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Les commentaires de Laurent Watrin



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 22 décembre 2013 20:46

    Bonsoir, les traitements des députés européens sont payés par l’Etat membre d’origine. Le député européen élu en France gagne environ 8.000 euros, hors frais annexes... C’est l’Etat français qui paye. Tous les eurodéputés ne sont pas logés à la même enseigne. Certains n’ont quasiment rien.



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 21 décembre 2013 22:50

    Pas du tout.



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 21 décembre 2013 21:52

    Tout à fait d’accord !



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 21 décembre 2013 21:51

    Et vous pensez qu’il en va autrement pour certains dossiers en France ? Parmi les députés français qui votent le budget, combien savent ce que signifie précisément la péréquation territoriale ? Combien, parmi ceux qui savent ou pas, ne font que suivre l’avis de leur parti (lobby comme un autre) ou de leurs amis socio-professionnel ? La différence entre le niveau européen et le niveau français, c’est qu’être lobbyiste à Bruxelles ça ne s’improvise pas et c’est transparent (la preuve : vous en parlez). Tandis que, en France, n’importe quelle association de « citoyens en colère » - même si elle ne représente rien - peut faire du lobbying à l’Assemblée nationale à Paris sans que ça se voit forcément.



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 21 décembre 2013 21:45

    Pardon. Mais vous faites erreur. Le parlement européen de 2014 va DESIGNER le président de la Commission, lequel aura l’initiative des prochaines propositions de directives européennes. Ce n’est plus du consultatif. Ou alors nous n’avons pas la même définition de ce mot. Imaginez en France que le parlement désigne le premier ministre qui va conduire la politique du gouvernement et donc les projets de loi de la mandature. Cela existera dès l’année prochaine pour l’Europe.



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 21 décembre 2013 21:42

    je suis d’accord avec vous sur deux des trois points. Je ne vois pas bien comment on pourrait transformer le lobbyisme en délit. Et à quoi cela servirait-il ? Le problème, c’est qu’en France, on juge souvent le lobbying comme un diable. Mais savez-vous quel est le premier lobby à la Commission et auprès des parlementaires ? ... Réponse : le lobbying des Etats ! Et le premier : la France. Après tout, vous avez raison, condamnons la France pour délit ! Mais alors plutôt « délit de faciès », quand il arrive à l’Etat français - à ses représentants tou du moins - de dénoncer l’Europe comme le grand diable absolu.



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 29 octobre 2013 18:24

    merci pour ces précisions et ce point de vue tout à fait défendable. La conclusion me semble pleine de bonne sens. Avec mes salutations. LW



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 12 juillet 2013 16:57

    L’abandon de la taxe sur les transactions financières est peut-être une option de M. Moscovici mais la France a signé le principe en conseil européen. Elle se fera. Ce qui est amusant, c’est la manière dont les lobbies français des banques mais aussi des grands groupes du CAC 40 (ces sociétés françaises qui ont des avoirs et des filiales partout dans le monde) freinent pour éviter une taxe utile aux Européens et dont l’UE peut devenir un fer de lance cohérent pour la solidarité du système social de l’Europe.



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 26 mai 2013 16:27

    @ Gruni. Je partage votre analyse qui me paraît juste. J’y vois un élément sous-jacent de toute pensée extrêmiste qui parvient à agréger des « partisans », surtout en période de crise. Cet élement, c’est la camaraderie, au sens du rassemblement identitaire (simpliste) qui n’a rien à voir avec le débat politique (complexe). La camaraderie n’est pas fondée sur des idées à mettre au débat mais sur une identité commune qui nie, en fait, la valeur de l’individu en tant que porteur d’idées et de singularité. On comprend qu’une catholique cégétiste soit dans l’inconfort lorsqu’on lui assène un discours simpliste qui l’empêche d’exister. Cela n’a rien à voir avec la politique mais ça provoque une nouvelle « orientation personnelle ». Ce phénomène historique et massif de « camaraderie » a déjà produit les pires totalitarismes européens. Les discours de Mélenchon et de Le Pen agissent en miroir et offre un tremplin à cet élan des « camarades » qui se réchauffent d’autant plus entre eux que les « camarades » d’en face ne peuvent pas prétendre à la même identité. C’est la négation de la politique, l’anti-démocratie, le pire de ce que peut produire la République. Mais, bien sûr, comme l’ont signalé fort justement d’autres commentaires, il ne faut pas faire d’un cas isolé une généralité.



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 25 mai 2013 15:22

    @zen zoe.Votre éclairage est intéressant. Mais avons-nous besoin d’un article de loi pour régulariser la situation des conférenciers anglophones ?



