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Accueil du site > Actualités > Politique > Hollande 2017 : Capitulation en rase campagne sur champs de ruines (...)

Hollande 2017 : Capitulation en rase campagne sur champs de ruines (Allégorie)

Et loin de nos villes /Comme octobre l'est d'avril
Puisque ta maison/ Aujourd'hui c'est l'horizon (...)

Puisque tu pars/ Dans ton histoire
Garde en mémoire/ Notre au revoir !

J-J. Goldman, Puisque tu pars

 

Associés à la déclaration de F. Hollande par laquelle celui-ci informe le pays de son intention de ne pas briguer un second mandat présidentiel, les regrets du chef de l'Etat ne sont jamais plus que les commentaires désabusés d'un champ de ruines.

Son annonce intervient alors que la campagne pour la primaire à gauche a officiellement débuté ce jeudi. Les spéculations sur une éventuelle candidature de François Hollande avaient redoublé cette semaine alors que Manuel Valls n'a pas exclu de se présenter à cette primaire prévue les 22 et 29 janvier 2017.

La décision de F. Hollande de ne pas se représenter est "le choix d'un homme d'Etat", a déclaré M. Manuel Valls, faisant part à l'adresse du chef de l'Etat de ses "émotion", "respect", "fidélité" et "affection".

"C'est un choix difficile, mûri, grave. C'est le choix d'un homme d'Etat. Je veux dire à François Hollande mon émotion, mon respect, ma fidélité et mon affection", écrit encore le chef du gouvernement dans son communiqué, sans évoquer son éventuelle candidature à la primaire initiée par le PS.

I- La vérité est toute autre et l'aveuglement comme le déni de réalité atteignent des sommets.

« Promettre, expliquer, regretter est le symptôme de la faiblesse, l'asile de l'impuissance » comme l'écrivait avec justesse Frédéric Amiel dans son Journal.

- Cette vérité est tout d'abord celle de l'implacable constat de l'impasse politique, économique et sociale qui était celle du chef de l'Etat et du PS dès le début de son mandat, impasse qui n'a cessé de se révéler par la suite comme une réédition des Hauteurs béantes et des faux « avenirs radieux » décrits dans le roman éponyme d'A. Zinoviev, cette faiblesse et cette impuissance qui ont scientifiquement conduit l'URSS à l'échec et désormais le PS.

- Ce déni de réalité est ensuite, par delà le plaidoyer pro domo quasi-larmoyant du chef de l'Etat tentant de justifier son action par des « efforts sincères dont les fruits tardent à venir », l'impossibilité de reconnaître le caractère mortifère de certains aspects de sa politique prise dans un domaine - celui de l'économie et des finances -, dans lequel l'intéressé a amplement démontré et prouvé qu'il n'y connaissait strictement rien.

On retiendra à cet effet sa protestation de bonne foi pour dire qu'il aura « tout fait pour que la Grèce reste dans la zone Euro parce que sinon elle aurait éclaté » - sans voir que la Grèce a malgré tout éclaté, au point qu'elle est désormais à genoux économiquement, politiquement et socialement, préfigurant de toute manière l'éclatement en cours d'une zone euro mal en point et promise à une disparition prochaine inéluctable tout en créant une situation géopolitique alarmante au flanc sud-est de l'Europe avec la Turquie.

« Au niveau européen, j’ai agi en votre nom pour que l’austérité puisse être enfin terminée pour beaucoup de peuples et j’ai fait en sorte que la Grèce puisse rester dans la zone euro parce que sinon elle aurait éclaté cette zone euro, tellement elle était traversée de tensions et de crises. J’ai également régulé la finance, oui la finance, et le système bancaire, parce que ce que j’avais trouvé en 2012 était source de tous les risques. »

« J’ai également régulé la finance, oui la finance, et le système bancaire ». On observera sans rire qu'il est sûr désormais que la Finance a aujourd'hui perdu un ennemi implacable !

Pareil aveuglement qui aura conduit à rester dans le dogmatisme le plus pur qui soit pour accentuer les aspects d'une austérité économique et financière ingérable comme les conséquences d'une dislocation violente de la zone euro n'est pas acceptable.

http://www.lacrisedesannees2010.com/2016/08/l-euro-le-talisman-qui-a-bientot-fini-de-detruire-l-union-europeenne.html

Mais on retiendra surtout l'affirmation par laquelle F. Hollande, protestant de son « devoir de continuer à diriger le pays (sic) et l'Etat », dit sa volonté de préserver le pays de tout aventurisme (« Je ne veux pas que la France soit exposée à des aventures qui seraient coûteuses et même dangereuses pour son unité, pour sa cohésion, pour ses équilibres sociaux »), oubliant la politique migratoire criminelle mise en place pour accueillir et répartir sur tout le territoire devenu un champ de mines les métastases de populations allogènes irréductibles à toute vie commune et à toute assimilation associées à marche forcée à une préférence islamo-gauchiste imposée à la France au mépris de ses propres valeurs, de son identité nationale et de son équilibre dans toutes ses composantes démographiques, politiques, économiques et sociologiques, le tout sur fond de terrorisme islamique.

Tant de mauvaise foi et d'inconscience réunies sont inadmissibles et conduisent à saluer, sans préjuger des comptes que l'intéressé aura à rendre à la Nation, la décision opportune de débarrasser le plancher plutôt que de devoir subir une défaite encore plus cuisante, offrant ainsi à la France la meilleure décision prise au cours de cet invraisemblable et pitoyable quinquennat.

II- Avis de grand frais :

Le tableau est désormais très simple. Sept candidats se sont déclarés à ce jour : Arnaud Montebourg, Benoît Hamon, Marie-Noëlle Lienemann, François de Rugy, Jean-Luc Bennahmias, Gérard Filoche et Pierre Larrouturou. Manu et les Sept Nains, en quelque sorte, avec, en embuscade, Mélenchon-le-Chasseur. Huit candidats de trop.

Peu importe, en réalité, car un autre désastre final se prépare dans la mesure où l'enchevêtrement des candidatures dites de gauche (Mélenchon-Valls-Macron) ne sera que le dernier clou sur le cercueil du PS. Le fourgon funèbre est prêt à s'en aller vers un ailleurs qui n'intéresse plus personne.

Confronté à l'aveu lucide et pitoyable de son échec, lorsque M. Hollande explique dans son oraison funèbre que la seule chose qu’il regrette est d’avoir proposé la déchéance de nationalité pour des terroristes alors que c’était là la seule décision intelligente qui s'imposait (et qui s'imposera, qu'on le veuille ou non), on en vient à conclure que la moindre des choses est que la France aurait amplement pu faire l'économie d'un quinquennat et d'un « président » aussi lamentables l'un que l'autre.

L'autre oraison funèbre est sans doute celle prononcée par Jean-Luc Mélenchon, ce 1er Décembre 2016 : "François Hollande a totalement désorganisé son camp. Ceux qui l'ont élu pour combattre la finance ou renégocier les traités européens ont été roulés, trompés, trahis". 

« Il n'y aura plus de grand président après moi. Il n'y aura plus que des gestionnaires », avait déclaré F. Mitterrand. Il aurait dû plutôt parler de liquidateurs ou de fossoyeurs.

Bon débarras ! On laissera donc la gauche à la paix des cimetières, les incapables avec les incapables.

L'expérience socialiste a vécu. Elle est morte, tuée par son incurie et son incapacité à comprendre et à s'adapter à un monde en pleine mutation. R.I.P.

Une autre expérience politique et économique se profile déjà qui exige sans plus attendre la mise en place de correctifs immédiats assortie d'une rigoureuse vigilance. Les choses ne font en effet que commencer et l'on peut sans se tromper déjà annoncer un avis de grand frais assorti de turbulences certaines.(A suivre).

Sources

Verbatim

http://tempsreel.nouvelobs.com/politique/election-presidentielle-2017/20161201.OBS2055/ce-qu-a-dit-francois-hollande-dans-son-discours-de-renoncement.html

Sur le bilan de F. Hollande

http://www.boursorama.com/actualites/chomage-mariage-pour-tous-securite-le-bilan-de-hollande-53ae07d1499d880d22165402fd26fbc3


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121 réactions à cet article    


  • Alpo47 Alpo47 2 décembre 2016 08:51

    "...Une autre expérience politique et économique se profile déjà qui exige sans plus attendre la mise en place de correctifs immédiats assortie d’une rigoureuse vigilance. Les choses ne font en effet que commencer et l’on peut sans se tromper déjà annoncer un avis de grand frais assorti de turbulences certaines.(A suivre).....« 

    Pourquoi ai-je l’impression que vous pensez à F.Fillon ? Je pense que ce serait une erreur. Fillon représente momentanément le rejet de Sarkozy et Juppé, également le choix des retraités de droite, pas le choix des Français dans leur ensemble.
    De plus en plus de gens expriment un rejet du »système" en place. Des élus corruptibles et qui ne servent que les 1%. Or, ce rejet est représenté actuellement par MLPen et JLMelenchon. (Méme si la première ne pourrait pas gouverner et le deuxième a déjà trahi ses électeurs)

    Les Français iront ils au bout de cette logique ? La suite va être passionnante.


    • ZenZoe ZenZoe 2 décembre 2016 10:14

      @Alpo47
      Je suis comme vous, je pense que l’élection de Fillon en 2017 n’est pas acquise. D’ailleurs, les Français dans leur ensemble rejettent déjà une bonne partie de son programme même pas une semaine après sa victoire, et 5 mois, c’est long, plein de choses peuvent se passer d’ici là !


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 11:07

      @ZenZoe
      Bonjour ZenZoe.
      Oui, l’élection de Fillon en 2017 n’est pas acquise et il est probable que les Français dans leur ensemble examinent très attentivement son programme pour faire le tri entre le possible, l’acceptable, l’utopique et le raisonnable.


    • Elliot Elliot 2 décembre 2016 14:09

      @Renaud Bouchard


      «   il est probable que les Français dans leur ensemble examinent très attentivement son programme pour faire le tri entre le possible, l’acceptable, l’utopique et le raisonnable  ».

      Votre tri est très sélectif, vous oubliez le principal : l’inacceptable.

    • gogoRat gogoRat 2 décembre 2016 14:50

       Sans compter que le seul ’mea culpa’ reconnu ne fait que souligner ce qui ressemble à un acte manqué ou lapsus. Comme si cette idée de ’déchéance de nationalité’ avait pu être inspirée (inconsciemment ?) par cette exaspération bien connue : « Protégez-moi de mes amis, mes ennemis, je m’en charge ».
       Comme si notre très bientôt ex_Président, craignant la concurrence d’un rival espagnol, avait rêvé de devoir obliger un présidentiable à choisir sa nationalité ?
       Mais, bien sûr, lorsqu’on instrumentalise des campagnes ’anti-racistes’ à travers tout le pays ( financées par ce préjugé ’raciste’ de con-tribuable sans-dents) on n’ose pas conscientiser pareille ignominie. Sauf que quand la marmite bout, il faut bien que la vapeur s’échappe d’une façon ou d’une autre. (sous forme de lapsus)
       
       Et si cette question était révélatrice d’un problème de fond, d’un tabou, qui empêche la réflexion et le dépassement de toutes les idéologies qui plombent actuellement notre pays ?
       Autant à Gauche, qu’à Droite, autant qu’aux dites ’extrêmes’ , ou même que, théoriquement, dans le Contrat Social de JJ Rousseau, personne n’a encore osé théoriser ce qu’il fallait faire de tous ces gens, nés sur place, mais qui ne sont pas d’accord pour signer le fameux ’Contrat social’ !
       
       Pourquoi ne pas savoir envisager que, en contrepartie de la ’dictature de la majorité’ à laquelle ils sont contraints de se plier, le minimum qu’on devrait moralement leur accorder devrait être un Revenu Minimal d’Existence ?
       Et, ce qui coince la bien-pensance, c’est alors la nécessité de frontières pour réserver ce RME aux résidents Français.
       D’où hypocrisie des statutaires militaires qui, fiers de leur patriotisme, vont réciter :
       « La vie est un combat, accepte-le » 
       mais, qui, sous prétexte de leur mérite personnel au service des Armes payés par le cochon de sans-dents, se glorifiera d’abandonner les chômeurs + RMistes + SDF à la rue, pour concurrencer, ’avec leur bite et leur couteau’, sans aucune ’assistance’ , les hordes de réfugiés d’une mondialisation et de dictateurs sans pitié.

       La comédie humaine, peut faire rire, par compensation ... mais ne peuvent vraiment rire que ceux qui ne sont pas absolument dans le besoin


    • Jean-Pierre Llabrés Jean-Pierre Llabrés 2 décembre 2016 15:52

      La « stratégie Chirac » de François Hollande :
      Suite à son « renoncement », François Hollande
      1)
      s’épargne toute critique sur son futur projet présidentiel 2017-2022
      2)
      verra sa popularité croître (comme celle de Chirac après son deuxième mandat)
      3)
      bénéficiera de l’analyse sereine des Français(es) sur la dangerosité des autres candidatures
      4)
      et sera rappelé par le Peuple avant l’élection présidentielle 2017...


    • PiXels PiXels 2 décembre 2016 17:30

      @Renaud Bouchard


      Pour « faire le tri entre le possible, l’acceptable, l’utopique et le raisonnable. »... encore faudrait-il que certaines propositions soient « raisonnables » et/ou « acceptables »...
      Mais si je ne vois pas beaucoup « d’utopie » dans les « promesses » du nouveau « favori des sondages » (à moins que l’enfer ne soit une utopie ce qui finalement serait une bonne nouvelle) La Caste nous a appris (à nos dépends) qu’avec eux... Le Pire est TOUJOURS « possible » !

    • BOBW BOBW 2 décembre 2016 18:37

      @Renaud Bouchard : et le « dégueu »et l’inacceptable (S.S. Privatisations et accroissement de l’austérité pour les moins riches.Cadeaux démesurés au m.e.d.e.f....)


    • baldis30 2 décembre 2016 18:47

      @Jean-Pierre Llabrés

      bonsoir,

      A la condition qu’il reste 500 signataires pour sa candidature ....


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 19:26

      @baldis30
      « A la condition qu’il reste 500 signataires pour sa candidature .... »
      Effectivement.
      Les choses ne vont pas être simples !
      Renaud Bouchard


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 19:30

      @PiXels

      Pour « faire le tri entre le possible, l’acceptable, l’utopique et le raisonnable. »... encore faudrait-il que certaines propositions soient « raisonnables » et/ou « acceptables »...Mais si je ne vois pas beaucoup « d’utopie » dans les « promesses » du nouveau « favori des sondages » (à moins que l’enfer ne soit une utopie ce qui finalement serait une bonne nouvelle) La Caste nous a appris (à nos dépends) qu’avec eux... Le Pire est TOUJOURS « possible » !

      Oui Pixels. Avec une nuance pour vous rassurer (j’ai un bon fond) : « Qui pense au pire devine (souvent) juste. »


    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 19:34


      @Jean-Pierre Llabrés
      Bonsoir !
      Un ouvrage qui devrait vous intéresser :
      L’élection présidentielle n’aura pas lieu.
      https://www.numilog.com/Pages/Livres/Fiche.aspx?LIVRE_ID=711220

      Mêlant récit d’anticipation et analyse politique, ce texte anonyme est la voix de ceux qui ne veulent pas jouer le jeu de la mascarade présidentielle et qui rêvent d’une tout autre histoire.

      " Je n’en ai pas envie. Tu n’en as pas envie. Nous n’en avons pas envie. Vous n’en avez pas envie. Seuls quelques uns en ont envie et y pensent vraiment, tous les matins.
      Mais soudain les primaires s’enferrent. La campagne déraille. Les communicants paniquent. Le scénario change. La télévision est éteinte. Les affiches arrachées. Les petites phrases ravalées. Les candidats recalés. Les meetings empêchés. Les bureaux de vote bloqués. Les bulletins incendiés. La comédie terminée. La vieille politique congédiée.
      On a du mal à croire qu’un tel événement est seulement possible tant on nous fait croire depuis tout petit que l’élection présidentielle est le moment le plus fort de notre vie politique, l’acte refondateur de notre communauté nationale.
      Et pourtant non. L’élection présidentielle n’aura pas lieu. "

      Récit d’anticipation et livre politique, ce texte est la voix de ceux qui ne veulent pas jouer le jeu de la mascarade présidentielle et qui rêvent d’une tout autre histoire.


