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hugo BOTOPO 27 février 2022 11:31

@osap

D’accord avec Jacques Sapir quant aux pays à monnaie propre et aux dévaluations dues aux déficits. L’état maître et responsable de sa monnaie va être obligé d’emprunter dans la monnaie du fournisseur envahissant... jusqu’au risque de faillite. Mais lorsque les acheteurs allemands à prestation, fourniture de qualité égale achète le produit allemand même plus cher (jusqu’à 10%), alors que trop souvent le consommateur français fait de même en achetant allemand, sans donner la priorité au produit français !!!! La logique du raisonnement disparait.

Les dévaluations compétitives n’existent plus au sein de la zone euro !
Les avantages commerciaux se font souvent par des pratiques déloyales (loin de l’harmonisation) au sein de l’UE ; jouant sur les finances publiques et les charges sociales. Entre la France et l’Allemagne les écarts démographiques entraînent pour les jeunes de grands écarts de dépenses publiques (voir mon article) que Jacques Sapir et ses confrères ignorent ou dédaignent !!! On peut aussi réduire les cotisations sociales (maladies et retraites) et transférer le complément de couverture à des mutuelles santé et retraites avec des cotisations « privées personnelles » en forte augmentation ! Avec la baisse du pouvoir d’achat que feront les consommateurs (plus de produits chinois et similaires, et plus de chômage)  : rien n’est évident. Aux USA et en Chine (et ailleurs) les études supérieures sont entièrement payantes par les étudiants ! Rien pour le budget public !

Pour la Grèce, elle était dans l’euro et elle n’avait pas à compenser les déficits commerciaux. Les emprunts grecs concernaient les déficits publics budgétaires de l’état grec, seulement, du fait d’une fiscalité faible. L’importance de la masse de la dette couverte par les emprunts était principalement due à des taux d’intérêts « énormes » (jusqu’à 12 à 15%). D’ailleurs l’opération de restructuration de la dette publique par le FMI ; la BCE et les pays de l’Eurogroupe avec les créanciers gloutons a obligé les créanciers à un abandon de 100 Md€ de créances. Les taux grecs ont fortement baissés et sa dette publique se réduit.


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