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Les commentaires de orwell



  • orwell 8 octobre 2007 18:16

    http://www.lefigaro.fr/actubourse/20070910.FIG000000240_deces_de_philippe_j affre_patron_brillant_et_provocateur.html

    Désolé, mais, pour le droit à l’information, vous vous devez, soit d’indiquer vos sources, soit d’être plus précis.



  • orwell 8 octobre 2007 17:19

    J’aimerais bien connaître les sources qui affirmeraient que Philippe Jaffré n’est pas mort d’un cancer comme celà a été dit par la presse.



  • orwell 1er juillet 2007 21:15

    Article extrêmement confus, très mauvais, orienté.

    L’état de certains domaines de recherche en France, en particulier ceux qui exigent une organisation dynamique, est catastrophique. La comparaison entre les domaines où le succès individuel est possible (comme les mathématiques) et ceux qui exigent une organisation (comme la médecine) montre que ces derniers ne fonctionnent absolument pas. Notre pays récolte quantité de Médailles Fields (mathématiques), mais pas de prix Nobel de médecine. Ce n’est pas une question de moyens. Il est très facile de comprendre pourquoi ça ne va pas dans les sciences de la vie. Il est nécessaire d’avoir des crédits pour travailler mais l’évaluation qui conditionnerait l’obtention de ces crédits ne fonctionne pas. Grosso modo, les crédits sont « confisqués » par la hiérarchie (celle-là même à qui on demande son avis pour faire des réformes), l’évaluation est entièrement détournée à son profit (ils sont à la fois évaluateurs et évalués), et comme de toute façon cette évaluation est absurde, elle est généralement sans conséquence. Les gens qui sont dans le système savent que le meilleur moyen d’y rester c’est de ne rien faire bouger et ceux qui n’y sont pas ont très peu de chance d’y entrer, seulement en servant l’intérêt des mandarins.

    Le travail de paillasse est effectué par des étudiants beaucoup trop nombreux par rapport aux débouchés inexistants, mais la sélection est interdite, d’autant plus qu’ici elle contrarierait les besoins en main d’oeuvre des mandarins. Résultat des courses : fuite massive des cerveaux et effondrement de notre activité de recherche.

    Un point à souligner : les syndicats ne sont pas ici une force d’opposition à un « patronat ». Nombre de mandarins sont ou ont été syndiqués. Les syndicats de recherche jouent donc un rôle important dans le maintien du statu quo.

    Il me paraît clair qu’une mise en concurrence de universités les inciterait à recruter les meilleurs chercheurs et dynamiserait la recherche. Ce système, contrairement, à ce que dit l’auteur, n’est pas spécifique des Etats-Unis, mais est celui qui fonctionne en Suisse, en Grande-Bretagne, et dans bien d’autres pays dont la recherche fonctionne bien. Les critiques présentées par l’auteur sont des procès d’intention qu’il n’est même pas nécessaire de discuter.

    Exemples, entre autre :

    « Le gouvernement s’acharne à effectuer des réformes de structures là où des évaluations en bonne et due forme des programmes seraient nécessaires. » Le problème justement c’est que l’évaluation globale (à moins de dire que les prix Nobel ne signifient rien) témoigne d’un désastre, tandis que l’évaluation individuelle ne fonctionne pas. C’est justement ce déficit d’évaluation qui est pallié par la mise en concurrence des universités.

    Le fait de dire que, sous Chirac, le financement de la recherche a diminué est totalement hors de propos. Il s’agit de savoir si les modifications proposées sont utiles ou non, pas de dire une nouvelle fois « la droite c’est mal, la gauche c’est bien ».



  • orwell 1er juillet 2007 16:05

    J’ai suivi les épisodes de cette histoire avec intérêt sur le Big Bang Blog, et je pense qu’elle est riche d’enseignements. Je n’ai suivi par ailleurs aucune des émissions d’Arrêt sur Image, tout simplement parce que je ne vois pas l’intérêt d’émissions qui critiquent la télévision alors qu’il est si facile de l’éteindre. Je n’ai pas besoin qu’on m’aide à comprendre que l’information télévisée est de la m..., et si c’en est, je n’ai pas envie de savoir comment c’est fait.

    Mais l’histoire qui se déroule maintenant est particulièrement intéressante : Schneidermann avait mis en évidence un bidonnage de Carolis sur FR3 avant que celui-ci ne devienne son supérieur hiérarchique. Depuis, Carolis attendait le moment pour avoir sa peau. On se trouve donc dans le contexte des saines relations dans le service public, avec son statut omerta/vendetta, si bien décrit par Sophie Coignard, service public par ailleurs porté aux nues par Schneidermann.

