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Hervé Hum Hervé Hum 22 octobre 2018 15:07

@Hamed


On ne peut absolument pas penser l’être dans son absolu, de la même façon que l’être placé dans cet absolu. L’un est le contenant, l’autre le contenu. Le premier pose la question de la création de l’Univers ou pour le moins le notre, le second est pris dans cette création.

L’être humain est pris dans cette création et l’Etre en absolu parle de celui qui l’initie.

Ou bien je parle de l’être humain et le néant, soit je parle de l’être et le néant, c’est à dire, dans son principe vital, initiateur. Qui forme l’instinct premier de toute forme de vie, soit, donner sens à son existence.

C’est l’action première de l’être prenant conscience. donner sens à son être. Entre réalité et imaginaire de l’être formant effectivement l’Un, deux sens s’opposent, et forment la dualité de l’Un. Mais s’ils restent en équilibre parfait, ils s’excluent l’un l’autre et il n’y a que l’être sans imagination.

Le néant, c’est l’imaginaire, mais qui existe dans l’être que par son imagination. Pour faire exister le néant, donner une place à son imaginaire, l’être doit donc se diviser en deux, une forme réelle et une forme figurative. Mais comme il est Un, il s’agit de vases communicants et le sens du courant est déterminé par l’intention de création, contre celle de la non création. C’est la définition causale d’un tore ou en deux dimensions, du symbole du yin yang.

Cela, c’est pour l’Etre absolu qui contient chacun de nous, êtres humains ou animaux et selon la théorie du physicien Nassim Haramein, c’est tout l’Univers visible et il apporte des arguments mathématiques et physiques précis. Par contre, le physicien ne comprend pas grand chose au niveau du sens.

Cet être absolu, définit la conscience première et donc, la pensée première, qui consiste à se conscientiser, mais dans un état où l’imaginaire ne peut donner autre chose que la seule relation causale entre l’être et le néant, où pour en sortir, la vibration de l’être ne trouve comme réponse que la division de lui même en particules élémentaires, animées et même, constitué de cette pensée prima, donner sens à l’’existence, mais partant de ses briques élémentaires et non complexes. Le simple va vers le complexe, pas l’inverse. Donc, induisant l’évolution. Cette forme de penser est déjà bien connu, mais pas vraiment dans les relations causales que cela implique.

Autrement dit, la pensée prima contient l’instinct de survie, par la volonté de donner sens à son existence. Puisque si le but est de donner sens à son existence, il faut d’abord en assurer la survie et là, l’analyse diffère selon qu’on parle de formes vivantes et formes inertes.Je n’entrerai pas dans son explication ici.

C’est cela que vous n’arrivez pas à saisir, le fait que toute différences disons, cardinales et ordinales, ne permet plus de comparer au même niveau les formes, seulement prendre conscience que seul le fond reste identique, c’est à dire, sa finalité.

L’histoire de la poule et de l’oeuf est une métaphore qui ne veut rien dire en dehors. Ceci, parce que les deux propositions sont vraies et fausse, tout dépend à quel moment vous situez l’action première, c’est à dire, où vous situez l’acte de création. En fait, avant l’oeuf et la poule, les organismes vivant étaient l’un et l’autre à la fois et ont séparés ses deux fonctions en introduisant le mâle, ici, le coq. Mais cela dit bien qu’on ne peut pas dire qui de la poule ou de l’oeuf. La seule chose qu’on peut dire, c’est que la poule pond l’oeuf et l’oeuf fait naître tantôt une poule, tantôt un coq. C’est les trois ensembles qui fait la poule, l’oeuf et le coq.

vous écrivez "Pour la simple raison que la pensée sait mais elle ne lui dit que ce qu’elle veut qu’il pense. Je ne sais pas si vous me comprenez.« 

Désolé Hamed, mais écrire »la pensée sait mais elle ne lui dit que ce qu’elle veut qu’il pense" est une autre idée indémontrable, surtout, comment la pensée peut elle être disjointe de l’être comme vous le faites ? Cela n’a pas de sens, la pensée en elle même ne sait rien, parce qu’elle est l’expression d’une relation causale entre les êtres ou pour l’Etre absolue, entre lui et son imaginaire, mais la pensée en elle même ne pense pas, ne sait rien, ne se pense pas sans que cela aboutisse à la voir comme un être pensant. C’est être pensant, c’est vous et non la pensée seule. Parce que dans votre cas, se pose la question de la pensée de la pensée. C’est absurde ou plutôt, le résultat de l’imagination aberrante du cogito humain.

La pensée est un outil, un moyen que l’être utilise pour se conscientiser. Et pour cela, doit se fonder sur la raison pure qui structure la pensée avec des règles physiques. Sans ces règles régissant un ordre spatio-temporel des relations causales, l’être ne peut pas introduire l’imaginaire dans sa réalité existante et créer quoi que ce soit. C’est à dire, que son imaginaire reste cantonné dans le néant, au mieux, un point noir dans son être.

Mais de l’instinct primaire, jusqu’à l’action la plus consciente, aucune action est dû à l’inconscient dans le sens de la non pensée de l’action, mais encore une fois, automatiser la pensée en forme d’instinct est nécessaire pour libérer l’être dans sa quête de sens et de conscientisation de soi.




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