude des programmes, des horaires et les résultats des tests. Dans les faits on voit que Blanquer est le liquidateur de ce qui reste du bac. Son action s’inscrit donc dans le droit fil de celles de ses prédécesseurs de droite comme de gauche : des mesures de restriction budgétaires habillées de pédagogisme.