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Accueil du site > Tribune Libre > La morale contre l’homosexualité

La morale contre l’homosexualité

Depuis une semaine est relayé un appel signé par des élus UMP et UDF contre « l’adoption et le mariage de deux personnes du même sexe ». Comment juger leur démarche ?

Il vient d’être annoncé que 174 maires de droite adhèrent à l’idée qu’il faut interdire moralement, d’abord, et ensuite juridiquement, c’est entendu, "le mariage et l’adoption par deux personnes du même sexe". Parmi les élus qui ont adhéré à cette déclaration, on retrouve, comme l’indique Marianne : "Patrick Balkany, député-maire de Levallois-Perret, Christine Boutin, députée des Yvelines, Etienne Pinte, député-maire de Versailles, Georges Tron, député-maire de Draveil (Essonne) et proche de Dominique de Villepin, Pierre-Chritian Taittinger, maire du XVIe arrondissement de Paris, ainsi que les maires de Béziers, Raymond Couderc, de Roanne, Yves Nicolin, de Valenciennes, Dominique Riquet, de Colmar, Gilbert Mayer, de Rouen, Pierre Albertini, et de Dieppe, Edouard Leveau".

Cette pétition est elle-même relayée par Les associations familiales catholiques de Bretagne et par Les jeunes catholiques nantais. On le perçoit, et ceci n’est pas un secret quand on voit l’usage que le président de l’UMP fait du spam ou bien du videopodcast, il y a, de la part d’une frange réactionnaire quant au droit de l’individu, une mobilisation qui dépasse le cadre classique qui se polarise au niveau géographique, pour se développer et se répandre au niveau de la dimension web et sites d’actualités. Signalons que ces sites sont directement accessibles par Google actualité. Ainsi, il ne suffit pas de dire, comme Bayrou, qu’il est seulement critique du manifeste. Car là aussi est posée une certaine définition de la conformité.

Au-delà de la fixation sur le pouvoir et sa suprématie, c’est au niveau de la population elle-même que se fixent et se diffusent des idéologies qui veulent une moralisation politique, à partir d’une définition de l’humanité qui duplique leur propre identité.

Mais qu’est-ce qui se cache derrière ce déni de la légalisation/légitimation du mariage homosexuel et de l’homoparentalité ? Comme le rappelle Foucault dans le tome 1 de L’histoire de la sexualité, le caractère de normalisation de la sexualité au niveau de l’hétérosexualité est un mouvement moderne (XVIIIe et XIXe siècles) qui a, suivant une logique d’énonciation, discriminé toute autre forme de sexualité. Ceci provient du passage à une définition scientiste - qui est lentement devenue essentialiste - de l’homme et de ses rapports. Au XIXe siècle, le couple hétérosexuel est devenu légitime, et est passé sous silence, en faveur d’une concentration discursive sur les autres sexualités. "Mouvement centrifuge par rapport à la monogamie hétérosexuelle" [...] Le couple légitime, avec sa sexualité régulière, a droit à plus de discrétion. Il tend à fonctionner comme une norme, plus rigoureuse peut-être, mais plus sielncieuse. En revanche ce qu’on interroge [...] c’est le plaisir de ceux qui n’aiment pas l’autre sexe". Ceci conduit Foucault à comprendre que l’interdit de l’homosexualité se fonde dans cette époque contemporaine à partir de la définition biologique des rapports humains, amenant que ce qui est invoqué tient à l’ordre d’une perturbation (du sang, principe d’impureté, qu’il relie avec la question du nazisme à la fin du tome 1) par rapport à la norme, définie selon une illusoire scientificité.

C’est ce qui se retrouve parfaitement dans les énoncés homophobes de Christian Vanneste (qui sera jugé le 24 janvier à partir de la plainte déposée par ActUp Paris, SOS Homophobie et le SNEG), au sens où il peut dire que "le comportement homosexuel est un danger pour l’humanité" car "la vie, c’est l’ordre et la hiérarchie des comportements". Or, est-ce que l’homme, justement, dépend a priori d’une essence biologique ? Est-ce que justement, il n’est pas, pour reprendre la terminologie de Sartre, l’être pour qui "l’existence précède l’essence", à savoir un être qui se pose dans le choix et dans la possibilité de la liberté de ses désirs ?

C’est pour cela qu’il est important que des réactions se fassent entendre, que cela soit celle de Tetu ou bien celle du PS et des Verts, afin de poser la nécessité d’une réflexion sur l’existence des hommes prise dans sa singularité, et non pas selon des normes illusoires définies a priori.


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217 réactions à cet article    


  • Céline (---.---.226.45) 24 janvier 2006 11:06

    Monsieur Alain-Gérard SLAMA à écrit un livre fort intéressant : "Le siécle de Monsieur Pétain qui met en garde contre la pétainisation, des esprits. et bien je ne peux que constater que M. Slama à vu juste lorsque l’on peut que constater que les Députés sont partis en croisade pour un réédition de la révolution de M. Petain l’ordre moral. C’est inadmissible que la politique s’introduise dans les affaires privées ; Ils vont aller jusqu’où. Pendant ce temps des gens sont mal logés, pendant ce temps les restos du coeur font le plein, pendant ce temps le chomage grimpe, pendant ce temps des entreprises délocaliseent, MAIS des Députés jouent à nous écrire un code de bonne conduite selon leur valeur. Cest tout simplement scandaleux et dangereux.

    Céline


    • l’homme dans la lune (---.---.66.49) 24 janvier 2006 19:30

      Les revendication de l’homosexualisme politique, critiquées par cet appel, ne concernent pas la sphère privée, mais le fait d’imposer l’absence évitable d’un de ses parents à un enfant ou d’imposer à tous les citoyens la charge financière d’avantages fiscaux pour ces « couples homosexuels ». Le refus de la critique que manifestent ces mouvements est la mort de la liberté d’expression


    • (---.---.91.178) 24 janvier 2006 11:23

      Vraiment fumeux comme analyse. Il vaut mieux éviter de faire de la psycho quand on lit ce genre de texte. Ce n’est pas parceque l’homosexualité à toujours éxistée qu’elle est dans la normalité du genre humain.


      • Tonio (---.---.15.77) 24 janvier 2006 12:21

        D’accord avec cette analyse. Oui aux libéralismes politique, économique et moral. Le peuple attend de l’État qu’il organise la vie publique pour permettre à chacun de se réaliser librement. L’État ne doit pas interférer dans la sphère privée des acteurs individuels si leurs actions n’entravent pas la liberté d’autrui.

        Même si je pense que le mariage est une institution dépassée (nous avons assez lutté en 68 et dans la deuxième partie du XXe siècle pour libérer les femmes de la structure aliénante du mariage), au nom de quoi l’état devrait-il refuser à certains citoyens consentants ce qu’il accorde à d’autres ?

        Assez de ces conservateurs qui tendent à laisser l’Europe sur le bas côté du chemin de la modernisation ; par des alternances constructives entre socio-démocrates et libéraux, nous avons une chance de ne pas rester à la traine des progrès indiens, américains et chinois.


      • Seb (---.---.72.66) 24 janvier 2006 13:17

        « Ce n’est pas parceque l’homosexualité à toujours éxistée qu’elle est dans la normalité du genre humain. »

        Pour essayer de cerner toute la bêtise de votre commentaire, répondez à cette seule question :

        Qu’est-ce que la norme ?

        Astuce : lire un cours de philo de Terminal où des jeunes de 17ans savent y répondre...


      • (---.---.91.178) 24 janvier 2006 15:01

        Donnez donc la réponse !


      • Seb (---.---.72.66) 24 janvier 2006 22:00

        Je n’arrive pas à trouver une définition suffisament explicite pour définir la norme, mais je peux rapprocher ce mot avec la ’nature’ d’un objet/être, car la norme est un ensemble de spécifications définies et immuable, et la nature d’un objet/être est un ensemble de caractéristiques fondamentales.

        Je n’ai pas envie de faire un cours, ça serait saoulant et je ne prétend pas être compétend en ce domaine. Mais la question de la normalité est indentique à la problématique de la nature humaine...et plusieurs philosophes y ont déjà apporté des éléments de réflexions pertinents... Marx, Sartre et Levi-Straus(ethnologue) sont d’accord pour dire que si l’Homme possède certaines caractéristiques comme la station debout, l’utilisation d’outils et le langage, il est fondamentalement culturel. D’après Marx, « L’Homme est le fruit de sa propre histoire. » Il n’y a alors pas de ’nature’, seulement une « condition universelle » de l’Homme pour se développer, apprendre...et de développer des cultures différentes, véritable richesse de l’Humanité car c’est autant de visions différentes de la réalité. Chaque culture correspond donc à une manière différente de vivre son humanité.

        Il n’y a pas d’homme naturel, car la nature de l’Homme est d’être un être culturel. Il est donc impossible d’essayer de définir une norme pour l’humanité !

        Et j’en viens donc à l’homosexualité : C’est une expérience différente de sa propre humanité.

        Sans faire de trollisme, on peut aussi noter que seuls les sociétés totalitaristes comme le nazisme ou le stalinisme pour ne citer qu’eux, ont voulu imposer une norme et éliminer les individus qui ne correspondaient pas à cette norme, tels les homosexuels. Et pour éviter toute remarque stupide du style ’t’as dis ça parce que t’es homo’, je précise que je suis hétéro :p


      • (---.---.162.36) 25 janvier 2006 10:59

        Merci pour cette réponse parfaitement rocambolesque. Je maintiens ma position sur le hors norme.


      • Laura Ingalls (---.---.58.91) 25 janvier 2006 19:15

        vous parlez de norme, de comportement majoritaire..je vais piquer une réplique de film « de quelle majorité parlez vous ?? Celle qui est pour la peine de mort ? Celle qui jurait que la Terre était plate ? »..Pfff. Quant à la nature, chacun sait que les animaux se marient et se font baptiser.. Vos diatribes pseudo-intellectuelles révèlent une homophobie malheureusement classique, ou une homosexualité refoulée que seule un psy pourrait vous aider à vivre... bon courage.


      • Seb (---.---.72.66) 26 janvier 2006 13:59

        Alors expliquez-moi ce qui pour vous est hors norme !

        Ce qui ne vous plait pas ? Ce que vous ne comprenez pas ? Ce qui vous fait peur ?


      • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 11:47

        « Comme le rappelle Foucault dans le tome 1 de L’histoire de la sexualité... »

        Foucault ne rappelle rien du tout ! Foucault estime que... Foucault pense que... Foucault postule que...

        Et quoi qu’il estime, quoi qu’il pense, quoi qu’il postule, il reste que le mariage homosexuel est une institution gadget ne correspondant à rien, dans la mesure où le couple homosexuel ne correspond à rien du tout.

        Son inutilité sociétale est tellement évidente qu’on se demande comment des gens qui n’apportent strictement rien à la société peuvent prétendre en obtenir des avantages, par exemple fiscaux et tarifaires.

        Même un philatéliste, en cela qu’il conserve des figurines appartenant à un patrimoine, a plus d’utilité que l’homosexuel, dont la seule singularité est de s’accoupler - normalement, dans la plus stricte intimité - avec une personne du même sexe.


        • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 12:05

          J’aurais tellement préféré que vous riviez mon clou - je suis maso smiley) - en démontrant que l’homosexualité à une utilité sociale...

          Mais enfin, à l’impossible, nul n’est tenu...

          On peut rêver d’un WEB intelligent, dans lequel les interventions inconsistantes, s’autodétruiraient dans les trois secondes... smiley)


        • Céline (---.---.226.45) 24 janvier 2006 12:17

          Vous etes merveilleux, Scipion, dans votre sectarisme méprisant et vous « pensez » qu’un couple homo ne correspond à rien du tout... Son inulité sociale et puis les philateistes recoivent aussi votre arrogance Scipion, votre bile va-t-elle bien.. Vous savez meme les haineux peuvent consulter et profiter des avantages de la Sécurité Sociale Céline


        • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 24 janvier 2006 12:24

          Le problème de votre théorie de l’« utilité sociale », c’est qu’elle pue.

          Hitler déportait les Juifs, les handicapés, les tziganes, et les homosexuels parce qu’il les considérait comme inutile à l’élaboration de la race aryenne. Je n’ai rien d’autre à dire, M. Scipion, si ce n’est que sous une certaine maîtrise verbale, vous n’êtes pas plus respectable que n’importe quel individu vitupérant un ’Delanoë, sale pédé’.


        • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 12:29

          Pourquoi Ludovic Charpentier, alors qu’on ne lui demande rien du tout, introduit la notion de perversité dans le débat ?

          Va comprendre, Charles !


        • florian (---.---.162.39) 24 janvier 2006 12:33

          un couple homosexuel est utile socialement comme tous les hommes et les femmes qui composent la société. ils travaillent, paient des impots, participent à la vie de la cité... un couple est un couple, il correspond à un couple. peut etre devriez vous développer votre pensée parce que pour moi l’inutilité n’est pas aussi évidente que ça.


        • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 12:38

          Céline, Vous mélangez tout. Si je ne me considére pas comme philatéliste, j’ai moi-même une collection de timbres-poste.

          Alors, ne voyez pas de mépris là où il n’y en a pas. Et parlez-nous plutôt de l’utilité sociale de l’homosexualité...

          Vous donnez l’impression d’avoir des lumières sur cet aspect de la question. Sinon, vous ne me conseilleriez pas de consulter, j’imagine...


        • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 12:42

          Il faut avoir, Ludovic Charpentier, un singulier toupet pour mettre les quinze mille homosexuels victimes du nazisme sur un pied d’égalité avec les six millions de Juifs génocidés par le IIIe Reich !


        • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 24 janvier 2006 12:44

          Il est étrange de parler d’utilité sociale des hommes. est-ce comme cela que l’on pose l’existence individuelle, selon un critère de rentabilité sociale, d’épargne sociale. Inquiétant et dangereux. Quant à Foucault, il établit ses analyses à partir de documents non pas purement spéculativement.


        • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 12:48

          Florian, vous écrivez : « un couple homosexuel est utile socialement comme tous les hommes et les femmes qui composent la société. ils travaillent, paient des impots, participent à la vie de la cité... », mais vous vous trompez. Deux homosexuels sont socialement utiles comme n’importe qui ne parasite pas la société. Pas plus pas moins.

          Mais en tant que couple homosexuel, ils n’ont aucune utilité et à ce titre, ils ne peuvent prétendre à quelque avantage que ce soit, lié à leur condition - strictement privée - d’homosexuels.


        • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 12:55

          Et maintenant en voilà un qui écrit : « Il est étrange de parler d’utilité sociale des hommes. est-ce comme cela que l’on pose l’existence individuelle, selon un critère de rentabilité sociale, d’épargne sociale. Inquiétant et dangereux. »

          Ce n’est pas de l’utilité sociale des individus qu’il est question ici, mais de l’utilité sociale de l’homosexualité et de l’« institution mariage homosexuel », assortie d’avantages matériels !


        • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 24 janvier 2006 12:55

          « Il faut avoir, Ludovic Charpentier, un singulier toupet pour mettre les quinze mille homosexuels victimes du nazisme sur un pied d’égalité avec les six millions de Juifs génocidés par le IIIe Reich ! »

          Et vous, vous ne manquez pas de toupet pour déclarer qu’il est plus dramatique de tuer 6 millions de personnes que 15,000 !!!! Un génocide est un génocide, quelque soit son ampleur, ses motivations, et le nombre de victimes. Si Hitler avait pu faire déporter 6 millions d’homosexuels, il l’aurait fait volontiers. Lui aussi considérait que ceux qui ne contribue pas au développement de la race aryenne étaient ’inutiles’.


