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Accueil du site > Actualités > Politique > Citoyens pourquoi voter ?

Citoyens pourquoi voter ?

A croire les sondages, les jeux sont faits, les dés jetés et l’affaire pliée. Définitivement dans les principales villes de France. A Paris, Lyon, Bordeaux, Dijon... les vainqueurs sont déjà connus. Dans ces conditions à quoi bon faire campagne ? A quoi bon, citoyens, aller voter ?

A croire les sondages, une véritable pluie en ce moment à l’instar des étoiles filantes en août, les jeux sont faits, les dés jetés et l’affaire pliée. Définitivement dans les principales villes de France

Ainsi à Paris, Lyon, Bordeaux, Dijon... et j’en passe, les vainqueurs sont déjà connus. Les sondages se suivent et se ressemblent. Certaines équipes seraient même élues dès le premier tour !

A quoi bon tenir des réunions publiques, organiser des débats, présenter des listes et définir un programme ? A quoi bon ? Puisque les sondages, qui ne sont pas paroles d’Evangile, mais ses initiateurs, qui en sont persuadés en dépit de ratés monumentaux ces derniers temps qui devraient les rendre humbles et les faire revenir à la raison, vous le disent : la fin de la partie est déjà sifflée !

Rentrez vos banderoles, recyclez vos prospectus, fermez vos permanences et sympathisants retournez chez vous ! Bref, circulez y a plus rien à voir, à dire et personne à convaincre !

Quand on pense que, sur Lyon, 30 % des électeurs se disent encore indécis ! Mais ils sont quantité négligeable, des poids plumes qu’on vous dit ! Pourquoi leur prêter attention ? C’est perdre son temps. 30 % ?

Bref, c’est à se demander pourquoi le citoyen vote-t-il ? Pourquoi prendrait-il la peine de bousculer son dimanche pour finalement participer à une parodie de démocratie ? A une élection factice ! A une chronique d’une élection déjà annoncée !

Si la réalité était aussi si simple, elle rendrait service à beaucoup ! Mais voilà, ce n’est pas le cas !

Il suffit d’aller sur le terrain pour sentir et ressentir un décalage tangible entre ce que nous disent les sondages et les électeurs.

Prenons Lyon car j’y suis. Les enjeux sont énormes pour la deuxième ville française. Beaucoup de sujets sérieux ont été mal abordés au cours de ses dernières années. Objectivement parlant. Les faits sont là, eux, irréfutables. Par exemple : la pollution atmosphérique. Dernièrement, le quotidien Le Progrès, peu suspect d’être de droite, titrait sur ce mal qui, à défaut d’avoir été endigué, persiste et s’aggrave.

Je cite la pollution. Mais on pourrait également parler de la propreté, de la circulation, des places en crèches et, plus généralement, des problèmes liés à la petite enfance, de l’enseignement, de la compétitivité des entreprises, de l’aménagement urbain, de la place de Lyon en Rhône-Alpes, mais aussi en Europe...

Absent de la ville plusieurs années et de retour, je constate que la situation s’est dégradée. Ce n’est pas de la politisation. Mais un constat fruit d’expériences vécues au quotidien.

Les mécontentements sont nombreux. Le café du commerce si décrié est pourtant indispensable pour se mettre au parfum non pas d’une opinion médiatisée, mais réelle, celle de la France d’en bas comme disait un ex-Premier ministre.

A Paris, le décalage semble tout aussi réel. Entre une gauche qui pavoise, qui caracole en tête et des résultats, notamment sur le front de l’emploi, à en croire différentes études, articles de spécialistes (Paris, capitale du malthusianisme, par Eric Le Boucher, ou encore Paris s’endort par Laurent Davezies sur laviedesidées.fr) plus que médiocres et alarmants pour le devenir du dynamisme de la capitale française.

Ce matraquage est détestable. Il dessert la démocratie. Il l’insulte même. Sans parler parfois d’un acharnement de la part d’acteurs indignes du rôle qu’ils s’assignent ou prétendent assumer en démocratie. Ils renvoient un prisme totalement déformé. Mais c’est le juste retour des choses, direz-vous, puisque nous ne sommes plus en démocratie, mais en médiacratie !

