Pierre Gordon dans son essai « Les Vierges Noires, Mélusine, l’origine des contes de fées ». Elle est dite Malorcine, ou Mélorcine dans certains contes de terroir, par rapport à « orc » qui veut dire « ogre ». L’Ogresse mythique dévore le postulant au cours d’une initiation dans l’antre de la vouivre pour le « recracher » ensuite une fois la transformation accomplie, comme le fut Jonas après trois jours passés dans le ventre de la baleine. D’autres fois, elle est dite « Méloursine », ce qui évoque la Grande Ourse, la Polaire, impliquant qu’elle guide vers la lumière. Mais elle est dite également Mélousine, or le mot « oues » désignait jadis l’Oie. Il y avait jadis à Paris, une « rue aux Oues », déformée ensuite en « rue aux Ours »10. Cette fois elle présente la facette de la « Mère Loi », gardienne de la Loi Cosmique.