    • JBL1960 JBL1960 2 décembre 2016 21:18

      @Elliot Des gens de gauches ont voté Fillon pour être sûrs et certains de gicler Sarkozy puis après on lu son programme au Fion ; Trop tard. Perso, bien que j’appelle à ne pas voter et à changer de paradigme, je l’ai intégré dans mon dernier billet sur Fillon ici = https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/11/30/fillon-avec-tambours-et-trumpettes/ Et suite à la nomination de John « Mad Dog » Mattis en Trumpette, j’ai rappelé que le François y pensait à Henry de Castries pour Bercy quand il sera Président là = https://jbl1960blog.wordpress.com/2016/12/02/mad-dog-on-the-line/
      Résistance71 nous précise ceci dans son billet du jour : il devient de plus en plus inutile de dire que voter en 2017 sera, plus que jamais, un acte de complicité aux crimes commis et à commettre de toutes ces ordures du pouvoir corrompu. Manu voudrait bien nous apprendre à Vallser lui ! Pétard, on nage en plein cauchemar, non ?


    • gogoRat gogoRat 2 décembre 2016 22:08

       à l’actif de cette bien-pensance de Droite , de Gauche autant que des extrêmes qui, par pure idéologie intello refuse ce qu’ils ont le culot abject de nommer péjorativement ’assistanat’, refusent les premiers soins d’un Revenu Minimun d’Existence à leurs ’frère-compatriotes-égaux-en dignité’ :
       


       

    • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 décembre 2016 07:40

      @JBL1960
      Les gens de Gauche sont comme ceux de Droite, ils vivent dans l’ignorance des Traités européens, et du Pacte de stabilité et de croissance.


      "Orientations détaillées sur la manière dont la Commission européenne appliquera les règles existantes du pacte de stabilité et de croissance pour renforcer le lien entre les réformes structurelles, l’investissement et la responsabilité budgétaire à l’appui de la croissance et de l’emploi. "

      Sarkozy, comme Hollande, ou Fillon n’ont pas besoin de se creuser le cerveau, ils piochent dans les GOPé, la liste des réformes structurelles préparées par la Commission européenne...

      D’ailleurs, aucun des candidats dits de Gauche, de Mélenchon à Macron n’expliquent cela.
      Ce qui leur permet de faire croire qu’ils peuvent faire autre chose que ce qui se décide à Bruxelles.

    • germon germon 3 décembre 2016 07:53

      @Alpo47
      Bonjour,

      Je viens de lire tous les textes ci-dessous et je conclu :

       « Et, les intellos, sa vous ai déjà arrivé de travailler sur un chantier de 7 h du matin à 17 h plus les temps de parcours ? Et de rentrer »cassé«  ? »
       
      Si c’était le cas, vous auriez honte de vos beaux discours, non ?
       


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 3 décembre 2016 09:38

      @Renaud Bouchard

      islamo gauchiste vous meme ou proche de l ’opus dei chère a « FILONS »  ???

      LE PROGRAMME DE FILONS EST UN PROGRAMME D’ EXTREME DROITE CATHO

      CA VA MAL PRIONS !!!!!!!!!!!!!!!! on nous conseille cette direction a suivre MR BOUCHARD PARLE DE SON EGLISE celles a laquelle nous ne croyons pas islamisme ou judeochretientéCE N EST

      PAS CELA QUI AUGMENTERA LES SALAIRES MINABLES ...FERA BAISSER LES LOYERS ET

      nous CONTINUERONS A MANGER DES PATES ....


    • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 3 décembre 2016 09:49

      @germon
      BIEN DIT KAMARADE ILS ONT DE LA GUEULE ET NOUS VOLE C’ EST TOUT


    • baldis30 2 décembre 2016 08:57

      Voilà où nous a conduit la consanguinité énarchique !

      Si l’on désire une traduction plus industrielle de ces termes : le défaut générique de la formation énarchique .

      On pourrait encore dire : la cooptation énarchique !

      Aucune diversification intellectuelle, tant à droite qu’à gauche, et encore plus sous Hollande, aucune diversification de formation sinon que l’on a vu arriver deux médecins dont l’un.... (no comment) . Vaguement quelques juristes sous contrôle total ....

      Une entreprise importante qui resterait coincé dans un tel carcan intellectuel-sic serait vite mise à mal par ses concurrents. Quant à la société civile dont on nous abreuve dès qu’elle peut se débarrasser de ses incompétents elle les envoie vers la politique ....


      • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 09:33

        @baldis30
        Bonjour Baldis.
        Vous écrivez :"Une entreprise importante qui resterait coincé dans un tel carcan intellectuel-sic serait vite mise à mal par ses concurrents.« 
        C’est déjà le cas, avec un pillage et une sujétion économique et financière évidente à laquelle contribuent des gens comme M. Macron qui jouent contre les intérêts économiques de la France (Alstom, A&roports de Toulouse, Lyon, Nice, Qatar etc).

         » Quant à la société civile dont on nous abreuve dès qu’elle peut se débarrasser de ses incompétents elle les envoie vers la politique ...« , ajoutez-vous. Certes. Mais elle peut aussi, dans un accès de lucidité, les envoyer à l’échafaud en un syndrome »Marie-Antoinette". Cela s’est déjà vu.


      • baldis30 2 décembre 2016 11:28

        @Renaud Bouchard

        effectivement, on peut comparer ces administrateurs incapables aux fermiers généraux qui subirent le syndrome Marie-Antoinette.

        bonne journée


      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 décembre 2016 08:07

        @baldis30
        Les entreprises sont enchantées des réformes structurelles de la Commission européenne appliquées en France par Sarkozy, Hollande et Fillon ....
        Pensez-donc, le MEDEF attend la fin du modèle social français depuis 1945 !


        "Denis KESSLER, idéologue en chef du MEDEF au côté d’Ernest-Antoine Seillières de 1994 à 1998, apôtre du projet de « refondation sociale » signe un éditorial dans le journal « Challenge » du 4 octobre 2007. Il propose, sans aucune arrière pensée, de liquider le modèle social construit au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. « (...)

         » Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance !

        A l’époque se forge un pacte politique entre les gaullistes et les communistes. Ce programme est un compromis qui a permis aux premiers que la France ne devienne pas une démocratie populaire, et aux seconds d’obtenir des avancées - toujours qualifiées d’historiques - et de cristalliser dans des codes ou des statuts des positions politiques acquises."


      • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 3 décembre 2016 09:44

        @Fifi Brind_acier

        EN 2016 ILS SONT POURSUIVIS POUR FRAUDE FISCALE !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


      • baldis30 3 décembre 2016 10:25

        @Fifi Brind_acier
        bonjour,

        là-dessus nous sommes parfaitement d’accord : ils sont exactement comme les immigrés de retour après 1815 selon Talleyrand ( un fin connaisseur en matière de girouette.....) :

        « Ils n’ont rien appris, ils n’ont rien oublié ».

        Immigrés de l’intérieur ..... c’est une appellation possible !


      • fred.foyn 2 décembre 2016 09:18

        Soyez courageux...en 2017, vous aurez Fillon le chouchou des patrons !


        • manu manu 2 décembre 2016 18:46

          @fred.foyn

          Ouais je pense que c’est Fion, Valls et le pen qui devrait être nos cibles principales. Hollande c’est le passé on à eu ce qu’on c’était donné les moyens d’avoir.


        • Et hop ! Et hop ! 3 décembre 2016 21:22

          @manu : Vous oubliez Arnaud Montebourg, le young leader qui vient de faire un stage de formation permanente d’un an en Amérique.


        • howahkan 2 décembre 2016 09:19

          Salut,

           pour moi l’expérience dite socialiste, on aunait pu aussi bien l’appeler expérience jambon beurre, n’a fait que produire ce qu’elle devait faire et ce pourquoi elle a toujours existé..créer les conditions et un groupe suffisamment apparemment proche du peuple tout en ne l’ étant pas du tout, pour mieux le niquer et ce depuis leurs début il y a un siècle voir plus avec des théoriciens intellectuels, ont jamais bossé donc,, un groupe Trotsko bolchevique, dont Jo spin fut membre etc..enfant chéri caché des francs mâcons dont pas un ne sait faire un mur simple....

          ce groupe en Europe et bien +++++ est et fut le cheval de Troie de l’ancien désordre mondial , ADM qui étrangement peut aussi vouloir dire arme de destruction massive.....l’hydre mondialiste à d’autres ressources encore...

          et elle est basé sur la volonté du bon peuple a ne vouloir ni coopérer ni partager..mais a se combattre les uns les autres..donc a avoir une société pyramidale financière et sociale, ou chaque strate écrase celle d’en dessous ou celui qui grâce à qui nous survivons, le travailleur manuel celui qui produit, est totalement mis sous la domination de parasites uniquement intellectuels qui n’aurons jamais produit un seul objet de leur vie ....les vrais seuls fainéants sont là dans ce groupe..

          Hélas le bon peuple est bien l’origine, la source du mal, et aussi le terreau sur lequel le maître peut bâtir son empire..par son refus de collaborer et de partager....avec équité, dans un esprit de paix..etc parce que l’humain dont une majorité ne le sait pas est en fait en guerre avec lui même dans sa propre vie avant tout....ce qui se repends ensuite partout..bien sur ceci n’est habituellement jamais perçu au mieux, et n’évoque donc rien..quoi moi responsable de quoi que ce soit ? tu rigoles..c’est les autres...moi je suis parfait !!

          rien n’est encore compris a ce que je vois en Europe mais aussi ailleurs, quoique certains se réveillent ici et là , se réveillent de cette trop longue nuit noire démente et criminelle des humains...

           pour l’instant ce a quoi on assiste n’est que le bal des gens qui ont joué et perdu en pensant tous gagner bien sur..n’ayant jamais remarqué que dans un marathon il n’y a que un seul gagnant et 99 perdants , c’est donc le bal des perdants revanchard qui est en cours...rien de plus..il n’y a aucune profondeur dans cette grogne du mauvais perdant...qui pensait bien gagner..

          je trouve cela pitoyable

          merci et salutations...


          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 09:39

            @howahkan
            Bonjour Howakhan et merci pour ce bon commentaire.

            Vous écrivez : "Hélas le bon peuple est bien l’origine, la source du mal, et aussi le terreau sur lequel le maître peut bâtir son empire..par son refus de collaborer et de partager....avec équité, dans un esprit de paix..etc parce que l’humain dont une majorité ne le sait pas est en fait en guerre avec lui même dans sa propre vie avant tout.« 

            Certes, mais ce même Humain trouve aussi en lui, de temps à autre, la conscience et la ressource pour se réveiller comme vous le dites en un belle image »de cette trop longue nuit noire et démente".

            Alors confiance et action ! En avant, droit et calme !


          • howahkan 2 décembre 2016 10:09

            @Renaud Bouchard

            Salut Renaud...j’insiste sur ce point parce que de ce que j’en vois pour moi même avant toute chose et par expérience, il est impératif de connaître la source du mal, quelque soit le mal..sinon si la source n’est pas tarie il demeure...

            or là on est uniquement dans le survivre...comment survivre ? on se combat tous est l’option toujours violente retenue depuis des siècles, quoique quand il s’agit de produire du vrai du réel il y a « coopération » mais à à marche forcée car seul, personne ne survit...la drame apparaît seulement au partage au début et aujourd’hui cela a tout gangrené alors que l’on peut très bien coopérer...et partager..

            là se trouve de facto sans le chercher la seule sécurité physico-mentale relative que les humains auront jamais par le biais de la coopération volontaire entre tous selon capacités, talents , nécessités et goûts personnel......quand à la sécurité mentale recherché,issue de la fuite de la mort entre autre mais pas seulement bien sur , elle est une des illusions qui nous tends fou de douleur..etc

            Pour le moment je ne vois pas de groupe uni sur quoique ce soit de créateur et en paix...

            ce qui veut dire que rien n’est résolu du tout...des gens comme poutine et ceux qui sont derrière lui et ailleurs encore on entamé une ère de coopération différente..là des choses se passent effectivement...

            mais pour le moment les pays de l’Ue, entre autre, n’en sont que à la grogne, humiliés d’avoir joué bien sur en pensant gagner sur le dos de la « bête » et perdu..rien de plus...certes cela peut à tout moment radicalement changer..

            si changement il y aura ce que je ne sais pas, il sera majeur et profond..et devra toucher chacun d’entre nous....avant tout...

            je ne rencontre plus les autres pour m’en servir mais pour coopérer volontairement sur de bons projet pour organiser la survie avec art pour tous et en paix...c’est une base qu’il va falloir installer en soi même d’abord......et là c’est pas du tout mais pas du tout gagné..car ce sujet nous est encore totalement inconnu car ceci demande un changement radical en chacun ou en tous les cas pour une majorité suffisante ...or nous ne connaissons que ce qui nous est extérieur et ce que MOI JE veux..

            re salutations...


          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 11:15

            @howahkan
            Pensée profonde et solide : "Je ne rencontre plus les autres pour m’en servir mais pour coopérer volontairement sur de bons projet pour organiser la survie avec art pour tous et en paix...C’est une base qu’il va falloir installer en soi même d’abord......et là c’est pas du tout mais pas du tout gagné..car ce sujet nous est encore totalement inconnu car ceci demande un changement radical en chacun ou en tous les cas pour une majorité suffisante."

            Certes, mais le premier pas est fait dès lors que l’on prend conscience de la question à résoudre.
            Un peu de Rimbaud pour sortir de cette saison en Enfer. Tout y est :

            Oui, l’heure nouvelle est au moins très sévère.
            Car je puis dire que la victoire m’est acquise : les grincements de dents, les
            sifflements de feu, les soupirs empestés se modèrent. Tous les souvenirs immondes
            s’effacent. Mes derniers regrets détalent, - des jalousies pour les mendiants, les brigands,
            les amis de la mort, les arriérés de toutes sortes. - Damnés, si je me vengeais !
            Il faut être absolument moderne.
            Point de cantiques : tenir le pas gagné. Dure nuit ! le sang séché fume sur ma face, et
            je n’ai rien derrière moi, que cet horrible arbrisseau !... Le combat spirituel est aussi brutal
            que la bataille d’hommes ; mais la vision de la justice est le plaisir de Dieu seul.
            Cependant c’est la veille. Recevons tous les influx de vigueur et de tendresse réelle.
            Et à l’aurore, armés d’une ardente patience, nous entrerons aux splendides villes.



          • howahkan 2 décembre 2016 16:53

            @Renaud Bouchard

            oui pour le premier pas, mais l’éternité nous n’avons pas, le train de l’éveil passe s’arrête , monteront nous dedans avant qu’il ne reparte ? qui sait ? pas moi.....merci de ce texte..de Arthur Rimbaud..

            salutations..et merci..


          • Trelawney 2 décembre 2016 09:21

            Dans le discourt de Hollande il y a tous les traits de caractères qui fait qu’il est un mauvais président.

            Pendant les huit premières minutes, il fait le bilan de son quinquennat en énumérant les bonnes choses. A ce moment là, personne ne sait pourquoi il est devant la caméra, et même les rares personnes qui ont été mis dans la confidence ne savent pas ce qu’il va dire. Va-t-il se présenter ou pas ? A ce moment il ne le sait même pas lui même.
            Puis tout à coup « J’ai décidé de ne pas me présenter »
            Voilà le personnage : incapable de prendre une décision sur quoique ce soit et lorsqu’il en prend une, c’est parce qu’il est acculé à le faire et ne peut plus y échapper.

            Hollande est arrivé là suite à l’affaire DSK. Sa bonhomie a fait le reste. Et je suis certain que si Sarkozy ne s’était pas présenté en 2012, il n’aurait jamais été élu président.

            Bon débarras


            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 09:47

              @Trelawney
              Bonjour Trelawney.

              "Hollande est arrivé là suite à l’affaire DSK. Sa bonhomie a fait le reste. Et je suis certain que si Sarkozy ne s’était pas présenté en 2012, il n’aurait jamais été élu président.« 

              Effectivement. Le PS n’avait rien préparé, comptant sur le »candidat naturel" DSK, lequel a explosé en plein vol comme une supernova et ce dans un scandale mondial qui a fort heureusement évité à la France d’avoir à subir les ricanements qui n’auraient pas manqué face aux frasques d’un Satyre dans les bureaux de l’Elysée.

              Le PS s’est alors avisé de prendre avec F. Hollande le seul bibelot qui traînait sur l’étagère et de le proposer comme candidat à la présidence de la République. Un malentendu fondamental et un moyen pour permettre à un électorat excédé de se débarrasser d’une autre erreur de casting qui aura vrillé le cerveau des Français pendant 5 ans.

              Il faut donc désormais tout faire pour que le pays ne reparte pas avec une version 2.3 de ce qu’il aura déjà subi durant 10 années.


            • ZenZoe ZenZoe 2 décembre 2016 10:18

              @Renaud Bouchard
              ...évité à la France d’avoir à subir les ricanements qui n’auraient pas manqué face aux frasques d’un Satyre dans les bureaux de l’Elysée

              Il y a quand même eu des ricanements avec les frasques de Hollande non ?


            • Trelawney 2 décembre 2016 10:47

              @Renaud Bouchard
              Il faut donc désormais tout faire pour que le pays ne reparte pas avec une version 2.3 de ce qu’il aura déjà subi durant 10 années.