        • Céline (---.---.226.45) 24 janvier 2006 12:57

          Si vous voulez débattre, Scipion, alors débattons sur certains de nos politiques qui veulent s’insinuer dans les affaires privées et là vous verrez le sens du mot utile. Céline


        • (---.---.238.2) 24 janvier 2006 12:59

          Doit il y a voir une hiéarchie dans l’horreur ? Scipion ne manque clairement pas de toupet !


        • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 24 janvier 2006 13:22

          « Doit il y a voir une hiéarchie dans l’horreur ? »

          ’La mort d’un homme est une tragédie, la mort de millions d’hommes est une statistique’ Staline.


        • gaël (---.---.238.2) 24 janvier 2006 13:09

          Qu’est ce que c’est que l’utilité sociale d’un couple ? Avoir des enfants ? Alors dans ce cas, pourquoi autoriser le mariage des couples sans enfant ? L’argumentaire de Scipion ne tiens pas ! Il n’y a d’ailleurs aucun argumentaire... Il lance une question foireuse, sans en définir les termes, et sans clairement illustré sa pensé, si ce n’ai par quelques borborygmes proche de la haine... C’est de la provocation ni plus ni moins ! Mérite-t-elle qu’on s’y étende, je ne crois pas, si ce n’ai pour faire le jeu du perturbateur.. L’attitude requise dans ce cas, ne résume en un seul mot fort à propos : Plonk !


          • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 14:34

            Gaël demande : « Qu’est-ce que l’utilité sociale d’un couple ? » Je ne peux pas lui répondre.

            Ca doit tenir au fait que je n’ai jamais parlé de l’utilité sociale du couple, mais de l’inutilité sociale de l’homosexualité et, par voie de conséquence, de l’inutilité sociale du couple homosexuel !

            Il en résulte a contrario l’utilité sociale du couple hétérosexuel. Qui est celui qui assure la perpétuation de l’espèce, pour ceux qui l’ignoreraient.

            Elle est dramatique la proportion de personnes qui ont des problèmes de lecture...


          • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 24 janvier 2006 14:44

            Le problème est qu’un raisonnement aussi simpliste qui résume l’utilité sociale d’un couple à sa nature à procréer remet en cause l’union de personnes stériles...

            Donc selon vous, il faudrait épouser une personne uniquement en fonction de ’critères sociaux’ et donc de l’obtention d’une descendance ??? Le mariage de personnes hétérosexuelles trisomiques, ou handicapées est-il utile socialement dès lors si l’on tient compte de la simplicité de votre raisonnement ????


          • gael (---.---.238.2) 24 janvier 2006 15:09

            plonk et replonk ! visiblement Scipion ne se satisfait que de son propre raisonnement... Circulaire qui plus est. La définition de l’inutilité amène directement a la définition de son complémentaire : l’utilité !... Je n’ai donc aucun pb de lecture, lui sugérant même une définition claire et stupide reprise texto depuis ! A l’agréssivité de Scipion qui accuse certains de pb de lecture, je lui retournerai que d’autres souffrent de biais de raisonnement !

            Enfin, dire que le mariage n’a de sens que dans la procréation (ce que Scipion finalement avoue) est extrement dangereux... cf un des commentaires precedent.. Que fait-on des couples handicapés, par exemple ? Et des exemples de ce type, on peut en trouver pléthore... C’est un raisonnement simpliste qui conduit a des conclusions simplistes... et historiquement catastrophiques ! Sur ces qq lignes, je ne rajouterai plus rien à ce non débat, où Scipion fait visiblement l’unanimité avec lui-même !


          • Cedric (---.---.172.148) 25 janvier 2006 15:08

            Monsieur Scipion,

            Désolé d’arriver dans le débat si tardivement. Enfin, juste pour dire que vous me faites mourir de rire... et aussi de dégoûts et même parfois de peur ! Peut-être sont-ce les sentiments vous voulez inciter à nous, vos lecteurs, je ne sais pas. Et permettez moi d’ajouter... Mais quand je vous lis, je me dis : « comment est-ce possible de penser aussi étroitement et d’être aussi méchant ?! ». Etes vous franchement comme cela, Monsieur Scipion, ou pensez-vous simplement étroitement ?

            Monsieur Scipion, je me souviens d’ « argumentaire(s) » de votre type, au moment de 1928 puis de 1933 (et années suivantes), et enfin dans les soutiens néo-révisionnistes de certains politiques européens actuels pour des phrases et même des crimes contre l’humanité perpétués au cours du siècle dernier (« Jean-Marie » Haider l’Autrichien (autrichien !), « Adolf » Le Pen le Français (français !), et « Benito » Fortuyn l’Hollandien (hollendien) en sont juste trois exemples). 6 millions de Juifs exterminés ne sont pas un détail, Monsieur Scipion. Au même type que 15 000 homosexuels assassinés ne sont pas du bienfait de l’Humanité. (merci Ludovic)

            Monsieur Scipion, que recherchez vous ? Recherchez vous à nous démontrer que pour avoir un(e) joli(e) bébé(e), il faut avoir un chromosome x qui fusionne avec un autre chromosome x, ou avec un chromosome y ? Sacrée découverte biologique, vous devriez faire des sciences naturelles, Monsieur Scipion !

            Car, Monsieur Scipion, si j’ai bien compris vos propos, ainsi que leur émanescence sous-jacente, l’utilité sociale d’un accouplement humain est simplement de perpétuer l’Espèce (avec un grand « E », comme vous devez vous complaire à penser. Adoptons donc cette orthographe pour la suite). Donc, si je comprends bien, le couple hétérosexuel est légitime (enfin, dès lors qu’il fait des enfants !), et celui homosexuel est illégitime socialement... Est-ce une sentence, Monsieur Scipion ?

            Monsieur Scipion, vous êtes donc de ceux qui se doivent (et se sentent obligés) de vivre pour perpétuer votre patrimoine génétique dans le but de perpétuer l’Espèce. Bah l’Espèce, Elle est pas mal barrée là ! Mais ça me fait me poser deux questions à propos de vous et de vous petits copains (petits copains, ce n’est pas à prendre littérairement, Monsieur Scipion !) :

            (1) « pourquoi cette idéologie apparentée à des relents de »peste brunomophobique «  ? »

            et (2) « pourquoi avez-vous avez peur de ce que je suis sûre, vous qualifiez dans le secret de votre chambre bien trop sombre d’anormalité humaine ? »

            Monsieur Scipion, petit malheureux, comment concevez-vous votre vie ? Le seul but d’un couple est bien de s’aimer et non franchement de procréer. Autrement dit, la procréation appartient à l’Amour (avec un grand A !), mais nous pouvons nous aimer tout autant sans avoir le but ultime de perpétuer l’Espèce aussi. Si vous pensez le contraire, je vous plains, vous, votre femme et votre certaine frustration sexuelle. Contrairement à votre argumentaire, je pense la procréation comme ne rentrant pas dans le domaine de la sainte sacrée perpétuation de l’Espèce. Ou, autrement, si nous poussons votre argument à l’extrême, ceci doit passer par une abolition de tous les petits dérapages génotypiques, autrement dit, par une extermination simple de tout individu handicapé. Vous pouvez essayer de nous faire croire le contraire, mais c’est exactement ce sur quoi repose la conception de votre bien triste « argumentation ». Bref, comme le signale si justement Gaël (merci Gaël !) : « Qu’est ce que c’est que l’utilité sociale d’un couple ? Avoir des enfants ? Alors dans ce cas, pourquoi autoriser le mariage des couples sans enfant ? »... Bah oui ! Simple, Monsieur Scipion : arrêtons de nous aimer, si simplement, et faisons des enfants !

            Monsieur Scipion, je suis presque même sûre que vous seriez capable de penser secrêtement, dans votre chambre noire, qu’accouplement pour accouplement rime avec lubricité. Et pour faire une unième échelle à l’image de celle que vous utilisez dans vos messages si pauvres qu’ils en deviennent presque rigolos, peut-être pourrions nous en proposer une autre ici : devrait être punis à prison à perpétuité les couples hétérosexuels sans enfants, et devraient être condamnés à crime contre l’humanité, et à mort, et à bannissement total les couples homosexuels. Pourquoi pas, Monsieur Scipion ?

            Souriez, Monsieur Scipion. Mais souriez et éclatez vous ! Et ne nous faites surtout pas croire que le mariage homosexuel va aboutir à l’extinction de l’Humanité. Il n’y a certainement pas plus aujourd’hui d’homosexuels qu’il n’y en avait hier (statistiques, informez-vous !) et l’Espèce à plutôt l’air de pas trop mal se porter en terme de « reproduits » sortis de l’usine... Si bien que je ne vois pas comment nous pourrions arriver à cette extinction par cette voie (simple équation, monsieur Scipion !).

            Bref, Monsieur Scipion, tous les Grecs et tous les Brésiliens ne sont pas pédés, je vous (r ?)assure ! Et tout individu a son importance sociale, simplement parce que c’est un individu. Même vous, Monsieur Scipion, ainsi que vos petits amis aux idées brunâtres, vous me faites sans cesse prendre conscience que le combat reste franchement à mener.

            Excusez mon français sûrement un peu approximatif, Monsieur Scipion. Et arrêtez de regardez aussi chez le voisin et/ou chez la voisine pour savoir comment il vit. C’est certainement ceci qui n’est pas moral ! Sincèrement, Cedric

            P.S. : quant à l’homoparentalité associée au degré de tristesse des enfants vivant au sein d’une cellule homosexuelle, dites moi si je me trompe Monsieur Scipion (ainsi que la personne qui ne laisse pas de nom), mais je crois avoir depuis longtemps compris qu’ils sont tout aussi normaux que vous (hétéro) et que moi (hétéro aussi)... Et ils ne sont pas devenus des « animaux lubriques », comme vous vous devez dire ! Ils ne sont pas des « détraqués sexuels », non plus ! Et ils réussissent comme ils doivent réussir, comme vous et moi, donc.


          • Gil (---.---.93.79) 29 janvier 2006 10:58

            Ce n’est donc pas « d’utilité sociale » dont vous parlez, mais plutôt « d’utilité biologique », pour perpétuer l’espèce... En soi, tout être humain peut et devrait avoir une utilité sociale. L’humanité ne peut se réaliser que dans l’altérité. Pourquoi ne définir l’utilité sociale de tel ou tel qu’au travers de ses pratiques sexuelles, en le stigmatisant inutilement ? Ne peut-on pas penser par exemple qu’un chirurgien homosexuel qui sauve des vies a une « utilité sociale » ?


          • Senatus populusque (Courouve) Courouve 24 janvier 2006 13:41

            Michel Foucault avait corrigé ses affirmations de 1976 :

            « Le domaine des amours masculines a bien pu être « libre » dans l’Antiquité grecque, beaucoup plus en tout cas qu’il ne l’a été dans les sociétés européennes modernes ; il n’en demeure pas moins que l’on voit se marquer très tôt des réactions négatives intenses et des formes de disqualification qui se prolongeront longtemps. » L’Usage des plaisirs, (Gallimard, 1984), Introduction, 2, 3.

            Noël Mamère avait d’abord prétendu qu’il y avait un vide juridique, puis a déposé une proposition de loi visant à « clarifier » le Code civil. En réalité, le mariage du code civil est bien celui d’un homme et d’une femme.

            Selon Daniel Borrillo, la notion de mariage, comme institution, ne délimite pas son champ d’application, c’est au contraire le principe d’universalisme qui redéfinit non seulement le mariage, mais aussi le régime du sexe (construction sociale, à ne plus mentionner sur les papiers d’identité ...). D’où la dénonciation du caractère « discriminatoire et injuste » du seul mariage hétérosexuel.

            Pour D. Borrillo, « Le mariage [...] consacre socialement l’union de deux personnes ayant comme but la solidarité réciproque sur la base de l’affection mutuelle ». Or l’homosexualité relève davantage de la liberté et de l’amitié (amitié charnelle en l’occurrence) que de l’égalité et de la conjugalité ; c’est une amitié « poussée à l’extrême », disait l’Athénien (Platon, Lois). La Constitution, la Déclaration de 1789 et le Préambule de 1946, sont muets sur le mariage ; le Préambule précise cependant sa conception hétérosexuelle de la famille (al. 10 et 11) : « La Nation assure à l’individu et à la famille les conditions nécessaires à leur développement. Elle garantit à tous, notamment à l’enfant, à la mère et aux vieux travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le repos et les loisirs. » La Déclaration universelle des droits de l’homme (art. 16), définit le mariage comme hétérosexuel : « À partir de l’âge nubile, l’homme et la femme, sans aucune restriction quant à la race, la nationalité ou la religion, ont le droit de se marier et de fonder une famille [...] La famille est l’élément naturel et fondamental de la société et a droit à la protection de la société et de l’État. » La Convention européenne des Droits de l’Homme, dans son article 12, fait de même : « À partir de l’âge nubile, l’homme et la femme ont le droit de se marier et de fonder une famille selon les lois nationales régissant l’exercice de ce droit. »

            La rédaction a été « modernisée » dans le Traité Constitutionnel de l’Union Européenne pour « couvrir les cas dans lesquels les législations nationales reconnaissent d’autres voies que le mariage pour fonder une famille. Cet article [art. II-69] n’interdit ni n’impose l’octroi du statut de mariage à des unions entre personnes du même sexe » (explication du praesidum dans la Déclaration n° 12 jointe au Traité). Le Traité constitutionnel laissait ainsi, avec cet article II-69, la porte ouverte au « mariage » homosexuel.

            Cette dénaturation de l’institution matrimoniale semble analogue à la démocratisation à la Meirieu de l’institution éducatrice, qui exige, sous couvert d’égalité absolue, que l’acte d’enseignement soit remplacé par la libre expression des uns et des autres, que les sciences dures disparaissent au profit d’une « culture commune », inconsistante mais (parce qu’insconsistante) apparemment accessible à tous ; que la démocratie, prétende définir par des procédures démocratiques la culture de haut niveau dont elle est issue. Ni la culture, ni l’anthropologie ne sont cependant solubles dans la démocratie. L’acceptation du mariage pour les esclaves ou les infidèles, les unions mixtes ou interconfessionnelles, en faisant progresser l’égalité des droits, n’ont jamais dénaturé la notion de mariage ; ces réformes se firent au contraire dans le respect du sens du mot mariage, sans vider l’institution de sa substance pour la soumettre à un a priori universaliste. En revanche, le divorce vient d’être déshétérosexualisé, si l’on peut dire, par la modification du seul article encore « marqué ».

            Daniel Borrillo écrivait encore : « faire de la filiation une caractéristique essentielle du mariage revient à assigner une finalité reproductive à la sexualité ». Il assimilait bien légèrement mariage et sexualité. Le mariage donne en effet à la filiation un statut, assure en général (sauf adultère) à l’enfant la connaissance de ses origines, mais nul n’est obligé de s’engager dans le mariage. On sait, depuis Diderot, Sade, Nietzsche et Freud, et même depuis les Grecs, que la sexualité est une fonction de relation largement indépendante de la procréation ; c’est d’ailleurs ce qui justifie notre liberté sexuelle, y compris la liberté des vœux de célibat et de chasteté.

