Bon, ce que vous
appelez pompeusement « écologie politique » n’est
donc finalement, l’article tout bien lu, qu’une économie électorale
spéculative et court-termiste qui table sur Marine La Peine (alias
Ma Reine Lapine) pour servir de repoussoir à vos espoirs surannés
et petit-bourgeois d’une gauche alternative recyclée. Alternative
qui consisterait à verdire le totalitarisme banco-centriste
covido-macronien pour le décliner en climato-macronisme, ou en
sociétalo-macronisme avec pass-sociétal-vert, on le sent venir avec
des gros sabots ! On le sait car cela se voit : EELV
coche toutes les cases du projet dont macron est le nom, certains
disent le N.O.M... Le reste...
Bien, mais, ce qui
est toujours frappant chez certains comme ici, c’est cet emploi
inconscient quasi obscène du « Nous » ambigü
dans le texte qui me semble relever d’un trouble mental
psycho-linguistique collectif tant c’est récurrent : Qui
Nous ? vous êtes ici en public ouvert, par dans l’entre-soi
de votre club écolo-gaucho-chimérique auto-narratif. Votre
« nous », tous respects et égards gardés, n’est
pas le nôtre figurez-vous !
Confusion référentielle
qui caractérise le gauchisme infantile tardif de boomers, comme un egocentrisme
inconscient qui se pense comme centralité (sur-moi) de sa
latéralité (être du bon côté gauche de soi-même), sorte de
sinistrose schizoïde et hémiplégique qui cherche à marcher
droit en équilibre sur deux pieds gauches... à côté de ses
pompes, du réel.
Conscience écologique bien ordonnée et
bien accouchée (!) ne commence t-elle pas par la saine
re-latéralisation psychique de soi-même ? Donc par une
radicale abolition mentale des catégories politiques binaires
aliénantes ?
Des « Nous » qui ne sont que des « anti-Vous » chimériques.