              On va déjà attendre de ce qui va se passer ce dimanche en Italie et en Autriche. parce qu’avec ce qui s’est passé en Angleterre, aux USA et même aux primaires de la droite. Il faut s’attendre à des surprises d’un électorat plus trés enclin à valider la bonne conscience des journalistes.
              Quoiqu’il en soit :
              Macron qui n’a que son égo comme programme (il n’a échappé à personne que son mouvement En Marche sont ses initiales)
              Fillion qui pense qu’en cassant tout on peut reconstruire sur des décombres
              Valls qui pense que l’OPA agressive qu’il a fait sur le PS peut lui faire croire qu’il n’y aura pas de réactions à son encontre 
              Bayrou qui se prend pour un prophète
              Mélenchon qui pense être à lui seul la solution, alors qu’il n’a pas de solution
              Lepen qui dit la même chose que Mélenchon mais qui fera comme Hollande c’est à dire le contraire de ce qu’elle dit 

              Bref retour à la case départ l’espoir en moins

            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 11:19

              @ZenZoe
              Oui car on a eu affaire à un goujat de premier ordre mais qui est tombé sur un os avec sa compagne du moment qui n’a pas accepté (avec raison) de jouer le rôle de femme bafouée.
              Il est des comportements qui sont inadmissibles par essence et qui le sont encore plus lorsque l’on exerce des fonctions officielles.


            • baldis30 2 décembre 2016 11:47

              @Trelawney
              bonjour,

              Attendre dites-vous ! Et si nous étions nous-mêmes, au lieu de copier les autres,... quelle que soit mon admiration pour l’Italie qui résiste aussi bien à berlussolini, à renzi, à draghi et à combien d’autres, dans une ambiance très ... mafieuse ! 

              Les leçons sont déjà tirées : les peuples sont fatigués ( litote ...) des incompétences, des mensonges, des traquenards, des renoncements. Ils réagissent par le refus et dès qu’ils peuvent sanctionner ils le font par un vote d’opposition, pas nécessairement négatif... qu’on veuille bien comprendre la différence « hénaurme » entre vote d’opposition et vote négatif !

              La bonne conscience des journalistes : elle est merveilleuse de béatitude et d’hypocrisie surtout en France où de fait la presse n’est pas libre en raison des subventions qu’elle touche qu’il s’agisse d’aides directes ou de subventions déguisées au niveau local ....

              Le premier progrès à faire en France est celui de libérer la presse afin d’avoir une diversité qui existe réellement en Italie facilitant l’analyse tranquille loin des querelles énarchiques.


            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 12:13

              @Trelawney
              Vous écrivez : « Il faut s’attendre à des surprises d’un électorat plus très enclin à valider la bonne conscience des journalistes. »
              Effectivement !
              Cette profession - je parle de tous ces imposteurs qui ont galvaudé le titre comme la profession de journalistes : Ocrent, Apathie, Pujadas, vous compléterez la liste) est bouffie de suffisance et d’à-peu-près quand il ne s’agit pas tout simplement d’approximations et de préjugés : la « victoire » de Clinton contre « l’affreux Trump », etc.
              L’électorat, loin d’être versatile, a parfaitement compris que l ’on tentait de penser à sa place en lui faisant avaler une bouillie immangeable.
              Il a surtout compris que la réalité était toute autre.

              Une note d’optimisme et de réalisme.En avant ! calme et droit ! On passe à autre chose.


            • izarn izarn 2 décembre 2016 16:21

              @Renaud Bouchard
              Non, il n’y avait pas que le capitaine de pédalo, mais Martine Aubry qui l’avait affublé avec juste raison « d’homme du Système »
              Et elle a été battue....
              « On » a voulu le mettre la...
              Et vu la politique de Hollande, il est facile de savoir qui est « on »...


            • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 décembre 2016 08:12

              @Trelawney
              Tous ces pingouins de droite et de gauche sont interchangeables...
              Les 1% se fichent bien de savoir qui va déconstruire le modèle social français !
              Du moment qu’ils font ce qu’on leur dit de faire...

              Philippe Seguin disait :
              « La gauche et la droite sont deux détaillants qui ont le même grossiste européen. »


            • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 3 décembre 2016 09:55

              @Renaud Bouchard

              apres ASSELINEAU voici UN AUTRE CHEVALIER BLANC : BOUCHARD le score de COPE est leur cible a atteindre 0, 0......................1 %


            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 3 décembre 2016 11:35

              @TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE
              Copé ?
              Ce nom ne me dit rien. Qui est-ce ?


            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 3 décembre 2016 11:38

              @Fifi Brind_acier

              Philippe Seguin disait :
              « La gauche et la droite sont deux détaillants qui ont le même grossiste européen. »
              Bien vu !
              Nous avons désormais des vendeurs à la sauvette.


            • eric 2 décembre 2016 09:26

              Il ne faut pas trop se faire d’illusion. Les différentes gauches sont peu nombreuses mais bien placées , très disponibles ( 32 heures) et âpres au gain. Enkystées dans des îlots sociologiques, en général, d’une manière ou d’une autre au frais de la princesse, elles conservent en tout état de cause de vraies capacités de nuisance. Elles défendrons leurs beefsteak jusqu’au bout et à tout prix, et il ne faut pas trop se fier à leur prétendue dissensions.

              Qu’on se souvienne Mélenchon en 2012, paniqué à l’idée de la remontée dans les sondages de Sarko, et se ralliant sans condition à un type qu’il savait nul et menteur depuis des dizaines d’années !
              Qu’on se souvienne d’ Arlette appelant à voter Ségo malgré son physique de classe... !

              Ces gens n’ont pas de conscience, pas de scrupules et pas de convictions démocratique pour beaucoup d’entre eux. Ils savent que cette fois-ci, on va vraiment leur demander ce qu’ils font à avec l’argent des pauvres. Ils ne veulent pas en entendre parler.

              Ils ont 6 mois pour faire semblant de s’entendre et acheter les suffrages de toutes les minorités achetables.

              Songez que Mélenchon en est à trianguler le Front National !

              Tenez, je prends les paris. Avant la fin de la campagne, il va y avoir un segment marketing à gauche pour défendre la déchéance de nationalité....


              • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 09:59

                @eric
                Bonjour et merci pour votre observation.
                Ces gens n’ont effectivement aucune conscience, pas de scrupules et encore moins de convictions démocratique pour beaucoup d’entre eux. I"ls savent que cette fois-ci, on va vraiment leur demander ce qu’ils font avec l’argent des pauvres et ne veulent pas en entendre parler« , dites-vous. »Ils ont 6 mois pour faire semblant de s’entendre et acheter les suffrages de toutes les minorités achetables.Songez que Mélenchon en est à trianguler le Front National ! Tenez, je prends les paris. Avant la fin de la campagne, il va y avoir un segment marketing à gauche pour défendre la déchéance de nationalité."
                Il est probable que vous ayez gagné votre pari...


              • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 09:27

                =A Alpo 47 et Baldis
                Bonjour et merci pour vos observations.

                Alpo : F. Fillon représente effectivement et momentanément le rejet de Sarkozy et Juppé, également le choix des retraités de droite, pas le choix des Français dans leur ensemble.Il est le candidat d’une « France BLAC » pour reprendre un acronyme récemment créé (Bourgeoise, Libérale, Âgée, Catholique et Conservatrice) - rien de mal en soi, bien au contraire - mais dont l’horizon psychologique demeure, fragilité fondamentale, en sérieux décalage avec le reste d’une population à laquelle il ne faut plus trop en promettre et qui n’est pas prête à se soumettre au « lobby vieux ».

                Comme l’explique P. Célérier (http://www.bvoltaire.fr/pascalcelerier/fillon-la-france-blac-et-le-peuple,296870) "Le libéralisme de M. Fillon lui va très bien : demander à tous les salariés de travailler plus, augmenter la TVA, repousser l’âge de la retraite pour les actifs, supprimer 500.000 postes de fonctionnaires. Pas de souci pour cette France âgée, car elle ne sera pas touchée. Mieux : l’objectif est de sauvegarder son niveau de vie, ses rentes, ses retraites. Tout bon du côté portefeuille.« Et du côté valeurs »la défense sereine de quelques valeurs familiales, plus par l’incarnation que M. Fillon en donne – ce qui est déjà beaucoup ! — que par ses engagements programmatiques, lui va aussi très bien« . Or il se trouve, écrit-i,l qu’au mois de mai 2017 » c’est tout le peuple qui votera, toute la pyramide, et pas seulement la France BLAC« , ajoutant que »le peuple, lui, fait un raisonnement imparable : « On va me demander de travailler plus, de faire des efforts ? Mais pour financer quoi ? La construction de mosquées ? La rémunération des imams ? L’accueil de milliers de migrants ? Des centres de déradicalisation ? Des prisons pleines à 80 % de Français “issus de l’immigration” ? Des banlieues communautarisées prises en charge, à coup de milliards d’euros, par la politique de la ville et des élus clientélistes, et d’où sont sortis nos terroristes islamistes ? »

                C’est effectivement ce cri, d’abord, qui monte « du plus profond de l’âme française ». C’est ce cri qui a retenti au Royaume-Uni en juin avec le Brexit, aux États-Unis avec l’élection de Trump, dimanche prochain en Italie avec (peut-être) le « non » au référendum de M. Renzi, en Autriche très prochainement. Et peut-être là encore en France avec F. Fillon en 2017, car rien n’est acquis comme on l’a vu avec MM. Sarkozy et Juppé qui, tel le Christ marchant sur les eaux voici quelques semaines, ont pourtant fait naufrage.


                • njama njama 2 décembre 2016 10:52

                  @Renaud Bouchard

                  L’extrême-droite combien de divisions ?
                  Manque plus qu’un candidat « saucisson et pinard » pour la présidentielle, histoire qu’on s’amuse un peu  smiley Menard président ?

                  P. Célérier de Boulevard Voltaire qui se prend à penser ce que pense le peuple ! ça fait bien rire, même s’il faut au passage supporter son vomi islamophobe.

                  Des prisons pleines à 80 % de Français “issus de l’immigration” ?

                  En plus de douter du chiffre qu’il avance pour cause de statistiques ethniques inconstitutionnelles s’il était un peu mieux renseigné, il saurait que c’est la politique sécuritaire de Sarkozy qui a surpeuplé les prisons, 20.000 détenus de plus en 10 ans de pouvoir de la droite !
                  On a critiqué Christine Taubira, mais elle n’a fait que maintenir ce chiffre, bilan des incarcérations du gouvernement précédent parce que la durée des peines se comptent souvent en années.
                   
                  C’est effectivement ce cri, d’abord, qui monte « du plus profond de l’âme française »...

                  Vous pressentez un coup d’État ?


                • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 11:28

                  @njama
                  "C’est effectivement ce cri, d’abord, qui monte « du plus profond de l’âme française »...Vous pressentez un coup d’État ?« , demandez-vous.
                  Tout est toujours possible en ce domaine. On peut imaginer -ce que je ne souhaite pas -, une situation qui se dégrade brusquement et présente des risques politiques tels qu’une reprise en main brutale puisse se produire (attentat, embrasement de banlieue, bref, tout ce qui peut ressortir de l’imprévisible). Il peut aussi se produire une déstabilisation telle que face à une situation qui déplairait à des institutions européennes qui verraient leur modèle politique et économique courir le risque d’être remis en cause (Italie, Autriche, France, qui sait ?), on assisterait à des opérations de déstabilisation sous »false flag".


                • eric 2 décembre 2016 13:35

                  @njama

                  Je ne me permettrai pas de vous dire abstenez vous d’écrire si c’est pour proférer de telles contre vérité trop aisément vérifiables...Mais quand même vous ne faites pas honneur à vos courants de pensée qui ont toujours eu des prétentions à la connaissance, la culture et la raison raisonnante.

                  Les statistiques ethniques ne sont pas inconstitutionnelles. elles ne sont même pas vraiment illégales. Tout au plus considérées comme illégitimes par certains. Lisez Taubira pour les détails.

                  Il n’y a pas eu 20 000 détenus de plus puisqu’on est passé de 60 000 en 2006 à 68 000 en 2013.

                  Il se trouve aussi que cette hausse correspond à peu prêt à la hausse du nombre de place sur la période ( +7000), donc pas de hausse massive du surpeuplement.

                  Enfin, il est absurde de prétendre, comme toutes les gauches ( Vals et l’apartheid) que les français issus de l’immigration seraient en but à toutes les discrimination, exclusion, pauvreté etc, et dans la foulée, de nier que cela puisse avoir des répercussion en terme d’inclusion sociale et donc notamment de criminalité...

                  Vérifiez...A qui cela sert ces glapissement hors réel ? C’est cela qui explique l’implosion des gauches. Quand on glapit au lieu de penser, on a du mal à convaincre les non militants....


                • njama njama 2 décembre 2016 14:52

                  @eric

                  j’avais précisé en 10 ans de pouvoir de la droite et il y avait bien plus détails et de chiffres pour l’attester si vous aviez suivi mon lien
                  donc de 48594 détenus en 2002 on passe à 67 373 détenus* au 1er juillet 2012, c’est presque 20.000 de plus en 10 ans, 18779 exactement.
                  * (50 235 (75 %) sont condamnées - 17 138 (25 %) sont des prévenus, c’est-à-dire en attente de procès)

                  pour une capacité d’accueil des prisons françaises de 57 680 places, soit déjà une surpopulation carcérale de 9693 détenus
                  La capacité carcérale a été portée à 58.683, soit 1000 places de plus

                  68 859 personnes étaient incarcérées au 1er avril 2014
                  68 253 personnes écrouées détenues au 1°septembre 2016 dont 48 879 (71.5 %) sont condamnées et 19 384 (28.5 %) sont des prévenus, c’est-à-dire en attente de procès

                  Augmentation de la population carcérale du 1° juillet 2012 au 1° sept. 2016 : 880 


                • njama njama 2 décembre 2016 14:58

                  @eric

                  il n’y a aucune statistique officielle sur base ethnique, la loi l’interdit depuis 1872, et c’est une bonne chose. Un principe réaffirmé dans la Loi n° 78-17 du 6 janvier 1978 (article 8) :

                  « Il est interdit de collecter ou de traiter des données à caractère personnel qui font apparaître, directement ou indirectement, les origines raciales ou ethniques, les opinions politiques, philosophiques ou religieuses... »


                • eric 2 décembre 2016 19:28

                  @njama
                  Oui, mais pas à caractère statistiques. C’est du reste ainsi que l’INED évalue le nombre de musulman, l’insee les pratiques religieuses et tous les sondeurs les intentions de vote....

                  Ainsi, on ne peut faire figurer sur la fiche d’un détenu qu’il est musulmans socialiste et noir, mais on peut calculer le nombre de gens issus de l’immigration dans les prisons.


                • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 décembre 2016 08:21

                  @njama
                  Le FN fonctionne aux sondages, ce qui explique ses zigzags programmatiques et ses changements de pied. C’est Walleyrand de St Just qui lâche le morceau dans cet article.


                  "Marine Le Pen et les personnes qui l’entourent prennent les problèmes actuels des Français à bras le corps, explique Wallerand de Saint-Just. Nous nous appuyons sur les préoccupations qui ressortent des sondages, c’est-à-dire les impôts et l’insécurité. C’est vrai que le reste, nous l’avons un peu abandonné."

                  On comprend que le programme du FN est ... de ne pas en avoir, et de surfer sur les préoccupations du moment. On ne peut trouver meilleure définition de la démagogie...

                • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 3 décembre 2016 10:02

                  @Renaud Bouchard

                  VOUS OUBLIER L’ OPUS DEI LES INTEGRISTES DU MARIAGE POUR TOUS et toute la vermine

                  catho-tradi de ce pauvre pays ou on vote bientot tous les mois PRMAIRES PUIS SECONDAIRES A 2

                   EUROS POUR RENFLOUER LES CAISSES DE CES CUMULARDS-CORROMPUS en organisant

                  une alternance entre

                  des énarques et des cumulards  !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

                  1 ELU POUR 100HB en FRANCE  AUX USA 1 ELU POUR 1000 HB !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


                • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 3 décembre 2016 11:42

                  @TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE
                  « ce pauvre pays ou on vote bientôt tous les mois primaires puis secondaires à 2 euros pour renflouer les caisses de ces cumulards corrompus en organisant une alternance entre énarques et cumulards. »

                  Bien observé.


                • njama njama 2 décembre 2016 10:05

                  A décharge pour ce gouvernement n’oublions pas toutefois qu’en politique étrangère la dernière décennie a été un vrai désastre pour la France, et que dans ce naufrage absolument rien ne distingue la droite (Sarkozy-Juppé) et la gauche (Hollande_Fabius) sur ce plan.
                  La continuité de l’État ?

                  Espérons un virage à 180° pour le prochain mandat ...


