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Les Mutants

L'Algérie française a duré cent trente deux ans. L'arabisme dure depuis treize siècles !

L'aliénation la plus profonde, ce n'est plus de se croire Français mais de se croire Arabe.

Or il n'y a pas de race arabe, ni de nation arabe. Il y a une langue sacralisée, la langue du Coran, dont les dirigeants se servent pour masquer au peuple sa propre identité....

---------------------------------------------------------KatebYacine

Le syndrome de Stockholm désigne la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à développer une sympathie, ou une contagion émotionnelle avec ces derniers. Parmi les mécanismes sociologiques et psychologiques qui sont similaires à ce syndrome, il y a la relation qui peut relier un peuple à son dictateur, qui peut s'appeler roi, calife, cheikh, ayatollah, ou émir. Ce dernier finit par devenir l'objet d'amour et d'admiration que l'on s'interdit de critiquer ou de haïr. Il y a plusieurs exemples historiques, où les peuples occupés et acculturés s’identifient à leurs occupants. Ainsi en est-il des Maghrébins. Reniant, contre toute évidence, leur ascendance à dominante berbère, ils veulent s'identifier aux derniers de leurs occupants : les Arabes. Les autres occupants, postérieurs aux Arabes, ont tous été expulsés. Quant aux envahisseurs antérieurs aux Arabes, une fois installés, ils se sont identifiés aux habitants locaux. Les Phéniciens sont devenus les Puniques ou les Carthaginois, ils ont perdu leur nom de Phéniciens. Les Romains installés chez nous sont devenus des Africains (La Numidie s'appelant alors Africa), il en est de même des Vandales et des Byzantins. Par contre, avec l'invasion arabe, ce sont les habitants locaux qui ont subi une mutation miraculeuse : de Berbères, ils sont soudainement devenus des Arabes ! Je croyais pourtant qu'en islam, contrairement à d'autres religions, les miracles n'existaient pas. En ce temps miraculeux de nazislamisme conquérant, nous aurions muté en "arabo-musulmans", des mutants.

Ce sont les invasions arabes hilaliennes d’il y a mille ans, que l’on peut qualifier d’invasions barbares, qui ont profondément bouleversé le Maghreb économiquement et humainement. 

Dans son « Histoire des Berbères », Ibn Khaldoun écrivait, à propos des Hilaliens, reprenant une comparaison coranique : « Semblables à une armée de sauterelles, ils détruisaient tout sur leur passage ». Il dénonce surtout l'incompatibilité d'une civilisation urbaine avec la vie de ces envahisseurs nomades : « Si les Arabes ont besoin de pierres afin de caler leurs marmites sur un foyer, ils dégradent les murs des bâtiments afin de se les procurer ; s'il leur faut du bois pour en faire des piquets ou des mâts de tentes, ils détruisent les toits des maisons ». Ici, le mot "Arabe" désigne le bédouin, comme c'est le cas en Tunisie de nos jours. Ibn Khaldoun, (le plus grand historien et philosophe maghrébin de tous les temps) ayant vécu au 14ème siècle, ayant sillonné toute l'Ifriqiya et ayant constaté l'étendue des dégâts, sait de quoi et de qui il parle.

 

Les Berbères, ces ancêtres que l’on veut effacer de notre mémoire

Les Amazighs (ou Berbères) sont le peuple autochtone du Maghreb, disposant d’une langue, d’une culture et d’une histoire propres. Les Amazighs constituent un des peuples les plus anciens de l’humanité. Leur présence en Tamazgha (Afrique du Nord ou Maghreb) remonte à plus de 12000 ans. Ils sont présents depuis le Maroc jusqu'à l'Égypte, en passant par l'Algérie, la Tunisie, le Mali, le Niger et la Libye. On estime le nombre de locuteurs berbères à plus de 35 millions. En rapport aux populations des États, les populations amazighophones représentent 60% au Maroc, 30% en Algérie, 20% en Libye et 10% en Tunisie. Le berbère possède son propre système d'écriture, celui que les Touareg ont conservé : le tifinagh. 

L’écriture tifinagh est alphabétique et date du 3ème siècle avant J.C. Certains chercheurs situent même son apparition à 3000 ou 4000 ans avant J.C., aussi loin que les plus anciennes écritures égyptiennes ou sumériennes (Irak).

