Un
témoignage accablant, on n’est pas au bout des révélations, le
personnel médical très digne fait son travail et se tait, mais
quand cette crise sera passée, on aura j’en suis vertain des
révélations explosives.
Agnès
Buzyn est enfin rentrée chez elle, lundi 16 mars, en milieu
d’après-midi. Elle vient de “fermer la porte du QG” de sa
campagne parisienne et a posé son sac, seule, “effondrée”. »
Mais
il y a pire que cette mise en scène : cet aveu, terrible, qui fait
froid dans le dos : «
Je pense que j’ai vu la première ce qui se passait en Chine : le
20 décembre, un blog anglophone détaillait des pneumopathies
étranges. J’ai alerté le directeur général de la santé. Le 11
janvier, j’ai envoyé un message au Président sur la situation. Le
30 janvier, j’ai averti Édouard Philippe que les élections ne
pourraient sans doute pas se tenir. Je rongeais mon frein. »
On
se pince, on relit : Mme Buzyn savait, aurait alerté, prévenu MM.
Macron et Philippe dès le mois de janvier et les choses auraient
continué comme ça ?
Et
cette campagne électorale ? «
Depuis le début je ne pensais qu’à une seule chose : au
coronavirus. On aurait dû tout arrêter,
c’était une mascarade.