            L’égalité des droits n’a jamais signifié que hommes et femmes soient identiques, interchangeables ; l’équivalence entre homosexualité et hétérosexualité est une erreur dérivée, basée sur l’identité supposée entre homme et femme et une fausse symétrie de ces termes inventés en Allemagne dans la seconde moitié du XIXe siècle. Si cette identité était réelle, elle impliquerait de ne plus voir de différences de fait ou de situation, entre une relation homosexuelle et un couple hétérosexuel marié. Faire de l’homosexualité revendiquée la base de l’ouverture de droits, comme le droit au mariage, reviendrait à reconnaître ce « troisième sexe » imaginé par quelques auteurs, eux aussi allemands (K. H. Ulrichs, Heinrich Marx et Magnus Hirschfeld ; les deux premiers avaient déjà revendiqué l’accès au mariage).

            Toute inégalité, toute différence de traitement, n’est pas toujours une discrimination, ni une injustice, contrairement à ce que prétend la démagogie égalitariste, « comme si le principe de l’égalité des droits devait effacer toute différence ». L’égalité des droits des citoyens, libres individus, n’entraîne pas plus l’égalité juridique des couples homo et des couples hétéro, qu’elle n’entraîne l’égalité juridique entre les associations loi de 1901, les S.A.R.L. et les S.C.I., ou encore l’égalité juridique des associations cultuelles et des syndicats. En d’autres termes, l’égalité des droits des citoyens français (art. 1er de la Constitution) n’est pas l’égalité des droits conférés par des situations différentes (situations crées par des engagements personnels). L’égalité formelle des droits de l’individu (l’homme, le citoyen) n’implique ni l’identité des situations concrètes, ni celle des diverses institutions contractuelles. Gommer les termes « père et mère » dans le Code civil, les remplacer par « parents », (proposition des Verts, Ppl n° 1650), nous rapprocherait davantage d’Orwell (1984) que de la société idéale.


            • (---.---.226.45) 24 janvier 2006 14:01

              Effectivement, Courouve, la vérité sur la nature humaine est écrite dans les tables de la LOI donc immuable et véridique. Bien, merci, mais sous quels critères ont été établis ces précepts en se basant sur quoi, la nature telle, ou sur des valeurs issues des religions ? Lorsque vous regardez cette Nature, l’homosexualité existe et n’est pas rejeté elle participe à la Nature, c’est vrai ce ne sont pas des civilisés..


            • (---.---.15.221) 24 janvier 2006 14:13

              Dieu, Yahvé,


            • lafleche (---.---.123.35) 24 janvier 2006 14:30

              Qu’est ce que Meirieu vient faire là ?

              Amalgame !!!


            • Seb (---.---.72.66) 24 janvier 2006 22:06

              à propos de la ’nature humaine’ et de la norme, cf mon 2ème post plus haut (cherchez l’auteur ’Seb’ smiley)

              et cessez de vous braquer dessus, la norme, et donc la nature humaine définie et immuable n’existe pas :p


            • Thucydide (---.---.101.9) 24 janvier 2006 14:15

              L’exposé de Courouve est long, mais la conclusion pertinente. Effectivement, en matière d’égalités factices, on pense vite à Orwell et sa ferme avec son slogan : « tous les animaux sont égaux entre eux, mais certains animaux sont plus égaux que d’autres »...

              En l’occurrence, s’il est bien d’avoir défini un cadre juridique d’union pour les homosexuels (le PACS), vouloir assimiler totalement leur union à celle d’un couple hétérosexuel prend inutilement des allures de mascarade. Et ce, sans considérer le moins du monde les homosexuels comme des monstres. D’ailleurs, l’homosexualité est répandue dans le règne animal, bien qu’en général, elle soit occasionnelle chez les individus, qui sont plutôt bi-sexuels. L’exemple le plus frappant en la matière est l’un de nos deux plus proches cousins, qui nous renvoie une image pas toujours flatteuse de nous-mêmes : le bonobo (encore appelé chimpanzé pygmée).


              • (---.---.91.178) 24 janvier 2006 14:59

                Tout à fait d’accord. Je ne souhaite qu’une chose c’est l’absence de prosélytisme de la part de ce que je persiste à penser n’être pas dans la norme. Ce n’est pas parceque depuis toujours il y a eu des assassins, ( dans la bible dès Caïn !) que le meurtre est quelquechose de « normal » . Je ne porte aucun jugement négatif sur l’homosexsualité, je ne condamne pas les homosexuels,( j’aurais pu en être un ?).


              • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 15:05

                Ludovic Charpentier se surpasse en écrivant : « Et vous, vous ne manquez pas de toupet pour déclarer qu’il est plus dramatique de tuer 6 millions de personnes que 15,000 !!!! Un génocide est un génocide, quelque soit son ampleur, ses motivations, et le nombre de victimes. Si Hitler avait pu faire déporter 6 millions d’homosexuels, il l’aurait fait volontiers. »

                On ne sait pas si ces propos méritent l’oscar de la bêtise ou celui de la mauvaise foi. Il n’y a jamais eu d’ébauche d’un quelconque génocide des homosexuels.

                Sur un effectif total d’invertis de vingt ou trente millions dans les territoires du Reich et occupés, quinze mille sont morts de mauvais traitements, sans politique systématique d’extermination.

                La proportion des morts est donc de l’ordre de 1 sur 15’000-20’000 alors qu’avec la Shoah, elle est de 2 sur 5.

                Un peu de décence, svp !


                • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 15:49

                  Ce que vous dites est largement faux. Vous confondez déjà « camps d’extermination » et « camps de concentration », ce qui est très grave, compte tenu de la gravité du sujet.

                  Pour ce qui est de mes sources, en voici deux :

                  http://couleurs.gaies.free.fr/cp/2005_04_21.pdf : au minimum 5’000 morts

                  www.lgpbordeaux.org/blog/download/Dossier%20de%20presse%20Marche%202005.pdf : plus de 10’000 morts

                  Quant aux effectifs homosexuels, je suis parti sur une base de 5 % pour une population européenne sous domination allemande de 350 millions de personnes.

                  Autre chose ?


                • woodstock (---.---.189.44) 24 janvier 2006 15:59

                  ouha Chie con euh pardon cipion, je suis alle sur tes liens. ils ne correspondent a rien, de plus les 2 sites qui te servent de réference sont des sites d’amicales gaies et lesbiennes qui n’ont aucune prétention historique.


                • florian (---.---.162.39) 24 janvier 2006 16:59

                  d’où sort ce chiffre de 5% ?

                  quand on voit encore la difficulté pour les homos à vivre tranquillement aujourd’hui, il est facile d’imaginer que pendant la seconde guerre mondiale ils ne participaient pas à la gay pride. contrairement aux juifs, les homos ne sont en aucune manière reconnaissable. il était donc difficile pour les nazis de faire des rafles. dans tous les cas, cette comparaison est stupide.


                • Cedric (---.---.172.148) 25 janvier 2006 16:04

                  Je confirme ce que j’ai dit avant, Monsieur Scipion (chercher Cedric, pour l’auteur...)

                  Le fait est que ces Personnes (avec un « P » majuscule, s’il vous plait !) sont mortes, cela dans des conditions atroces. Et le fait aussi est que dans les camps, on mourrait en étant gazé, en ayant froid, en étant malnourris ou en étant maltraité. N’allez quand même pas remettre en cause que les homosexuels n’ont pas été déportés, Monsieur Scipion (le triangle rose, cela ne vous dit-il rien ?!)...

                  En écrivant « on en sait pas si ces propos méritent l’oscar de la bêtise ou celui de la mauvaise fois », les votres s’inscrivent bel et bien dans le révionnisme néofasciste... Scipion, vous me faire atteindre la béatitude du dégoût !


                • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 15:24

                  Le mariage homosexuel étant, selon moi, socialement inutile, je demande qu’on m’explique en quoi réside son utilité sociale !!! Qu’on me dise en quoi est-ce qu’il profite à la société ?

                  Ca ne devrait pourtant pas être difficile pour d’aussi vibrants propagandistes.

                  Et je demande qu’on me réponde très vite. C’est-à-dire avant que les antispécistes ne viennent réclamer le droit d’épouser leur animal favori, en vertu des mêmes principes d’attachement réciproque.


                  • florian (---.---.162.39) 24 janvier 2006 15:44

                    voilà qu’aprés avoir assimilé l’homosexualité à la pédophilie, c’est au tour de la zoophilie ! incroyable

                    j’aimerai connaitre pour vous quelle est l’utilité d’un mariage hétérosexuel. et quel différence y a t il avec un mariage homosexuel à part la possibilité de procréer naturellement ? le mariage est utile pour deux personnes qui s’aiment, pour l’acquisition de droits. la société n’a aucunement besoin du mariage pour avancer, nous ne sommes plus contraints aux regles religieuses.


                  • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 16:04

                    UN mariage hétérosexuel n’a aucune utilité, c’est LE mariage hétérosexuel en soi, en tant qu’institution, qui en a une.

                    Le mariage hétérosexuel en soi, en tant qu’institution, établit le cadre familial, dans lequel on fait les enfants et on les prépare à affronter les difficultés de la vie d’adultes.

                    Ce cadre va tellement de soi qu’on le rencontre à toutes les époques et dans toutes les civilisations des cinq continents, à l’exception peut-être de quelques peuplades totalement marginales n’occupant aucune place dans l’histoire universelle.

                    « ...le mariage est utile pour deux personnes qui s’aiment, pour l’acquisition de droits... »

                    Si l’amour justifie tout, rien ne s’oppose donc au mariage d’un père et de sa fille, ou de son fils of course, ni d’un frère et de sa soeur.

                    Mais alors l’organisation sociétale du clapier, je laisse ça aux lapins !!!

                    P.S.— Et maintenant, l’inceste ! Comme quoi dès qu’on ouvre la boîte aux déviances, il n’y a plus aucune limite à rien. C’est ce que j’ai toujours dit !


                  • Céline (---.---.226.45) 24 janvier 2006 16:20

                    Un mariage aujourd’hui est une association pour le devenir de deux personnes, : protection des biens acquis à deux, reconnaissance et protection des enfants issus de cette union qu’ils soient conçus ou adoptés ;;

                    puis batir à deux une force un futur qui seul à beaucoup moins de charme, bon vous allez me dire que pour ce point le mariage n’est pas utile mais le mariage c’est vraiment croire en l’autre avec ses défauts et qualités, le mariage c’est dire oui je n’ai plus peur de dire je t’aime et de franchir le pas des promesses. Le mariage est une vieille institution qui fait encore rever et qui aujourd’hui trouve ses adhérents pour l’amour pour certains et d’autres pour les impots puis les enfants. Scipion dites nous tout avez-vous peur de franchir le pas ?

                    Céline


                  • florian (---.---.162.39) 24 janvier 2006 16:53

                    on peut aujourd’hui faire et élever des enfants avec 2 parents de même sexe. c’est l’évolution des mentalités qui a rendu ceci possible tout comme l’émancipation de la femme.

                    quand aux peuplades marginales, elles ont leur place dans l’histoire universelle comme toute autre peuplade. il ne faut pas dénigrer des Hommes pour des raisons quelconques.

                    pour ce qui est de l’inceste, l’amour doit etre accompagner du désir dans une relation amoureuse. et l’Homme évolue logiquement dans sa vie en se détachant de ses parents. le complexe d’oedipe existe à l’enfance, quasiment jamais à l’age adulte.


                  • l’homme dans la lune (---.---.66.49) 24 janvier 2006 19:46

                    On PEUT « élever » des enfants, mais qui se soucie du fait qu’ils sont alors privés du droit d’avoir leurs deux parents, sans nécessité. Le raisonnement de l’homosexualisme politique favorise ceux qui ont la force et le pouvoir d’imposer elurs décisions aux plus faibles, les enfants.


                  • woodstock (---.---.189.44) 24 janvier 2006 16:09

                    pourquoi faut-il une utilité au mariage, gay ou hétéro. Je suis moi-même en concubinage et nous avons 2 enfants. il ne m’a pas semblait utile de me marier pour avoir envie de fondé une famille. j’imagine que pour scipion mes enfants sont des batards et ma femme une catin car nous nous sommes accouplés sans être marié. moi je le vis très bien. et si en plus ça dérange des fachos comme scipion c’est encore mieux.


                    • (---.---.68.100) 24 janvier 2006 16:14

                      Scipion est également pour le communautarisme... Je me souviens que quand on avait demandé à Boris Becker pourquoi il avait posé nu avec son épouse métisse il avait répondu : ’Pour que ça choque !’

                      Enfin, il y a de l’espoir, maintenant que l’on parle de mariage homosexuel, on ne crache plus sur le PACS, quand on parle de déportation des homosexuels, on ne traite plus les chambres à gaz de ’points de détail’...


                    • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 16:22

                      « ... j’imagine que pour scipion mes enfants sont des batards et ma femme une catin... »

                      Non, non. Et j’imagine que vous avez fait le nécessaire pour que, dans l’hypothèse où vous défunteriez prématurément, vous avez tout ce qu’il faut pour faciliter au maximum la survie des votres dans les meilleures conditions possibles.

                      Moi, j’ai trouvé que le plus simple, dans cette optique, était encore de se marier. Mais, chacun fait ce qu’il veut. Même les irresponsables qui claquent sans avoir rien prévu.


                    • Hasting (---.---.21.194) 24 janvier 2006 16:12

                      Parfois il faut savoir ne jamais lire les commentaires d’un article, ils dénaturent totalement ce qu’on devrait retenir du dit article. Surtout ici, où un serpent nommé Scipion a fait son trou, y parsemant chaque jour son venim et sa fiente.


                      • (---.---.19.81) 24 janvier 2006 16:18

                        L’homosexualité, c’est un truc super à la mode... surtout pour les autres. Tous ceux qui approuvent l’adoption par des homosexuels sont pour l’homosexualité chez les autres, pas pour leurs mômes. Et de toute façon, tous ces débats ne sont que de la démagogie pour faire plaisir à un lobby dont la finalité est de s’éclater en backrooms. Si les homos veulent des mômes qu’ils les fassent (ce n’est pas si dégoutant que ça...). Et puis cette démagogie pousse au mensonge. Il y a beaucoup trop de couples hétérosexuels qui veulent adopter pour très peu d’enfants à adopter. Et on n’oublie trop l’essentiel : L’adoption ne répond pas à un désir d’avoir des enfants de la part de parents mais à un besoin d’enfants d’avoir des parents. C’est peut-être très réac mais autant que ce soit une cellule classique. On ne joue pas les apprentis sorciers avec la vie d’enfants !!!


                        • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 24 janvier 2006 16:35

                          « Tous ceux qui approuvent l’adoption par des homosexuels sont pour l’homosexualité chez les autres, pas pour leurs mômes. »

                          Et d’où tirez-vous ce genre de conclusions ??? Ou, plus précisément, poussons votre raisonnement dans le sens inverse : selon vous, ceux qui sont homosexuels le sont parce que leurs parents en ont décidé ainsi ???? Si je ne souhaite pas que mes enfants soient homosexuels, c’est avant tout pour qu’ils évitent les réflexions désagréables de certains... De là à s’imaginer que je rejetterais systèmatiquement un enfant homosexuel, c’est d’une stupidité...