Depuis le 1er janvier 2008, il est strictement interdit de fumer dans tous les lieux publics. Sous peine d’amende en cas de violation de la nouvelle loi. Que vous soyez au restaurant, dans une gare, en discothèque, vous ne serez plus enfumés ! Vos poumons vont respirer ! Fini l’intoxication !

On se prend à rêver qu’il en soit de même pour les sondages en période électorale. Fini là aussi l’intoxication des esprits ! Si la nicotine déforme le goût, le sondage altère la perspicacité de l’électeur. Face à cette ‘’overdose’’ de sondages, l’électeur a souvent la nausée.

A contrario de nos poumons, l’intoxication des esprits bat son plein. Une consommation abusive non sans effets nuisibles sur le suffrage électoral. Dont le symptôme le plus grave est l’abstention. Ou la démobilisation pour le camp donné gagnant.

Avec un exemple, pourtant qui a fait date et que chacun devrait avoir encore en mémoire : le premier tour de la présidentielle de 2002. Surtout les socialistes, très sûrs d’eux dans de nombreuses villes. Pourtant, il y a cinq ans, tout le monde jurait d’une seule voix qu’on ne reprendrait plus ses leaders en flagrant délit de vanité !

C’est tout le problème d’une démocratie dite d’opinion. Qui fait passer au second plan la participation, pourtant, la clé de voûte de ce mode de gouvernance et un des meilleurs étalons de sa santé. En l’occurrence, l’élection, l’expression reine de la souveraineté du peuple.

La fin de l’intoxication de l’électeur n’est pas pour demain. En matière de dépendance, il est plus facile de faire arrêter le consommateur !


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27 réactions à cet article    


  • tvargentine.com lerma 4 février 2008 09:31

    Nous allons voir beaucoup de surprise avec ces élections.

    Elles seront le rejet de la politique Marketing des Maires qui ont préféré jouer à la spéculation immobilière pour toucher de l’argent facilement plutot que de développer une ville avec des infrastructures modernes

    Les français ne veulent plus des "Paris Plage" qui ne sont que des caches misères de la réalité

    Vivement les éléctions


    • floruf floruf 4 février 2008 10:16

      Je suis désolé mais en ce qui concerne le sujet principal de ta dialectique à savoir "Paris-Plage" , Panafieu a déclaré sur Europe1 la semaine dernière que cette manifestation perdurerai si elle était élue ! Si même les bonnes gens de drouate s’y mettent , mais où va t’on ma p’tite dame ?!

       


    • Traroth Traroth 4 février 2008 11:29

      J’espère surtout que les prochaines élections (municipales mais aussi cantonales) seront l’occasion de montrer à la droite ce que les citoyens pensent de la politique de Sarkozy. C’est aussi le moment de limiter le pouvoir de la droite pour les 4 prochaines années.

      Après, il n’y a plus que les élections européennes, qui n’ont pas d’influence directe sur ce qui se passe en France, et les élections régionales, où la gauche ne peut pas gagner grand-chose, ayant déjà pratiquement toutes les régions. Donc, c’est maintenant ou en 2012 !


    • Traroth Traroth 4 février 2008 14:27

      La pensée politique doit précéder le vote. Il y a bien pire qu’un abstentionniste, c’est quelqu’un qui vote sans rien comprendre. Celui-ci va le plus souvent voter pour le plus clientéliste, le plus démago, le plus communicant, celui qui a le budget publicitaire le plus élevé. Une distribution gaussienne en fonction du budget de com. Bref, ça se passe entre l’UMP et le PS.

      Evidemment, dans cette optique, le programme politique, le débat d’idées, les convictions deviennent inutiles et même génantes pour le politique. Tiens, c’est marrant, c’est exactement ce qu’on constate !

      Conclusion : si vous ne vous intéressez pas à la politique, allez jusqu’au bout de votre logique, soyez cohérent : ne votez pas !


    • Johan Livernette Johan Livernette 5 février 2008 00:53

      D’accord avec traroth, voter pour un candidat n’est en rien une obligation. Ce sont les grands médias et certaines assocs sponsorisées par le PS qui ont martelé qu’il fallait voter pour être un bon citoyen. Et les gens gobent malheureusement.

