• AgoraVox sur Twitter
  • RSS
  • Agoravox TV
  • Agoravox Mobile

Accueil du site > Tribune Libre > Manifeste du parti ouvrier (7)

Manifeste du parti ouvrier (7)

Nous poursuivons la publication d’une série de neuf (9) articles portant sur quatre questions fondamentales pour la gauche internationale.

1) Nous avons traité de la question du sectarisme-entrisme-dogmatisme, cette maladie qui sévit depuis des décennies parmi la gauche. 2) En prolongement du sujet précédent – nous avons abordé la question de l’unité des forces de la gauche. Peut-on construire l’unité de la gauche militante ? Disponibles à cette adresse : http://www.les7duquebec.com/author/... 3) Nous complétons aujourd’hui avec la troisième instance de la lutte de classe, l’instance idéologique. 4) Enfin, à l’approche du 97e anniversaire de la Révolution d’Octobre 1917, nous présenterons cinq leçons de la Révolution bolchévique.

*********

CH 3 : TROIS INSTANCES DANS LA LUTTE DE CLASSE (suite-3)

Lutte de classe dans l’instance idéologique

Pour conclure à propos des relations qui attachent la bataille sur le front économique et politique de la lutte de classes, Rosa Luxembourg a écrit : « Le mouvement dans son ensemble ne s’oriente pas uniquement dans le sens d’un passage de l’économique au politique, mais aussi dans le sens inverse. Chacune des grandes actions de masse politiques se transforme, après avoir atteint son apogée, en une foule de grèves économiques. Ceci ne vaut pas seulement pour chacune des grandes grèves, mais aussi pour la révolution dans son ensemble. Lorsque la lutte politique s’étend, se clarifie et s’intensifie, non seulement la lutte revendicative (lutte de résistance et lutte gréviste défensive, NDLR) ne disparait pas, mais elle s’étend, s’organise et s’intensifie parallèlement. Il y a interaction complète entre les deux. » (1)

Depuis la trahison de la Révolution prolétarienne d’Octobre 1917 et le développement du capitalisme monopoliste d’État en URSS ; depuis l’élimination progressive de l’Opposition de Gauche de toutes les organisations communistes, la classe ouvrière tout en poursuivant invariablement sa lutte résistance sur le front économique, combat qui connait ses phases de flux et de reflux, a bien peu de présence dans l’instance politique et pour que cela change il est impératif que nous menions la guerre de classe sur le front idéologique. Car c’est bien sur ce front théorique et idéologique que la bourgeoisie a d’abord fait porter ses efforts pour discréditer l’alternative prolétarienne.

La classe capitaliste monopoliste est parfaitement consciente de cette problématique et pour que jamais la classe ouvrière ne gouverne il lui est nécessaire d’engager la lutte de classe en amont du front politique – dans l’instance idéologique, c’est-à-dire au niveau de l’information et des communications et surtout sur le font de la théorie révolutionnaire et de l’analyse scientifique de la société contemporaine et de la compréhension de l’évolution des sociétés, des modes de production et des rapports sociaux de production. Car sans théorie révolutionnaire pas de parti révolutionnaire, et sans parti révolutionnaire pas de conquête du pouvoir d’État par les soviets ouvriers disait Rosa Luxembourg.

Intellectuels gauchisants et petits-bourgeois progressistes de service galvaudent le mouvement ouvrier depuis des années afin d’expliquer le peu d’estime dans lequel ils tiennent la théorie le socialisme scientifique, le matérialisme dialectique et la méthode marxiste toujours prompts à vilipendé le militant « borné », distribuant allègrement l’anathème de dogmatique et de sectaire à quiconque défend ces principes que ces énergumènes souhaiteraient ravalée au rang d’outils optionnels et encombrants.