                        • (---.---.19.81) 24 janvier 2006 16:49

                          On fait des enfants pour s’inscrire dans la chaîne de l’humanité. L’homosexualité n’est pas une activité reproductive... Du Marais à Brokeback Mountain. Mais prouvez moi le contraire.


                        • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 24 janvier 2006 17:02

                          On retombe dans la bêtise qui consiste à dire que seul ce qui procrée devrait être reconnu... Et les personnes stériles que je citais plus haut ? Faut-il leur interdire de se marier avec des personnes qui pourraient procréer avec d’autres ?


                        • florian (---.---.162.39) 24 janvier 2006 17:03

                          l’homosexualité n’empeche pas de faire des enfants ni de les élever. la mèdecine a évolué !


                        • (---.---.19.81) 24 janvier 2006 17:43

                          Non mais la médecine a fait des progrès pour lutter contre la stérilité... A Florian... elle ne fait rien, par contre, contre les fautes d’orthographe.


                        • Galilée (---.---.222.202) 24 janvier 2006 16:32

                          Il fut un temps ou l’ adoption d’un enfant nécessitait une enquète de moralité telle que seul un couple qui unirait Florence Nigthingale et Martin Luther pouvait avoir une chance . En fait un enfant a définitivement droit a des parents qui ne le sodomiseront pas deux fois par jour ou qui ne risqueront pas de mourir d’ un Sida contracté dans un bain turc . Il est bien évident qu’ un couple de males homosexuels fait courir un risque physique à l’ enfant adopté et un couple de lesbiennes lui fait courir un réel risque psychologique .


                          • (---.---.68.100) 24 janvier 2006 16:37

                            Je pourrais vous répondre très cyniquement que des enfants sodomisés, on en trouve aussi dans des foyers hétérosexuels...


                          • florian (---.---.162.39) 24 janvier 2006 16:41

                            bravo pour ces arguments ! on voit bien le niveau que le débat atteint avec des personnes possédant un esprit quelque peu fermé !


                          • gael (---.---.238.2) 24 janvier 2006 16:43

                            Galilée. Votre assertion est généraliste, idiote, confondant homosexualité et pédophilie et en plus clairement homophobe ! Stupéfiant !!!


                          • woodstock (---.---.189.44) 24 janvier 2006 16:40

                            puis-je rappeler que dans 99,99% des affaires d’incestes et de pédophilies sont le fait de personnes présenté comme hétérosexuelles et dans la majorité des cas ces personnes sont mariés.

                            si on regarde les statistiques on devrait interdire le mariage hétéro et laisser l’éducation de nos gosses aux gaies.

                            et je ne parle pas des curés qui violent les enfants.

                            comment peut-on préjuger de l’éducation des enfants en fonction de la préférence amoureuse des parents.


                            • Galilée (---.---.222.202) 24 janvier 2006 16:43

                              Raison de plus pour ne pas confier d’ enfants à n’ importe qui et surtout pas a des déviants sans aucune inhibition .


                            • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 17:01

                              "puis-je rappeler que dans 99,99% des affaires d’incestes et de pédophilies sont le fait de personnes présenté comme hétérosexuelles et dans la majorité des cas ces personnes sont mariés.

                              si on regarde les statistiques on devrait interdire le mariage hétéro et laisser l’éducation de nos gosses aux gaies.

                              et je ne parle pas des curés qui violent les enfants."

                              Qui, eux, sont homosexuels à 99,99 % !

                              Pas de chance, woodstock smiley)


                            • (---.---.68.100) 24 janvier 2006 17:04

                              « et je ne parle pas des curés qui violent les enfants."

                              Qui, eux, sont homosexuels à 99,99 % ! »

                              On retrouve tout le talent d’analyse de Scipion qui balance une phrase sans référence (j’en connais des curés qui vont apprécier ce genre de remarques...) pour le pur plaisir de provoquer...


                            • (---.---.189.44) 24 janvier 2006 16:48

                              pour galilé les déviants sont les personnes qui refoulent leur côté homo (que nous avons tous).

                              les homos, a partir qu’ils s’assument, ne sont plus des déviants.


                              • Galilée (---.---.222.202) 24 janvier 2006 16:52

                                Peut etre ! mais ceux qui refoulent leurs tendances coprophiles et sado-masochistes, sont des gens fiables a qui on peut confier des enfants


                                • (---.---.68.100) 24 janvier 2006 17:00

                                  Euh... Je ne vais pas réclamer le retour de Scipion, mais je crois avoir trouvé pire que lui... Galilée à vraiment l’esprit mal tourné...


                                • woodstock (---.---.189.44) 24 janvier 2006 17:02

                                  quelque soit ta sexualité tant que cela se passe dans la sphére de la chambre des parents, il n’y a aucune raison que cela est une influence quelquonque sur les enfants.

                                  j’oserai dire au contraire il vaux mieux des parents épanouis (quelque soit leur fantasmes ou sexualités) que des parents frustrés qui n’ont du sexe que pour se reproduire.

                                  avoir des préférences sexuelles ou des préférences politiques ou religieuses tant qu’elles ne se passent pas devant les enfants ne les influences en rien.


                                • Galilée (---.---.222.202) 24 janvier 2006 17:07

                                  Les parents doivent apprendre aux enfants que le caca est sale et que le rectum n’ est pas du tout , mais pas du tout un sexe féminin !!.. c’ est le Béaba de l’ éducation , de la physiologie et de l’ anatomie . Vrai également pour les « normosexuels »


                                • woodstock (---.---.189.44) 24 janvier 2006 17:13

                                  tu as entierement raison. c’est bien ce que je te disai, dans ta chambre tu peux être scatophile mais devant tes enfants tu leur explique bien qu’il faut s’essuyer les fesses apres caca.


                                • (---.---.68.100) 24 janvier 2006 17:13

                                  « Les parents doivent apprendre aux enfants que le caca est sale et que le rectum n’ est pas du tout , mais pas du tout un sexe féminin !!.. c’ est le Béaba de l’ éducation , de la physiologie et de l’ anatomie . Vrai également pour les « normosexuels » »

                                  Bravo, vous avez raison, les homosexuels sont des personnes mal éduqués, des pervers, des monstres. Question stupide : sur quoi repose votre analyse ??? Il me semble que Galilée se reposait sur des faits, et visiblement, vos connaissances sur l’homosexualité sont encore plus limitées que celles de Scipion...


                                • Chem ASSAYAG C ASSAYAG 24 janvier 2006 17:17

                                  Ce qui me gêne dans votre article c’est que vous semblez postuler que le refus du mariage ou de l’adoption par les couples homsoexuels est obligatoirement le fait d’homophobes. Les questions soulevées ne sont pas neutres et elles vont bien au delà du droit de chacun à vivre librement sa sexualité ; elles influent sur le rapport à la parenté, sur l’organisation sociale... Sur un sujet comme l’adoption par exemple il n’y a pas aujourd’hui de recul suffisant pour énoncer des affirmations (on trouvera des études scientifiques totalement opposées sur ce point). Poser le débat, et éventuellement affirmer son refus du mariage ou de l’adoption par les couples homsoexuels, n’est donc pas condamnable a priori. Cdt,


                                  • Galilée (---.---.222.202) 24 janvier 2006 17:18

                                    Il est des sujets qu’il vaut mieux éviter de connaitre par le menu , car tout ce qu’ on peut apprendre est pire que ce que l’ on sait déja . Il est formellement déconseillé d’ avoir des parents scatophiles , et , en général des parents aux gouts bizarres.


                                    • Thucydide (---.---.101.9) 24 janvier 2006 17:21

                                      Super... On a atteint le fond du marigot. Encore un petit effort, on doit sûrement pouvoir gagner quelques centimètres de profondeur en grattant avec les ongles...

                                      Au départ, il était question de l’institution du mariage, pour laquelle, à titre personnel, je trouve grotesque de l’assimiler à celui des hétérosexuels, ce n’est clairement pas la même chose. Pour le reste, les homosexuels sont heureusement libres de vivre comme ils l’entendent. En ce qui concerne la notion de parentalité, il est à noter que dans le cas de lesbiennes, la question ne se pose pas puisqu’elles n’ont pas besoin de passer par l’adoption. Pour les couples masculins, c’est une autre paire de manche. La question mérite débat, il n’est pas évident du tout qu’un couple homosexuel soit moins capable que certains parents authentiques d’élever des enfants. Mais le problème, qui a été soulevé par un des intervenants ici, c’est que les adoptions étant rares, il paraît naturel de favoriser un couple hétérosexuel, sauf en cas de parenté proche.

                                      Il est peut-être temps de clore les considérations copro-zoophiles pour se recentrer là-dessus ?


                                      • Galilée (---.---.67.71) 24 janvier 2006 17:27

                                        Appelons un chat un chat , car un chat est un chat . Il est trés difficile de dire la vérité sur la vrai nature du rectum , son usage inadéquat , et de faire plaisir à la gauche éclairée..


                                      • Thucydide (---.---.101.9) 24 janvier 2006 17:55

                                        « Appelons un chat un chat , car un chat est un chat . »

                                        Et une chatte n’est pas un rectum, merci pour cette précision.

                                        (Il devient décidément difficile d’empêcher que ça parte en c...)


                                      • Christian Pradel Christian 24 janvier 2006 17:26

                                        Je ne suis pas l’auteur de la première réaction mais je vous propose un début de définition :

                                        La norme est une notion dont le contenu fait du sujet ou de l’objet considéré une valeur acceptée. Son refus est considéré comme hors norme. Il s’agit donc d’une définition de valeur pour ce qui concerne notre sujet, un critère de référence. Cette notion peut être aussi étendue et concerner le juridique, le technique.

                                        Je prendrai encore deux exemples parmi d’autres :

                                        Si on prend la norme biblique, elle pose de fait comme hors norme l’homosexualité. Il ne s’agit pas d’une position homophobe ( elle ne souscrit pas à la haine de l’homosexuel(le)) mais d’une position de valeur morale concernant le rapport des sexes.

                                        Il y a la norme de société, qui est variable selon les cultures et les époques. Et là nous retrouvons des positions contraires. C’est le critère de référence du plus grand nombre qui fait pencher la balance des positions d’un côté ou de l’autre...


                                        • quanta62 (---.---.253.180) 24 janvier 2006 17:29

                                          Doit-on rappeler que chez les grec, qui on largement contribué a l’élaboration de notre civilisation, l’homosexualité était considerai comme « normal » ?


                                          • Galilée (---.---.67.71) 24 janvier 2006 17:36

                                            Temps barbare et heureusement revolu . Chez les Grecs l’ esclavage était aussi considéré comme normal .


                                          • quanta62 (---.---.253.180) 24 janvier 2006 17:39

                                            Parcque le XXéme siecle a été plus humain peut étre ?


                                          • Galilée (---.---.67.71) 24 janvier 2006 17:52

                                            Le parti Nazi ainsi que la S.A a été fondé par des homosexuels qui se recrutaient entr’ eux . Hitler lui meme etait homo . Toute la monstruosité Nazie est liée au sado-masochisme coprophile et au culte hellénistique de l’homme beau , rejoignant en cela la barbarie gréco-romaine ...


                                          • Senatus populusque (Courouve) Courouve 24 janvier 2006 18:14

                                            Chez les Grecs l’homosexualité était discutée, comme le montrent les dialogues sur le sujet (Plutarque, Lucien). Elle avait ses partisans et ses adversaires. Dans un texte de Platon, elle est même qualifiée « contre nature ».


                                          • florian (---.---.200.77) 24 janvier 2006 18:19

                                            hitler et les nazis homos ! ben voyons ! et d’où vient cette source s’il vous plait ? il faut nous expliquer parce que c’est la premiere fois que j’entend ça.


                                          • Galilée (---.---.88.42) 24 janvier 2006 18:25

                                            C’est de l ’anglais facile


                                          • (---.---.68.100) 24 janvier 2006 18:45

                                            « Hitler lui meme etait homo . »

                                            Bien sûr, Eva Braun était une trans, tout le monde sait ça...

                                            Pour être aussi con, il y en a qui ont pris des cours...


                                          • Galilée (---.---.67.71) 24 janvier 2006 18:06

                                            je n’ avais pas osé !


                                            • Céline (---.---.232.132) 24 janvier 2006 18:35

                                              Mais nom d’un chien vous vous lisez vous écoutez vos niaiseries de machos en délire vous etes catastrophiques dans vos propos et vulgaires pour certains. c’est tout simplement honteux car le sujet de cet article n’est pas le thème de vos éructions Messieurs

                                              Céline


                                            • anatello (---.---.172.88) 24 janvier 2006 18:31

                                              Hello tout le monde ! Mes amitiés à Galillée et Scipion. Se savoir aimé aide parfois à sortir de la bêtise. Qui sait ? Je vous trouvais tous deux assez drôle car décalés par rapport au ton général des commentaires - et donc recalés (hum...) par rapport aux bonnes opinions de la bonne société. Mais finalement, vous m’avez lassé. Vomissez vos grands principes sous-tendus par des soi-disant morales absolues. Le mariage comme institution d’utilité publique : comment peut-on écrire de telles inepties. Votre cervelle doit être malade pour ne pas rougir et protester. Une piste : les systèmes moraux et juridiques des sociétés avancent par les actes isolés ou de masse des gens qui la composent. J’aurais un marteau, j’enfoncerais ce clou dans vos cerveaux débiles. Et donc, comme homosexuel, je ne revendique rien du tout. Pas de mariage. Pas même de PACS. Mais par contre, dès qu’une amie veut bien faire un enfant avec moi et que je puisse vivre avec cet enfant sans votre foutue structure sacrée du mariage, en laissant libre cours à mes « penchants » pour mes amis masculins (aller dans les backroom, c’est pas mal. Je vous conseille d’essayer Galilée), eh bien ! je franchis le pas. 100000 couples homos vivent avec des enfants. Et ce sont eux qui posent question à l’ensemble de la société.

                                              Gens libres ! développez vos audaces et écartez les barrières normatives : alors, alors, le mariage apparaîtra comme une institution de romans ! Tout juste bonne pour les romans. On en rira, même.

                                              Bises à tous !


                                              • Galilée (---.---.88.42) 24 janvier 2006 18:38

                                                Aller dans les back rooms c’est mal , c’est sale , malodorant et extrémement dangereux : l’ antichambre de la fonte musculaire , de la diarrhée permanente et de la cachexie ... chacun ses gouts .


                                              • Sylvio (---.---.23.77) 24 janvier 2006 19:13

                                                Oui c’est péchéééééééé ! Et vous irez en enfeeeerr !!! Bah caca-boudin !

                                                Vous vous prenez pour l’inquisiteur ?

                                                Voilà ce que m’illustre votre commentaire digne du moyen-age.


                                              • Scipion (---.---.51.150) 24 janvier 2006 20:18

                                                Cher Anatrella,

                                                Un immense malentendu nous sépare. En réalité, l’inepte, c’est vous.

                                                Vous écrivez : « ...les systèmes moraux et juridiques des sociétés avancent par les actes isolés ou de masse des gens qui la composent. »

                                                Or, le mariage homosexuel, comme avant lui, son marchepied, le PACS constitue une fantastique régression, et non pas une avancée.