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 25 mai 2013 13:40

    On peut partager votre émotion sur le « plantage volontaire » de certains étudiants... Mais vous faites une petite erreur : l’Angleterre (le Royaume-Uni) fait bien partie de l’Europe. Une précision : l’Union européenne favorise des relations linguistiques qui vont bien au delà de l’anglais. Et la cour de justice, qui forme, par sa jurisprudence, le grand Code Civil européen, travaille toujours en... français. Exclusivement. Bien cordialement.



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 24 mai 2013 14:13

    Très juste, M. Saladin. On pourrait ajouter les déclarations de nombreux ministres et chefs de l’Etat français à propos des langues régionales. L’Etat nation a effectivement imposé le français comme langue nationale... et imagine mal de desserrer l’étau encore aujourd’hui.



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 13 mai 2013 10:53

    L’exemple du concombre est intéressant. Vous parlez de « directive concombre ». Celle-ci n’a jamais existé en tant que telle. En revanche, la politique agricole commune, lancée sous la pression des lobbies syndicaux agricoles français après la Guerre, a favorisé l’expression commerciale du plus grand nombre des coopératives agricoles intensives, qui voulaient la promotion des calibrages et des « beaux » fruits et légumes pour le consommateur. Il se trouve que l’Europe est comme toute Institution : ses normes, son droit, sa démocratie évoluent ! Aujourd’hui les consommateurs se rebellent, et l’Europe en tient compte : nous n’avons pas besoin de calibrer nos fruits et légumes pour avoir une agriculture de qualité. Et sur ce point, les voisins allemands ont poussé dans le sens que vous souhaitez. Mieux vaut ne pas caricaturer, et le bon sens pourra être trouvé. Cordialement.
    PS : la Commission ne dispose pas de tous les pouvoirs. Ce sont nos dirigeants d’Etat qui les ont.



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 12 mai 2013 11:59

    Le mépris, que je constate dans bon nombre de commentaires, ici, me paraît être un très mauvais ferment. Mais il est vrai que nos responsables nationaux donnent régulièrement l’exemple : ils méprisent ce qu’ils ont eux-mêmes discuté et proposé au niveau européen et nous racontent des mensonges pour garder leur place au pouvoir. Les grands médias nationaux, qui dénigrent l’Europe à tour de bras, à grand renfort d’ignorance sur son fonctionnement, sont complices de cette situation. Ce que vous avez lu dans mon article est le fruit d’une réflexion indépendante ? J’ai souvent choisi de « crever la dalle » plutôt que de me soumettre. J’ai fait de ma liberté personnelle un devoir d’espoir. Et je souhaite aux auteurs des commentaires les plus médiocres, lus ici, de (re)trouver un jour le chemin d’une pensée à la fois rigoureuse, joyeuse et optimiste.



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 11 mai 2013 11:57

    Les Grecs auraient-ils oublié leurs propres maux : absence de cadastre, poids d’une église qui capte les biens, travail au noir, tourisme non contrôlé... L’erreur de l’Europe, c’est d’avoir fait confiance trop vite à un pays très peu armé pour ordonner ses finances, et très affaibli par des cultures de la corruption qui prennent des formes diverses. Les jeunes Grecs ne sont pas tous anti-européens, c’est pour cela qu’ils s’en vont aussi (hélàs) trouver du travail ailleurs en Europe...



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 11 mai 2013 11:54

    Aucun responsable politique n’est un saint. Je ne fais pas partie de ces EuroTrolls (comme disent certains, ici), qui fêtent « Saint-Schuman ». Mais il est indigne et détestable de tronquer la réalité historique pour n’en ressortir qu’un aspect qui arrange votre idéologie censée luttée contre une autre (qui serait dominante).

    Je m’explique. Robert Schuman a effectivement voté les pleins pouvoirs à Pétain, comme la majorité des parlementaires de l’époque (socialistes pacifistes et droite modérée compris). Pourquoi ? Parce que, si la montée du danger national-socialiste lui fait peur, Schuman craint surtout les ravages d’une nouvelle guerre. En tant que parlementaire mosellan, représentant d’une population menacée d’invasion une fois encore, il est nommé sous-secrétaire d’État aux réfugiés dans le gouvernement Reynaud en mars 1940, puis maintenu à ce poste dans le gouvernement Pétain (16 juin-10 juillet 1940). Laval lui assure que seul le maréchal peut conserver l’ Alsace-Moselle à la France... Schuman était-il naïf ? On peut le penser. Il faut surtout se remettre dans le contexte alsaco-lorrain de l’époque. Même si cela ne justifie rien, cela explique beaucoup. Le choix est complexe pour un Schuman (comme pour des milliers de citoyens alsaciens et mosellans) déchiré entre deux cultures et écrasé par le poids de l’Histoire.