Le Parti ouvrier a l’impératif devoir de défendre, de maitriser et d’utiliser les concepts, les principes et la méthode du socialisme scientifique, du matérialisme dialectique et historique et la méthode du marxisme révolutionnaire pour analyser concrètement la situation économique, politique et idéologique afin de transformer cette réalité à l’avantage de la classe ouvrière.

Les élections démocratiques bourgeoises

À l’époque de l’impérialisme moderne il n’est plus de mise d’accréditer la légitimité des élections bourgeoises en participant à quelque forme d’élection organiser par le capital pour désarmer idéologiquement et politiquement le prolétariat révolutionnaire. Dans nombre de pays, d’instinct les ouvriers ont compris – envers et contre l’avis de la bourgeoisie électoraliste – que ces mascarades électorales n’étaient que salmigondis et tartufferies ou la voix du prolétariat ne pourra jamais être entendue, affirmée, ni respectée. Et quand bien même un parti, soi-disant prolétarien, s’emparait du parlement des marchands, des industriels, des financiers et des banquiers cela ne lui donnerait aucune prise sur les corps policiers, l’armée, les universités, les moyens de production, de commercialisation et de communication ni sur le système de justice des riches et il serait balayé après quelques mois ou quelques années. Dans toutes les constitutions des pays capitalistes il est un article non écrit qui transcende tous les autres et qui se lit comme suit « Jamais la classe ouvrière ne portera atteinte à l’intégrité du pouvoir bourgeois et à la légalité de la propriété privée des moyens de production, d’échange et de communication ». En vertu de cet article gravé sous le palimpseste de la constitution, les institutions juridiques et militaires s’attribuent le droit d’imposer la dictature bourgeoise.

Il en serait exactement de même pour des militants communistes qui s’empareraient du contrôle des appareils syndicaux, 5e colonne de la bourgeoisie dans le camp prolétarien. Un syndicat révolutionnaire serait discrédité par sa centrale et disqualifié par l’État bourgeois si ces officiers s’entêtaient à diriger la lutte de classe gréviste de ses membres au lieu de négocier la vente de leur force de travail au plus offrant.

L’ouvrier qui répudie toute participation aux élections bidon a totalement raison d’affirmer ainsi que ce n’est pas de cette façon que sa classe s’emparera du pouvoir d’État et ce n’est pas ainsi que son parti imposera l’expropriation sans compensation de tous les moyens de production, d’échange et de communication au bénéfice de la classe ouvrière et des salariés.

À ceux de la petite bourgeoisie qui partagent le lit de la grande bourgeoisie, il n’est rien à ajouter. Aux autres, à tous ceux qui souhaitent contribuer à la conquête du pouvoir d’État sous l’hégémonie du prolétariat, il est demandé de craindre de dévier d’un iota des enseignements durement acquis par l’expérience révolutionnaire de nos paires de la Commune (1871) et de la Révolution bolchévique d’Octobre (1917). Si malheureusement les acquis politiques et économiques de ces révolutions nous ont été confisqués et si aujourd’hui tant de travail reste à faire pour reconstruire de véritables partis politiques ouvriers révolutionnaires, sur le plan théorique et idéologique cependant l’intégralité des conquêtes, des acquis, des savoirs, de la mémoire des luttes et des connaissances scientifiques des théoriciens révolutionnaires sont à notre portée. Nombre de camarades n’imaginent même pas l’importance de cet héritage qui constitue un facteur décisif pour l’avancement de la révolution socialiste (2).

Ce savoir nous permet d’analyser, de comprendre, de démontrer et d’anticiper (les quatre activités fondamentales qui définissent une science) l’évolution du mode de production impérialiste moderne. Nul économiste – politicien – intellectuel bourgeois ne dispose d’une telle arme scientifique. C’est la raison pour laquelle ils errent de-ci de-là et pontifient à propos de l’avenir de l’Euro, de « l’étalon »-or, du dollar, du crédit désordonné, de l’inflation, de la dette souveraine gargantuesque, du système bancaire débonnaire, des finances publiques catastrophiques, de l’industrie délocalisée et de l’économie en déroute sans rien comprendre, sans rien expliquer, sans rien anticiper, que la « reprise » économique illusoire.