                                                Il signifie simplement que notre société fait un pas supplémentaire en direction du « tout le monde calce n’importe qui selon affinités ».

                                                Et cela ne mène pas à un monde plus harmonieux, mais, l’un dans l’autre, à une bitocratie frénétique, de type bonobos, déjà évoquée par quelques intervenants.

                                                Et c’est votre cerveau à vous qui est malade et débile puisqu’il s’en réjouit. On peut certes espérer que l’explosion du sida provoquera une détente très souhaitable sur le marché de l’immobilier, mais je vous mets au défi d’y trouver un autre avantage de quelque (contre-)nature que ce soit.


                                              • Anatello (---.---.239.63) 25 janvier 2006 00:01

                                                Si ça se trouve, tu es beau mec Scipion. Mon désir de membres caractérisés est sans fond - c’est un aveu insolent, puisqu’il ne connaît pas la honte. Mais rien à faire : l’épaisse bêtise me glace. Inutile donc de me faire des propositions aussi peu déguisées. Non, Scipion ! Je ne t’aime pas. Ne me demande pas en mariage non plus : comme tu es un intrigant, tu dois savoir que je suis rentier - et je vis bien. Décidément, tu es capable de toutes les bassesses.


                                              • Hakim I. (---.---.29.171) 24 janvier 2006 18:37

                                                De toute façon, c’est sur le long terme que l’on sera fixé.

                                                On peut spéculer cà et là sur l’homoparentalité et sur l’avenir des enfants qui en sont issus.

                                                Mais on ne pourra illustrer tous ces arguments qu’après leur bilan psychologique. Et ensuite le débat aura pour but de déterminer la relation de cause à effet entre l’homoparentalité et la stabilité ou non psychologique de ces enfants.

                                                Le seul débat possible pour l’instant ne peut être que philosophique (même pouet-pouet :D ) ; c’est à dire poser les bonnes questions.

                                                Mon opinion, je la garde pour l’instant pour moi car je ne sais pas vraiment sur quoi elle est fondée. Sur la peur pour mes enfants ? Ma préférence sexuelle ? Ma connaissance d’hétéro (donc inexistante) sur l’homosexualité ? Ma pratique religieuse ?

                                                Seul le temps pourra répondre à l’utilité ou l’acceptabilité (ou non) du mariage homosexuel (ou de l’homoparentalité).

                                                Ce qui est certain, c’est que dans ce cas de figure, les enfants deviennent un peu des cobayes.


                                                • (---.---.68.100) 24 janvier 2006 18:51

                                                  Freud considérait ’tout se joue avant 3 ans’. On peut penser que l’impact du milieu sur l’éducation d’un enfant dépend de l’âge auquel celui-ci est adopté.


                                                • Hakim I. (---.---.29.179) 24 janvier 2006 18:58

                                                  Je préfère quand même attendre une dizaine d’années avant de me faire une opinion :).


                                                • Gil (---.---.93.79) 29 janvier 2006 11:06

                                                  Freud a dit ça ?


                                                • Sylvio (---.---.23.77) 24 janvier 2006 19:10

                                                  plus de 80 commentaires en quelques heures, voilà un article qui animent les passions...

                                                  Je vois qu’il y’a beaucoup d’homosexuel refoulé ici qui ont très peur de l’homosexualité et font tous pour la combattre ;o)

                                                  Je suis à 100% anti-homophobie et qui dis que je ne serais pas moi-même homo un jour (pour le moment ce n’est pas le cas puisque j’ai une comcubine avec qui je suis fort bien).

                                                  Mais le mariage homosexuel, me fais me poser certaines questions dont je n’ai pas trop les réponses :
                                                  - Pourquoi les couples homosexuels revendiquent le droit au mariage alors que le Pacs a effacé (toutes ?) les différences qu’il y’avait entre la reconnaissance et les droits juridique d’un couple homo ou hétéro.
                                                  - Est-ce que le terme mariage désigne culturellement et religieusement l’union d’un homme et d’une femme ?
                                                  - Est-ce que les couples homosexuels aimeraient avoir ce mariage pour avoir plus de reconnaissance sociale ?
                                                  - Est-ce que la majorité des couples homosexuels désirent cette reconnaissance juridique du « mariage » ?
                                                  - ...

                                                  Bref, je n’ai pas franchement d’avis sur le mariage homosexuel (mais je suis pour l’adoption par les couples homo). Je me demande ce que cherche les couples homo dans ce mariage, ne ferait-il mieux pas de laisser ce mariage aux hétéro et d’inventer leur façon propre de d’officialiser, de former et de célebrer un couple en fêtant ça autrement (de toute façon, ce serait dur pour eux de le fêter à l’église de toute façon et à la mairie, le mariage n’a rien d’exaltant) ou en inventant un nouveau mot pour le désigner.

                                                  Bref, je veux dire par la que les couples homos doivent avoir leur reconnaissance sociale et juridique. Mais doivent-ils forcément l’avoir en empruntant une tradition séculaire qui uni les couples hétérosexuel et ne peuvent-ils pas l’avoir autrement ?

                                                  Ce sont bien des questions sur la définition de l’union homosexuel que je me pose et qui méritent peut-être débat et non un un refus du « mariage » homosexuel.


                                                  • Philippe Boisnard Philippe Boisnard 24 janvier 2006 19:37

                                                    Pour voir une analyse condensée des différences : mag-paris. Sont posées pragmatiquement les différences de contrat.


                                                  • Robin (---.---.205.203) 24 janvier 2006 21:50

                                                    Quatre de mes amis homosexuels ont eu des problemes avec leur parents en particulier avec leur père. le nombre n’est pas une base statistique suffisante et je n’ai pas le point de vue d’un thérapeute, ce n’est que l’expression de ce que je connais de leur existence en tant qu’ami. Ce sont des personnes sensibles, agréables, que j’ai trouvées immatures parfois dans leur vulnérabilité émotionnelle. Une amie a subi un viol, elle est lesbienne. Je n’établis aucune relation de cause à effet entre certaines difficultés de l’existence et la sexualité. D’autres ont vécu pire et ont trouvé leur équilibre. les personnes que j’ai évoquées ont trouvé leur équilibre dans une sexualité qui est considérée comme déviante. Tout ce que je leur souhaite c’est d’etre heureuses avec le conjoint ou la conjointe qu’ils ont choisi. maintenant sur la question du droit au mariage : est ce par volonté de reconnaissance, une personne qui est stable n’a pas besoin de regard favorable ou défavorable pour exister. Est ce par volonté d’avoir un enfant, un couple homosexuel est il dangereux pour la construction de la personnalité -et donc aussi la sexualité- de l’enfant. Une personne homosexuelle qui s’assume et qui n’a pas besoin de faire du « prosélytisme » pour bien vivre sa sexualité n’aura pas de mauvaise influence sur son enfant. Un homosexuel- au meme titre qu’un hétérosexuel- qui collectionne les névroses aura un autre impact sur le psychisme de l’enfant. Le regard social est important si il peut dédramatiser l’homosexualité, le gamin aura du mal à se sentir sécurisé si on lui sort à la récréation :« ton pére est un sale pédé », meme si le père en question est une personne qui est heureux et qui assume sa vie sexuelle et son existence. A ce niveau la, le pacs est important, meme si il ne suffit pas.


                                                    • (---.---.208.90) 24 janvier 2006 22:06

                                                      Marre du lobby homosexuel très puissant dans les médias , l’actualité nous le montre encore recemment avec une histoire de congé paternite reclamé par une femme au nom de ???? sa paternité ?? C’est bo le progrès. Et ces pauvres rappeur interdit en france pour propos homophobe (le retour de la morale homo :))), mais que devient la culture , que fait la gauche devant cette atteinte à la liberté d’expression. Lassitude généralisée face à ce type de discours, oui oui lançons la gauche dans ce grave sujet de société Tétu et act up en tête ces grandes organisations donc la partialité n’est plus à démontrer. Je pense même qu’il faudrait que ce soit un sujet prioritaire de la campagne 2007 bien avant le chomage, la misère (qui touche à priori peu la communauté homosexuelle), les inégalités grandissantes (pas pour tout le monde) , le népotisme (cf ministère de la culture) et autres sujets. Effectivement il est urgent de tuer le mariage (pour faire plaisir aux ex soixante huitard qui pourront aller se faire voir pour leur retraite qu’on voudra et pourra pas payer) cela permettra d’achever un peu plus l’état de destructuration de la france. Et vive le mariage home pour relancer la natalité en France, vive le sidaton dont l’éfficacité n’est plus à démontrer.


                                                      • anatello (---.---.239.63) 24 janvier 2006 23:50

                                                        Ce sont les vieilles rangaines que l’on ne prend même plus soin d’habiller pour faire « dans le temps ». Bref : le loup sort du bois. « lobby » !!! Quand on ne comprend pas les secrets des autres, les autres, par ailleurs, montrant une certaine forme de réussite, alors on lance avec véhémence la rumeur du complot, du groupe de pression.

                                                        C’est classique, usé jusqu’à la corde. Mais les esprits étroits qui chantent ces merveilleuses découvertes - et ceux qui les écoutent- se prennent alors pour les harpes éoliennes : les voix qui pénètrent les mystères.

                                                        Chantez, chantez ! Devenez aussi assoudissants que des mers aggressives. Les oreilles de certains esprits n’entendent que les murmures de ruisseaux plus délicats.


                                                      • (---.---.7.68) 25 janvier 2006 14:25

                                                        Oui lobby, bien que n’étant pas très sensible à la delicatesse du murmure des ruisseaux, j’ai une difficulté à l’entendre car j’entends le bruit de la vague qui dit « Marre à tout cela » et qui pourrait bien nous emmener dans une histoire que nous ne souhaitons pas.


                                                      • (---.---.102.65) 24 janvier 2006 22:41

                                                        Deux mots : L’Opus Dei, organisation catholique radicale.


                                                        • Nicolas Aubert (---.---.104.91) 25 janvier 2006 01:17

                                                          Je le reconnais, je n’ai pas pris le temps de lire les 103 commentaires enflamés qui précèdent. Si je venais a reprendre un argument déjà énnoncé, je m’ en excuse. Ce qui m’étonne considérablement c’est qu’une réalité puisse à ce point ne pas être acceptée. L’homo-parentalité est une RÉALITÉ ! Elle concerne aux moins 200 000 personnes ! Il ne s’agit plus de savoir si pour le bien de l’enfant, de la préservation du modèle familiale ou tout autre considération ; On va envoyé la police récupérer ces enfants élevés par des couples homosexuels. Car ne pas reconnaitre législativement un fait de société, c’est l’interdire !!! Qui va prendre le costume du casseur d’homo au sein de ces sigantaires ! Peut être Raoult mais je ne le crois pas suicidaire ! Heureusement que la droite française ne peut aplliquer ce qu’elle prêche ( cf expulsions des étrangers après les émeutes. Total : 0 ) !!! Mais, le fait de se retrancher derrière des positions si radicales en dit long sur l’état de l’opinion française.


                                                          • Scipion (---.---.30.91) 25 janvier 2006 07:32

                                                            Et d’où tenez-vous ce chiffre, M. Aubert ? En ce qui me concerne, je le considére comme une invention des milieux homosexuels et assimilés !

                                                            Et puis, quelles conclusions en tirer ? Avoir un parent homosexuel, c’est une poisse parmi des centaines d’autres, qui peut tomber sur un individu à sa naissance...

                                                            De ce point de vue, il y a assurément plus de gosses qui sont touchés par l’alcooloparentalité que de victimes de l’homoparentalité.

                                                            Pour que les premiers ne manquent de rien, la société doit-elle veiller à fournir leur dose quotidienne et des allocations spéciales, à leurs poivrots de parents ?


                                                          • Scipion (---.---.30.91) 25 janvier 2006 07:37

                                                            Seb écrit : « Il n’y a pas d’homme naturel, car la nature de l’Homme est d’être un être culturel. Il est donc impossible d’essayer de définir une norme pour l’humanité ! Et j’en viens donc à l’homosexualité : C’est une expérience différente de sa propre humanité. »

                                                            Mais ni plus ni moins que les différentes et nombreuses perversions sexuelles. Et comme personne n’est responsable de sa déviance, on ne voit pas pourquoi seuls les homosexuels devraient pouvoir jouir de la leur avec la bénédiction des pouvoirs publics.

                                                            Dans ces conditions, on comprend mal la norme restrictive que certains introduisent à propos de la consentance des individus. La majorité sexuelle n’est, en fait, qu’une convention qui ne saurait s’appliquer à l’ensemble de l’humanité.

                                                            D’ailleurs, les musulmans, « forts » du précédent de Mahomet et d’Aïcha (9 ans,à la consommation du « mariage »), sont très « en avance » sur nous, en la matière. Du coup, on ne comprend plus pourquoi « nos » pédophiles « judéo-chrétiens » sont, eux, privés de l’« expérience différente de leur propre humanité ».

                                                            Mais je ne compte pas trop sur Seb pour nous l’expliquer...


                                                            • Seb (---.---.72.66) 26 janvier 2006 21:26

                                                              Dommage pour toi, mais la raison est ici des plus simples : parce que la pédophilie impliquant un être non consentant, cet acte est une violation du respect de l’individu. Et chacun est reponsable de ses actes, sa propre liberté s’arrêtant à celle des autres.

                                                              Et à propos c’est quoi une déviance ? par rapport à quoi ? à ta pseudo-norme ?

                                                              Et ton exemple est des plus mal choisi, essaye de trouver une pratique courante moderne légalisée (près de 1400 ans d’écart c’est pas rien, si tu veux je peux aussi te trouver des histoires du paléolitique supérieur si ça t’amuse), et sans sortir un fait de son contexte pour lui appliquer le sens qui t’arrange le plus...mais là je t’en demande beaucoup.


                                                            • HAMOSS (---.---.194.177) 25 janvier 2006 10:34

                                                              AUCUNE OBJECTION A TOUT CE QUI PEUT SE PASSER SOUS UNE COUETTE MAIS CE QUI EST HORRIPILANT CE SONT L’HISTRIONISME, L’EXHIBITIONNISME ET LE MANIERISME SNOB DES MISSIONNAIRES ZOMOS MALES ET FEMELLES. EST CE QUE LES GENS SE BALADENT DANS LA RUE EN PROCLAMANT LEUR JUDAÏTÉ, LEUR CATHOLICISME OU LEUR PROTESTANTISME ? D’ACCORD LES AUTRES PORTENT VOILE OU BARBE MAIS SANS OSTENTATION NI PROVOCATION. GAYS WHY NOT MAIS POURQUOI PRIDE ???


                                                              • (---.---.162.36) 25 janvier 2006 11:29

                                                                Tout à fait OK. Pas de prosélytisme homosexuel, cela devient insupportable.


                                                              • quanta62 (---.---.99.213) 25 janvier 2006 11:06

                                                                Scipion vos parole sont vaine, vos valeur obscurentisme seront baleyé...


                                                                • (---.---.68.100) 25 janvier 2006 11:21

                                                                  C’est qui Scipion ??? Ignorez-le, comme il ignore votre point de vue, ça lui coupera l’envie de se masturber sur Agoravox...