Beaucoup de chercheurs pensent aussi que que la langue berbère, par son antériorité, est une langue mère. Ceci est justifié par des découvertes faites en Égypte et au Hoggar algérien, et confirmées par la présence simultanée de nombreux vocables de base berbère, dans des langues aussi diverses que les langues grecque, sémitiques et latines. Ainsi, sans citer des mots aussi répandus que : « ma » : mère - ou « mouTe » : mort, nous trouvons des vocables comme : 1-semme ( ce mot signifie en langue berbère le nom). Nous le trouvons avec le même sens dans la langue grecque sous le mot "semma" (qui a donné le mot sémantique en français) et, sous le vocable de « A-semmou » ou « achemou », dans les langues sémitiques. Louya  : ce mot signifie en berbère paroles, discours. Il se retrouve avec le même sens dans le mot grec "logos" et dans le terme arabe "lougha". 

En Tunisie le chelha est parlé dans les villages semi-berbérophones du sud — Chenini, Douiret, Matmata, Tamezrett, Ghomrassen, etc. — ainsi que dans quelques villages de l'île de Djerba (surtout Guellala /Iqellalen, Ajim, Sedouikech/Azdyuch, Ouirsighen/At et beni maaguel /Ursighen) et les régions des montagnes a Gafsa ou Sbeïtla. Avant l’indépendance, le chelha était parlé même à Tunis, c’était la langue de communication des dockers du port. Victime d’une politique de féroce répression de la part des autorités tunisiennes, y compris sous Bourguiba et Ben Ali, le chelha régresse tous les jours. Des cours de tamazight ont été lancés pour la première fois en Tunisie ce dimanche 16 décembre à Zraoua, dans la région de Matmata. Les études en "tamazight" avaient démarré il y a un an avec un support arabe sous l'égide de plusieurs associations dont "Azrou association pour la culture amazighe". Cette fois c'est en tifinagh que les cours sont dispensés.

L’ethnocide culturel, pratiqué par les faux arabo-musulmans, et vrais nazillons, à l’encontre de leur propre culture ancestrale, s’accélère. Pourtant, les pays modernes considèrent qu'une langue nationale régionale ou nationale supplémentaire est une richesse pour le pays. Mais il est aussi vrai, qu'au Maghreb, nous n'avons pas encore atteint le niveau des pays modernes : nous en sommes encore au niveau des pays européens du Moyen Age, dans lesquels la religion décidait de tout et de n'importe quoi. Il est vrai aussi que nous en sommes, en pays musulman, au 14eme siècle de l'Héjire, c'est à dire dans le « Haut Moyen Age ». Nous n’avons donc que SIX siècles de retard par rapport aux Européens. Il est vrai, aussi, que la religion musulmane constitue un handicap sérieux pour toute tentative de développement. Il n’y qu’à regarder les mappemondes des pays musulmans et des pays sous développés.

Les invasions barbares

On a estimé à cinquante mille le nombre des guerriers et à deux cent mille le nombre total des bédouins qui furent lancés sur l'Ifriqiya (1051-1052) par le calife fatimide du Caire. Celui-ci, comme tout bon calife, se considérait le propriétaire de toute l’Ifriqiya. Il a donc fourni à ces nomades des titres de propriétés sur des régions, des villes et des terres de parcours à occuper. Munis de ces dotations territoriales, les nomades se lancèrent vers cette terre promise, suivis de leurs familles et de leurs troupeaux de chèvres, d’ânes et de chameaux. De cette Africa (Ifriqiya en arabe) « grenier de Rome », riche et fertile, il ne restera bientôt que des steppes semi-arides. Nous avons vu, par ailleurs, que la civilisation du chameau, généralisée par ces nomades dans tous les pays conquis, a donné un coup d'arrêt fatal à l'évolution technologique des pays musulmans.

Pour tenter d’enrayer cette invasion, Al-Mu’izz, le gouverneur berbère d'Ifriqiya (de la dynastie ziride), se lança contre eux avec son armée. Mais il subit un désastre à Haydarâ, près de Gabès. 

Kairouan, sa capitale, pourtant fortifiée, résista pendant cinq ans, mais finit par être occupée. Les boutiques pillées, les édifices publics abattus, les maisons et les bibliothèques saccagées et les milliers de livres brûlés. De toutes les cités de l'Ifriqiya, la plus cruellement éprouvée fut sans doute Kairouan. « Rien de ce que les princes Sanhâja avaient laissé dans leurs palais n'échappa à l'avidité de ces brigands » (Ibn Khaldoun, Berbères, 1, 37). 