                  • njama njama 2 décembre 2016 10:10

                    avec un million de chômeurs de plus qu’en juin 2012 ...c’est cohérent

                    « S’il n’y a pas de baisse du chômage, je l’ai dit plusieurs fois, je ne serai pas candidat. » François Hollande entretien télévisé du 14-Juillet 2015


                    • LE CHAT LE CHAT 2 décembre 2016 10:19

                      enfin une sage décision , il était temps !


                      • njama njama 2 décembre 2016 10:26

                        @LE CHAT

                         Thomas Piketty va même plus loin !

                        « C’était quand même difficile qu’il s’entête jusqu’au bout », a réagi l’économiste ce vendredi matin au micro de France Inter. « Je pense que c’est la meilleure décision que François Hollande ait prise depuis longtemps. En même temps ça aurait dû venir bien plus tôt parce que ça a bouché le débat à gauche pendant tout l’automne. Entretemps il y a eu la primaire de droite et Macron, Mélenchon qui se sont élancés, et ça va être difficile de les récupérer. Maintenant ce qui compte c’est la suite, ça ouvre un peu plus le débat. »

                        « La grande erreur de François Hollande et de ce quinquennat c’est de ne pas avoir renégocié le traité budgétaire européen de 2012. » « La décision de François Hollande qui était celle d’ailleurs aussi de Nicolas Sarkozy dans sa dernière année de mandat, de vouloir réduire les déficits à marche forcée, avec d’énormes augmentations d’impôts à la fin de 2011 et en 2012 et 2013, ça a tué la croissance. » « C’est la conséquence logique d’un quinquennat raté et d’une erreur de diagnostic (...) économique et un manque de lucidité sur la situation historique dans laquelle se retrouve la zone euro. »
                        source : lefigaro.fr


                      • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 décembre 2016 08:28

                        @njama
                        Hollande a bien négocié un délai de 2 ans pour ramener le déficit dans les clous !
                        C’est même en échange de ce délai que Bruxelles a imposé les réformes structurelles. ..

                        Si Bercy considère comme acquis le report à 2014 d’une baisse du déficit budgétaire sous les 3%, Bruxelles fait clairement savoir que ce sursis d’un an aura un prix : l’accélération des réformes économiques et sociales, bien au-delà de ce que le gouvernement a engagé jusqu’ici."


                      • JMBerniolles 2 décembre 2016 10:28
                        C’est l’histoire d’un homme qui est devenu nul à force de se croire supérieur.

                        Alors que tous les précédents présidents avaient manœuvré leurs premier ministre, lui s’est fait débarquer par Valls. Qui va achever d’envoyer le PS vers l’abime.

                        Il a aussi complètement lessivé l’étiquette de gauche du P(S)
                        Au point que parler, comme s’obstinent à le faire les journalistes, de primaire de la Gauche pour la lutte finale d’un quarteron d’ambitieux qui sont tous compromis dans la dérive ultralibérale, ne passera plus.

                        Je ne pense pas qu’il soit juste de placer Mélenchon dans ce panier de crabes.
                        Il a su s’extirper de cette foire et va sans doute apparaître comme le vote utile pour la mouvance de gauche.

                        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 11:42

                          @JMBerniolles
                          Effectivement Mélenchon ne figure pas dans ce panier de crabes. Il a affiché depuis longtemps suffisamment d’intelligence et de recul pour ne pas disparaître dans le siphon du lavabo.


                        • BOBW BOBW 2 décembre 2016 18:53

                          @Renaud Bouchard : Mélenchon ne figure pas dans ce panier de crabes : Effectivement,Il ne fait pas du tout partie de la « gauche caviar » !!


                        • Captain Marlo Fifi Brind_acier 3 décembre 2016 08:39

                          @BOBW
                          Sauf que Mélenchon a, comme tous les Socialistes avant lui, le projet « d’une Europe sociale » ...

                          Dans cette courte vidéo, Hollande explique qu’à un moment donné les Socialistes avaient la majorité en Europe : 11 pays sur 15.
                          Pourquoi n’ont-il pas fait l’ Europe sociale à ce moment là ?


                          Parce que la majorité ne suffit pas pour changer les Traités, il faut l’unanimité.
                          C’est donc une question de probabilité.
                          Quelle est la probabilité d’avoir tous les pays européens de la même couleur politique ?

                          Rien qu’avec 2 Partis politiques, droite/ gauche, la probabilité d’avoir 27 pays de la même couleur politique, est de 1 jour tous les 745 000 ans...

                        • Francis, agnotologue JL 3 décembre 2016 09:10

                          @Fifi Brind_acier
                           

                           2 partis politiques et 27 pays. Quelle est la probabilité d’avoir 27 pays de la même couleur politique ? La réponse ne peut être donnée en durée 
                           
                           Il faudrait savoir à quel rythme en moyenne, un changement se produit. Si l’on considère que tous les jours, au moins un pays change de couleur politique, voyons ce que ça donne :
                           
                           Log de 2 puissance 27 égal 27 log de 2 
                           27 log de 2 égal 0.3*27 soit 8.1
                           8.1 est le logarithme de 100 millions et des poussières.
                           
                           un jour tous les 100 millions de jours ça ferait 1 jour tous les 274000 ans. 
                           0.37 jour tous les 100 millions de jours ça ferait 1 jour tous les 745 000 ans.
                           
                           J’en conclue que votre calcul est basé sur un changement toutes les 9 heures environ
                           
                           Conclusion : plus le rythme est rapide, et plus la durée d’égalité totale est courte, et inversement. Une chance sur un million, c’est mission impossible.
                           

                        • TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE TOUSENSEMBLE OU L ECUREUIL ROUGE 3 décembre 2016 10:06

                          @BOBW

                          NI DE LA DROITE CATHO INTEGRISTE CHERE A « FILONS » 


                        • Francis, agnotologue JL 4 décembre 2016 09:21

                          @JL,

                           
                           personne ne réagit mais il y a peut-être quelqu’un qui s’interroge : pourquoi ai-je trouvé une chance sur cent millions que l’on ait unanimité de couleur politique dans les 27 pays comme je l’avais annoncé en début, et non pas deux sur 100 millions ?
                           
                           Hé bien parce que la question était relative à une modification des traités pour laquelle il faut unanimité de tous les pays ; l’unanimité contre n’est évidemment pas à prendre en considération.
                           
                           
                           CQFD
                           

                           

                        • Piere CHALORY Piere CHALORY 2 décembre 2016 10:47

                          Bonjour Renaud Bouchard,


                          Bon constat de l’inanité de l’acteur politique principal de la demi-décade la plus calamitique qu’ait connu la France. Arriver à faire pire que Sarkozy, il fallait oser ! Avec, ’cerise sur le gâteau’, les monstrueux attentats du Bataclan et de Nice, que nous n’oublierons pas.

                          Je dirai qu’Hollande, devant l’évidence de l’humiliation garantie, avec les commentaires adéquats qui n’auraient pas manqué de fuser ça & là, partout dans le Monde, à la vitesse de la lumière que permet d’atteindre aujourd’hui le Web, Hollande donc, a réussi non pas à sortir par la Grande Porte, ce qui est réservé à une autre catégorie de Personnages, mais au moins à trouver l’issue de secours.

                          Ce qui ne l’empêchera pas de rejoindre bientôt l’inepte Sarkozy dans les fameux récipients historiques inventés par un certain monsieur Poubelle. Grosses boîtes puantes devenues comme Frigidaire un nom commun, ou une métaphore sarcastique indiquant l’endroit où finissent les menteurs et les prétentieux.

                          Bien que tout les opposât, au moins physiquement ; placidité passive contre hystérie agressive, ils seront donc réunis en une confraternité involontaire certes peu reluisante, mais ont-ils été, sont-ils ou seront-ils jamais à plaindre ?



                          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 11:39

                            @Piere CHALORY
                            Bonjour Pierre.
                            On ne saurait plaindre les calamités comme les comportements calamiteux. Il n’y a pas de temps à perdre.On les oublie, sauf à leur demander préalablement de rendre des comptes sur leurs agissements dès lors qu’il ont eu pour effet de porter atteinte à l’intérêt général.
                            S’agissant des attentats terroristes qui ont été commis, on ne saurait sérieusement leur en imputer la responsabilité. Il s’agissait là d’événements irrésistibles. pour autant, l’aimable complaisance qui a consisté à tolérer sinon à faciliter la présence comme l’installation sur le territoire d’éléments perçus comme potentiellement dangereux sans prendre pour autant les mesures de prophylaxie qu’impose un état de guerre sont inexcusables.


                          • baldis30 2 décembre 2016 12:01

                            @Renaud Bouchard

                            S’agissant des attentats terroristes qui ont été commis, on ne saurait sérieusement leur en imputer la responsabilité. Il s’agissait là d’événements irrésistibles.

                            Je suis nettement moins d’accord sur ce point précis : d’expérience professionnelle j’ai souvent cité un phrase que Saint-Exupéry attribue à Rivière ( en fait Didier Daurat) .

                            « Les événements on les commande pensait Rivière, et ils obéissent ». (Cité par Saint-Exupéry)

                            Donc irrésistibles..... mais pas imprévisibles ...... 

                            Du côté des commandes bien des ministres et conseillers encore en place pour quelques mois ont parfaitement remplis leurs missions.


                          • Piere CHALORY Piere CHALORY 2 décembre 2016 12:18

                            @Renaud Bouchard


                            J’ose espérer en effet qu’Hollande et Valls ne sont pas directement responsables des attentats en question, toujours est-il qu’ils ont été incapables de gérer la situation, et de prendre des mesures efficaces pour les contrecarrer, donc d’assurer au moins la sécurité du territoire. 

                            C’est une des premières raisons logiques du Hollande Bashing sur les réseaux sociaux. Jamais avant Hollande des horreurs pareilles ne se sont produites en France. Même sous Sarkozy, pour le reste Hollande est quand même beaucoup moins corrompu que sarko, dont le patrimoine estimé avant et après son sacre mériterait d’être étudié de (très) près.

                            Mais en l’état actuel de la justice en France, faire rendre des comptes aux ex-présidents est tout simplement impossible, une opération main propre s’impose, mais quel est le candidat sérieux qui le propose aujourd’hui...



                          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 12:19

                            @baldis30
                            Oui Baldis, « irrésistibles..... mais pas imprévisibles ».
                            Nous sommes d’accord.
                            Voici d’ailleurs ce que j’ai écrit à ce propos :
                            http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/etat-d-urgence-le-double-ennemi-174187

                            "Vous ne connaîtrez ni le lieu, ni le jour, ni l’heure, mais cela arrivera comme cela est arrivé et arrivera encore. Quoique ? Quoique, en effet, car il n’y a en effet rien d’inéluctable sur ce plan-ci dès lors que, mettant de côté tout angélisme et pacifisme qui paralysent pensée et action, une solution existe pour contrer ces attentats dont il est paradoxalement possible, jusqu’à un certain point, de prévoir les circonstances de leur commission et en tout cas d’y parer.

                            Il faut vider l’eau du bocal en saisissant l’occasion que nous offre la tragédie qui a frappé la France et tous nos concitoyens et amis de nous débarrasser de nos ennemis.

                            Pareille décision est acceptable dès lors qu’il est établi que le pays, la Nation, ses intérêts sont directement menacés par un ennemi intérieur, clairement identifié et déterminé à mener des opérations de guerre et qu’il convient de combattre et éradiquer sans état d’âme. C’est aujourd’hui le cas face à un adversaire particulièrement déterminé.

                            Ce que l’on appelle état d’urgence est en effet principalement et avant tout un état d’esprit, comme celui qui préside, dans des circonstances plus complexes, à l’instauration de la loi martiale."

                            La suite est ici :

                            http://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/etat-d-urgence-le-double-ennemi-174187


                          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 12:20

                            @Pierre CHALORY

                            "Mais en l’état actuel de la justice en France, faire rendre des comptes aux ex-présidents est tout simplement impossible, une opération main propre s’impose, mais quel est le candidat sérieux qui le propose aujourd’hui..."

                            500 parrainages et je n’aurai aucun état d’âme.



                          • soi même 2 décembre 2016 13:00

                            Et après au vue des valeurs que vous portez Renaud Bouchard, il y a rien de réjouissant pour l’avenir si un des trois camps qui sont la coqueluche des médias remporte les élections.


                            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 13:20

                              @soi même

                              "Et après au vu des valeurs que vous portez, Renaud Bouchard, il y a rien de réjouissant pour l’avenir si un des trois camps qui sont la coqueluche des médias remporte les élections."

                              Il n’y a rien de réjouissant pour l’avenir si l’un des trois camps qui sont la coqueluche des médias remporte les élections, effectivement. Vous avez raison.

                              Mais il n’est as exclu qu’un tout autre camp puisse porter une vision comme un avenir beaucoup plus réjouissant et réaliste.

                              C’est la clé de l’élection de demain. Je pense, je crois, je sais que celui qui gagnera en 2017 ne sera pas nécessairement celui qui présentera le meilleur programme, mais celui qui présentera la meilleure conjonction entre ce qu’il est comme personnalité et la situation de crise que nous vivons. C’est à ce titre qu’il aura la légitimité qui lui permettra d’entreprendre les réformes, voire les bouleversements nécessaires.

                              Pour les années qui viennent, pour l’année qui vient, la France aura besoin de quelqu’un qui sache lui redonner confiance dans ses institutions.

                              -Il devra donc ne jamais avoir entaché ses valeurs morales.
                              -Il devra avoir le courage de la véritable réforme porteuse de progrès économique.
                              -Il devra donc avoir celui de l’impopularité, fût elle pesante.
                              -Il devra redonner à ce pays la fierté de sa culture et de son histoire.
                              -Il devra donc tourner le dos à la déculturation imposée par le trop-plein de diversité et de multiculturalisme affadissant.
                               
                              Dans le cas français, les électeurs attendent un programme qui puisse leur assurer que la politique économique changera véritablement et servira le plus grand nombre et non une minorité ; un programme qui les assurera que l’État social sera défendu, que ce qui fait l’identité françaises sera préservé, que la politique étrangère française retrouvera son indépendance et la France son rôle international.


                            • soi même 2 décembre 2016 14:22

                              @Renaud Bouchard, en faite vous courez au près un général De Gaulle improbable ?

                              Aucun homme aujourd’hui qui ce consacrent à la politique est en mesure de réincarné les visions du Général.

                              La principal causse est que l’action du général c’est effectuer sur un champs de ruine où la France avaient encore une puissance objective qui n’est plus le cas aujourd’hui.

                              De l’autre, même si l’on pourrait pensé qu’il y a des similitudes de situation, le monde a profondément changer et le fameux mot du Général, «  La politique de la France ne se fait pas à la corbeille » aujourd’hui même si cela reste une vérité intangible, la réalité des faits la contre.

                              En votre âme est conscience pensez vous réellement que le principe de la romanité défendue par UE soit salutaire pour l’Europe ? 
                               


                            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 19:15

                              @soi même
                              "Renaud Bouchard, en fait vous courez au près un général De Gaulle improbable ?

                              Aucun homme aujourd’hui qui ce consacre à la politique n’est en mesure de réincarner les visions du Général."

                              Certes. Simplement parce que le monde a changé. mais il n’en demeure pas moins que des concepts et des thèmes aussi solides que la souveraineté nationale ont encore devant eux un très solide avenir.

                              C’est la clé de l’élection de demain. Celui qui gagnera ne sera pas nécessairement celui qui présentera le meilleur programme, mais celui qui présentera la meilleure conjonction entre ce qu’il est comme personnalité et la situation de crise que nous vivons. C’est à ce titre qu’il aura la légitimité qui lui permettra d’entreprendre les réformes voire les bouleversements nécessaires.

                              Dans le cas français, ce qu’attendent les électeurs c’est un programme qui les assure que la politique économique changera véritablement et servira le plus grand nombre et non une minorité, c’est un programme qui leur donnera l’assurance que l’État social sera défendu, que ce qui fait l’identité françaises sera préservé, que la politique étrangère française retrouvera son indépendance et la France son rôle international.

                              Thèmes mobilisateurs.



                            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 3 décembre 2016 11:47

                              @Fifi Brind_acier
                              @Renaud Bouchard
                              « C’est le cas du programme de l’ UPR, copié sur celui du CNR. »
                              Thèmes fondamentaux.


                            • Olivier Perriet Olivier Perriet 2 décembre 2016 14:20

                              « Politique migratoire criminelle », n’exagérons rien !

                              D’accord c’est pas très malin de disperser les migrants qui veulent aller au RU.

                              Mais enfin j’aimerais bien qu’on m’indique un seul pays au monde qui, confronté à une pression migratoire forte, la gère de façon incontestable.

                              Qu’on dépense ses sous en murs, barbelés, gardiens, subventions, aides, assistance...il n’en reste pas moins que tout ça coûte cher et j’aimerais bien qu’on m’indique celui qui a réussi à gérer ça sans payer !?