C’est au militant de s’emparer de cet héritage de loyauté et de l’étudier et, surtout, de l’appliquer concrètement à la situation concrète de chaque milieu de résistance. Prenez garde cependant avant de tenter d’inventer de nouveaux principes théoriques prétendument créatifs, ou de prétendre bidouiller le socialisme scientifique centenaire à une quelconque situation supposément unique et extraordinaire. Assurez-vous de ne pas vous engagez dans le marais de l’opportunisme, du réformisme, du trotskyste, du révisionnisme, du maoïsme, du national-socialisme, de l’eurocommunisme, de l’idéalisme, du social démocratisme, du crétinisme parlementaire, du titisme, de l’altermondialisme, de l’écosocialisme et de moult autres contrefaçons. Méfiez-vous de cette littérature pédante et ignorante pseudo marxiste, mais véritablement opportuniste et idéaliste.

Parce que la lutte de classe dans les instances économique, politique et idéologique évolue chacune à un rythme différent, de façon concomitante et interdépendante cependant, il est et il restera indispensable que les communistes appliquent le centralisme démocratique (droit de parole, d’opinion et de vote au sein de l’organisation), couplé à la dictature du prolétariat dans le parti révolutionnaire et que les Soviets ouvriers disposent du contrôle de l’ensemble de l’État du prolétariat, du pouvoir juridique, policier et militaire, du contrôle sur les institutions du pouvoir économique, et enfin sur le pouvoir et les institutions de l’instance idéologique.

Les alliés des ouvriers

Le « peuple » est constitué d’un amalgame de classes et de segments de classes tels que la paysannerie pauvre (en pays néo-colonisés seulement, car il ne reste aucun reliquat de la paysannerie pauvre en régime impérialiste moderne dominant), les artisans, les petits commerçants non monopolistes et la petite bourgeoisie, un segment de classe dans chaque pays impérialiste amalgame que les idéologues bourgeois appellent frauduleusement la « classe moyenne », source inépuisable d’idées, de théories, de concepts idéalistes – mystiques – métaphysique – utopistes – réactionnaires – contre-révolutionnaires et qui fournit, vague après vague, les contingents de soldats d’avant-garde du capital dans sa lutte acharnée contre l’armée de classe du prolétariat.

Tous les concepts que ces idéalistes éclectiques qualifient de « spontanés », de « créateurs », d’« originaux », d’« inédits », de « non dogmatiques », de « non conformistes » et même de « guides pour l’action » foisonnent dans leur cerveau désœuvré. Ces concepts sont repris et diffusés avec enthousiasme par les médias à la solde et ils contaminent la pensée des militants de toutes les classes sociales, y compris la pensée des militants communistes ouvriers. C’est la raison pour laquelle le combat de classe sur le front théorique et idéologique est toujours aussi incisif et décisif et ne doit jamais être relâché.

Pour schématiser grossièrement, nous pourrions dire comme Rosa Luxembourg que la lutte de classe commence dans l’instance économique, se propage dans l’instance politique et envahie l’instance idéologique, puis, retour du niveau idéologique vers le niveau politique et économique, et ce processus s’enchevêtre et se poursuit inlassablement, mais il repose toujours sur les fondements économiques – sur la production et l’échange des moyens de subsistance et sur le processus de reproduction des classes sociales forgeant l’espèce humaine contemporaine (dans la situation historique concrète propre à chaque époque chaque mode de production).