      Le vote blanc n’est pas reconnu et c’est bien dommage. Depuis l’élection 2002, le pouvoir politique et surtout médiatique a culpabilisé l’abstentionniste. Du coup, lors des dernières élections, la participation fut énorme et les scores des 3 candidats promus par les grands médias ont été tout aussi énormes (30, 25 et 18 pour rappel).

      J’y vois là une soumission encore plus grande d’un peuple français manipulé bien sûr, et abruti par la société de consommation et les émissions de télé débiles. Les gens ont voté comme on leur a dit de voter, tout simplement. La matraquage médiatique, ça marche, la pub aussi. Demandez à Beigbeder.

      http://livernette.noosblog.fr

       


    • Traroth Traroth 5 février 2008 10:36

      Je ne pense pas que ça soit spécifique au PS, honnêtement. On retrouve cette tendance chez tous les partis qui profitent de ce système, c’est à dire ceux qui peuvent financer des campagnes électorales coûteuses, et donc l’UMP et anciennement l’UDF. Le Modem, sa capacité de financement reste à démontrer...


    • non666 non666 4 février 2008 09:54

      Il y a deux menaces majeures que l’UMP ne peut se permettre d’affronter , surtout si elles appraissaient en meme temps.

      La première serait l’emergence d’un vrai parti chretien democrate credible.

      Cela lui oterait en effet tout le socle des electeurs modérés qui par soustraction, ne verrait dans l’UMP que le parti de la droite nationale et des liberaux...

      Cette menace s’est concretisée aux présidentielles une première fois.

      Quelle que soit les tords de Bayrou (et il en a !) , son carrierisme personnel il incarne cette famille politique aujourd’hui, surtout si on le compare aux pom pom girls de Sarkozy, au sein de l’UMP( Borloo, Fillon, Douste Blazy...

      Il est donc l’ennemi a battre et a isoler au plus vite.

       

      La deuxieme menace est celle de la droite nationale , dont toute les thématique sont au vert , tous les discours, meme les plus demagos, justifiés par la réalité :

      Trahison des elites(Versaille, ce jour...), ouvertures des frontières a l’immigration (rapport attali) , europe passoire infeodée aux etats unis, leurre d’une Europe qui n’est qu’une mondialisation cachée.

      Un lepen fatigué, un Megret peu credible, des gaullisstes passifs (ou complices) , un De Villiers qui hésite toujours a sauter le pas et reviens chercher son pain apres chaque election chez les dominants sont les seuls éléments qui font que cette famille ne se relève pas : Il manque le nouveau leader et surtout l’esprit de reunion qui fait que les chapelles s’affrontent depuis 30 ans alors qu’ensemble, cette famillle pèse 30%...

      Si la droite nationale ET la droite chretienne democrate surgissent, l’UMP se reduit a ce qu’elle est : une occurence de la droite liberale, pro-US et pro-israelienne.

      La désinformation bat donc son plein , on essais de nous convaincre que tout est joué.

      Dans une semaine, on nous expliquera qu’ils sont au coude a coude, une semaine le ps devant, la semaine suivante l’ump en tete.

      Pourquoi ?

      C’est comme ça qu’on provoque le regroupement du troupeau sur les deux partis qui sont d’accords sur tout.


      • morice morice 4 février 2008 10:52

        Voter est important, écouter les sondages ne l’est pas. On ne vote pas en fonction des sondages. En fonction de ses convictions. Encore faut-il en avoir..les gens qui écrivent que ça ne sert à rien car les sondages démontrent que c’est déjà fait n’ont AUCUNE CONVICTION, et c’est déplorable. C’est effectivement un insulte à la démocratie : il faut aller voter, après on peut critiquer ! sinon, inutile !


        • Jason Jason 4 février 2008 14:34

          Bien dit Morice. Mais il faut tenir compte du triangle candidat-médias-électeur. Lequel électeur ne répondra qu’en fonction de ce qu’il sait par médias interposés.