                              • zygzornifle zygzornifle 2 décembre 2016 14:45

                                @Olivier Perriet


                                 Monaco gère bien l’afflux des migrants, ils contournent la principauté d’ailleurs qui leur conseille de ne pas y mettre un pied ? Le Qatar et l’Arabie Saoudite bien sur car ils ont des immeubles entiers des enseignes des rues entière et remplissent allègrement les coffres monégasques .... 

                              • Odin Odin 2 décembre 2016 18:32

                                @Olivier Perriet

                                « Mais enfin j’aimerais bien qu’on m’indique un seul pays au monde qui, confronté à une pression migratoire forte, la gère de façon incontestable. »

                                Cherchez un peu, vous allez trouver. Une piste, 1 : un pays réputé par son horlogerie, 2 : un pays où on trouve des kangourous. 


                              • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 19:00

                                @Odin dans sa réponse à Olivier Perriet :

                                « Mais enfin j’aimerais bien qu’on m’indique un seul pays au monde qui, confronté à une pression migratoire forte, la gère de façon incontestable. »

                                Cherchez un peu, vous allez trouver. Une piste,

                                1 : un pays réputé par son horlogerie,

                                2 : un pays où on trouve des kangourous.

                                C’est ici :

                                https://www.youtube.com/watch?v=rT12WH4a92w


                              • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 19:01

                                @Olivier Perriet

                                @Odin dans sa réponse à Olivier Perriet :

                                « Mais enfin j’aimerais bien qu’on m’indique un seul pays au monde qui, confronté à une pression migratoire forte, la gère de façon incontestable. »

                                Cherchez un peu, vous allez trouver. Une piste,

                                1 : un pays réputé par son horlogerie,

                                2 : un pays où on trouve des kangourous.

                                C’est ici :

                                https://www.youtube.com/watch?v=rT12WH4a92w


                              • Olivier Perriet Olivier Perriet 2 décembre 2016 20:00

                                @Renaud Bouchard

                                L’Australie fait avec l’Indonésie ce que le RU fait avec la France, ou ce que l’UE a fait avec Khadafi (ou maintenant avec la Turquie) : on stocke hors de chez nous, et on paye pour ça.
                                Par ailleurs ne me dites pas qu’il n’y a pas de moyens mis pour surveiller les côtes, et combien ça coûte ?

                                Pour la Suisse, je ne sais pas, mais ne me dites pas qu’il n’y a pas de question migratoire chez eux (vu les débats avec des partis «  »xénophobes«  » ou considéré comme tels, je n’y croirais pas). Après la Suisse est entourée de montagnes, au milieu de l’Europe : les voisins font le boulot à leur place.

                                Moi ce que je vois surtout c’est des Etats qui donnent des leçons quand ils ne sont pas concernés, et qui sont bien embêtés quand ça leur tombe dessus.


                              • Elliot Elliot 2 décembre 2016 14:34

                                En tout cas Hollande a choisi de se défiler, l’ex-président devrait-on dire car quel crédit aura-t-il encore sur la scène internationale ? Bien que l’on doive à la vérité de dire que ce crédit était déjà bien écorné, même l’apparence s’est maintenant dissipée.

                                Il terminera en roue libre, façon président de la 4e république, poliment écouté sans doute mais éconduit... 

                                Je ne comprends pas que l’on puisse voir de la grandeur dans le renoncement, moi, j’y vois plutôt de la lâcheté, une fuite devant ses responsabilités qui étaient d’assumer et de faire assumer par ses «  amis » l’état de la France au bout d’un quinquennat dont Valls ou un autre va maintenant nous vanter les réalisations. Tous sont condamnés à positiver car on les voit mal faire campagne en dépréciant leur propre action.

                                Le candidat sorti des primaires ( à moins que ce ne soit un merle blanc tout à fait vierge de compromissions politiques mais qui ? ) est donc enchaîné au bilan de Hollande.
                                Valls qui ne côtoie pas les cimes de la popularité au sein du parti socialiste est loin d’être assuré de prendre le relais et quand bien même il ne serait pas défenestré mais sortirait victorieux, il aura un fil à la patte et sera très logiquement tenu comptable des causes du désenchantement populaire.

                                Ne parlons pas des frondeurs à qui on pourra toujours reprocher leurs complaisances à se laisse dindonner.

                                Complaisants ou coupables ? La belle affaire !


                                • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 18:58

                                  @Elliot
                                  Bonsoir Elliot.

                                  Oui, F. Hollande s’est tout simplement défilé.

                                  Il a eu peur de l’ordalie populaire, de se faire remballer et chasser de la plus honteuse manière qui soit, i.e par l’ignorance et l’indifférence.
                                  Il aura fini comme il a commencé : de manière flasque ; comme un ectoplasme, vaporeux, sans consistance. Une fumée.Une vanité.

                                  Quant à son successeur, n’hésitons pas a=à dire qu’il est déjà carbonisé simplement pour avoir gravité autour d’une étoile morte.

                                  "Le candidat sorti des primaires ( à moins que ce ne soit un merle blanc tout à fait vierge de compromissions politiques mais qui ? ) , dites-vous, est donc enchaîné au bilan de Hollande.
                                  Valls qui ne côtoie pas les cimes de la popularité au sein du parti socialiste est loin d’être assuré de prendre le relais et quand bien même il ne serait pas défenestré mais sortirait victorieux, il aura un fil à la patte et sera très logiquement tenu comptable des causes du désenchantement populaire.’.

                                  Bien vu.


                                • baldis30 3 décembre 2016 07:52

                                  @Renaud Bouchard
                                  bonjour,

                                  Si ! un énarque courageux cela existe mais c’est fort rare ...

                                  On a deux exemples de grande lucidité avec Chevènement ( un ministre ça ferme sa g... ou cela démissionne) et Chirac ( refus de l’engagement en Irak ). 

                                  Deux exceptions qui confirment la règle..... Pour le reste la soupe est bonne en particulier si elle est aux truffes, ..... ce diamant noir.


                                • zygzornifle zygzornifle 2 décembre 2016 14:41

                                  sacré Holandouille il a eut peur sachant que son chauffeur allait se présenter a la primaire qu’il est plus de voix que lui .....Surtout que son coiffeur congédié a dit qu’il ne le soutiendrais plus ....


                                  • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 18:52

                                    @zygzornifle
                                    "Surtout que son coiffeur congédié a dit qu’il ne le coifferait plus ....


                                  • flourens flourens 2 décembre 2016 15:08

                                    le rédacteur a tout faux, œillères ou idéologie ? il conclu que l’expérience socialiste a vécu, mais il n’y a jamais eu d’expérience socialiste, c’est bien la trahison qu’on lui reproche, en revanche il y a eu une expérience MEDEF, et le moins que l’on puisse dire c’est que c’est un sérieux échec, ça oui
                                    tout a été donné à Gattaz, le pacte, l’ANI, la loi macron puis belle connerie, tousces milliards pour rien (sauf pour les actionnaire), vivons maintenant une vraie expérience socialiste, justice sociale, partage, santé éducation, celui qui réussira cela se fera réélire pour 1000 ans


                                    • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 18:50

                                      @flourens
                                      Mais si, il ya bien eu une expérience socialiste. Il y en a même eu plusieurs, de la SFIO jusqu’à sa mise en rideau en 1969, de sa « résurrection » à la main de F. Mitterrand en 1971 (un vrai Président de « droite) qui a su trouver un cheval de trait pour l’amener à la magistrature suprême à partir de 1981 ; le tout étant suivi du désastre de F. Hollande.
                                      L’AMI, le TAFTA, le TSCG (Sarkozy -Hollande), le »six-packs« etc. ma main gauche étant supposée ignorer ce que fait ma main droite etc.

                                       » Vivons maintenant une vraie expérience socialiste, justice sociale, partage, santé éducation, celui qui réussira cela se fera réélire pour 1000 ans« , dites-vous. Point n’est besoin de se réclamer d’une étiquette »socialiste" pour vivre cette expérience véritable de justice sociale, de partage (je dirais aussi de redistribution), de santé, d’éducation à laquelle chacun aspire. Confiez-moi les rênes du pays et vous verrez que je n’aurais pas besoin de cinq ans pour mettre en ouvre pareil programme.
                                      Quant à être réélu, faisons déjà en sorte d’être élu.Je me méfie des programmes politiques construits sur une perspective millénariste.


                                    • Et hop ! Et hop ! 3 décembre 2016 21:32

                                      @flourens : Il n’y a pas eu du tout d’échec, le quinquénat de Hollande a été une réussite, il a fait son job, il a pris toutes les mesures prévues par la feuille de route, augmenter les intérêts de l’endettement et l’immigration, continuer à privatiser la Sécu au profit des assurances commerciales, finir d’entrer dans l’OTAN, faire signer le TAFTA, et même rendre les Conventions collectives facultatives.


                                      Hollande est un diplômé d’HEC, young leader, c’est un agent de la CIA comme Sarkozy l’était, il s’est fait élire et il a accompli sa mission.

                                      Tout le monde pouvait se rendre compte de ça avant son élection.

                                    • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 2 décembre 2016 15:19

                                      Tout cela n’est même pas significatif étant donné le réel défi que la France doit surmonter !


                                      Un François s’en va, un autre a déjà l’espoir de le remplacer ! Mais juste le « remplacer » car faire mieux, cela demande autre chose qu’une alternance des gens du pendule par des gens du pendule ! 

                                      Il y a donc un François qui s’évanouit, un autre François qui ambitionne et un autre qui pourrait s’avancer vers le chapiteau du Cirque électoral... Que de François pour un mandat inutile ! 

                                      Comprenez bien que le régime de l’Elysée qui encadre étroitement le « président élu » qu’il soit de Goûûûche ou de Drouwate se réjouit déjà de voir le peuple de France s’emballer joyeusement à l’idée d’aller au cirque électoral en 2017...

                                      Devinez qui a conduit Hollande à l’échec, qui a conseillé Hollande en matière d’histoire et des relations étrangères ? 

                                      L’idéologie étant la même depuis un demi-siècle, le choix d’un candidat importe vraiment peu ! Remarquez à l’occasion que Fillion avait osé quelque chose le jour de sa victoire face aux autres primates, qu’il ne pourra jamais honorer. Il avait dit : «  »Changeons de logiciels«  » !

                                      Là est l’obstacle ! Mais si mes L.O.G.I.C.I.E.LS tels que je les ai proposés jadis vous intéressent n’hésitez pas !

                                      L.O.G.I.C.I.E.LS : Lois de l’Organistaion Générale pour l’Investigation et le Contrôle des Incertitudes et Evaluations Logique des Systèmes

                                      Je vous le dis, votre intelligence est vraiment polluée !

                                      • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 18:39

                                        @Mohammed MADJOUR
                                        Bonne analyse mais n’ayez crainte ! Mon intelligence -i.e. ma compréhension du monde dans lequel nous vivons - est loin d’être polluée et encore moins parasitée.


                                      • izarn izarn 2 décembre 2016 16:03

                                        Dire de Hollande que c’est un expèrience socialiste, c’est un peu fort de café.
                                        Parceque ou se trouve la différence avec Sakosy et Fillon ?
                                        Je n’y vois que la suite logique dans tous les domaines.
                                        Coincidence significative, ou l’on voit la chute définitive de Sarko et de Hollande...Dans le meme mois. L’UMPS plonge, voila tout.
                                        Et ce n’est certainement pas un Fillon, présenté comme la planche de salut du radeau de la Méduse, la bouée de sauvetage de la politique Titanic menée depuis 15 ans, qui me fera changer d’avis.
                                        Curieusement depuis 2002, ou déja un Le Pen était au second tour....
                                        Nous avons vu les résultats !
                                        Bravo !


                                        • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 18:36

                                          @izarn
                                          Bonsoir Izarn.
                                          Vous écrivez : « Dire de Hollande que c’est un expérience socialiste, c’est un peu fort de café.
                                          Parce que où se trouve la différence avec Sakosy et Fillon ?
                                          Je n’y vois que la suite logique dans tous les domaines. »

                                          Exact. Il y aura eu une continuité d’expériences : celles de N.Sarkozy, celle de F.Hollande et celle, peut-être -car rien n’est moins sûr -, celle de M. Fillon.

                                          L’éternelle partie d’essuie-glace : droite-gauche, droite-gauche, etc.


                                        • baldis30 3 décembre 2016 07:57

                                          @Renaud Bouchard
                                          L’éternelle partie d’essuie-glace : droite-gauche, droite-gauche, etc.

                                           Certes, mais dans certaines conditions de fortes pluies (... de revendications) les essuie-glaces s’affolent , et de deux choses l’une :

                                          ou bien le moteur grille, et c’est le court-circuit dangereux

                                          ou bien les fusibles sautent ,

                                          Dans les deux cas le courant ne passe plus ..... entre les zélites et les sans-dents


                                        • soi même 2 décembre 2016 16:25
                                          Citations du général de Gaulle sur l’Europe

                                           

                                          Quelques citations du général de GAULLE à propos de l’Europe, Espoir n°76, 1991

                                          AVANT-PROPOS par François GOGUEL

                                          Les textes qui suivent sont ceux de trois communications présentées en novembre 1990, aux Journées Internationales « De Gaulle en son siècle  » par les professeurs Horst Môller, Irvin M. Wall et Richard F. Kuisel. Pour en apprécier l’intérêt et la signification, il paraît utile de les placer dans le cadre de la conception que le Général avait de « l’Union de l’Europe ».


                                          Conception qui a été exposée avec une parfaite clarté dans l’article de Maurice Couve de Murville sur « De Gaulle et la fin de l’Europe de Yalta  » qui a été publié dans le n° 70 d’Espoir, en mars 1990.


                                          Selon Charles de Gaulle, toutes les nations européennes, celles de l’Est comme celles de l’Ouest, avaient vocation à participer à une telle union. Celle-ci devrait respecter la souveraineté de chacun des Etats qui en seraient membres, tout en assurant dans tous les domaines leur coopération. Enfin, l’Union de l’Europe n’aurait de sens que dans une entière indépendance à l’égard des Etats-Unis d’Amérique.


                                          A la lecture de cet article de Maurice Couve de Murville, il m’est apparu que, pour bien comprendre les communications qui vont suivre, il conviendrait d’ajouter celle de certains textes écrits ou prononcés par Charles de Gaulle lui-même. On pourra constater que ces textes confirment entièrement ce qu’a exposé dans Espoir, en 1990, celui à qui, pendant dix années, le Général a confié la direction des Affaires Etrangères de la France.


                                          Tel est l’objet des citations qu’on va lire.

                                           

                                           

                                          Extraits des Mémoires d’Espoir Tome 1, Plon, 1970.

                                           

                                          Pages 181-182 :

                                          « ...Pour moi j’ai, de tous temps, mais aujourd’hui plus que jamais, ressenti ce qu’ont en commun les nations qui la peuplent. Toutes étant de même race blanche, de même origine chrétienne, de même manière de vivre, liées entre elles depuis toujours par d’innombrables relations de pensée, d’art, de science, de politique, de commerce, il est conforme à leur nature qu’elles en viennent à former un tout, ayant au milieu du monde son caractère et son organisation. C’est en vertu de cette destination de l’Europe qu’y régnèrent les Empereurs romains, que Charlemagne, Charles Quint, Napoléon, tentèrent de la rassembler, qu’Hitler prétendit lui imposer son écrasante domination. Comment, pourtant, ne pas observer qu’aucun de ces fédérateurs n’obtint des pays soumis qu’ils renoncent à être eux-mêmes ?

                                           

                                          Au contraire, l’arbitraire centralisation provoqua toujours, par choc en retour, la virulence des nationalités. Je crois donc qu’à présent, non plus qu’à d’autres époques, l’union de l’Europe ne saurait être la fusion des peuples, mais qu’elle peut et doit résulter de leur systématique rapprochement. Or, tout les y pousse en notre temps d’échanges massifs, d’entreprises communes, de science et de technique sans frontières, de communications rapides, de voyages multipliés. Ma politique vise donc à l’institution du concert des Etats européens, afin qu’en développant entre eux des liens de toutes sortes grandisse leur solidarité. Rien n’empêche de penser, qu’à partir de là, et surtout s’ils sont un jour l’objet d’une même menace, l’évolution puisse aboutir à leur confédération.