Il est triste de constater que la première capitale de l'islam au Maghreb, édifiée par des Arabes trois siècles auparavant, ait été saccagée par d'autres Arabes. Ceci nous éclaire sur les évènements actuels : de Rabat à Bagdad, en passant par Alger, Tunis, Tripoli, Le Caire, Beyrouth, Damas et d'autres villes, les hordes d'arabo-islamistes haineux - en dignes successeurs des Hilaliens - sèment mort, viols, destructions et désolation, pour une poignée de pétrodollars qataris ou saoudiens. De vrais sados-masos, ces islamistes.

Les Zirides durent se réfugier à Mahdia. Les nomades continuaient à se répandre sur le pays, emmenant femmes et enfants. Outre la Tunisie, ils tenaient la majeure partie du Constantinois, en occupant les plateaux et les plaines, mais évitant les zones montagneuses, qui servirent donc de refuge aux indigènes berbères évincés de leurs terres. La conséquence de la chute des Zirides fut un effritement de l'Ifriqiya. On voit alors de véritables petits fiefs s'instaurer à Sfax, Gabès, Gafsa, Bizerte, Tunis. Pour pouvoir survivre, ces villes fortifiées devaient payer un tribut annuel aux hordes hilaliennes.

Les conséquences économiques furent tout aussi dommageables. 

Dès leur arrivée, les Hilaliens s'étaient attaqués aux vastes terres de parcours qui s'étendaient en Ifriqiya, de Tozeur et du Djérid tunisien jusqu'au Sud oranais, refoulant du même coup les Zénètes (nomades berbères) vers le Tell. Quant aux agriculteurs sédentaires, ils voyaient les troupeaux des intrus dévaster leurs cultures et saccager leurs jardins. Leurs villages pillés, ils étaient contraints d'aller chercher leur sécurité dans les cités fortifiées. Les plus fortunés, les plus compétents, dont de nombreux savants et érudits avaient pris le chemin de l'exil : Égypte, Sicile, Espagne, Fès. C'est ce qui est en train de se passer de nos jours sous les régimes islamistes  : nos meilleures têtes et nos plus grosses fortunes partent vers d'autres cieux... Les citadins qui restaient au pays devaient recourir aux « envahisseurs » pour garantir, à haut prix, leur sécurité et leur ravitaillement. Cela nous rappelle les méthodes pratiquées par la Maffia d’aujourd’hui.

E. F. Gautier, dont la thèse d'une opposition fondamentale entre sédentaires et nomades est connue, pouvait ainsi écrire : « Le grand nomade a les instincts exactement inverses [de ceux du sédentaire]. Politiquement, c'est un anarchiste, un nihiliste, il a une préférence profonde pour le désordre qui lui ouvre des perspectives. C'est le destructeur, le négateur  » (Histoire et historiens de l'Algérie, p. 31). On a déjà noté que les vues d’Ibn Khaldoun n'en étaient pas éloignées.

Les conséquences sociales et ethniques ont marqué définitivement l'histoire du Maghreb. Si quelques groupes parmi les nomades arabes conservèrent leur cohésion originelle, la plupart se sont progressivement fondus dans la grande masse des Berbères et disparaîtront en tant que groupes ethniques arabes individualisés. Il s'ensuivra tout naturellement un métissage de la population berbère. 

Certes, les Hilaliens n'ont pas introduit en Afrique du Nord des genres de vie inconnus jusque-là, mais leur arrivée a rompu un certain équilibre auquel étaient parvenus les nomades et sédentaires berbères. Par ailleurs, de vastes domaines cultivés, qui vivaient jusqu'alors en symbiose avec les agglomérations urbaines dont ils ravitaillaient les marchés, deviennent incultes et steppiques. 

Reinhard et al. (1968, p. 83) résument parfaitement le diagnostic unanime des contemporains et des historiens  : « Après le XI ème siècle, la situation s’aggrava, surtout dans les campagnes. Des ravages de plantations, de systèmes d’irrigation, éliminèrent ou réduisirent considérablement l’agriculture au profit du nomadisme. De toute évidence, cette transformation abaissa considérablement le niveau démographique en Afrique du Nord, de l’Égypte au Maroc  ». Le Maghreb ne s'en remettra plus.