    Le problème, c’est que Schneidermann essaye de tirer une immunité de son statut d’« opposant politique » et crie en même temps à la censure. Bon, de son côté c’est de bonne guerre, on a compris qu’ici tous les coups sont permis. Pour la démocratie, c’est beaucoup moins bien. Si la seule façon d’être défendu contre la hiérarchie, omni-présente dans le service public, c’est d’épouser l’idéologie et les intérêts de la gauche et des syndicats, on aboutit très vite à une sorte de totalitarisme, qui est effectivement ce que l’on peut constater dans le service public.



  • orwell 28 juin 2007 18:59

    Aurélie, je crois que je ne me suis pas bien fait comprendre. Je ne crois pas qu’on puisse simplement penser que « Dieu peut intervenir sur terre par des moyens accessibles à la raison ». La croyance aux interventions divines est irrationnelle. Là où je pense qu’il y a débat, c’est entre les modèles déterministes (y compris ceux qui font référence à un déterminisme chaotique) et les modèles aléatoires. Je pense que les modèles déterministes (de type « grand horloger ») sont stériles mais je ne suis pas convaincu par les modèles aléatoires. Je pense qu’il est probablement plus fécond de les envisager de manière cognitive, relativiste, en fonction de notre façon de percevoir notre environnement.



  • orwell 27 juin 2007 20:53

    2 commentaires concernant le darwinisme et le principe organisateur. 1) L’évolution des espèces, attestée de multiples façons, s’oppose aux descriptions bibliques. Par conséquent ce n’est pas seulement le darwinisme que les créationnistes religieux doivent réfuter, mais toutes les collections de fossiles qui attestent de l’évolution. En France, le darwinisme est très mal enseigné et compris, mais la société connaît l’existence de l’évolution des espèces. 2) Le darwinisme semble s’opposer à tout projet organisateur en expliquant l’évolution par des mutations aléatoires suivies de sélection. Mais rien n’interdit de penser que si l’apparition hautement improbable de l’homme dans ces conditions s’est réalisée, c’est à cause d’un projet. Simplement, une telle attitude ne permet aucune prédiction et est stérile.



  • orwell 27 juin 2007 19:35

    Une chose que néglige l’auteur, c’est que la sélection s’effectue après le bac : en choisissant une grande école, une fac de médecine ou de pharmacie, les élèves évitent de se mettre dans le même pétrin que les étudiants des universités. Si les filières universitaires veulent avoir des bons étudiants, elles n’ont pas d’alternative à la sélection à l’entrée.

    Ou bien, si la finalité de l’université est d’enseigner à des étudiants sans se préoccuper des débouchés, il n’y a pas de raison d’envisager la moindre sélection jusqu’à l’université du troisième âge. Si les étudiants n’arrivent toujours pas à se motiver, les enseignants doivent se mettre à leur niveau et s’inspirer de la star ac. A moins que les français ne comprennent l’ineptie du système.



  • orwell 20 mai 2007 08:10

    Et bien ça revient strictement au même que lorsque les producteurs locaux menacent nos agriculteurs en proposant des denrées à prix plus bas. Une partie de la population du pays, en bénéficie (les consommateurs) tandis que l’autre (les producteurs) en souffre. Il y a un parti pris à présenter toujours les choses en faisant du pays pauvre celui qui est exploité par le riche, alors que le problème est celui de la démocratie, c’est-à-dire, dans un pays, qui profite des échanges, et qui en pâtit. Si vous ne subventionnez pas les agriculteurs (ce qui me parait raisonnable), nous allons augmenter nos importations et dans le même temps entendre râler les mêmes gauchistes parce que les agriculteurs sont sur la paille à cause de la mondialisation. L’important, pour les gauchistes est de persuader les gens que l’égalité est l’état d’équilibre.



  • orwell 18 mai 2007 21:45

    Exportation subventionnée signifie produits moins chers pour l’acheteur (voir mon post plus haut). En gros, c’est comme si le prix du travail agricole en France était plus faible et comme si les pays du tiers monde bénéficiaient de produits en provenance de pays encore plus pauvres qu’eux. Si quelqu’un est en droit de se plaindre, c’est plutôt le contribuable européen qui préfèrerait que cet argent soit utilisé pour l’innovation.