          Opinions, convictions, croyances, humeurs, un cocktail d’incertitudes qui fait le jeu des discours habiles et des promesses vaines. Le mandat donné contient beaucoup d’espérances. Et chacun admettra là qu’il existe un grand nombre d’aléas avec ce sentiment.

          On vote communément pour éviter le pire, et c’est souvent le moins bon qui arrive, sans parler du reste.


        • tvargentine.com lerma 4 février 2008 11:11

          Panafieu et Delanoé ne correspond en rien aux besoins du Grand Paris (Paris Ile de France) car le centralisme fait que les habitants de l’Ile de France sont parisiens de fait,car tout passe par Paris (les trains,les RER,les voies de circulations....)

          Donc,il faut faire une réforme pour supprimer le système actuel et supprimer les départements

          Un seul bloc,le grand paris (Paris et les départements) et un maire élu au suffrage universel

          Vous verrez que "Paris Plage" ne fera rêver personne et que nous n’aurons plus cette politique élitiste des élus de Paris visant à exclure les habitants de l’Ile de France

          Quand on structure intermédiaire (conseil général,conseil régionaux) il faut les supprimer ce n’est que de la bureaucratie,copinage et détournement de fond public sans parler des dettes restant que le contribuable devra payer pour des services devenus payant et nul !

           


          • Charles Ingalls Charles Ingalls 4 février 2008 11:29

            (Lerma) "Vous verrez que "Paris Plage" ne fera rêver personne"

            Cette obsession de la plage...Vous êtes si moche que ça en maillot de bain ?


          • Didier B Didier B 4 février 2008 11:19

             Tout le monde se souvient (du moins, je l’espère) des explications alambiquées des instituts de sondage, après l’élection présidentielle de 2002, pour justifier de leurs erreurs. Ils ne s’étaient pas trompés, c’était les électeurs qui leurs avaient donné de fausses informations ! 

            Parce qu’une « erreur » comme celle là pouvait potentiellement coûter des millions. Un sondage, quel qu’il soit, est devenu un élément d’information comme les autres, bien qu’il ne soit basé sur aucun fait. 

            De plus, il a remplacé la traditionnel prédiction de Madame Irma, voyante de son état, qui pouvait dans la même phrase nous annoncer la fin du monde et le nom du prochain président de la république, et le public adore les prédictions.

            Répété assez souvent, un sondage passe du statut de prédiction incertaine à celui de vérité incontestable.

            La cause en est sûrement la volonté de synthétiser l’information pour en limiter le coût.

            Plutôt que de faire une longue et coûteuse enquête sur « la réception des premières reformes du gouvernement par les français », on publie un sondage qui dit : « X% des français approuvent les réformes »…

            Chaque medium analyse et interprète ces résultats en fonction des lignes éditoriales et orientations politiques, et transforme les réponses de 300 personnes en une réalité nationale.

            Le système se nourrit de lui-même. Pour une chaîne de télévision ou un journal, ne pas publier de sondage ou ne pas en tenir compte, c’est ne plus faire d’information, et donc perdre de la crédibilité et des lecteurs/auditeurs.

            Les politiques ne sont pas dupes, mais ils sont eux aussi emportés par la vague.

            Ensuite, le « public » trouve sûrement plus facile qu’on pense à sa place, ça lui fait gagner du temps pour se divertir. Parce que, il faut être honnête, la politique, c’est chiant, et ça, c’est la faute des « hommes » politiques, pas celle des médias.

            Il y en a des choses à dire… je vais m’arrêter là, faut que j’aille lire le dernier sondage sur la coté de popularité de ma concierge.


            • Maurice-Alain BAILLERGEAU Maurice-Alain BAILLERGEAU 4 février 2008 11:47

              Je ne vote jamais aux municipales, bien que je sois membre actif d’un parti politique.

              Pourquoi ?

              1) Le nombre de communes ne diminue pas - 90 % des communes ne pilotent rien

              2) Les structures s’ajoutent aux structures au détriment de l’efficacité, du coût et de la répartition utile des emplois.

              Des pays comme le nôtre sont parvenus à de bonnes réformes, la France n’est pas un pays de réformes


              • non666 non666 4 février 2008 20:06

                Voici un des commentaires les plus pertinents et malgrès tout , il est en moins !