                                          En fait, cela nous conduit à mettre en oeuvre la Communauté économique des Six ; à provoquer leur concertation régulière dans le domaine politique ; à faire en sorte que certains autres, avant tout la Grande-Bretagne, n’entraînent pas l’Occident vers un système atlantique qui serait incompatible avec toute possibilité d’une Europe européenne, mais qu’au contraire ces centrifuges se décident à faire corps avec le continent en changeant d’orientation, d’habitudes et de clientèles ; enfin à donner l’exemple de la détente, puis de l’entente et de la coopération avec les pays de l’Est, dans la pensée que, par-dessus les partis pris des régimes et des propagandes, ce sont la paix et le progrès qui répondent aux besoins et aux désirs communs des hommes dans l’une et dans l’autre moitié de l’Europe accidentellement brisée. »

                                           

                                          pages 182-183 :
                                          « Au coeur du problème et au centre du continent, il y a l’Allemagne. (...) comment imaginer qu’une paix véritable et durable se fonde sur des bases telles que ce grand peuple ne puisse s’y résigner, qu’une réelle union du continent s’établisse sans qu’il y soit associé, que de part et d’autre du Rhin soit dissipée l’hypothèque millénaire de la ruine et de la mort tant que se prolongerait l’inimitié d’autrefois ? ».

                                           

                                          page 183 :
                                          « ...j’estime nécessaire qu’elle (l’Allemagne) fasse partie intégrante de la coopération organisée des Etats, à laquelle je vise pour l’ensemble de notre Continent. Ainsi serait garantie la sécurité de tous entre l’Atlantique et l’Oural et créé dans la situation des choses, des esprits et des rapports un changement tel que la réunion des trois tronçons du peuple allemand y trouverait sans doute sa chance. »

                                           

                                          pages 187-188 :
                                          « ...Pour Adenauer, non plus que pour moi, il ne saurait être question de faire disparaître nos peuples, leurs Etats, leurs lois, dans quelque construction apatride... »

                                           

                                          page 200 :
                                          « ...comme c’était à prévoir, on vérifie que pour aller à l’union de l’Europe, les Etats sont les seuls éléments valables, que si l’intérêt national est en cause rien ni personne ne doit pouvoir leur forcer la main et qu’aucune voie ne mène nulle part sinon celle de leur coopération. »

                                           

                                          page 207 :
                                          « ...si les Occidentaux de l’Ancien Monde demeurent subordonnés au Nouveau, jamais l’Europe ne sera européenne et jamais non plus elle ne pourra rassembler ses deux moitiés. »

                                           

                                          pages 211-212 :
                                          « ...Si nos voisins ont refusé de suivre l’appel de la France pour l’union et l’indépendance d’une Europe européenne, c’est quelque peu pour cette raison que, suivant leur tradition, ils redoutent notre primauté, mais c’est surtout parce que, dans l’état de guerre froide où se trouve l’univers, tout passe pour eux après le désir d’avoir la protection américaine. Or, sur ce point, notre appréciation n’est pas la même que la leur. Eux voient encore les choses comme elles étaient il y a quinze ans. Nous les voyons autrement.

                                          Sans doute, après Yalta qui permettait à la Russie de Staline de s’adjoindre d’office, lors de l’effondrement du Reich, l’Europe centrale et les Balkans, pouvait-on redouter que le bloc soviétique voulût s’étendre plus loin. Dans l’hypothèse d’une telle agression, les Etats occidentaux du Continent n’auraient pu, par eux-mêmes, lui opposer une résistance assez puissante. L’organisation franco-britannique de défense européenne, ébauchée en 1946 et qui comportait le commandement unique du Maréchal Montgomery, n’y eût évidemment pas suffi. Rien ne fut donc plus justifié et, peut-être, plus salutaire que le concours américain, qui en vertu du Plan Marshall mettait l’Europe de l’Ouest à même de rétablir ses moyens de production et lui évitait ainsi de dramatiques secousses économiques, sociales et politiques, tandis que grâce à l’armement atomique était assurée sa couverture. Mais une conséquence quasi inévitable avait été l’institution de l’OTAN., système de sécurité suivant lequel Washington disposait de la défense, par conséquent de la politique et, même, du territoire de ses alliés. »

                                           

                                          pages 212-213 :
                                          « ...Or, en 1958, j’estime que la situation générale a changé par rapport à ce qu’elle était lors de la création de l’O.T.A.N. Il semble maintenant assez invraisemblable que, du côté soviétique, on entreprenne de marcher à la conquête de l’Ouest, dès lors que tous les Etats y ont retrouvé des assises normales et sont en progrès matériel incessant. Le communisme, qu’il surgisse du dedans ou qu’il accoure du dehors, n’a de chances de s’implanter qu’à la faveur du malheur national. Le Kremlin le sait fort bien. Quant à imposer le joug totalitaire à trois cents millions d’étrangers récalcitrants, à quoi bon s’y essayerait-il, alors qu’il a grand-peine à le maintenir sur trois fois moins de sujets satellites ?

                                           


                                          • soi même 2 décembre 2016 16:28

                                            Encore faut-il ajouter que, suivant l’éternelle alternance qui domine l’histoire des Russes, c’est aujourd’hui vers l’Asie, plutôt que vers l’Europe, qu’ils doivent tourner leurs soucis à cause des ambitions de la Chine et pourvu que l’Ouest ne les menace pas. Par-dessus tout, quelle folie ce serait pour Moscou, comme pour quiconque, de déclencher un conflit mondial qui pourrait finir à coups de bombes, par une destruction générale ! Mais, si on ne fait pas la guerre, il faut, tôt ou tard, faire la paix. Il n’y a pas de régime, si écrasant qu’il soit, capable de maintenir indéfiniment en état de tension belliqueuse des peuples qui pensent qu’ils ne se battront pas. Tout donne donc à croire que l’Est ressentira de plus en plus le besoin et l’attrait de la détente.

                                            Du côté de l’Occident, d’ailleurs, les conditions militaires de la sécurité sont devenues, en douze ans, profondément différentes de ce qu’elles avaient été. Car, à partir du moment où les Soviets ont acquis ce qu’il faut pour exterminer l’Amérique, tout comme celle-ci a les moyens de les anéantir, peut-on penser qu’éventuellement les deux rivaux en viendraient à se frapper l’un l’autre, sinon en dernier ressort ? Mais qu’est-ce qui les retiendrait de lancer leurs bombes entre eux deux, autrement dit sur l’Europe centrale et occidentale ? Pour les Européens de l’Ouest, l’O.T.A.N. a donc cessé de garantir leur existence. Mais, dès lors que l’efficacité de la protection est douteuse, pourquoi confierait-on son destin au protecteur ? »

                                             

                                            page 214 :
                                            « Mon dessein consiste donc à dégager la France, non pas de l’alliance atlantique que j’entends maintenir à titre d’ultime précaution, mais de l’intégration réalisée par l’O.T.A.N. sous commandement américain ; à nouer avec chacun des Etats du bloc de l’Est et, d’abord, avec la Russie des relations visant à la détente, puis à l’entente et à la coopération  ; à en faire autant, le moment venu, avec la Chine ; enfin, à nous doter d’une puissance nucléaire telle que nul ne puisse nous attaquer sans risquer d’effroyables blessures. Mais, ce chemin, je veux le suivre à pas comptés, en liant chaque étape à l’évolution générale et sans cesser de ménager les amitiés traditionnelles de la France. »

                                             

                                             

                                             

                                             

                                            Extraits des Discours et Messages Tome V, Plon, 1970.

                                             

                                             

                                            pages 42-43 :

                                            Réponse au toast adressé par S.E. M.N.V. Podgorny, Président du Présidium du Soviet Suprême de l’URSS, le 20 juin 1966 à Moscou

                                            « ...Nous, Français, vous rendons visite, convaincus qu’il y a lieu de resserrer et de multiplier, dans tous les domaines, les rapports de nos deux pays. Nous pensons, en effet, que leur coopération plus directe et plus étendue doit aider l’Europe à prendre le chemin de l’union et le monde celui de l’équilibre, du progrès et de la paix.

                                            Or, n’est-ce pas de cela qu’il s’agit pardessus tout ? Certes, sous les régimes vraiment très différents qu’ont institués chez eux les vicissitudes très diverses de leur existence nationale et internationale, les peuples modernes, tous semblablement en cette ère industrielle, poursuivent les buts et se soumettent aux lois de la même civilisation mécanique et scientifique et, de ce fait, ont en réalité, pour se comprendre et pour collaborer, plus de raisons que jamais. Mais d’autres conditions contrarient ces perspectives. La guerre mondiale, telle qu’elle fut déchaînée et conduite par l’ambition que l’on sait, a causé dans l’univers, et tout d’abord en Europe, un ébranlement et des déchirements qui ne sont pas encore réparés.

                                             

                                            D’autre part, l’accroissement soudain de la puissance relative de deux grands Etats, l’Amérique et l’Union Soviétique, ainsi que l’opposition de leurs idéologies respectives, les ont conduits à la rivalité, tandis qu’autour d’eux leurs voisins étaient répartis en deux blocs et que la guerre froide s’étendait sur le monde. Enfin, les armements nucléaires réalisés de part et d’autre, bien que leur effrayant potentiel porte leurs détenteurs à la circonspection, n’en maintiennent pas moins entre eux une atmosphère de crainte et de méfiance qui les détourne de se rapprocher.

                                            On ne saurait en rester là. Sans doute, la coexistence pacifique actuellement pratiquée a-t-elle atténué ce que l’état de tension permanente entre l’Est et l’Ouest avait d’immédiatement dangereux. Mais la situation n’en demeure pas moins précaire et, d’ailleurs, les événements qui surviennent à l’extérieur des deux camps, notamment la guerre qui sévit en Asie, ne laissent pas de le démontrer. C’est pourquoi la France, pour sa part, ne s’accommode pas de cette confrontation rigide de deux organisations. Sans qu’elle cesse, bien au contraire, d’être par excellence un pays de liberté et une nation occidentale, elle voudrait que le charme malfaisant soit rompu et que, tout au moins pour ce qui la concerne, se déclenche avec les Etats européens dits « de l’Est » la mise en oeuvre de rapports nouveaux visant à la détente, à l’entente et à la coopération.


                                          • soi même 2 décembre 2016 16:30

                                            Bien entendu, c’est en premier lieu avec l’Union Soviétique qu’elle souhaite y parvenir. Les raisons de ce choix primordial sont évidentes. La Russie est, en effet, à tous égards, la puissance principale de la région du monde où elle se trouve située. D’autre part, elle apparaît à la France comme un interlocuteur avec lequel la compréhension et la collaboration sont éminemment naturelles. Il y a là une réalité politique et affective aussi ancienne que nos deux pays, qui tient à leur histoire et à leur géographie, au fait qu’aucun grief fondamental ne les opposa jamais, même au temps de « Guerre et Paix » ou à l’époque de Sébastopol, enfin à des affinités qui se manifestent clairement, aussi bien au niveau de leurs élites, intellectuelles, littéraires, artistiques et scientifiques, qu’entre leurs peuples eux-mêmes. Il va de soi que leur alliance au cours des guerres mondiales et, notamment, la part capitale que l’Union Soviétique prit à la victoire décisive qui couronna la Deuxième n’ont fait que renforcer, chez les Français, le sentiment de cette solidarité. Bref, puisqu’il s’agit de faire évoluer dans le bon sens la situation internationale, Paris, pour en parler à l’Est, s’adresse nécessairement à Moscou.

                                            D’autant plus que, pour la France, sans qu’elle méconnaisse aucunement le rôle essentiel que les Etats-Unis ont à jouer dans la pacification et la transformation du monde, c’est le rétablissement de l’Europe en un ensemble fécond, au lieu qu’elle soit paralysée par une division stérile, qui en est la première condition. Aussi, l’entente entre des Etats jusqu’à présent antagonistes est-elle surtout, suivant les Français, un problème européen. C’est le cas pour les échanges intellectuels et matériels qui favorisent les progrès communs. C’est le cas pour le règlement qui, un jour, devra fixer le sort de l’ensemble de l’Allemagne et la sécurité de notre continent. C’est le cas pour ce qui doit être fait afin que l’Asie, l’Amérique latine et l’Afrique soient, elles aussi, assurées de la paix et, en outre, aidées dans les efforts qu’elles déploient pour leur propre mise en valeur.

                                            En attendant que l’Europe tout entière en vienne à se concerter au sujet des voies et moyens qui la mèneraient vers ces buts nécessaires, tout, nous semble-t-il, engage la France et l’Union Soviétique à le faire entre elles dès à présent. »

                                             

                                             

                                            pages 212-213 :

                                            Discours prononcé devant la Diète polonaise, le 11 septembre 1967

                                            « ...que viennent à s’établir entre tous, de l’Atlantique à l’Oural, une politique et une pratique délibérées de détente, d’entente et de coopération, il y aurait alors toutes chances pour que, dans les conditions et l’atmosphère nouvelles qui seraient ainsi créées, les peuples européens puissent aborder en commun et régler eux-mêmes les questions qui sont de leur ressort, parmi lesquelles la principale est le destin du peuple allemand.

                                            La France qui, comme la Pologne, est voisine de ce grand pays et a de tout temps, surtout en ce siècle même, gravement souffert des ambitions germaniques, entreprend cependant, après l’effondrement du Reich et dès lors que l’Allemagne en renie les méfaits, d’avoir avec son voisin d’outre-Rhin de francs rapports de réconciliation. En même temps, elle s’applique à renforcer en tous domaines ses contacts cordiaux et constructifs avec les Etats de l’Est et du Centre de l’Europe, comme elle le fait avec ceux de l’Ouest. Ne peut-on espérer qu’ainsi se fonde progressivement, pour la sécurité commune, un ordre européen auquel participeraient et que garantiraient solidairement tous les pays du continent ? Mais, pour atteindre un tel but, ne faut-il pas que la Pologne et la France suivent côte à côte la route qui y conduit ?
                                            Au demeurant, une Europe qui ne serait plus divisée, de quel poids pèserait-elle pour soutenir et maintenir la paix dans toutes les parties du monde ! »

                                             

                                             

                                            pages 332-335 :

                                            Conférence de presse tenue au Palais de l’Elysée le 9 septembre 1968

                                            « La division en deux blocs — vous savez ce que j’en pense depuis l’origine — qui a été imposée à l’Europe à la faveur de ses déchirements, est pour elle un malheur succédant aux autres malheurs. Cette division constitue, en effet, pour les peuples de notre continent, un empiétement permanent sur leur droit à l’indépendance, alors que chacun d’eux est, par excellence, capable de se conduire lui-même. D’ailleurs, répartir les nations de l’Europe en deux camps, dominés par deux rivaux, c’est empêcher que s’établissent normalement entre elles les rapports économiques, culturels, humains, qui sont conformes à leur nature et à leurs tendances millénaires, alors qu’à notre époque, où tout dépend du développement moderne, ce sont la détente, l’entente et la coopération, qu’exige leur intérêt commun. Enfin, la tension politique et militaire entretenue entre les unes et les autres met constamment la paix en question. Il n’y a pas d’idéologie qui puisse justifier une situation aussi artificielle et aussi dangereuse.

                                            Cette situation, la France l’a, depuis l’origine, réprouvée. Ai-je besoin de rappeler qu’à Moscou, en décembre 1944, j’ai, au sujet de la Pologne, refusé de souscrire et de donner d’avance mon aval à la suzeraineté soviétique que Staline allait lui imposer par le moyen du communisme et à travers un gouvernement formé à sa discrétion ? Ai-je besoin de rappeler aussi, qu’en 1945, la France, bien qu’elle fût belligérante, en possession de sa souveraineté, de son territoire, de son Empire, de ses armées, ne fut pas conviée à Yalta, par entente calculée de Washington et de Moscou ; qu’avant l’ouverture de la Conférence, j’en avais, par tous les moyens, contesté la composition ; qu’une fois connues ses conclusions je ne les ai pas adoptées et que, pour marquer publiquement mon désaccord, je ne me suis pas rendu aux entretiens auxquels me convoquait spectaculairement Roosevelt ?

                                             

                                            Je ne pouvais, en effet, accepter que le sort de l’Europe fût, en fait, fixé sans l’Europe. D’autre part et quelles que fussent les vagues formules de principe qui couvraient cette usurpation, je n’admettais pas, non plus, le droit suprême de disposer des autres — ennemis ou alliés — que deux puissances, déjà rivales, s’attribuaient d’office, chacune d’un côté de la ligne de démarcation qu’ensemble elles avaient tracée à leurs troupes, livrant inévitablement à la domination soviétique la partie centrale et orientale de notre continent et, du coup, le coupant en deux. Si, par la suite, mon gouvernement a reconnu que les faits étaient accomplis, faute de pouvoir les empêcher, il n’a jamais reconnu qu’ils étaient justifiables ni justifiés.
                                             

                                             

                                            Depuis 1958, nous, Français, n’avons pas cessé de travailler à mettre un terme au régime des deux blocs. C’est ainsi que tout en pratiquant d’étroites relations avec les pays de l’Ouest européen et en allant jusqu’à changer, à l’égard de l’Allemagne, notre ancienne inimitié en cordiale coopération, nous nous sommes progressivement détachés de l’organisation militaire de l’OTAN, qui subordonne les Européens aux Américains. C’est ainsi que, tout en participant au marché commun, nous n’avons jamais consenti pour les Six au système dit « supranational » qui noierait la France dans un ensemble apatride et n’aurait d’autre politique que celle du protecteur d’outre-Océan. C’est ainsi que notre volonté de ne point risquer cette absorption atlantique est l’une des raisons pour lesquelles, à notre grand regret, nous avons jusqu’à présent différé l’entrée de la Grande-Bretagne dans l’actuelle Communauté.