  • orwell 18 mai 2007 18:02

    On retombe sur la problématique du beurre et de l’argent du beurre que j’ai mentionnée plus haut. Vous dites que les exportations des pays sous-développés ont des effets désastreux, parce qu’autrement, les pays exportateurs pourraient se nourrir avec le produit de leurs cultures. Mais dans le même fil de commentaires, nombreux sont ceux qui considèrent que ce sont nos exportations qui font du tort à ces pays. Quel que soit le sujet, il s’agit toujours de convaincre que le pays pauvre est inévitablement lésé dans l’échange. C’est naturellement ridicule, et en même temps génant, parce que cela écarte les vraies réponses aux problèmes, qui sont la lutte contre la corruption, la démocratie, et le contrôle des naissances.



  • orwell 18 mai 2007 11:12

    Rien de très mystérieux. D’abord, au XVIIIe siècle en France, le taux d’infanticide est décrit comme très important. D’autre part, au fur et à mesures que se répandent les maladies vénériennes (dont l’explosion est liée au nombre de partenaires, tandis que le taux de natalité est lié au nombre de rapport sexuels), l’usage du préservatif se répand en Europe puis dans les autres pays et devient un instrument de contrôle des naissances.

    Dire que les mesures prises en Chine n’ont pas été suivie d’effets, pour concéder que la natalité a fini par baisser dans les années 80 (soit avant le boom économique chinois), c’est simplement admettre que les mesures mettent du temps à être appliquées : je rappelle que les mesures portaient sur le nombre d’enfants. On a donc bien, la séquence « volonté de contrôle démographique » d’abord inefficace, puis « contrôle démographique » puis « essort économique ».



  • orwell 17 mai 2007 21:30

    Non Annie, il me semble que nous ne sommes pas réellement d’accord dans la mesure où il n’y a pas d’arguments montrant que la diminution de la mortalité infantile influe sur la natalité. Par conséquent la conséquence de la diminution de la mortalité infantile est simplement l’explosion démographique avec ses conséquences négatives, y compris les famines. Sans contrôle des naissances, il ne peut pas y avoir de développement économique, et vous considérez l’exemple de la Chine comme controversé, mais il est au contraire très parlant et témoigne bien du fait que le contrôle des naissances dans les pays pauvres a un effet très positif sur l’économie.



  • orwell 17 mai 2007 20:19

    Chère Mango

    Le problème que vous soulevez est lié à votre conception de « mauvais patrimoine génétique ». Dire qu’il existe une prédisposition à la dépression ou à la pédophilie ne veut pas dire forcément qu’il s’agit d’une fatalité. Et dans les situations ou un gène va forcément entraîner des conséquences, la possibilité d’une intervention doit être discutée en fonction de l’intérêt du groupe. L’avortement en cas de trisomie 21 est actuellement la réponse qu’a choisie notre société. Dans le cas du diabète, la réponse est le traitement par l’insuline des sujets atteints.

    La connaissance des mécanismes génétiques des maladies peut aider, mais pas toujours, à mettre au point des traitements. Dans tous les cas la mise en oeuvre d’un traitement repose sur l’intérêt du malade ou du groupe, pas sur une quelconque idéologie. Le traitement, contrairement à ce qu’avait proposé autrefois Axel Kahn, n’est pas la thérapie génique.

    Enfin, l’existence d’une prédisposition génétique favorisant certains comportements n’exonère nullement les individus de leur responsabilité. On peut être parfaitement normal quant à l’orientation sexuelle et être un affreux violeur, pleinement responsable. De même, quelqu’un qui a des relations avec une jeune fille de quatorze ans peut être normal du point de vue de son orientation sexuelle et condamnable du point de vue social. Inversement, un pédophile dont le désir serait fixé sur des enfants de moins de 10 ans mais ne passant jamais à l’acte serait une personne que l’on doit considérer comme malade, pas comme coupable. Les gens ne sont pas responsables de leur orientation sexuelle, mais de leurs actes, oui.

    J’espère vous avoir rassuré.

    Cordialement.



  • orwell 17 mai 2007 19:18

    Oui, mais l’explosion démographique est liée à la baisse de la mortalité infantile, pas à l’augmentation du taux de naissances. L’hypothèse peu vraisemblable que la mortalité infantile augmente la fréquence des rapports sexuels ne me paraît pas bien documentée.

