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yvesduc 14 mars 2008 02:39

gonzague, vous avancez une hypothèse - c’est bien - mais encore faut-il prouver que c’est la bonne ou au moins, la meilleure. La Commission s’est effectivement efforcée de prouver qu’il y avait eu incompétence mais le résultat est plus que mitigé. Elle fait passer quantité de gens pour de tels demeurés que ça en devient impossible à admettre. Je prends un exemple : à 9h25, l’espace aérien des États-Unis est fermé après que les deux tours aient été frappées - cette fermeture est un événement unique dans l’histoire, qui ne s’était jamais produit auparavant. À cet instant, plus personne ne peut plus ignorer que ce jour n’est pas comme les autres et qu’il se passe vraiment quelque chose de grave. Impossible, par exemple, de confondre encore la réalité avec les exercices qui se déroulaient au même moment, exercices dont l’un avait le même scénario que les attentats eux-mêmes (sic). Dix minutes plus tard (à 9h34), les contrôleurs aériens apprennent le détournement du quatrième avion, le vol 93. Normalement, ils doivent avertir dans la minute les militaires suivant une procédure réglée à la seconde près. Et bien, nous dit la Commission, 30 minutes après10h03), les contrôleurs aériens n’ont toujours pas réagi ! Mais enfin, quel idiot faut-il être pour rester inactif 30 minutes en un moment pareil alors que c’est le quatrième avion à être détourné ! C’est incroyable ! Un enfant de quatre ans aurait mieux réagi... C’est tout simplement hallucinant.

Sauf que... Les contrôleurs aériens, eux, affirment avoir tenu informés les militaires en temps réel de la totalité de la situation, dès 8h30, par la liaison sécurisée. (Les militaires prétendent que dans cette liaison sécurisée, on ne parlait que de la pluie et du beau temps.) Mais, à la différence des militaires, les contrôleurs aériens n’ont jamais modifié leur témoignage (les militaires ont modifié deux fois le leur). Admettez avec moi que cela milite en leur faveur et donc à croire que les militaires ont effectivement été informés dans les délais normaux.

Il ne restait plus alors qu’à faire décoller une patrouille. Oui, juste décoller une patrouille : on ne demandait pas aux militaires des acrobaties exceptionnelles ni un record d’altitude ; juste d’intercepter le Boeing. C’est aussi simple que d’appeler un taxi. La routine. Et là, quatre échecs le même jour ?

En 2000, l’armée de l’air mobilise 10 chasseurs pour un jet privé dépressurisé absolument inoffensif. Et le 11 septembre, rien ? Al-Qaïda attaque l’Amérique et... rien ? Pas une seule interception ?

Étrange : ces mêmes contrôleurs aériens, que l’on fait passer pour des demeurés, ont brillamment réussi l’opération unique et exceptionnelle consistant à faire atterrir en urgence les milliers d’avions qui survolaient les États-Unis. Pas mal pour des demeurés !

PS : Je ne moinsse pas les opinions opposées aux miennes - je moinsse très rarement, en fait.

http://www.editionsdemilune.com/omissionsetmanipulationsdelacommissiondenqu te-p-5.html


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