                                          • soi même 2 décembre 2016 16:31

                                            En même temps, tandis que nous rendions impossible chez nous l’avènement du régime communiste, nous avons renoué avec les pays de l’Est, et d’abord avec la Russie, des rapports pratiques grandissants. Par là, nous aidions, certes, aux progrès économiques, scientifiques, techniques et culturels communs, mais aussi nous favorisions la détente politique ; nous recommencions à tisser, avec les pays de la Vistule, du Danube, des Balkans, les liens privilégiés qui, depuis bien des siècles nous ont unis à eux à tant d’égards ; nous donnions à comprendre au grand peuple russe, dont au long de l’Histoire le peuple français, par raison et par sentiment, estime qu’il est son ami désigné, que l’Europe tout entière attend de lui bien autre chose et beaucoup mieux que de le voir s’enfermer et enchaîner ses satellites à l’intérieur des clôtures d’un totalitarisme écrasant.

                                            Cela, qui peut le faire, sinon, d’abord, la France ? N’est-ce pas cela, d’abord, qui répond à sa vocation ? Qu’attend-t-on d’elle, partout, au fond des âmes, sinon, d’abord, cela ?

                                            Voilà pourquoi les événements dont la Tchécoslovaquie vient d’être le théâtre et la victime à l’intérieur du bloc communiste nous apparaissent comme condamnables, notamment parce qu’ils sont absurdes au regard des perspectives de détente européenne. Nous tenions pour le signe d’une évolution favorable à l’Europe tout entière le fait que ce pays, que la France, il y a cinquante ans, a plus que quiconque contribué à établir en Etat indépendant, mais qui, en 1948, sortant à peine de la tyrannie nazie, s’est trouvé incorporé au bloc soviétique par un coup de force communiste, marquait son intention de reprendre dans une certaine mesure possession de lui-même et de s’ouvrir quelque peu vers l’Occident. Au contraire, le retour à la soumission exigé et obtenu des dirigeants de Prague par une intervention armée sous le couvert de ce que les intéressés appellent « la solidarité socialiste », et qui n’est rien que l’expression de l’hégémonie soviétique, étale à nos yeux le maintien du bloc de l’Est et, par là, celui du bloc de l’Ouest dans ce qu’ils ont de plus contraire à ce qui est dû à l’Europe.

                                            Mais, en même temps, ce qui s’est passé en Tchécoslovaquie, je veux dire l’élan de son peuple pour obtenir un début de libération, puis sa cohésion morale vis-à-vis de l’occupant, enfin sa répugnance à accepter le retour à l’asservissement, tout de même que la réprobation ressentie partout à l’Ouest de notre continent devant le risque de voir revenir la guerre froide, démontrent que notre politique, pour momentanément contrariée qu’elle paraisse, est conforme aux profondes réalités européennes et, par conséquent, qu’elle est bonne. Etant donné la marche des choses, et à moins qu’on en vienne à changer, par un nouveau conflit mondial, toutes les données des problèmes, l’évolution se poursuivra inéluctablement. Il est, en effet, trop tard pour que la domination étrangère puisse acquérir, où que ce soit, l’adhésion des nations lors même qu’elle a conquis leur territoire. Quant à les convertir, il est trop tard pour qu’aucune idéologie, notamment le communisme, l’emporte sur le sentiment national. Compte tenu de l’aspiration générale vers le progrès et vers l’apaisement, il est trop tard pour réussir à diviser pour toujours l’Europe en deux blocs opposés. C’est dire que la France, tout en se dotant des moyens voulus pour rester elle-même et survivre quoi qu’il arrive, continuera à travailler partout, et d’abord sur notre continent, d’une part pour l’indépendance des peuples et la liberté des hommes, d’autre part pour la détente, l’entente et la coopération, autrement dit pour la paix. »


                                          • soi même 2 décembre 2016 16:32
                                            itations du général de Gaulle sur l’Europe (II)

                                             

                                             De Gaulle a déclaré, Espoir n°26, 1979

                                             

                                             

                                            Le 23 février 1953 :

                                             

                                            « Pour pouvoir aboutir à des solutions valables, il faut tenir compte de la réalité. La politique n’est rien d’autre que l’art des réalités. Or, la réalité, c’est qu’actuellement l’Europe se compose de nations. C’est à partir de ces nations qu’il faut organiser l’Europe et, s’il y a lieu, la défendre ».

                                            Et ensuite il précise :

                                             

                                            « Sur la base de cette alliance, il faut bâtir une Confédération, c’est-à-dire un organisme commun auquel les divers Etats, sans perdre leur corps, leur âme, leur figure, délèguent une part de leur souveraineté en matière stratégique, économique, culturelle.

                                            Mais, à cette Confédération, on doit donner une base populaire et démocratique. Ce sont les peuples qui ont à la créer. Encore faut-il le leur demander. La première étape doit être un vaste référendum, organisé simultanément dans tous les pays intéressés. Il y aura là, au surplus, une grande force pour appuyer ceux qui veulent la communauté et une affirmation vis-à-vis des Etats totalitaires au-delà du rideau de fer.

                                            Mon opinion est que les institutions confédérales doivent comporter : le Conseil des Premiers ministres ; une Assemblée procédant du suffrage universel et une autre représentant les réalités régionales, économiques, intellectuelles, morales, des Etats participants ; enfin une Cour, dont les membres, inamovibles, seront choisis parmi des magistrats.

                                            Ainsi se mettent à vivre en coopération régulière et organisée les peuples de l’Europe. Le temps et les événements auront à faire ensuite le reste. Je crois bien qu’ils le feront parce qu’à moins de catastrophes, en marchant vers l’unité de l’Europe, on marche dans le sens de l’Histoire ».

                                             

                                            On le voit de Gaulle n’envisage qu’une Confédération d’Etats et fait précéder toute élection au suffrage universel (il ne précise pas si c’est suffrage direct ou indirect) d’une Assemblée, d’un référendum «  organisé simultanément dans tous les pays intéressés ». De plus, De Gaulle envisage alors deux Assemblées dont l’une « représenterait les réalités régionales, économiques, intellectuelles, morales, des états participants ».

                                            Il nous semble indispensable pour la clarté du débat de rappeler les plus importantes et les plus récentes prises de position du général de Gaulle sur le sujet.

                                             

                                             

                                             

                                            Le 13 décembre 1959.

                                            « L’essentiel, pour jouerun rôle international, c’est d’exister par soi-même, chez soi. Il n’y a pas de réalité internationale qui ne soit d’abord une réalité nationale ».

                                             

                                             

                                             

                                             

                                            Le 5 septembre 1960. Conférence de presse.

                                            « Encore une fois, il est tout naturel que les Etats de l’Europe aient à leur disposition des organismes spécialisés pour les problèmes qui leur sont communs, pour préparer et au besoin pour suivre leurs décisions, mais ces décisions leur appartiennent. Elles ne peuvent appartenir qu’à eux et ils ne peuvent les prendre que par coopération. Assurer la coopération régulière de l’Europe occidentale, c’est ce que la France considère comme étant souhaitable, comme étant possible et comme étant pratique, dans le domaine politique, dans le domaine économique, dans le domaine culturel et dans celui de la défense. Cela comporte un concert organisé régulier des Gouvernements responsables et puis, aussi, le travail d’organismes spécialisés dans chacun des domaines communs, organismes subordonnés aux Gouvernements ; cela comporte la délibération périodique d’une assemblée qui soit formée par les délégués des parlements nationaux et, à mon sens, cela doit comporter, le plus tôt possible, un solennel référendum européen, de manière à donner à ce départ de l’Europe le caractère d’adhésion et de conviction populaires qui lui est indispensable ».

                                             

                                             

                                            Le 15 mai 1962.

                                            « Qu’est-ce que la France propose à ses cinq partenaires ? Je le répète une fois de plus. Pour nous organiser politiquement, commençons par le commencement. Organisons notre coopération. Réunissons périodiquement nos Chefs d’Etat ou de Gouvernement pour qu’ils examinent en commun les problèmes qui sont les nôtres et pour qu’ils prennent à leur égard des décisions qui seront celles de l’Europe. Formons une commission politique, une commission de défense et une commission culturelle, de même que nous avons déjà une commission économique à Bruxelles qui étudie les questions communes et qui prépare les décisions des six Gouvernements.

                                             

                                            Naturellement, la commission politique et les autres procéderont, à cet égard, dans des conditions propres aux domaines particuliers qui seront les leurs. En outre, les ministres compétents à ces divers points de vue se réuniront chaque fois qu’il le faudra pour appliquer de concert les décisions qui auront été prises par le Conseil. Enfin, nous avons une Assemblée parlementaire européenne qui siège à Strasbourg et qui est composée de délégations de nos six Parlements nationaux. Mettons cette Assemblée à même de discuter des questions politiques communes comme elle discute déjà les questions économiques. Après expérience, nous verrons dans trois ans comment nous pourrons faire pour resserrer nos liens. Mais, tout au moins, nous aurons commencé à prendre l’habitude de vivre et d’agir ensemble. Voilà ce que la France a proposé. Elle croit que c’est là ce qui peut être fait de plus pratique  ».

                                             

                                             


                                            Le 19 avril 1963. Conférence de presse.

                                            « Tout système qui consisterait à transmettre notre souveraineté à des aréopages internationaux serait incompatible avec les droits et les devoirs de la République française. Mais aussi, un pareil système se trouverait, à coup sûr, impuissant à entraîner et à diriger les peuples et, pour commencer, le nôtre, dans des domaines où leur âme et leur chair sont en cause. Cette abdication des Etats européens, en particulier de la France, aboutirait inévitablement à une sujétion extérieure. C’est, d’ailleurs, pour éviter une telle inconsistance et, de ce fait, une telle dépendance, que nous tenons à voir l’union de l’Europe constituée par des nations qui puissent et veuillent réellement lui appartenir ».

                                             


                                          • soi même 2 décembre 2016 16:33

                                            Le 23 juillet 1964. Conférence de presse.

                                            « Une Europe européenne signifie qu’elle existe par elle-même et pour elle-même, autrement dit qu’au milieu du monde elle ait sa propre politique. Or, justement, c’est cela que rejettent, consciemment, ou inconsciemment, certains qui prétendent cependant vouloir qu’elle se réalise. Au fond, le fait que l’Europe, n’ayant pas de politique, resterait soumise à celle qui lui viendrait de l’autre bord de l’Atlantique leur paraît, aujourd’hui encore, normal et satisfaisant.

                                            On a donc vu nombre d’esprits, souvent d’ailleurs valables et sincères, préconiser pour l’Europe, non point une politique indépendante, qu’en vérité ils n’imaginent pas, mais une organisation inapte à en avoir une, rattachée dans ce domaine, comme dans celui de la défense et celui de l’économie, à un système atlantique, c’est-à-dire américain, et subordonnée, par conséquent, à ce que les Etats-Unis appellent leur «  leadership ». Cette organisation, qualifiée de fédérale, aurait eu comme fondements, d’une part un aréopage de compétences soustraites à l’appartenance des Etats et qu’on eût baptisé « Exécutif », d’autre part un Parlement sans qualifications nationales et qu’on eût dit «  Législatif ». Sans doute, chacun de ces deux éléments aurait-il fourni ce à quoi il eût été approprié, savoir : des études pour l’aréopage et des débats pour le Parlement. Mais, à coup sûr, aucun des deux n ’aurait fait ce qu’en somme on ne voulait pas qu’il fasse, c’est-à-dire une politique. Car, si la politique doit évidemment tenir compte des débats et des études, elle est tout autre chose que des études et des débats.

                                            La politique est une action, c’est-à-dire un ensemble de décisions que l’on prend, de choses que l’on fait, de risques que l’on assume, le tout avec l’appui d’un peuple. Seuls peuvent en être capables, et responsables, les Gouvernements des nations. Il n’est certes pas interdit d’imaginer qu’un jour tous les peuples de notre continent n’en feront qu’un et qu’alors il pourrait y avoir un Gouvernement de l’Europe, mais il serait dérisoire de faire comme si ce jour était venu  ».

                                             

                                             

                                             

                                            Le 4 février 1965. Conférence de presse.

                                            « Il s’agit que l’Europe, mère de la civilisation moderne, s’établisse de l’Atlantique à l’Oural, dans la concorde et dans la coopération en vue du développement de ses immenses ressources et de manière à jouer, conjointement avec l’Amérique sa fille le rôle qui lui revient quant au progrès de deux milliards d’hommes qui en ont terriblement besoin ».

                                             

                                             

                                             

                                             

                                            Le 14 décembre 1965. Entretien télévisé.

                                            « Dès lors que nous ne nous battons plus entre Européens occidentaux, dès lors qu’il n’y a plus de rivalités immédiates et qu ’il n ’y a pas de guerre, ni même de guerre imaginable, entre la France et l’Allemagne, entre la France et l’Italie et, bien entendu, entre la France, l’Allemagne, l’Italie et l’Angleterre, eh bien ! il est absolument normal que s’établisse entre ces pays occidentaux une solidarité. C’est cela l’Europe, et je crois que cette solidarité doit être organisée. Il s’agit de savoir comment et sous quelle forme.

                                             

                                            Alors, il faut prendre les choses comme elles sont, car on ne fait pas de politique autrement que sur les réalités. Bien entendu, on peut sauter sur sa chaise comme un cabri en disant « l’Europe ! », « l’Europe  ! », « l’Europe ! » mais cela n’aboutit à rien et cela ne signifie rien.

                                             

                                            Je répète : il faut prendre les choses comme elles sont. Comment sont-elles ? Vous avez un pays français, on ne peut pas le discuter, il y en a un. Vous avez un pays allemand, on ne peut pas le discuter, il y en a un. Vous avez un pays italien, vous avez un pays belge, vous avez un pays hollandais, vous avez un pays luxembourgeois et vous avez, un peu plus loin, un pays anglais et vous avez un pays espagnol, etc. Ce sont des pays, ils ont leur histoire, ils ont leur langue, ils ont leur manière de vivre et ils sont des Français, des Allemands, des Italiens, des Anglais, des Hollandais, des Belges, des Espagnols, des Luxembourgeois. Ce sont ces pays-là qu’il faut habituer progressivement à vivre ensemble et à agir ensemble. A cet égard, je suis le premier à reconnaître et à penser que le Marché commun est essentiel, car si on arrive à l’organiser, et, par conséquent, à établir une réelle solidarité économique entre ces pays européens, on aura fait beaucoup pour le rapprochement fondamental et pour la vie commune. »

                                             

                                            (...)

                                            « Alors, vous en avez qui crient : « Mais l’Europe, l’Europe supranationale ! il n’y a qu’à mettre tout cela ensemble, il n’y a qu’à fondre tout cela ensemble, les Français avec les Allemands, les Italiens avec les Anglais », etc. Oui, vous savez, c’est commode et quelquefois c’est assez séduisant, on va sur des chimères, on va sur des mythes. Mais il y a les réalités et les réalités ne se traitent pas comme cela. Les réalités se traitent à partir d’elles-mêmes.

                                             

                                            C’est ce que nous nous efforçons de faire, et c’est ce que nous proposons de continuer de faire. Si nous arrivons à surmonter l’épreuve du Marché commun — j’espère bien que nous le ferons — il faudra reprendre ce que la France a proposé en 1961 et qui n’avait pas réussi du premier coup, c’est-à-dire l’organisation d’une coopération politique naissante entre les Etats de l’Europe occidentale. A ce moment-là, il est fort probable qu’un peu plus tôt, un peu plus tard, l’Angleterre viendra se joindre à nous et ce sera tout naturel. Bien entendu, cette Europe-là ne sera pas comme on dit supranationale. Elle sera comme elle est. Elle commencera par être une coopération, peut-être qu’après, à force de vivre ensemble, elle deviendra une confédération ».


                                          • soi même 2 décembre 2016 16:34

                                            Le 28 octobre 1966. Conférence de presse.

                                            « Pour ce qui est de l’Allemagne, malgré toutes les pertes que nous ont fait subir les guerres déclenchées par le premier Reich et par le troisième Reich, nous lui avons offert une franche réconciliation. J’ai moi-même parcouru ses villes, ses usines, ses campagnes, pour le criera son peuple, au nom de la France de toujours. Nous avons même été, il y aura bientôt quatre ans, jusqu’à conclure avec la République fédérale, et à sa demande, un traité qui aurait pu servir de base à une coopération particulière des deux pays dans les domaines de la politique, de l’économie, de l’agriculture et de la défense.