                Tu pue l’ail , tu a un lourd passé sur avox ou quoi ?

                 

                Oui il y a trop de niveaux administratif en France.

                OUI , les 36 000 communes devrait pouvoir etre 5 fois moins.

                Mais comment les se financeraient ils sans relais de fausses factures ?


              • Plum’ 4 février 2008 12:20

                Ce sujet des sondages m’a l’air accessoire par rapport au fait qu’une grande partie des candidats sont anti-démocrates pour appartenir aux partis politiques UMP et PS qui cautionnent la forfaiture du président de la république consistant à dire oui à un traité pour lequel les français ont voté non il y a 3 ans. La priorité n°1 consiste à ne pas voter pour ces candidats qui bafouent notre démocratie. Ils l’ont fait au plan national, certes, mais ils sont aussi capables de le faire au plan local.


                • pallas 4 février 2008 12:34

                  Justement je ne vote et je n’est jamais voté et pour finir jamais je ne voterai. Pour autant et c’est la tout le Paradoxe, je suis un des seuls a regarder l’assemblée nationnal ou regarder les audites, dont mr Attali fu convoqué plusieurs fois, a regarder le senat. Je consacre un peut de temps chaque semaines a savoir ce qui se passe dans l’hemicycle, donc en definitif, je m’interesse nettement plus a la politique que la majorité des Français qui pour une bonne part Vote et qui ne s’interesse pas a la politique car sa les gonfles rapidement. Ont m’avaient souvent sorti que mon raisonnement etait illogique, pourquoi perdre autant de temps a consulter les debats parlementaires, a discuter de politique, si au final ce n’est pas s’inscrire sur la liste electoral, autrement dit, je peut retorquer l’inverse, pourquoi aller voté si ont ne s’interesse pas a la politique ?. La reponse a la question je l’est donné, voté ne sert a rien car les dés sont deja truqués, il n’y a pas de nouveau visage depuis une 30 enes d’années, c’est toujours le meme groupe de personnes, de plus, la Gauche et la Droite suivent le meme chemin, le meme programme, c’est simplement la maniere et la façon de procedé qui differe. Ensuite le Politique, n’a pas pour vocation a regenté la vie privée des individues, ce que bcp de monde ne comprennent pas, c’est un savoir vivre de masse qui manque et en verité ont demande au politique d’etre juge et arbitre de cas personnels que l’ont pourraient reglé seul, si nous etions moin stupides et enfants. Les députés en dehors de l’hemyclique, tout comme le Maire, passent leurs temps a recevoir les individues, les uns pour demander un pret bancaire, l’autre pour un travail, l’autre pour un probleme de terrain avec son voisin, etc etc etc etc. Tous ces problemes qui peuvent etre arranger par soit meme et si les institutions concernées fonctionnaient normalement. Il y a une derniere chose, le Vote Blancs n’est pas consideré, il n’a aucunes utilités. Il faut changer le systeme des elections et le faire en 2 fois. La premiere election serait de proposer plusieurs programmes, et uniquement les programmes que le peuple choisirai, ensuite la 2 eme election consisterai a choisir l’homme ou la femme qui devra appliquer le programme que le peuple a choisi, ainsi sa changerai bcp l’ego des politiques et obligerait le peuple a s’investir serieusement sur son propre devenir.


                  • Traroth Traroth 4 février 2008 14:27

                    La pensée politique doit précéder le vote. Il y a bien pire qu’un abstentionniste, c’est quelqu’un qui vote sans rien comprendre. Celui-ci va le plus souvent voter pour le plus clientéliste, le plus démago, le plus communicant, celui qui a le budget publicitaire le plus élevé. Une distribution gaussienne en fonction du budget de com. Bref, ça se passe entre l’UMP et le PS.

                    Evidemment, dans cette optique, le programme politique, le débat d’idées, les convictions deviennent inutiles et même génantes pour le politique. Tiens, c’est marrant, c’est exactement ce qu’on constate !

                    Conclusion : si vous ne vous intéressez pas à la politique, allez jusqu’au bout de votre logique, soyez cohérent : ne votez pas !