Population du Maghreb avant et après les invasions hilaliennes

Vers l’an mille, après plusieurs siècles de crise et de recul démographiques, les trois pays du Maghreb ont dû, grâce à la prospérité de l’ère ziride, approcher les 6,5 millions d’habitants. Mais, au milieu du XI ème siècle, l’invasion des Hilaliens clôt brutalement cette période heureuse. En 1200, le Maghreb ne doit guère compter plus de 5 millions d’habitants. L’arrivée des Hilaliens accélère la désagrégation administrative du Maghreb. Les pays du Maghreb entrent alors dans un cycle de désagrégation et d’appauvrissement quasi permanents. Les ferments d’anarchie et d’insoumission, introduits par ces hordes barbares continent jusqu’à nos jours sous le visage hideux islamiste.

La régression urbaine a très souvent été signalée, aussi, par les observateurs contemporains. Beaucoup de chroniqueurs énumèrent les villes qui ont disparu ou sont en ruines, alors qu’elles avaient été populeuses et florissantes avant les invasions hilaliennes. 

En plus de la peste hilalienne, la Peste Noire fait des ravages terribles dans une population affaiblie et aux abois. En 1348-1349, de Tunis à Tanger, les deux pestes emportent tout ce qui restait de l’administration et font, directement ou indirectement, disparaître une grande partie de l’élite intellectuelle : après elles, ce n’est plus qu’une lente décadence, une descente aux enfers. Afin de survivre à toute cette misère, beaucoup de berbères se convertissent en supplétifs des envahisseurs bédouins, épousent leurs us et coutumes, et finissent par se déclarer eux-mêmes Arabes. C'est cela qui continue de nos jours. 

En effet, la majorité des Maghrébins se croient, sincèrement, Arabes. Cela signifierait donc que, lors des invasions hilaliennes d'il y a mille ans, 200 mille Hilaliens (tout au plus, en comptant les vieillards et les enfants) auraient « arabisé » 4 à 5 millions de Berbères ! C’est absurde et cela contredit toute approche scientifique ou historique, y compris les lois de Mendel sur l’hérédité. Il serait plus juste de dire que les Arabes se sont "fondus" dans la population berbère, qui est le socle même des peuples maghrébins.

La conclusion qui s'impose est des plus limpides : 

Nos prétendus « arabo-musulmans » maghrébins souffrent tout simplement de ce grave trouble psychologique appelé le syndrome de Stockholm. 

Hannibal Genséric

http://numidia-liberum.blogspot.com/2012/12/les-maghrebins-et-le-syndrome-de.html


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16 réactions à cet article    


  • Richard Schneider Richard Schneider 7 septembre 2013 16:26

    Article très intéressant. N’étant pas un spécialiste de l’Histoire de l’AFN après la chute de l’Empire romain, je me contente de m’informer, car le sujet interpelle : comment, en effet, plusieurs siècles de civilisations numide, punique, romaine etc ... ont-ils pu laisser si peu de traces - à part dans les montagnes.


    • escoe 7 septembre 2013 16:39

      comment, en effet, plusieurs siècles de civilisations numide, punique, romaine etc ... ont-ils pu laisser si peu de traces - à part dans les montagnes.


      Pourquoi seulement dans les montagnes ? Il y a plein de cités antiques près de la mer. Tipasa, Carthage, Volubilis ou Lèptis Magna ça vous dit quelque chose ?



      • juluch juluch 7 septembre 2013 17:13

        Article historique qui nous change de la politique.


        Bien interessant, merci pour ce partage

        • escoe 7 septembre 2013 17:29

          Article historique qui nous change de la politique.


          Mais c’est un article hautement politique puisqu’il vise à contester la légitimité de la présence d’une partie de la population sur un territoire. C’est d’ailleurs un avatar du discours pied-noir : « si en en avait tué cinq millions de plus on serait encore là bas et on ne serait pas emmerdés ici ». 

          Comment pouvez vous ne pas comprendre cela ?

        • juluch juluch 7 septembre 2013 20:49

          ^Regret, mais je doute que le texte a une arrière pensée partisane.


          et je viens de le relire.



        • Hannibal GENSERIC Hannibal GENSERIC 8 septembre 2013 07:53

          Pour les tenants de la doctrine arabo-musulmane, autrement appelée islamiste, la vérité n’est pas bonne à dire. Au lieu d’argumenter sur des faits historiques, on vous balance des accusations vides de sens et mal à propos, mais qui dénotent d’un vide culturel insondable : sioniste, pieds noir, colonialiste, etc... C’est assez lamentable. Précision : je suis Maghrébin depuis toujours, ni berbériste ni arabiste, mais Maghrébin et fier de l’être.