    Lorsque la Moselle est réannexée par le Reich, les nationaux-socialistes lui demandent de « coopérer ». Schuman refuse. Emprisonné, avant la fin de l’année 1940, puis placé en résidence surveillée dans le Pays de Bade (Neustadt), il s’en évade en 1942, et décide de ne rejoindre ni la Résistance ni la Collaboration. Comme des millions de Français, au fond... Qu’aurions-nous fait à sa place ? Impossible à dire. Est-ce que ce passé de Schuman doit occulter sa pierre apporté à l’édifice européen ? Encore une fois, l’oeuvre n’est pas parfaite. La perfection n’existe que dans nos rêves. Mais on peut être utopiste sans crier au loup.

    Cordialement.
    « le troll » (ça m’amuse, ce mot)

    Déclaré inéligible à la Libération, Schuman sera soutenu par ses amis, qui demandent au général de Gaulle de faire cesser les procès d’intentions maréchalistes ; il sera élu en octobre 1945.

    En Moselle réannexée par Berlin, les nationaux-socialistes lui demandent de « coopérer » au nouvel ordre européen. Il décline l’offre et commence à souhaiter que l’on précise le statut exact des citoyens du Reichsland reconstitué !

    Emprisonné comme personnalité influente, avant la fin de l’année 1940, puis placé en résidence surveillée dans le Pays de Bade (Neustadt), il s’en évade en 1942, puis vit clandestinement jusqu’à la libération, notamment dans des monastères (En-Calcat) dont il suit les heures liturgiques. Intérieurement partagé entre deux nations auxquelles il appartient pareillement, il ne s’engage pas dans la Résistance. Il refuse aussi bien d’entrer dans le gouvernement Pétain que de collaborer à l’autonomisme philo-nazi de certains Alsaciens-lorrains, que d’entrer en dissidence officielle avec un pouvoir injuste. Un de ses collaborateurs aux Finances en 1947-48, François Bloch-Lainé, lui-même engagé dans les mouvements de résistance, dira plus tard, que R. Schuman « avait fait sa guerre à sa manière », suggérant le rôle de la prière monastique.



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 10 mai 2013 11:37

    Les réactions sont fort instructives. Des éclaireurs de la pensée moderne semblent sortir du bois. La démocratie qui s’exprime sur internet ne manque pas de saveur... Ah, une précision : je ne suis pas membre de la « task force ».. D’ailleurs, je ne comprends même pas cette expression dans le contexte présent. En langue française, ça donne quoi ? (j’aime la langue française par dessus tout, et l’Europe est ma patrie, même si ça peut vous paraître étrange). Cordialement.



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 6 novembre 2012 10:40

    @ Alberto : ce ne sont pas les technocrates de Bruxelles qui ont décidé de diminuer les subventions aux associations humanitaires, mais les chefs d’Etat qui ne parviennent pas à se mettre d’accord pour une solidarité européenne. L’Europe sociale ne peut pas progresser tant que les Etats se font concurrence. Tout le monde (ou presque) en France - à gauche et à droite - évoque l’harmonisation mais qui la souhaite réellement ? Elle serait une catastrophe pour les partis en place qui font leur campagne sur les valeurs de la Nation et pas sur les progrès de l’Union européenne.
    Cordialement.



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 14 avril 2012 18:21

    Merci pour cet éclairage !



  • Laurent Watrin Laurent Watrin 13 avril 2012 23:44

    Je ne défends pas les banques. Je les prend pour ce qu’elles sont : des gestionnaires de patrimoine circulant. Rien ne vous oblige à payer des services bancaires. Tout est négociable. Rien ne vous oblige à acheter des actions si vous n’en voulez pas. Rien n’oblige à contracter un emprunt délirant. etc etc. Ce qui est valable pour la personne raisonnable que vous êtes, l’est aussi pour un Etat. Mais aujourd’hui, la situation de la France impose de dire aux citoyens que la dette est une urgence à résorber. Ensuite, nous pourrons remettre le marché à sa place. Chacun dans son rôle. Nous sommes tous responsables. Car l’Etat c’est nous. Cela aurait d’ailleurs pu être le slogan de M. Mélenchon mais je constate qu’il préfère le mot POUVOIR au mot ETAT. Etonnant, non ? ;))