                                                                • Scipion (---.---.30.91) 25 janvier 2006 11:38

                                                                  Avec des interlocuteurs-contradicteurs de votre qualité, je ne risque pas de me lasser... smiley)


                                                                • Maurice (---.---.95.208) 25 janvier 2006 13:50

                                                                  Si les homos avaient la monidre dignité et le moindre sens de l’honneur, s’ils se respectaient et avaient de l’amour propre, ils seraient hétéros. Mais à l’impossible nul n’est tenu... Cette banalisation de la bassesse me dégoute, c’est répugnant.


                                                                  • Michel (---.---.95.208) 25 janvier 2006 13:53

                                                                    Le mot « bassesse » à propos de ce simulacre de sexualité, surtout chez les gays, me semble particulièrement approprié. Et dire qu’ils veulent adopter des enfants. pauvres enfants. Et puis s’ils veulent se marier, qu’ils deviennent hétéros, ça leur est possible.


                                                                  • (---.---.68.100) 25 janvier 2006 14:01

                                                                    Vous croyez vraiment que les homosexuels sont ainsi pour d’unique raison d’un plaisir dans la ’bassesse’. Je suis désolé, mais si on aime la simplicité, on devient hétéro. Alors, question philosophique, pourquoi, de tous temps, même à l’époque des persécutions les plus fortes, des individus ont-ils eu des penchants homosexuels ???


                                                                  • Nicolas Aubert (---.---.104.90) 25 janvier 2006 14:41

                                                                    Vraiment certains commentaires homophobes sont a gerber !!! Messieurs les réactionnaires, remplacez Homosexuels par Juifs et peut etre comprendrez vous l’outrance de vos propos ! Quand à mes amis Homos, reveillez vous ! Aujourd’hui, avec le pacs, il existe un fichier national des couples homos. A voir l’extremisme de certains, j’attends le jour ou on va se servire de ce fichier pour faire des raffles ! A quand des autodaffés de Rimbaud et Verlaine ?


                                                                  • Gimmygimmycheak (---.---.4.4) 25 janvier 2006 14:42

                                                                    « Si les homos avaient la moindre dignité et le moindre sens de l’honneur, s’ils se respectaient et avaient de l’amour propre, ils seraient hétéros. »

                                                                    Je n’aurai jamais imaginé qu’un être humain puisse penser ce genre de chose. Je ne vois pas ce que la sexualité a à voir avec l’honneur ou la dignité. Moi c’est ce genre de propos qui me dégoutent et que je trouve des plus répugnant.


                                                                  • Cedric (---.---.172.148) 25 janvier 2006 16:11

                                                                    J’attends toujours la réponse de Monsieur Scipion moi...

                                                                    Monsieur Scipion, il est bien le nouveau Minute ? Et les cours de votre cher Gollnisch à Lyon, toujours au premir rang ?

                                                                    Cedric


                                                                  • Hugo (---.---.174.35) 25 janvier 2006 16:42

                                                                    Oui les homos se complaisent dans la bassesse et l’abject. Ces inutiles de la société feraient mieux de se faire tout petit face aux êtres supérieurs.


                                                                  • Senatus populusque (Courouve) Courouve 25 janvier 2006 17:38

                                                                    Si l’utilité consiste à faire des enfants dans un monde surpeuplé, alors on peut déclarer inutiles les eccclésiastiques et autres moines ou moinesses.

                                                                    Si l’utilité se mesure par la participation au progrès des sociétés, par le souci de l’éducation, on doit conclure que bien des homos ont été utiles, notamment Alan Turing, un des inventeurs de l’informatique.


                                                                  • Cedric (---.---.172.148) 25 janvier 2006 22:36

                                                                    Il est toujours pas là, le Scipion ?! Hé, hé ! Il s’est fait un copain : le père Maurice !

                                                                    Monsieur Scipion et Monsieur Maurice (j’ai l’impression de parler à des maquereaux là !), pensez-vous franchement ce que vous dites ?

                                                                    Juste une question, comme ça, qui me viens en vous lisant. Simplement parce que vous atteigniez le niveau 5 de la caricature. Saviez vous que la Terre est ronde et s’est formée il y a 4.5 milliards d’années ?

                                                                    Si c’est pas le cas, bah dites vous que vous coucherez moins bêtes, sous vos couvertures froides, dans votre chambre moche et triste.


                                                                  • (---.---.162.36) 26 janvier 2006 19:12

                                                                    Nouveauté ! PACS = HOMO ? C’est nouveau,ça vient de sortir ! Il y a me semble t il plus de pacs hétéro que de pacs homo. Beaucoup de couple hétero à l’Education Nationale .... Bizarre non !


                                                                  • Géo (---.---.162.36) 26 janvier 2006 19:19

                                                                    Nouveauté ! PACS = HOMO ? C’est nouveau,ça vient de sortir ! Il y a me semble t il plus de pacs hétéro que de pacs homo. Beaucoup de couple hétero à l’Education Nationale .... Bizarre non !


                                                                  • (---.---.15.52) 25 janvier 2006 22:03

                                                                    Heureux que nos ancêtres d’il y a quelques dizaines de millénaires ne se soient pas posés les mêmes questions... et qu’ils aient trouvés tout naturel qu’un homme couche (peut-être que pour l’époque il faut dire copule) avec une femme..plutôt que de s’etre contentés d’être homosexuels... parce qu’il n’y aurait aujourd’hui pas grand-monde sur la planête.

                                                                    Remarquez, ce ne serait peut-etre pas un mal, vu les conneries que l’on peut lire ici... et celles que l’on peut entendre ou voir ailleurs !

                                                                    Heureusement, le progrès technologique permet aujourd’hui de remplacer ce que la nature faisait autrefois... et de permettre aux egoistes d’exister... et ainsi, contrairement à ce qu’à dit Mr Vanneste, il est fort peu probable que l’homosexualité (et non les homosexuels comme il l’a dit) soit maintenant un danger pour l’humanité. Quoique.. il ne faut pas grand chose pour que la population d’un pays chute...pour preuve la décroissance de la population en russie depuis 1991, certes pour d’autres raisons...

                                                                    En tout cas, aujourd’hui, personne ne sait où nous allons nous arrêter...et quelles seront les conséquences des choix actuels.

                                                                    Le problème aujourd’hui est que le droit individuel, devrais je dire l’individualisme, a pris le pas sur le devoir commun et le sens de la société.

                                                                    La notion de plaisir peut et doit exister, mais elle ne doit surtout pas écraser tout le reste.

                                                                    Mais cela visiblement, les homosexuels s’en « tamponnent le coquillard »


                                                                    • Manu (---.---.241.212) 25 janvier 2006 22:47

                                                                      Je crois avoir saisi le problème. Lutter contre l’homophobie, comme contre le racisme, ou toute autre forme de discrimination ne signifie pas favoriser ou encourager.

                                                                      Les féministes ne demandent pas l’éradication des hommes, pas plus que Martin Luther King ne demandait au blanc de s’enduire de cirage.

                                                                      Il ne s’agit pas remplacer l’hétérosexualité par l’homosexualité !


                                                                    • Cedric (---.---.172.148) 25 janvier 2006 23:20

                                                                      Monsieur/Madame Sans Nom,

                                                                      Votre conclusion aurait été 10 fois meilleure si vous aviez dit « Mais cela visiblement, les homosexuels se le mettent au c... ».

                                                                      Parce que c’est bien connu, l’homosexualité est une pervercité, une lubricité absolue, un égoïsme outrancier. Puisque selon vous, « Heureusement, le progrès technologique permet aujourd’hui de remplacer ce que la nature faisait autrefois... et de permettre aux egoistes d’exister... » et « le problème aujourd’hui est que le droit individuel, devrais je dire l’individualisme, a pris le pas sur le devoir commun et le sens de la société. », à quoi faites-vous franchement allusion ?

                                                                      La paluche ? La masturbation ? Ou les relations femme-femme / homme-homme ? Je ne sais plus trop où est le débat. Et j’ai du mal à saisir votre message, savoir ce qu’il vient faire ici.

                                                                      Et les sentiments dans tout cela ? Comme disait une bonne amie (lesbienne) à moi : « Nous pourrions être homos, nous n’en serions pas moins manchots... sans parler des pine-gouines ».

                                                                      Et que ceux qui procréent aillent au Paradis ! Mais surtout, foutez la paie aux autres, ils ne vous ont rien fait ! Cedric


                                                                    • Anatello (---.---.172.88) 26 janvier 2006 17:18

                                                                      Oui, on s’en tamponne. Mais vraiement : complètement. Et pas que le coquillard.
                                                                      Essaie de vivre - pleinement - d’abord. Chiche ? Tu goûteras alors combien l’égoïsme est sublime. C’est peut-être paradoxal, mais cet égoïsme est un baume aux hommes. Car il construit.

                                                                      Sinon, vis ta générosité statistique "à l’encontre" de la société. Tu verras comme la mort te sera amère d’avoir appelé amour ce qui n’est que bêtise d’un temps (j’imagine Rousseau - ça me fait rire rien que d’y penser - pensant faire des gosses par devoir envers les hommes. Mieux : Genêt. Mais là, tu vas me tomber dessus ! Ce qui s’appelle "donner des verges pour se faire battre"...)

                                                                       

                                                                       


                                                                    • Furyo (---.---.144.44) 26 janvier 2006 05:56

                                                                      Il s’agit, bien sûr, de 174 députés (et non de maires) de droite, vous pourrez trouver la liste complète de ces tristes sires là : http://xiii.net/blog/entente-anti-adoption.htm

                                                                      Evidemment l’association des maires de France n’a pas voulu rester en arrière dans ce combat glorieux et une pétition a été lancée, il semble qu’elle rassemble pas mal de monde.


                                                                      • Furyo (---.---.144.44) 26 janvier 2006 06:04

                                                                        Note en passant :

                                                                        Le discours tenu par « Scipion » est le même qui a valu au député Vanneste d’être condamné le 24 de ce mois...


                                                                        • Scipion (---.---.31.179) 26 janvier 2006 06:55

                                                                          Le fait que le député Vanneste ait été condamné, signifie simplement qu’il s’est trouvé en contradiction avec la Loi sur la forme, et pas qu’il avait tort sur le fond.

                                                                          Parce que, sur le fond, combattre la promotion de l’homosexualité, c’est, du point de vue de l’avenir de la société, de la légitime défense.


                                                                        • Scipion (---.---.31.179) 26 janvier 2006 06:51

                                                                          Mon bon Cedric,

                                                                          Désolé, à mon tour, de ne pas vous avoir répondu plus tôt. Votre tartine m’avait échappé et la cause en est le mode de fonctionnement des forums : il faudrait toujours les reprendre depuis le début pour découvrir les nouvelles interventions. Ca c’était dans un premier temps.

                                                                          Dans un deuxième temps, puisque vous dites que je vous fais mourir, tour à tour, de rire, de dégoûts et « même parfois » de peur, je me suis dit que vous y aviez peut-être passé et comme j’ai horreur de perdre mon temps...

                                                                          Il me semble, cependant, que vous conservez bon pied bon oeil, je m’empresse donc de vous dire que la manière dont vous interpétez mes propos constitue un véritable désastre. Vous ne comprenez pas grand-chose et le peu que vous comprenez, vous le comprenez de travers. Alors, allons-y... Gaiement, si possible... smiley)

                                                                          Je n’entre pas en matière à propos de tout ce qui s’articule autour du point Godwin, tout simplement parce que ça s’articule autour du point Godwin.

                                                                          Vous demandez : « Monsieur Scipion, que recherchez vous ? Recherchez vous à nous démontrer que pour avoir un(e) joli(e) bébé(e), il faut avoir un chromosome x qui fusionne avec un autre chromosome x, ou avec un chromosome y ? » et vous enchaînez : « Car, Monsieur Scipion, si j’ai bien compris vos propos, ainsi que leur émanescence sous-jacente, l’utilité sociale d’un accouplement humain est simplement de perpétuer l’Espèce... »

                                                                          Et bien non, vous n’avez pas bien compris. Ce que je veux dire, c’est que quand un homme et une femme sont attirés l’un par l’autre, c’est en vertu de quelque chose qui s’appelle l’instinct de reproduction. En revanche, quand une personne est attirée par une personne du même sexe, ça ne correspond à rien de définissable, et cela signifie qu’il y a quelque chose qui fonctionne mal dans le mental de l’individu.

                                                                          Tout comme il y a quelque chose qui fonctionne mal dans le mental de la femme qui se fait saillir par son pitbull ou dans celui du nécrophile qui s’en prend sexuellement à des cadavres.

                                                                          Or, soit on admet qu’il y a dérèglement de l’instinct sexuel dans les trois cas (homosexualité, zoophilie, nécropholie), soit on affirme qu’il n’y a déréglement dans aucun d’eux. Il n’y a pas de demi-mesure possible, car soit on respecte tous les tabous découlant de critères moraux, soit on les déclare tous caducs.

                                                                          « pourquoi cette idéologie apparentée à des relents de »peste brunomophobique «  ? »

                                                                          Parce que je pense qu’une société sans tabou est condamnée au désordre total.

                                                                          Ce qui fait que toutes vos considérations ultérieures sont à côté de la plaque. Je n’éprouve pratiquement aucune des pensées que vous me prétez, et j’en éprouve une autre, à laquelle vous n’avez jamais pensé. Je considère que le mariage homosexuel est tout simplement un truc de cinglés.

                                                                          Et voici pourquoi : Il y a vingt ou vingt-cinq ans, si quelqu’un avait osé parler de mariage homosexuel, tout le monde, y compris les homosexuels, l’auraient considéré comme un dingue. Donc une société qui, en l’espace d’une génération, est prête à adopter une dinguerie, est une société qui a basculé dans la schizophrénie.

                                                                          Et c’est parce que je crois - je m’efforce de croire ? - qu’elle n’est pas encore totalement incurable que je combats le mariage homosexuel, qui n’est qu’un des avatars d’une décadence plus générale.


                                                                          • Cedric (---.---.172.149) 26 janvier 2006 11:48

                                                                            Bonjour Monsieur Scipion,

                                                                            Vous dites : « c’est que quand un homme et une femme sont attirés l’un par l’autre, c’est en vertu de quelque chose qui s’appelle l’instinct de reproduction. En revanche, quand une personne est attirée par une personne du même sexe, ça ne correspond à rien de définissable, et cela signifie qu’il y a quelque chose qui fonctionne mal dans le mental de l’individu. » Donc, selon vous, un homosexuel est un malade mental...

                                                                            Puis vous répondez à ma question « pourquoi cette idéologie apparentée à des relents de »peste brunomophobique «  ? », par la chose suivante « Parce que je pense qu’une société sans tabou est condamnée au désordre total. (...) Je n’éprouve pratiquement aucune des pensées que vous me prétez »... Quel est le tabou ici ? Et dites moi aussi si je me trompe, mais moi, je constate simplement que ce que vous dites témoignent d’un sacré (dans tous les sens du terme) penchant pour le côté droit extrême de la politique européenne, conservative et intolérante envers tout individu dès lors qu’il ne suit pas les règles dictées par un dieu pseudo.

                                                                            Enfin, vous ajoutez « et j’en éprouve une autre, à laquelle vous n’avez jamais pensé. Je considère que le mariage homosexuel est tout simplement un truc de cinglés. » Autrement dit, toute personne (homo ou hétéro) reconnaissant le mariage homosexuel comme un droit est un fou. Je suis donc heureux d’apprendre que la plupart des personnes de ce forum sont des fous, Monsieur Philippe Boisnard (le rédacteur de l’article), en tête. Et moi le suivant de très très près sûrement !