                    • HELIOS HELIOS 4 février 2008 14:49

                      en réaction directe a votre message, et en ayant derrière la tête ce qu’il se passe aujourd’hui au parlement ou certains socialistes devraient s’abstenir... je vous conseillerais , DANS TOUS LES CAS, de voter.

                      Si aucun des "grands" candidats, ceux qui sont susceptibles de remporter l’election ne vous plait.... ou si vous contestez quoi que ce soit, ALORS vous DEVEZ VOTER QUAND MEME, pour ne pas favoriser PAR DEFAUT ceux que vous rejetez.

                      Choisissez le plus petit, le plus nul, bref celui dont vous êtes sur qu’il ne recueillera qu’un minimum de vote et VOTEZ POUR LUI.

                      Il ne s’en portera pas plus mal, mais surtout ceux que vous ne cautionnez pas ne bénéficieront pas de votre "non choix".

                       


                    • Traroth Traroth 4 février 2008 15:46

                      Je ne suis pas d’accord. Voter sans comprendre pour quoi et pour qui on vote est une abérration de la démocratie. Le premier devoir civique est d’abord de se former politiquement, et à défaut, de s’abstenir.

                      Je rappelle quand même que le vote est un mode de prise de décision, et que faute de s’informer, on ne fait qu’introduire un facteur aléatoire dans un choix qui devrait être raisonné.


                    • HELIOS HELIOS 5 février 2008 14:46

                      Je ne prétends pas voter sans comprendre...

                      Je dis seulement que, puisque le vote "blanc", c’est a dire le fait de ne pas être d’accord avec les solutions proposées est impossible, alors il faut voter pour un "faux blanc" c’est a dire le candidat qui n’engage pas.


                    • pallas 4 février 2008 15:29

                      justement le fait de s’abstenir est un choix politique, a defaut que mon avi de vote soit pris au serieu, je me permet de me tenir en retrait, c’est un choix politique non negligeable, car sa veut dire le refus du systeme politique actuel, voté c’est accepter quoi que l’ont en dise les regles du jeux.


                      • pallas 4 février 2008 15:30

                        je parle du vote Blancs evidemment qui devrai etre pris au serieux et qui ne l’est absolument pas.

                         


                      • Traroth Traroth 4 février 2008 15:49

                        Pas du tout. S’abstenir, c’est justement ne pas choisir. Statistiquement, c’est d’ailleurs l’effet que ça a.


                      • Le péripate Le péripate 4 février 2008 20:23

                        On vote parce que l’on réflechit... on vote et on a même le droit de se tromper, mais on vote. On vote parce que les riches aimeraient bien que l’on ne vote pas.... Tous ces gens à convaincre contre le vécu quotidien, au boulot, au chomedu, à la maison, ça coute cher, et ce n’est pas si efficace.

                        On vote. Point.


                        • Traroth Traroth 5 février 2008 10:38

                          Et quand on ne réflechit pas, on fait quoi ? Parce qu’il y en a, es électeurs qui ne réflechissent pas, et qui votent finalement avec un dé pipé par la propagande.


                        • Breizhatao35 Breizhatao35 4 février 2008 20:47

                          quand on voit le deni de démocratie d’aujourd’hui ou l’abstention des députés socialiste sert les intérêts de sarkozy, on s’aperçoit qu’il ne sert à rien de voter entre la peste et le choléra.

                          On pourra voter quand on redeviendra une véritable démocratie !!!!!


                          • moebius 4 février 2008 22:39

                            l’abstention du ps ne sert pas les interets de Sarkosy il sert les interets de l’Europe. Les français ont voté démocratiquement pour Sarkosy, pour son programme. Un des point de ce programme préconisait la rativication du traité par le parlement et non par voix référendaire. Je vous signale que la majorité du PS s’est prononcé au cour d’un vote interne démocratiquement en faveur du oui. Je n’ai pas voté pour le programme de la droite et j’ai voté en faveur du oui lors du référendum. J’approuve éventuellement l’abstention de certains socialistes et je désapprouve absolument le vote négatif d’une partie de la gauche.

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