    Quant à la baisse du taux de natalité dans les pays développés, elles me paraît liée à 2 facteurs, non directement liés à la baisse de la mortalité, qui sont la contraception et l’accès aux carrières professionnelles des femmes.



  • orwell 17 mai 2007 12:44

    Non, je crois que vous n’avez pas compris, la natalité n’est pas un mécanisme de compensation des taux de mortalité élevés. Par contre une natalité élevée diminue les ressources, augmentant le taux de mortalité. Le taux de natalité ne dépend que du nombre de rapports sexuels et des moyens de prévention des naissances.



  • orwell 17 mai 2007 10:36

    Une vision étroite des problèmes :

    Premièrement, la majorité des situations de famines dans le monde sont liées à des situations de conflits armés (Darfour par ex.) ou à des régimes politiques totalitaires (Corée du Nord).

    Deuxièmement, l’augmentation des ressources alimentaires dans les pays du tiers-monde se traduit par une augmentation de la population qui fini par excéder les ressources si une politique active de réduction de la natalité n’est pas mise en oeuvre.

    Troisièmement, si on aide à l’exportation vers l’Afrique, ça signifie que les Africains vont bénéficier de produits moins chers. Que cela ait des effets indésirables c’est évident, mais c’est comme pour tout on ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. Il est donc malhonnête de présenter un seul aspect des choses.

    Finalement, avec cette vision simpliste des choses, l’auteur évite d’envisager les vrais problèmes qui sont, dans les pays du tiers-monde comme dans le nôtre, ceux de la corruption des politiques et des experts par les compagnies agro-alimentaires.



  • orwell 17 mai 2007 10:05

    Il est hallucinant de présenter Axel Kahn comme un arbitre alors qu’il est lui-même à l’origine de cette polémique.

    Le point de départ du « scandale » est un article au début du mois de mars dans la revue plutôt confidentielle Philomag, dans laquelle Sarkozy déclare, en réponse à Onfray, qui lui, en attribue la responsabilité à la société, qu’il incline à penser que la pédophilie et la tendance à la dépression sont innée. Ces propos passent inaperçus jusqu’à ce qu’Axel Kahn, un crypto-communiste spécialiste es-manipulations, n’écrive un article dans Marianne (le journal de son frère) 15 jours plus tard. Cet article, qui a été largement diffusé et est en accès libre dans de nombreux sites est d’une malhonnêteté intellectuelle consternante puisqu’il en arrive même à lier la volonté de contrôler l’immigration au libéralisme économique, alors que, naturellement, c’est le contraire. Néanmoins, à la fin de son article, Axel Kahn est bien obligé de concéder qu’il existe une prédisposition génétique à la dépression. Je dois rajouter également que bien des généticiens pensent qu’il y a une prédisposition génétique pour certaines orientations sexuelles.

    En dépit du fait qu’il a créé de toutes pièces la polémique, il est convié par la télévision (au service de Sarkozy, bien évidemment) à donner son jugement d’« expert » neutre sur le sujet. Mieux vaut en rire qu’en pleurer.

    http://www.enroweb.com/blogsciences/index.php?2006/11/04/72-axel-kahn-suite-et-fin



  • orwell 20 avril 2007 11:48

    L’accusation d’eugénisme contre Sarkozy a été montée de toute pièce par Axel Kahn, frère de Jean-François Kahn. Le mécanisme de formation de la rumeur « Sarkozy eugéniste » est très bien décrit dans le site suivant : http://www.enroweb.com/blogsciences/index.php?2006/11/04/72-axel-kahn-suite-et-fin



  • orwell 18 avril 2007 19:03

    Tout ce texte ne correspond à rien. Sarkozy n’est aucunement eugéniste et n’a jamais fait aucune déclaration dans ce sens. L’origine de cette rumeur est un amalgame effectué par Axel Kahn et publié dans le journal de son frère Jean-François, soutien affiché de Bayrou :

    http://recherche-en-danger.apinc.org/spip.php?article1564

    Il s’agit d’une polémique qui a été créée de toutes pièces puisqu’elle ne reflète en rien la discussion avec Michel Onfray :

    http://www.philomag.com/article,dialogue,nicolas-sarkozy-et-michel-onfray-confidences-entre-ennemis,288.php

    Vous pouvez comparer les deux versions. Par ailleurs les propos de Sarkozy ont reçu le soutien d’un certain nombre de généticiens bien plus renommés dans le monde qu’Axel Kahn, comme Philippe Froguel.