                                                                            Peut-être est-ce donc là, Monsieur Scipion, qu’il faut rechercher la cause de votre peur. Vous pensez que la société court à sa catastrophe car elle pourrait dangeureusement reconnaître le fou [et/ou] l’homosexuel(le) en temps qu’individu normal. Et par la même, elle court encore plus à sa catastrophe en reconnaissant leur alliance (des fous avec les fous, des homosexuels avec les homosexuels et des fous avec les homosexuels).

                                                                            Mais Monsieur Scipion, rassurez vous, il n’y a pas de gène de l’homosexualité, pas plus qu’il n’y a de gène de la folie. Et pas plus qu’il n’y a de gène de la connerie !

                                                                            Et Monsieur Scipion, qui est franchement le plus fou, celui qui tolère la Différence et est convaicu de la richesse de la Différence pour la Société, ou celui qui considère que la Différence est néphaste à la Société ?

                                                                            Quel est celui qui est moral et celui qui ne l’est pas ? Quel est celui qui nie la société et celui qui ne la nie pas ? Qui est le fou et celui qui ne l’est pas ?

                                                                            Monsieur Scipion, la Différence est bel et bien le sens commun de la Société. La Différence est bel et bien ce qui fait que vous vivez aujourd’hui, et que vous prolongerez certainement l’Espèce dans le futur.

                                                                            Monsieur Scipion, nous parlons ici d’hommes et de femmes. D’eux, de vous et de moi. Nous ne parlons pas d’animaux ni même de robot. Nous ne parlons pas de quelconques amas de cellules tout juste bons à vivre dans l’exclusion, tout juste bons à mourrir dans les oubliettes de la Société, simplement parce qu’ils ont une identité sexuelle différente. Monsieur Scipion, ces hommes et ces femmes ont des sentiments. Monsieur Scipion, ces hommes sont comme vous, aussi ! Acceptez le !

                                                                            Et encore une fois, si depuis la nuit des temps l’homosexualité existe, l’Espèce que vous chérissez apparememnt ne s’en porte pas plus mal puisque la croissance de l’Humanité est un fait avéré. Et encore une fois, il n’y a pas plus d’homosexuels qu’il n’y avait avant. Et encore une fois, l’homosexualité n’est pas contre nature, car elle existe dans chaque société animale (Monsieur Scipion, je vous rappelle que l’Homme, hétérosexuel et homosexuel, obéit à la définition scientifique d’animal).

                                                                            Alors, une bonne fois pour toute, que vous ou quelqu’un d’autre m’explique en quoi un marriage homosexuel n’est pas moral. Une bonne fois pour toute, en quoi le reconnaitre pourrait changer la perpétuation (est-ce un mot français ?) de l’Espèce. Une bonne fois pour toute, expliquez moi en quoi être homosexuel est une dégénérescence.

                                                                            Expliquez moi cela, très franchement, peut-être ai-je tord. Mais dites le moi avec des arguments. S’il vous plait.

                                                                            Monsieur Scipion, avez-vous passé une bonne nuit, dans votre chambre triste et noire ? La mienne fut tendrement agitée par les rêves de la reconnaissance de la Différence.

                                                                            Bien gentiment, Cedric


                                                                          • florian (---.---.162.39) 26 janvier 2006 12:18

                                                                            monsieur scipion, j’aimerais que vous m’expliquiez pourquoi une relation entre deux personnes consentantes est un dérèglement ? en quoi est ce comparable à la zoophilie, la nécrologie, la pédophilie, mise à part votre morale qui ne regarde que vous ?


                                                                          • Scipion (---.---.31.179) 26 janvier 2006 17:14

                                                                            "...selon vous, un homosexuel est un malade mental..."

                                                                            Bien entendu, et tout le monde le sait smiley) L’homosexuel est un névrosé et les psychiatres soignent, et guérissent, les homosexuels qui veulent vraiment s’en sortir.

                                                                            "Puis vous répondez à ma question "pourquoi cette idéologie apparentée à des relents de "peste brunomophobique " ?", par la chose suivante "Parce que je pense qu’une société sans tabou est condamnée au désordre total. (...) Je n’éprouve pratiquement aucune des pensées que vous me prétez"... Quel est le tabou ici ?"

                                                                            Le tabou, ici, c’est celui qui fait que deux personnes de même sexe ne sont pas faites pour s’accoupler. On est obligé de respecter des critères moraux. Parce qu’encore une fois, du moment que vous en considérez un comme inutile, il s’ensuit l’inutilité de tous les autres.

                                                                            S’il n’y a pas d’obstacle moral qui s’oppose au mariage de deux hommes, il n’y a pas non plus d’obstacle moral qui s’oppose à l’union homosexuelle d’un père et de son fils. Parce que ça n’existe pas, les tabous à temps partiel, au rabais ou à taux variable : c’est pour tout le monde et pour personne.

                                                                            Or, en reconnaissant le mariage homosexuel, on se prive de tout argument contre le mariage homosexuel incestueux. Tous ceux qui sont conséquents, le savent. Les autres sont ou inconséquents ou malhonnêtes.

                                                                            "Et dites moi aussi si je me trompe, mais moi, je constate simplement que ce que vous dites témoignent d’un sacré (dans tous les sens du terme) penchant pour le côté droit extrême de la politique européenne, conservative et intolérante envers tout individu dès lors qu’il ne suit pas les règles dictées par un dieu pseudo."

                                                                            Alors, là, vous savez, il n’y a pas plus de honte à être du "côté droit extrême de la politique européenne", que d’être du côté gauche, qui nous conduit fissa au cimetière des civilisations mortes, avec son culte de la tolérance ! Et pour ce qui est du culte du dieu pseudo, je ne le pratique pas, étant définitivement agnostique.

                                                                            "Enfin, vous ajoutez "et j’en éprouve une autre, à laquelle vous n’avez jamais pensé. Je considère que le mariage homosexuel est tout simplement un truc de cinglés." Autrement dit, toute personne (homo ou hétéro) reconnaissant le mariage homosexuel comme un droit est un fou."

                                                                            Fou, je ne dirais pas, mais privé de sens commun, assurément. Je vous le répète : il y a vingt-cinq ans, même les homosexuels auraient tenu pour maboul celui qui aurait annoncé le mariage homosexuel comme réalité du début du IIIe millénaire.

                                                                            "Peut-être est-ce donc là, Monsieur Scipion, qu’il faut rechercher la cause de votre peur."

                                                                            Ben non, vous voyez, puisque je vous dis qu’ils ne sont pas fous. Parce que perdre le sens commun, ce n’est pas être fou, cliniquement parlant.

                                                                            "Et Monsieur Scipion, qui est franchement le plus fou, celui qui tolère la Différence et est convaicu de la richesse de la Différence pour la Société, ou celui qui considère que la Différence est néphaste à la Société ?"

                                                                            Mais alors dites-moi en quoi l’existence des homosexuels enrichit plus la société que celle des autres déviants ? Qu’est-ce qu’un vacher qui se tape une génisse dans son alpage, apporte à la société en tant que zoophile ? Rien de rien ! Qu’est-ce qu’un Frédéric Mitterrand, qui se tape des prostitués, de son propre aveu, apporte à la société en tant que consomateur de prostitués ? Rien de rien, exactement pareil !

                                                                            "Monsieur Scipion, nous parlons ici d’hommes et de femmes. D’eux, de vous et de moi. Nous ne parlons pas d’animaux ni même de robot. Nous ne parlons pas de quelconques amas de cellules tout juste bons à vivre dans l’exclusion, tout juste bons à mourrir dans les oubliettes de la Société, simplement parce qu’ils ont une identité sexuelle différente. Monsieur Scipion, ces hommes et ces femmes ont des sentiments. Monsieur Scipion, ces hommes sont comme vous, aussi ! Acceptez le ! "

                                                                            Pour se faire accepter, il leur suffit de ne pas s’exhiber avec leur déviance en bandouillère et de ne pas réclamer des avantages indus.Qu’ils fassent leurs cochonneries dans l’intimité, comme font les branleurs, les fétichistes et tous les autres... Vous le dites vous-même, l’homosexualité existe depuis la nuit des temps ; elle a survécu sans se donner en spectacle. Et bien, qu’elle continue, c’est tout ce qu’on lui demande. Et c’est quand même pas la mer à boire !

                                                                            "Et encore une fois, l’homosexualité n’est pas contre nature, car elle existe dans chaque société animale (Monsieur Scipion, je vous rappelle que l’Homme, hétérosexuel et homosexuel, obéit à la définition scientifique d’animal)."

                                                                            Le fait que les chimpanzés se tripotent devant les classes hilares vous sert-il d’excuse pour aller vous polir le chinois à la sortie des écoles ?

                                                                            "Alors, une bonne fois pour toute, que vous ou quelqu’un d’autre m’explique en quoi un marriage homosexuel n’est pas moral."

                                                                            Si vous considérez que le mariage homosexuel d’un père et de son fils n’est pas moral, alors vous devez être capable de comprendre tout seul pourquoi le mariage homosexuel n’est pas moral. Si vous considérez que ni l’un ni l’autre n’est moral, vous pensez comme moi. Si vous pensez que le mariage homosexuel incestueux n’est pas moral, mais le mariage homosexuel l’est, vous pratiquez une morale à géométrie variable qui n’est pas tenable sur la distance. Et si vous considérez que tous les deux sont parfaitement moraux, alors il sera intéressant de suivre l’évolution du remplissage de votre casier judiciaire.

                                                                            "Expliquez moi cela, très franchement, peut-être ai-je tord. Mais dites le moi avec des arguments. S’il vous plait."

                                                                            Non, vous n’avez pas tort. Vous avez raison, mais dans votre optique à vous. Qui ne peut pas et ne doit pas être l’optique dans laquelle se développe la société.

                                                                            "Monsieur Scipion, avez-vous passé une bonne nuit, dans votre chambre triste et noire ? La mienne fut tendrement agitée par les rêves de la reconnaissance de la Différence."

                                                                            A chacun sa perception de la Différence. La mienne consiste à m’accoupler avec quelqu’un qui est différent de moi et c’est en cela que ma perception de la Différence est résolument cohérente.


                                                                          • Scipion (---.---.31.179) 26 janvier 2006 17:52

                                                                            "...selon vous, un homosexuel est un malade mental..."

                                                                            Bien entendu, et tout le monde le sait smiley) L’homosexuel est un névrosé et les psychiatres soignent, et guérissent, les homosexuels qui veulent vraiment s’en sortir.

                                                                            Puis vous répondez à ma question "pourquoi cette idéologie apparentée à des relents de "peste brunomophobique " ?", par la chose suivante "Parce que je pense qu’une société sans tabou est condamnée au désordre total. (...) Je n’éprouve pratiquement aucune des pensées que vous me prétez"... Quel est le tabou ici ?

                                                                            Le tabou, ici, c’est celui qui fait que deux personnes de même sexe ne sont pas faites pour s’accoupler. On est obligé de respecter des critères moraux. Parce qu’encore une fois, du moment que vous en considérez un comme inutile, il s’ensuit l’inutilité de tous les autres.

                                                                            S’il n’y a pas d’obstacle moral qui s’oppose au mariage de deux hommes, il n’y a pas non plus d’obstacle moral qui s’oppose à l’union homosexuelle d’un père et de son fils. Parce que ça n’existe pas, les tabous à temps partiel, au rabais ou à taux variable : c’est pour tout le monde et pour personne.

                                                                            Or, en reconnaissant le mariage homosexuel, on se prive de tout argument contre le mariage homosexuel incestueux. Tous ceux qui sont conséquents, le savent. Les autres sont ou inconséquents ou malhonnêtes.

                                                                            "Et dites moi aussi si je me trompe, mais moi, je constate simplement que ce que vous dites témoignent d’un sacré (dans tous les sens du terme) penchant pour le côté droit extrême de la politique européenne, conservative et intolérante envers tout individu dès lors qu’il ne suit pas les règles dictées par un dieu pseudo."

                                                                            Alors, là, vous savez, il n’y a pas plus de honte à être du côté droit extrême de la politique européenne, que d’être du côté gauche, qui nous conduit fissa au cimetière des civilisations mortes, avec son culte de la tolérance ! Et opour ce qui est du culte du dieu pseudo, je ne le pratique, étant définitivement agnostique.

                                                                            "Enfin, vous ajoutez "et j’en éprouve une autre, à laquelle vous n’avez jamais pensé. Je considère que le mariage homosexuel est tout simplement un truc de cinglés." Autrement dit, toute personne (homo ou hétéro) reconnaissant le mariage homosexuel comme un droit est un fou."

                                                                            Fou, je ne dirais pas, mais privé du sens commun, assurément. Je vous le répète : il y a vingt-cinq ans, même les homosexuels auraient tenu pour maboul celui qui aurait annoncé le mariage homosexuel comme réalité du début du IIIe millénaire.

                                                                            "Peut-être est-ce donc là, Monsieur Scipion, qu’il faut rechercher la cause de votre peur."

                                                                            Ben nous, vous voyez, puisque je vous dis qu’ils ne sont pas fous. Parce que perdre le sens commun, ce n’est pas être fou, cliniquement parlant.

                                                                            "Et Monsieur Scipion, qui est franchement le plus fou, celui qui tolère la Différence et est convaicu de la richesse de la Différence pour la Société, ou celui qui considère que la Différence est néphaste à la Société ?"

                                                                            Mais alors dites-moi en quoi l’existence des homosexuels enrichit plus la société que celle des autres déviants ? Qu’est-ce qu’un vacher qui se tape une génisse dans son alpage, apporte à la société en tant que zoophile ? Rien de rien ! Qu’est-ce qu’un Frédéric Mitterrand, qui se tape des prostitués de son propre aveu, apporte à la société en tant que consomateur de prostitués ? Rien de rien, exactement pareil !

                                                                            "Monsieur Scipion, nous parlons ici d’hommes et de femmes. D’eux, de vous et de moi. Nous ne parlons pas d’animaux ni même de robot. Nous ne parlons pas de quelconques amas de cellules tout juste bons à vivre dans l’exclusion, tout juste bons à mourrir dans les oubliettes de la Société, simplement parce qu’ils ont une identité sexuelle différente. Monsieur Scipion, ces hommes et ces femmes ont des sentiments. Monsieur Scipion, ces hommes sont comme vous, aussi ! Acceptez le ! "

                                                                            Pour vous faire accepter, il vous suffit de ne pas vous exhiber avec votre déviance en bandouillère et de ne pas réclamer des avantages indus. Faites vos cochonneries dans l’intimité, comme font les branleurs, les fétichistes et tous les autres... Vous le dites vous-même, l’homosexualité existe depuis la nuit des temps ; elle a survécu sans se donner en spectacle. Et bien, qu’elle continue, c’est tout ce qu’on lui demande. Et c’est pas la mer à boire !

                                                                            "Et encore une fois, si depuis la nuit des temps l’homosexualité existe, l’Espèce que vous chérissez apparememnt ne s’en porte pas plus mal puisque la croissance de l’Humanité est un fait avéré. Et encore une fois, il n’y a pas plus d’homosexuels qu’il n’y avait avant. Et encore une fois, l’homosexualité n’est pas contre nature, car elle existe dans chaque société animale (Monsieur Scipion, je vous rappelle que l’Homme, hétérosexuel et homosexuel, obéit à la définition scientifique d’animal)."