                                             

                                            Ce n’est pas notre fait si les liens préférentiels, contractés en dehors de nous et sans cesse resserrés par Bonn et Washington, ont privé d’inspiration et de substance cet accord franco-allemand. Il est bien possible que, de ce fait, nos voisins d’outre-Rhin aient perdu quelques occasions quant à ce qui aurait pu être l’action commune des deux nations, parce que, pendant qu’ils appliquaient, non pas notre traité bilatéral, mais le préambule unilatéral qui en changeait tout le sens et qu’eux-mêmes y avaient ajouté, les événements marchaient ailleurs et notamment à l’Est et même peut-être à Washington, brouillant les données de l’affaire telles qu’elles étaient au départ. »

                                             

                                            (...)

                                            « Au surplus, pour que la Communauté économique des Six soit durable et pour qu’elle puisse aller en se développant, la coopération politique des Etats qui en sont membres est à coup sûr indispensable. Or, nous n’avons cessé de proposer qu’une telle coopération s’organise progressivement, à la seule condition qu’elle vise à définir et à suivre une politique qui soit européenne, et non point à se conformer par principe et nécessairement à une politique qui ne l’est pas. C’est cette condition qui a empêché jusqu’à présent le plan français d’être adopté, bien qu’aucun autre n’ait été formulé ».

                                             

                                             

                                             

                                            Le 9 septembre 1968. Conférence de presse.

                                            « Depuis 1958, nous, Français, n’avons pas cessé de travailler à mettre un terme au régime des blocs. C’est ainsi que, tout en pratiquant d’étroites relations avec les pays de l’Ouest européen et en allant jusqu’à changer, à l’égard de l’Allemagne, notre ancienne inimitié en cordiale coopération, nous nous sommes progressivement détachés de l’organisation militaire de l’O.T.A.N. qui subordonne les Européens aux Américains. C’est ainsi que, tout en participant au Marché commun, nous n’avons jamais consenti pour les Six au système dit « supranational » qui noierait la France dans un ensemble apatride et n’aurait d’autre politique que celle du protecteurd’outre-Océan. C’est ainsi que notre volonté de ne point risquer cette absorption atlantique est l’une des raisons pour lesquelles, à notre grand regret, nous avons jusqu’à présent différé l’entrée de la Grande-Bretagne dans l’actuelle Communauté ».

                                             

                                             

                                             

                                            Avril 1970. Mémoire d’Espoir — Tome I.

                                            « Je crois donc qu’à présent, non plus qu’à d’autres époques, l’union de l’Europe ne saurait être la fusion des peuples, mais qu’elle peut et doit résulter de leur systématique rapprochement. Or, tout les y pousse en notre temps d’échanges massifs, d’entreprises communes, de science et de technique sans frontière, de communications rapides, de voyages multiples. Ma politique vise donc à l’institution du concert des Etats européens, afin qu’en développant entre eux des liens de toutes sortes grandisse leur solidarité. Rien n’empêche de penser, qu’à partir de là, et surtout s’ils sont un jour l’objet d’une même menace, l’évolution puisse aboutir à une confédération.

                                            En fait, cela nous conduit à mettre en œuvre la Communauté économique des Six : à provoquer leur concertation régulière dans le domaine politique ; à faire en sorte que certaines autres, avant tout la Grande-Bretagne, n’entraînent pas l’Occident vers un système atlantique qui serait incompatible avec toute possibilité d’une Europe européenne, mais qu’au contraire ces centrifuges se décident à faire corps avec le continent en changeant d’orientation, d’habitudes et de clientèles ; enfin, à donner l’exemple de la détente, puis de l’entente et de la coopération avec les pays de l’Est, dans la pensée que, par-dessus les partis pris des régimes et des propagandes, ce sont la paix et le progrès qui répondent aux besoins et aux désirs communs des hommes dans l’une et dans l’autre moitié de l’Europe accidentellement brisée ».

                                             

                                            (...)

                                            « D’autre part, les mêmes créateurs de mythes veulent faire voir dans l’Assemblée réunissant à Strasbourg des députés et des sénateurs délégués par les Chambres des pays membres, un « Parlement européen » lequel n’a, sans doute, aucun pouvoir effectif mais donne à l’« exécutif  » de Bruxelles une apparence de responsabilité démocratique ».

                                             

                                            (...)

                                            « A quelle profondeur d’illusion ou de parti pris faudrait-il plonger, en effet, pour croire que des nations européennes, forgées au long des siècles par des efforts et des douleurs sans nombre, ayant chacune sa géographie, son histoire, sa langue, ses traditions, ses institutions, pourraient cesser d’être elles-mêmes et n’en plus former qu’une seule ?

                                             

                                            A quelles vues sommaires répond la comparaison, souvent brandie par des naïfs, entre ce que l’Europe devrait faire et ce qu’ont fait les Etats-Unis, alors que ceux-ci furent créés, eux, à partir de rien, sur une terre toute nouvelle, par des flots successifs de colons déracinés ? Pour les Six, en particulier, comment imaginer que leurs buts extérieurs leur deviennent soudain communs, alors que leur origine, leur situation, leur ambition, sont très différentes ? Dans la décolonisation, que la France doit, dans l’immédiat, mener à son terme, que viendraient faire ses voisins ? Si, de tous temps, il est dans sa nature d’accomplir « les gestes de Dieu », de répandre la pensée libre, d’être un champion de l’Humanité, pourquoi serait-ce au même titre, l’affaire de ses partenaires ? L’Allemagne frustrée par sa défaite de l’espoir de dominer, à présent divisée et, aux yeux de beaucoup, suspectée de chercher sa revanche, a désormais sa grande blessure. Au nom de quoi faudrait-il que ce devienne automatiquement celle des autres  ?

                                             

                                            Dès lors que l’Italie, cessant d’être l’annexe de l’Empire des Germaniques, ou bien de celui des Français, puis écartée des Balkans où elle avait voulu s’étendre, demeure péninsulaire, confinée en Méditerranée et naturellement placée dans l’orbite des puissances maritimes, pour quelle raison se confondrait-elle avec les Continentaux ? Les Pays-Bas, qui depuis toujours ne doivent leur vie qu’aux navires et leur indépendance qu’aux recours venus d’outre-mer, par quel miracle consentiraient-ils à s’absorber parmi les terriens ? Comment la Belgique, tendue à maintenir en un tout la juxtaposition des Flamands et des Wallons, depuis que, par compromis, les puissances rivales parvinrent à faire d’elle un Etat, pourrait-elle se consacrer sincèrement à autre chose ? Au milieu des arrangements succédant aux rivalités des deux grands pays riverains de la Moselle, quel souci dominant peuvent avoir les Luxembourgeois, sinon que dure le Luxembourg ?  »

                                             

                                            (...)


                                          • soi même 2 décembre 2016 16:35

                                            « Tout de même que la transformation de la France est réclamée à grands cris par les féodalités économiques et sociales et les partis politiques français, mais que toute réforme qui change l’ordre établi est mal accueillie par tous, ainsi l’union du continent, proclamée comme nécessaire par les milieux dirigeants de nos partenaires européens et par nos propres chapelles, se heurtera-t-elle à un mur de réserves, d’exégèses et de surenchères quand je tâcherai de lui frayer la voie. Mais je pense que, si Rome ne fut pas bâtie en un jour, il est dans l’ordre des choses que la construction de l’Europe requière des efforts prolongés ».

                                             


                                          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 18:23

                                            @soi même
                                            Bonsoir et merci beaucoup de faire revivre en les donnant à lire ces textes et citations qui avient une autre alure que les déclarations insipides de tel ou tel histrion politique.

                                            « ...Si nos voisins ont refusé de suivre l’appel de la France pour l’union et l’indépendance d’une Europe européenne, c’est quelque peu pour cette raison que, suivant leur tradition, ils redoutent notre primauté, mais c’est surtout parce que, dans l’état de guerre froide où se trouve l’univers, tout passe pour eux après le désir d’avoir la protection américaine. Or, sur ce point, notre appréciation n’est pas la même que la leur. Eux voient encore les choses comme elles étaient il y a quinze ans. Nous les voyons autrement.

                                            Sans doute, après Yalta qui permettait à la Russie de Staline de s’adjoindre d’office, lors de l’effondrement du Reich, l’Europe centrale et les Balkans, pouvait-on redouter que le bloc soviétique voulût s’étendre plus loin. Dans l’hypothèse d’une telle agression, les États occidentaux du Continent n’auraient pu, par eux-mêmes, lui opposer une résistance assez puissante. L’organisation franco-britannique de défense européenne, ébauchée en 1946 et qui comportait le commandement unique du Maréchal Montgomery, n’y eût évidemment pas suffi. Rien ne fut donc plus justifié et, peut-être, plus salutaire que le concours américain, qui en vertu du Plan Marshall mettait l’Europe de l’Ouest à même de rétablir ses moyens de production et lui évitait ainsi de dramatiques secousses économiques, sociales et politiques, tandis que grâce à l’armement atomique était assurée sa couverture. Mais une conséquence quasi inévitable avait été l’institution de l’OTAN., système de sécurité suivant lequel Washington disposait de la défense, par conséquent de la politique et, même, du territoire de ses alliés. »

                                            Je vous invite ainsi que tous les lecteurs à parcourir avec intérêt les analyses lumineuses de Manuel de Dieguez et notamment celle-ci intitulée ; De la stupidité de l’Europe à la servitude volontaire d’un continen.

                                            "Mme  Maria Zarharova, porte-paroles du ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, a fait une déclaration retentissante : "La stupidité est pire que le terrorisme". Elle aurait pu ajouter que la stupidité est la clé de la vassalité, donc de la servitude volontaire.

                                            Nous en avons un exemple ahurissant avec la stupidité qui fait dire subitement aux vassaux groupés sous le sceptre et le joug de l’OTAN, donc des Etats-Unis, que tout bombardement des zones de guerre qui provoquerait la mort de civils serait qualifié de crime de guerre alors que, depuis les origines, on n’a jamais vu aucune armée libérer ou conquérir une ville sans entraîner, hélas, des victimes civiles que, pour leur compte, les Etats-Unis qualifient simplement de « victimes collatérales »

                                            C’est ici ; http://www.dieguez-philosophe.com/


                                          • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 18:24

                                            @soi même

                                            @soi même
                                            Bonsoir et merci beaucoup de faire revivre en les donnant à lire ces textes et citations qui avient une autre allure que les déclarations insipides de tel ou tel histrion politique.

                                            « ...Si nos voisins ont refusé de suivre l’appel de la France pour l’union et l’indépendance d’une Europe européenne, c’est quelque peu pour cette raison que, suivant leur tradition, ils redoutent notre primauté, mais c’est surtout parce que, dans l’état de guerre froide où se trouve l’univers, tout passe pour eux après le désir d’avoir la protection américaine. Or, sur ce point, notre appréciation n’est pas la même que la leur. Eux voient encore les choses comme elles étaient il y a quinze ans. Nous les voyons autrement.

                                            Sans doute, après Yalta qui permettait à la Russie de Staline de s’adjoindre d’office, lors de l’effondrement du Reich, l’Europe centrale et les Balkans, pouvait-on redouter que le bloc soviétique voulût s’étendre plus loin. Dans l’hypothèse d’une telle agression, les États occidentaux du Continent n’auraient pu, par eux-mêmes, lui opposer une résistance assez puissante. L’organisation franco-britannique de défense européenne, ébauchée en 1946 et qui comportait le commandement unique du Maréchal Montgomery, n’y eût évidemment pas suffi. Rien ne fut donc plus justifié et, peut-être, plus salutaire que le concours américain, qui en vertu du Plan Marshall mettait l’Europe de l’Ouest à même de rétablir ses moyens de production et lui évitait ainsi de dramatiques secousses économiques, sociales et politiques, tandis que grâce à l’armement atomique était assurée sa couverture. Mais une conséquence quasi inévitable avait été l’institution de l’OTAN., système de sécurité suivant lequel Washington disposait de la défense, par conséquent de la politique et, même, du territoire de ses alliés. »

                                            Je vous invite ainsi que tous les lecteurs à parcourir avec intérêt les analyses lumineuses de Manuel de Dieguez et notamment celle-ci intitulée ; De la stupidité de l’Europe à la servitude volontaire d’un continen.

                                            "Mme  Maria Zarharova, porte-paroles du ministre russe des affaires étrangères, Sergei Lavrov, a fait une déclaration retentissante : "La stupidité est pire que le terrorisme". Elle aurait pu ajouter que la stupidité est la clé de la vassalité, donc de la servitude volontaire.

                                            Nous en avons un exemple ahurissant avec la stupidité qui fait dire subitement aux vassaux groupés sous le sceptre et le joug de l’OTAN, donc des Etats-Unis, que tout bombardement des zones de guerre qui provoquerait la mort de civils serait qualifié de crime de guerre alors que, depuis les origines, on n’a jamais vu aucune armée libérer ou conquérir une ville sans entraîner, hélas, des victimes civiles que, pour leur compte, les Etats-Unis qualifient simplement de « victimes collatérales »

                                            C’est ici ; http://www.dieguez-philosophe.com/



                                          • baldis30 3 décembre 2016 08:01

                                            @soi même

                                            bonjour,

                                            j’approuve bien sûr .....mais pensez-vous que nos zélés zélites zénarchiques ont le temps de lire et ensuite encore plus le temps de réfléchir ...


                                          • soi même 5 décembre 2016 00:21

                                            @baldis30, je ne sais pas, en faite je m’en fou de cette élite, il oublie que leurs légitimités vient de la base et je crois que la basse vont leur faire voir toutes les couleurs en les discréditant par les urnes.


                                          • goc goc 2 décembre 2016 16:42

                                            Hollande .... ???

                                            heu ça me dit quelque chose...

                                            c’est pas un ancien président de la république française des fois ??

                                            Mais bon je ne suis pas sur, je m’avance peut-être.
                                            En, tout cas,il n’a pas du laisser un grand souvenir pour que j’arrive à oublier son nom.

                                            en plus quand on a des chefs d’État comme De Gaulle et Mendes-France pour diriger notre pays, s’appeler « Hollande » forcement ça part avec un sérieux handicap !!


                                            • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 2 décembre 2016 18:15

                                              @goc
                                              Hollande ? dites-vous.
                                              Non, je ne vois pas. Nous ne faisons plus cet article, vous savez.
                                              Peut-être chez un revendeur, dans une brocante...


                                            • baldis30 3 décembre 2016 08:02

                                              @Renaud Bouchard

                                              rebonjour,

                                              Avez-vous essayé chez un marchand de fromages ?



                                            • atmos atmos 3 décembre 2016 04:08

                                              En s’auto-bottant le cul, notre incroyable président nous a privés de la seule satisfaction qu’il pouvait jamais nous donner : l’intense plaisir de procéder nous-mêmes à cette délicate opération. Cruelle déception.


                                              • Renaud Bouchard Renaud Bouchard 3 décembre 2016 11:56

                                                @atmos
                                                "En s’auto-bottant le cul, notre incroyable président nous a privés de la seule satisfaction qu’il pouvait jamais nous donner : l’intense plaisir de procéder nous-mêmes à cette délicate opération. Cruelle déception. « 

                                                Oui.Il n’est pas bon et encore moins élégant de frustrer l’électorat.

                                                Tout était pourtant prêt : le goudron et les plumes avec le madrier pour une parade avenue des Champs-Elysées.

                                                Comme le dit finement Tall : »Il a obéi à l’UE« qui lui a intimé l’ordre de plier les gaules pour laisser la place à un autre »Young European Leader"...


                                              • Mohammed MADJOUR (Dit Arezki MADJOUR) Mohammed MADJOUR 3 décembre 2016 13:08
                                                @Renaud Bouchard 2 décembre 18:39

                                                Dans mon commentaire ci-dessus : 
                                                Mohammed MADJOUR 2 décembre 15:19 «  »Je vous le dis, votre intelligence est vraiment polluée !«  »

                                                Je précise que dès mon intrusion dans l’Agora, javais pris la décision de m’adresser globalement à l’intelligence française et non pas seulement aux auteurs ou aux commentateurs. Par conséquent il fallait comprendre le fond de mon commentaire qui voulait dire que c’est « l’intelligence collective de la France qui est vraiment polluée » ! 

                                                Notez bien monsieur Renaud Bouchard que mes L.O.G.I.C.I.E.L.S sont infaillibles.


                                                • gerard5567 4 décembre 2016 15:28

                                                  Ce champ de ruines est surtout celui de l’Union européenne et il existait déjà en 2011.


                                                  • Sparker Sparker 4 décembre 2016 19:29

                                                    Bah, il a déjà un poste prévu au sein de l’UE ou ONU ou je ne sais quoi, enfin quelque chose qui l’a décidé à ne pas se mettre à la retraite oublié de tous dans sa corrèze, vous en faite pas dans ce milieu on se serre les coudes.

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