Face à la crise du mode de production impérialiste moderne entraînant la faillite du capital financier – dont les banqueroutes de la petite bourgeoisie – de la paysannerie – des artisans et des petits commerçants ne sont que les tristes préludes – ces classes et ces segments de classe se présentent sur l’avant-scène pour protester contre la détérioration de leurs conditions de vie et de travail. Les verts, les altermondialistes, les néo-libéraux compassés, la « société civile citoyenne » désemparée, les ONG subventionnées, les trotskystes agités, les anarchistes surexcités, les révisionnistes anciennes façon, les révisionnistes maoïstes nouvelle formule, les socialistes d’opérettes, les nationaux-socialistes hystériques, leurs amis islamistes-djihadistes, les nationalistes chauvins et les autres réformistes de tout acabit se sont donnés rendez-vous sur la place publique afin de remplir leur mission au nom de la bourgeoisie, celle de fourvoyer la classe ouvrière afin que jamais elle ne s’élève de la lutte de classe sur la plan économique pour remettre en question la dictature de la bourgeoisie dans les instances politique (l’État) et idéologique (le système éducatif, de recherche, culturel et religieux) ; que jamais elle ne pose la question de la révolution prolétarienne et du renversement du régime impérialiste moderne.

Développement inégal et déphasé

Le développement inégal – déphasé et combinée de la lutte de classe dans les trois instances économiques – politique – idéologique a pour conséquence qu’après la prise de pouvoir par la classe ouvrière, au niveau économique et politique, la conscience de la population, du prolétariat et de ses alliés, sera toujours empreinte d’idées, de concepts, de théories idéalistes anti-scientifiques, narcissiques, individualistes, réactionnaires et contre-révolutionnaires issus directement des centaines d’années de pratiques sociales, économiques, politiques et idéologiques bourgeoises (éducation, formation, recherche, information, communication, arts, culture, vie morale et religieuse). Ces mentalités héritées du passé ne disparaitront pas en même temps que s’éteignent le droit bourgeois, la propriété privée des ressources et des moyens de production, d’échanges et de communication et l’éradication de l’expropriation de la plus-value ouvrière.

Il faudra du temps, de nouvelles praxis sociales, de nouveaux rapports de production issus d’un nouveau mode de production avant que les mentalités, les consciences de classe, collective et individuelle, soient totalement transformées pour s’adapter au nouveau mode de production socialiste (phase de transition) puis communiste. Pendant cette lente transformation collective et individuelle, les reliquats des rapports sociaux individualistes et vénaux bourgeois seront prégnants – obsédants et toujours présents dans la conscience des hommes et des femmes venus du passé. Le pouvoir du prolétariat assurera la démocratie et le droit de parole et de représentation pour la population avec plein droit de révocation des élus (accrédités pour un temps limité, non renouvelable) qui ne défendraient pas les droits collectifs socialistes puis communistes.

Pour les organisations politiques réformistes et opportunistes, c’est la superstructure politique et idéologique qui commande à l’infrastructure économique comme le cerveau humain commande au corps du « citoyen ». Donc, l’infrastructure économique obéit aux décisions des politiciens, des théoriciens, des théologiens et aux désidératas des citoyens qu’il suffit de mobiliser en grand nombre pour que par la puissance de leur bulletin de vote ils imposent leurs diktats aux fusils des bourgeois.

Ce sophisme permet ensuite de justifier le prêchi-prêcha des socialistes utopistes et des réformistes qui, patiemment, tentent de convaincre la foule mouvante d’adhérer à leurs politiques qui une fois qu’ils seront en mesure de les appliquées – seulement quand la puissante classe capitaliste leur laissera temporairement la gouvernance des affaires de l’État s’ils ont présenté « pattes blanches » – s’avèreront tout aussi catastrophiques que celles des partis d’opposition. Gauche ou droite c’est du pareil au même fini par comprendre l’ouvrier éclairé. C’est le rôle des bureaucrates syndicaux, de l’intelligentsia, et des politiciens bourgeois de convaincre les ouvriers du contraire.

