@Fergus
En revanche, Les Républicains, autre victime potentielle d’une candidature Zemmour qui irait au bout (ce qui reste improbable) ont nettement plus de moyens de nuire à ce candidat populiste dont les grosses ficelles de communication plaisent manifestement à une frange de leurs électeurs.
Dans l’immédiat, ce sont Macron et la gauche qui « ont la banane ». Le premier parce que cette offensive zemmourienne sert parfaitement ses intérêts en ringardisant la candidature Le Pen et en affaiblissant la droite. La seconde parce que les problèmes de la droite mettent un peu de pommade sur ses propres plaies.
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Bonjour Fergus
Je peux être d’accord sur certains points, mais mon analyse sur les conséquences d’une candidature Zemmour est déférente.
pour moi, celui qui est le plus inquiet ,c’est Macron, la preuve c’est qu’il fait intervenir les membres de son gouvernement les uns après les autre contre Zemmour, le dernier en date Darmanin ,et je vous explique pourquoi
Le plan de macron était de refaire le duel de 2017 contre MLP , de faire appel comme toujours au barrage républicain et de la battre sans problème
Zemmour vient rebattre les cartes, il évitera surement ce duel, et là la réélection de Macron contre celui qui sera au second tour n’est pas du tout évidente.
Zemmour impose des thèmes surs lesquels Macron est absent et en difficulté et unanimise les discours de droite
Zemmour impose l’immigration comme
thème principal de la campagne
Xavier Bertrand
a promis 20 000
places de prison supplémentaires et d’expulser « systématiquement »
les délinquants étrangers en fin de peine.
Michel Barnier
a aussi
promis, s’il est élu, un référendum pour permettre à la France
de retrouver sa « liberté de manœuvre » en matière
d’immigration.
et réitère
sa proposition d’un « moratoire » sur l’immigration extra
européenne pour une durée de « trois à cinq ans ».
Valérie Pécresse
Valérie Pécresse dénonce
« l’aveuglement d’Emmanuel Macron » sur « l’islamisme et
l’immigration incontrôlée »
Il faut selon elle que « tous les
demandeurs d’asile » soient « placés dans des centres dédiés
pendant l’instruction accélérée de leur demande pour être
éloignés sans délai en cas de rejet de celle-ci », et il faut par
ailleurs les obliger « à déposer leur demande dans nos ambassades
ou à la frontière ».
Enfin elle veut donner « six mois » aux
pays d’origine pour qu’ils délivrent les documents nécessaires à
expulser leurs ressortissants, sans quoi la délivrance de visas
et la politique de coopération seront suspendus « sine die ».