        • magma rouge cendre 8 septembre 2013 23:44

          j’allais justement vous poser cette question. j’ai souvent entendu cette histoire de la part de berbères.

          article intéressant effectivement, mais qui déplaira a certains..


        • magma rouge cendre 9 septembre 2013 19:24

          erratum je voulais dire Kabyles


        • cathy30 cathy30 8 septembre 2013 07:47

          Hannibal votre article est très pertinent mais il ne prend pas en compte le panarabisme.

          http://fr.wikipedia.org/wiki/Panarabisme


          • Hannibal GENSERIC Hannibal GENSERIC 8 septembre 2013 08:07

            Exact. Mais ce n’est guère le sujet : je parle juste du fait que des Maghrébins se disent arabes alors qu’en réalité ils ne le sont pas. On pourrait dire que la notion de monde arabe est comparable à celle de monde latin (France, Italie, Espagne, Portugal, Amériques centrale et du Sud, etc). Cela fait-il une nation latine ? Bien que ces pays soient tous à majorité chrétienne, ils ne se disent pas latino-chrétiens. Je n’ai jamais rencontré un Français qui se proclame comme latino-chrétien ou latino-catholique. Ceci étant, le panarabisme a été surtout un mouvement de lutte pour les indépendances, donc comportait un aspect positif pour les peuples colonisés de l’époque. Cependant, par sa négation des minorités non arabes, il comportait aussi des ferments de division et d’oppression. Mais ceci mérite plus d’analyses.


          • cathy30 cathy30 8 septembre 2013 09:11

            Pour l’occident, il est impossible de dire latino-chrétien. Notre philosophie est greco-romaine depuis les lumières, mais notre ancienne religion est chretienne et nous sommes dans une société laïque à présent.

            Le magrheb a aussi subit l’influence romaine, cela a façonné votre architecture, votre culture. Le métissage civilisationnelle, arabo-musulman est assez violent et s’impose en force, niant tout antériorité en détruisant la culture et vous êtes en plein dedans avec le panarabisme musulman.


          • olivierchen 13 septembre 2013 06:29

            @cathy30 


            Vous parlez de metissage civilisationnel , je voudrais juste vous informer ou vous saviez deja que Platon Pythagore , et autres philosophes sont partis en inde pour etudier leur philosophie, boudhisme la langue sanscrit etc...

            Les mythologie grecques viennnent des mythologies indiennes 

            J`ai appris recemment sur le site de David Gaulois www.sagessenancienne.com un tres bon specialiste francais du domaine de l`esoterisme que je vosu recommande vivement.


          • cathy30 cathy30 8 septembre 2013 09:41

            Même l’Iran a demandé à sa population de choisir entre être arabe ou musulman, pas de 3ème choix.

            http://www.laicite-laligue.org/index.php?option=com_docman&task=doc_view&gid=634


            • popov 9 septembre 2013 12:54
              @l’auteur

              Merci pour cet article.

              J’étais arrivé aux mêmes conclusions que vous sur la colonisation du nord de l’Afrique par les Bédouins en consultant le site Kabyles.Net. Votre article apporte beaucoup de précisions intéressantes sur la façon utilisée par les envahisseurs pour dégrader la culture des Berbères. 

              Il y a deux jours, je postais sur ce fil le commentaire suivant :

              « Post coloniale dites-vous. Comme si l’Égypte et tout le nord de l’Afrique n’étaient pas encore aujourd’hui en pleine colonisation de la part des Bédouins arabo-moustoufs. Les coptes en savent quelque chose. »

              Et voici la réponse automatique du petit mahomet de service :

              « à part le gros con raciste, vous savez imiter autre chose ? »

              Sur le site kabyle, ils ne disent pas qu’ils se sont fait coloniser, mais arabaiser et coraniquer, une expression qui rend mieux compte de ce qu’ils vivent.

              Islam delenda est !!

              • JC_Lavau JC_Lavau 3 mars 2015 09:52

                Cette invasion hilalienne, pas de danger qu’Abdelghani Megherbi, propagandiste islamiste protégé par les éditions du régime, nous en ait parlé !

                Merci de nous en avoir informé.

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