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Cazeaux Cazeaux 6 mars 2022 13:42

Mise au point de l’auteur de l’article

 

Ayant écrit mon article au matin-même de l’attaque, j’ai manqué de précisions sur mes propos, ce qui a provoqué des réactions indues au regard de mes propres convictions ou orientations analytiques.

Je voudrais ici faire une mise au point, complémentaire à mon article tel qu’il a été publié.

  1.  Je ne suis ni russophobe ni hostile à l’Ukraine. Mon point de vue est celui de la France et de l’Europe face à ce conflit et ne vise nullement à stigmatiser l’un ou l’autre de ces deux pays.

 

  1.  Je ne suis Poutinophobe ni Poutinophile. J’évoque peut-être trop longuement le fait que Poutine se soit enrichi, comme tous les ex-hiérarques de l’URSS, après que celle-ci, disparue, les biens publics ont été racheté à très bas prix par d’habiles ex-hiérarques et hommes d’affaires liés à eux. J’en parle pour que l’on tienne compte de ce fait pour tenter de cerner sa stratégie.

 

  1.  J’évoque les trois facettes de l’utopie sous-jacente aux manœuvres opérées par un tout petit nombre de super billionnaires, grâce à leur puissante capacité d’influencer : mondialisme, malthusianisme, écologisme. Cependant, j’aurais dû préciser que Poutine, manifestement, n’adhère pas à cette idéologie.

 

Pour le qualifier, je dirais que c’est un nationaliste très russo-russien, libéral conservateur sur le plan économique, comme l’ont été maints dictateurs de droite, je pense à Pinochet, Franco, les colonels Grecs etc.

 

Poutine a en particulier montré qu’il n’était pas malthusien en mettant en place une politique familiale destinée à rajeunir la population et à empêcher son extinction à terme.

Il est fort possible, qu’en mouton noir de la caste mondiale des hyper-nantis, il ait attisé un mouvement de rejet qui se traduit par ce battage médiatique, cette focalisation hypertrophiée sur le conflit avec l’Ukraine.

 

  1. Il convient de noter que la lenteur de l’avancée russe ne saurait s’expliquer par une défense sous-estimée de l’armée ukrainienne ou pis, par des forces militaires russes mal préparées et manquant de moyens.

Poutine pouvait faire comme Hitler avec la Pologne : l’envahir totalement en une semaine. Le rapport de forces joue en effet très en faveur de la Russie. La seule explication mitige la violence qu’on attribue à Poutine : la volonté de limiter au maximum les dégâts collatéraux, civils et bâtiments, afin de ne pas choquer les Russes et ne pas avoir à traîner comme une casserole, un bilan humain désastreux quand le conflit sera achevé.


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