Que des adultes se fassent raccourcir la flûte, tatouer ou mettre un os dans le nez, c’est leur affaire, cela ne me regarde pas.
Ce qui est scandaleux, c’est qu’au nom de la liberté de religion, on tolère que des adultes mutilent leurs enfants au prétexte de superstitions d’un autre âge.
Pour moi, la question de savoir si un vieux livre ordonne ou non ces mutilations ne devrait même pas se poser. La question qu’il faut se poser, c’est : est-ce que la loi peut donner aux parents un droit de mutilation sur leurs enfants, alors que d’autre part elle interdit la baffe.