                                                                            Le fait que les chimpanzés se tripotent devant les classes hilares vous sert-il d’excuse pour aller vous polir le chinois à la sortie des écoles ?

                                                                            "Alors, une bonne fois pour toute, que vous ou quelqu’un d’autre m’explique en quoi un marriage homosexuel n’est pas moral."

                                                                            Si vous considérez que le mariage homosexuel d’un père et de son fils n’est pas moral, alors vous devez être capable de comprendre tout seul pourquoi le mariage homosexuel n’est pas moral. Si vous considérez que ni l’un ni l’autre n’est moral, vous pensez comme moi. Si vous pensez que le mariage homosexuel incestueux n’est pas moral, mais le mariage homosexuel l’est, vous pratiquez une morale à géométrie variable qui n’est pas tenable sur la distance. Et si vous considérez que tous les deux sont parfaitement moraux, alors il sera intéressant de suivre le remplissage de votre casier judiciaire.

                                                                            "Expliquez moi cela, très franchement, peut-être ai-je tord. Mais dites le moi avec des arguments. S’il vous plait."

                                                                            Non, vous n’avez pas tort. Vous avez raison, mais dans votre optique à vous. Qui ne peut pas et ne doit pas être l’optique dans laquelle se développe la société.

                                                                            "Monsieur Scipion, avez-vous passé une bonne nuit, dans votre chambre triste et noire ? La mienne fut tendrement agitée par les rêves de la reconnaissance de la Différence."

                                                                            A chacun sa perception de la Différence. La mienne consiste à m’accoupler avec quelqu’un qui est différent de moi et c’est en cela que ma perception de la Différence est cohérente.


                                                                          • Scipion (---.---.31.179) 26 janvier 2006 19:49

                                                                            « ...selon vous, un homosexuel est un malade mental... »

                                                                            Bien entendu, et tout le monde le sait smiley) L’homosexuel est un névrosé et les psychiatres soignent, et guérissent, les homosexuels qui veulent vraiment s’en sortir.

                                                                            « Puis vous répondez à ma question »pourquoi cette idéologie apparentée à des relents de « peste brunomophobique » ?« , par la chose suivante »Parce que je pense qu’une société sans tabou est condamnée au désordre total. (...) Je n’éprouve pratiquement aucune des pensées que vous me prétez« ... Quel est le tabou ici ? »

                                                                            Le tabou, ici, c’est celui qui fait que deux personnes de même sexe ne sont pas faites pour s’accoupler. On est obligé de respecter des critères moraux. Parce qu’encore une fois, du moment que vous en considérez un comme inutile, il s’ensuit l’inutilité de tous les autres.

                                                                            S’il n’y a pas d’obstacle moral qui s’oppose au mariage de deux hommes, il n’y a pas non plus d’obstacle moral qui s’oppose à l’union homosexuelle d’un père et de son fils. Parce que ça n’existe pas, les tabous à temps partiel, au rabais ou à taux variable : c’est pour tout le monde et pour personne.

                                                                            Or, en reconnaissant le mariage homosexuel, on se prive de tout argument contre le mariage homosexuel incestueux. Tous ceux qui sont conséquents, le savent. Les autres sont ou inconséquents ou malhonnêtes.

                                                                            « Et dites moi aussi si je me trompe, mais moi, je constate simplement que ce que vous dites témoignent d’un sacré (dans tous les sens du terme) penchant pour le côté droit extrême de la politique européenne, conservative et intolérante envers tout individu dès lors qu’il ne suit pas les règles dictées par un dieu pseudo. »

                                                                            Alors, là, vous savez, il n’y a pas plus de honte à être du côté droit extrême de la politique européenne, que d’être du côté gauche, qui nous conduit fissa au cimetière des civilisations mortes, avec son culte de la tolérance ! Et pour ce qui est du culte du dieu pseudo, je ne le pratique pas, étant définitivement agnostique.

                                                                            « Enfin, vous ajoutez »et j’en éprouve une autre, à laquelle vous n’avez jamais pensé. Je considère que le mariage homosexuel est tout simplement un truc de cinglés.« Autrement dit, toute personne (homo ou hétéro) reconnaissant le mariage homosexuel comme un droit est un fou. »

                                                                            Fou, je ne dirais pas, mais privé du sens commun, assurément. Je vous le répète : il y a vingt-cinq ans, même les homosexuels auraient tenu pour maboul celui qui aurait annoncé le mariage homosexuel comme réalité du début du IIIe millénaire.


                                                                          • Pierre Létargues (---.---.152.115) 26 janvier 2006 15:37

                                                                            Pour perpétuer une société mature et responsable, les homosexuels devraient comprendre qu’il n’est pas souhaitable de voir établir dans notre pays des droits hors nature, et le mariage reste une union en vue d’établir un creuset familial permettant aux enfants issu de cette union un équilibre psychique et moral particulièrement nécessaire en ces périodes troublées.

                                                                            Vous voulez quoi ? Une société de plus en plus malade ? Vous ne pensez pas qu’il y a assez de problemes comme cela en France ?

                                                                            Bien sûr qualifier cette opinion de "homophobie" ne serait que l’oeuvre de sectaires, et de ce qui n’ont aucun sens civique, aucun sens du bien commun, ou consciences des réalités de l’enfance.

                                                                            Par contre, aménager le PACS pour permettre à chacun d’assumer sa liberté et ses responsabilités peut être envisager, mais dela devra être très encadré par la loi pour éviter les dérives, les dérangés et d’autres activités de perversion. 

                                                                             

                                                                             

                                                                             


                                                                            • Cedric (---.---.172.149) 26 janvier 2006 16:08

                                                                              Cher Claude (ou Monsieur Courouve),

                                                                               

                                                                              Lorsque vous dites "plus personne n’assimile aujourd’hui l’homosexualité à la zoophilie, sauf par dérision", c’est bien pour autant ce que n’applique pas Monsieur Scipion en disant  : "quand une personne est attirée par une personne du même sexe, ça ne correspond à rien de définissable, et cela signifie qu’il y a quelque chose qui fonctionne mal dans le mental de l’individu.Tout comme il y a quelque chose qui fonctionne mal dans le mental de la femme qui se fait saillir par son pitbull ou dans celui du nécrophile qui s’en prend sexuellement à des cadavres. Or, soit on admet qu’il y a dérèglement de l’instinct sexuel dans les trois cas (homosexualité, zoophilie, nécropholie), soit on affirme qu’il n’y a déréglement dans aucun d’eux. Il n’y a pas de demi-mesure possible, car soit on respecte tous les tabous découlant de critères moraux, soit on les déclare tous caducs." (j’ai essayé de retranscrire l’ensemble de ce "joli" passage, relatant en plus que tout(e) homosexuel(le) est malade).

                                                                              Je ne suis pas un expert du français, mais je ne suis pas sûre avoir mal compris. Claude, lisez Monsieur Scipion, car je vous jure que ça vaut le détour !

                                                                               

                                                                              D’autre part, vous ajoutez de votre côté qu’ "(...) à la fin du Moyen-Âge et jusqu’au XVIIe, l’homosexualité et la zoophilie (alors assez fréquente dans les campagnes) étaient punies de la même façon et assimilées l’une et l’autre sous la désignation juridique commune de "sodomie" ou "bougrerie". "

                                                                              Certes, mais nous ne sommes plus au Moyen Age, Monsieur Claude. Le XX Siècle est même mort et enterré. Je ne suis donc pas sûre que nous puissions comparer encore aujourd’hui homosexualité et zoophilie, qui ne s’avèrent être qu’une idée arriérée. C’est pourquoi, je ne peux être que partiellement satisfait par cette réponse sur le sujet, bien que fort intéressante. Mais peut-être ici aussi me trompe-je.

                                                                               

                                                                              Quant à la question de marriage. Il est aujourd’hui acquis de manière civique en France que le marriage constitue un point clé quant à la reconnaissance des droits du couple. Aussi, un couple étant un couple, il n’y a pas de raison que dans le cas où il soit homosexuel, il ne puisse se marrier. Si effectivement la notion de marriage est issue de l’Eglise Chrétienne, elle n’est pour autant plus aujourd’hui cette complète réalité (si mes souvenirs de l’histoire de France sont bons, la séparation de l’Eglise et de l’Etat date de 1905).

                                                                              Il est certe évident que "poser la question du "mariage" entre deux individus de même sexe, ou entre plus de deux individus, c’est dénaturer la notion ancienne de mariage", comme vous dites (j’ai enlevé le mot "courante", qui à mon sens n’est pas forcément fondé), mais elle ne constitue en rien une agravation de la Société. C’est précisément à ce niveau là ou se situe l’homophobie.

                                                                              Et c’est précisément ici où les idées de Monsieur Scipion sont dangereuses.

                                                                               

                                                                              Le marriage homosexuel ne peut être qu’une avancée sociale, dans le sens où les droits des homosexuels seront reconnus universellement. Dans le sens où une femme est une femme, un homme est un homme et que la sexualité de chacun ne regarde que lui même (dès lors, bien sur, où elle ne s’effectue pas àl’encontre d’autrui). Ne pas reconnaître ceci, est ne pas reconnaître l’article premier de la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen : "les hommes naissent demeurent libres et égaux en droits."
                                                                               

                                                                              Claude, merci pour vos liens. Cedric


                                                                              • Cedric (---.---.172.149) 26 janvier 2006 18:51

                                                                                Ah... Le sida, je l’attendais mon cher Monsieur Scipion, et voilà que vous l’avez sorti. Merci de replacer le débat sur l’amalgame. Demain, Messieurs Dames, nous parlerons de l’amalgame !

                                                                                Cedric

                                                                                P.S. : Au fait Monsieur Scipion... Ce pseudo, vient-il de Scipion Emilien qui, en plus de pulvériser les Carthaginois se singularise par ses positions ultra-conservatrices ? A chacun son époque, à chacun ses positions.

                                                                                P.P.S. : quant au mot « tapette » que vous employez, vous sombrez une fois de plus dans la merveilleuse médiocrité caricaturale. (et voilà que je commence à employer son ton et son arrogance)


                                                                                • Scipion (---.---.99.170) 27 janvier 2006 07:33

                                                                                  Osez donc dire que ce n’est pas l’épidémie de sida qui est à l’origine du concept de mariage homosexuel !!!


                                                                                • Ludovic Charpentier (---.---.68.100) 27 janvier 2006 09:35

                                                                                  Le SIDA a permis de montrer au monde entier qu’il y a autant d’amour au sein d’un couple homosexuel qu’au sein d’un couple hétérosexuel. Et de faire sauter une hypocrisie qui voulait qu’on refusait de voir les couples homosexuels. Les homosexuels ne sont pas plus nombreux qu’en 1985, simplement ils n’ont plus à se cacher (encore que...).


                                                                                • (---.---.102.13) 26 janvier 2006 19:35

                                                                                  Définir les raisons du mariage éthéro civil pour savoir si la mariage homo va contre la loi première, à savoir : deux personnes sont liées juridiquement, se doivent assistance mutuelle, élèvent les enfants ensemble, etc etc Si à aucun moment du discours du Maire, il n’est question du devoir de sexualité « normal » Il n’y aucune raison de sexualiser l’acte en mairie, tout le monde y a droit. Mélodie


                                                                                  • Courouve (---.---.102.41) 26 janvier 2006 20:20

                                                                                    Dans son arrêt du 19 avril 2005, la Cour d’appel de Bordeaux énonce notamment :

                                                                                    « L’article 75 du code civil l’énonce “il recevra de chaque partie, l’une après l’autre, la déclaration qu’elles veulent se prendre pour mari et femme”. [...] Sans équivoque possible, le Code civil impose à l’officier d’état civil de recueillir la déclaration de deux personnes de sexes différents qui se prennent pour “mari et femme”. [...] toute autre interprétation rendrait incohérent le droit interne puisque notamment les prohibitions à mariage concernent le frère et la soeur mais ni deux frères ni deux soeurs. »


                                                                                    • Sylvain Reboul (---.---.188.80) 26 janvier 2006 20:47

                                                                                      Je suis en effet de l’avis de Derrida : le mariage civil ne s’impose plus : un simple contrat sans cérémonie suffirait (du reste le PACS est en train de se généraliser), mais si le mariage civil existe (encore) avec des droits dont celui d’élever des enfants alors qu’il soit permis à qui veut se marier quel que soit sa sexualité.

                                                                                      Quant au mariage religieux, franchement, ce n’est pas le débat, cela ne concerne que ceux qui croient et nul ne songe à leur interdire leur rituel.

                                                                                      Pour bien me comprendre et comprendre Derrida, il faut ajouter que selon nous l’homosexualité n’existe pas (c’est une catégorie-fiction sociale plus ou moins commode, telle l’aristocratie, ayant plus ou moins de sens dans telle ou telle formation politique et sociale) car chaque individu vit une sexualité propre et différente de celle des autres. Si deux êtres accordent leur sexualité tant mieux pour eux, mais il restent toujours sexuellement psychiquement différents, c’est à dire hétérosexuels.


                                                                                    • Scipion (---.---.99.170) 27 janvier 2006 06:56

                                                                                      Comme le mariage deviendrait l’affaire, totalement privée, de deux personnes, on pourrait remettre tous les enfants à l’Etat, qui se chargerait (enfin ?) de leur éducation et de leur formation. Ainsi, on pourrait sans difficulté ni problème particulier, se marier douze ou quinze fois par année... Pour les moins doués... smiley)

                                                                                      Ce que la société y perdrait en stabilité, elle le gagnerait en supplément d’individualisme ! Et comme c’est justement de cela qu’elle a besoin par les temps qui courent... « J’ai envie, donc j’ai le droit ! », n’est-ce pas M. Reboul ?


                                                                                    • Scipion (---.---.99.170) 27 janvier 2006 07:36

                                                                                      Comme le mariage deviendrait l’affaire, totalement privée, de deux personnes à l’excclusion de toutes les autres, on pourrait remettre les enfants à l’Etat, qui se chargerait (enfin ?) de leur éducation et de leur formation. Ainsi, on pourrait sans difficulté ni problème particulier, se marier douze ou quinze fois par année... Pour les moins doués... smiley)

                                                                                      Ce que la société y perdrait en stabilité, elle le gagnerait en supplément d’individualisme ! Et comme c’est justement de cela qu’elle a besoin par les temps qui courent...

                                                                                      « J’ai envie, donc j’ai le droit ! », n’est-ce pas M. Reboul ?


                                                                                    • Scipion (---.---.99.170) 27 janvier 2006 07:42

                                                                                      Comme le mariage deviendrait l’affaire, totalement privée, de deux personnes à l’exclusion de toutes les autres, on pourrait remettre les enfants à l’Etat, qui se chargerait (enfin ?) de leur éducation et de leur formation. Ainsi, on pourrait sans difficulté ni problème particulier, se marier douze ou quinze fois par année... Pour les moins doués... smiley)

                                                                                      Ce que la société y perdrait en stabilité, elle le gagnerait en supplément d’individualisme ! Et comme c’est justement de cela qu’elle a besoin par les temps qui courent... « J’ai envie, donc j’ai le droit ! », n’est-ce pas M. Reboul ?

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