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ddacoudre ddacoudre 29 octobre 2007 22:17

Bonjour gazi borat.

Tu sais l’on a toujours une tendance à vouloir trouver le processus miraculeux qui va nous apporter la solution que l’on espère au problème rencontré. Dans l’art de la rhétorique qui leur est bien connu, un grec Antiphon d’Athènes, nommé le guérisseur, était connu comme l’inventeur de « l’art de l’apaisement », il était reconnu comme guérissant les malades avec des mots par l’usage de la rhétorique, par le langage.

Dans un article que n’a pas publié Agoravox, j’explique à d’autres fin comment circulent les émotions en partant de nos sens, et naturellement notre propre expression devient une information répercutée par nos sens. Mais rien ne garantie que cela fonctionnera sur toutes les personnes car chaque cas en est un de spécifique et nous ne sommes pas égaux face aux traumatismes de la vie, et tous les traumatismes sont un pour chacun.

Il faut faire la part des choses avec l’efficience du traitement variable et l’effet mode, dont parle l’article, qui banalise au point de dévoyer le sens d’un mot et de lui accorder des valeurs « miraculeuse ». Il en à été de même avec la psychanalyse à laquelle on été attaché beaucoup d’espérance pour aller chercher dans l’inconscient la source d’un comportement occasionnant un trouble, d’aucun, y compris son mentor, on voulu y voir le moyen d’une réponse à toute chose pour son malheur.

Je te joins quelques extraits de l’article que j’avis rédigé sur les mécanismes de la manipulation et qui rejoignent ceux de la résilience. Mais ce n’est pas aussi simple que ce que j’explique.

Extrait. La communication qui est le moyen du vivent et du cosmique pour entrer en relation et échanger des données ou des « énergies » et une spécialité des humains (peut-être parce que nous ne déchiffrons pas les autres), qui repose sur la connaissance des mécanismes cérébraux qui fixent les souvenirs et crée les associations en partant d’une perception sensorielle.

Lors de la perception d’un événement angoissant ou violent ou heureux, au cœur du lobe temporal une petite zone s’active, c’est l’amygdale entre les deux hémisphères cérébraux (gauche et droit) pièce centrale de notre cerveau émotionnel. Il relies de très nombreuses autres zones cérébrales participant aux traitements des informations et provoquent les effets physiologiques. Déjà nous comprenons que dans ce processus, très court qui se mesure en millisecondes, la raison en est absente, et donc cette amygdale guide nos décisions davantage que notre conscience, nos émotions. Les mécanismes de la conscience aussi sont l’objet de recherche et interviennent en rétroaction sur les effets physiologiques, mais cette supposition manque de preuves tangibles.

Sauf nous tous qui l’admettons de manière empirique en la séparant en notion de bien ou mal, considérant qu’une personne de disposant pas de ce discernement ne possède pas de conscience.

Naturellement il ne s’agit que d’une appréciation culturelle de nos mécanismes humains, puisque tout sujet soumis a une émotion à des zones cérébrales qui s’activent parfois avec divergences, mais ce n’est pas de cela que je veux traiter.

Lorsque dans la vie, à la télé, au cinéma nous voyons ou regardons un événement qui exprime la peur ou la joie, l’image parvient à la rétine de l’œil de l’observateur. Ensuite par le nerf optique l’information circule jusqu’au corps grenouillé latéral du thalamus situé au centre du cerveau sous les hémisphères cérébraux.

Le thalamus traite l’image de l’événement puis communique certaines informations au cortex visuel, qui redistribue de l’information à différentes zones corticales, dont surtout l’amygdale. Celle-ci a également reçu par d’autres voix des informations auditives de l’événement. Or l’amygdale est sensible à la cohérence des signaux s’ils sont congruents, ce qui active plus fortement l’amygdale que s’ils sont incongrus. Exemple un crie de peur ou un rire fou accompagné d’une musique approprié inquiétante ou joyeuse activera plus l’amygdale.

L’amygdale effectue alors le traitement émotionnel sur la base des informations sensorielles, Elle active un certains nombres de réseaux neuronaux dans l’hypothalamus, le tronc cérébral et d’autres régions corticales, déclanchant une réponse du système nerveux périphériques. Ce système comprend le système nerveux somatique (ou sensori-moteur) et le système nerveux végétatif des grandes fonctions comme la respiration, la circulation sanguine, la salivation.... Ainsi donc par le biais de la noradrénaline, le système orthosympathique de l’observateur de l’événement émotionnel accélère son rythme cardiaque, contracte le muscle de l’iris, ceux du visage pour qu’il indique la nature de l’émotion ressentie. L’émotion a été immédiate, en fait l’émotion est née avant même que l’observateur ne prenne conscience de son origine.

L’exigence pour notre survie d’être extrêmement réactif face à une situation dangereuse impose une « voie rapide » sélectionné par l’évolution.

Cette voie rapide appelé aussi « vision aveugle » en souvenir de sa découverte durant la guerre 14/18 grâce aux soldats qui blessés à l’arrière du crâne et ne possédant plus de cortex visuel continuaient de se baisser pour éviter les balles. Les études menées indiquent que cette voie ne passe pas par le cortex mais semble relier le pulvinar, un noyau du thalamus à l’amygdale quand la rétine est fonctionnelle.

C’est pour cela que nous ne prenons conscience de nos états émotionnels que par les réactions physiologiques qu’ils engendrent en réponse aux informations sensorielles extérieures et en rétroaction intérieures.

Quid du libre arbitre qui suppose que l’on maîtrise les événements extérieurs et nos comportements, au mieux nous les cacherons aux autres mais ils nous aurons affecté.

Fort de ce savoir qui se précise grâce aux appareils d’imagerie médicale car il est connu empiriquement depuis des lustres au travers des notions de dieux qui commandent toutes choses.

Connaissant cela peut-on conditionner une personne, la réponse est connu scientifiquement depuis Pavlov, c’est oui !

Les scientifiques disposent d’une banque de donné de 900 images choisies (mais d’autres font d’autres choix) pour déclancher des émotions chez les personnes qui leur servent de (cobaye).Ils peuvent ainsi à loisir étudier les zones ou s’active la perception d’une image induisant la peur, la joie etc.

Alors nous devant notre télé, notre magasine illustré, nos films pourquoi y échapperions nous.

Mais le conditionnement se manifeste dans un rapport de l’événement angoissant ou heureux associé à un objet neutre, un mot, un lieu, une chose, de telle manière que lorsque l’objet neutre se manifeste ressurgie aussitôt le souvenir angoissant ou heureux.

Peut-on se déconditionner ?

Houf ! Oui !

Mais avec une certaine limite parce que il semble impossible de balayer définitivement les souvenirs émotionnels. Pour se déconditionner il faut présenter à la personne l’objet neutre qui est associé à l’émotion, seul. De la sorte si vous ne voulaient pas voter pour le gouvernement, vous écoutez les faits divers et quand vous savez que le faiseur d’opinion va dire que le gouvernement se réuni pour traiter l’évènement vous zapper. Si vous tomber sur la même information c’est loupé, vous retentez le lendemain.

L’autre voie est médicamenteuse, ces médicaments sont utilisés pour des personnes atteintes de phobies graves ou de syndromes post-traumatiques. Les infos ne nous conduisent pas jusque là sauf dans quelques cas par la pub.

La source en est « Le Cerveau des émotions »par le professeur Joseph LeDoux du centre de neuroscience de l’université de New York.

Cordialement.


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