Convenons toutefois que les changements de mentalité, les transformations morales, intellectuelles et sociales ont leur propre temporalité et se modifient plus lentement et de manière plus complexe, dialectiquement, que les vecteurs économiques, politiques, juridiques ou militaires. La société socialiste devra avoir évolué – se transformer dans la durée – pour qu’émerge l’Homme et la Femme communiste nouvelle, débarrassée des artefacts de la pensée idéaliste bourgeoise. Ce processus de décontamination des idées – des théories – de l’idéologie bourgeoise – sera long fastidieux et périlleux.

Pour y avoir échoué après quelques années de lutte de classe acharnée le Parti bolchévique a été incapable d’empêcher l’édification du capitalisme d’État en Union soviétique. Voilà un exemple concret ou l’infrastructure économique n’était pas en phase avec la superstructure idéologique et politique ce qui a entraîné un renversement du pouvoir soviétique (l’abolition des soviets) et du mode de propriété des moyens de production pour enfin établir le mode de production capitaliste monopoliste d’État.

Étant donné que la base économique – l’infrastructure productive de la société soviétique retardait et n’avait eu ni l’opportunité ni le temps de se développer suffisamment pour assurer le principe communiste « De chacun selon ses capacités – à chacun selon ses besoins » le mode de production retardait à éliminer les reliquats des rapports de production bourgeois-capitalistes qui alimentaient la base sociale capitaliste à l’intérieur de l’État et de la société soviétique, si bien qu’il advint ce dont chacun se souvient. Il aura suffi de quelques années pour que l’édifice soviétique se contamine et dégénère. La suite la semaine prochaine.

(1) Luxembourg Rosa (1906) https://www.marxists.org/francais/l... (2) Vous trouverez une grande quantité d’ouvrages édités et publiés en version numérique sur ces quelques sites informatiques : http://www.collectif-smolny.org/ et aussi http://marxisme.fr/ également http://www.marxists.org/francais/ et aussi http://classiques.uqac.ca/

À LIRE EN COMPLÉMENT : http://www.publibook.com/librairie/...

 


Moyenne des avis sur cet article :  2.43/5   (14 votes)




Réagissez à l'article

50 réactions à cet article    


  • César Castique César Castique 24 juillet 2014 11:17

    Deux choses fascinent, chez un type, comme Bibeau :



    1. La certitude intégriste de détenir le monopole de la Connaissance et de la Vérité, contre tous les renégats, hérétiques et apostats et schismatiques de sa religion.


    2. L’ignorance de la réelle aspiration de l’immense majorité des prolétaires : avoir toujours plus de temps pour faire ce qu’ils ont envie, seuls, ou en compagnie des gens qu’ils ont envie de fréquenter.


    P.S. - Cette aspiration exclut, évidemment, toutes les « activités » verbales à base : de gestion de la propriété collective des moyens de production, de théorie révolutionnaire, de socialisme scientifique, de matérialisme dialectique, de matérialisme scientifique, de socialisme dialectique, de dialectique scientifique et même, si ça se trouve - au niveau de pédanterie verbeuse où nous sommes arrivés -, de scientisme dialectique, « des conquêtes, des acquis, des savoirs, de la mémoire des luttes et des connaissances scientifiques des théoriciens révolutionnaires », ces brise-noix qui tuent définitivement toute envie de changement...

    Il faut être maboul, ou prouter plus haut que son fondement, pour préférer ces canulantes bavasseries à une ou deux heures de jeu avec son gosse, ou à une partie de billard.

    • lsga lsga 24 juillet 2014 14:38

      Bin voyons, toi qui soutient les fascistes, qui parle de « bonne » guerre, et qui appelle à chasser les immigrés, la seule chose qui t’intéresse c’est « une ou deux heures de jeu avec ton gosse, ou une partie de billard. »

       


    • César Castique César Castique 24 juillet 2014 20:11

      « ,,,qui appelle à chasser les immigrés... »


      Ton système de cases à classer les gens que tu ne connais pas est loin d’être au point. Il y a près de vingt ans que je dis qu’un jour où il faudra inéluctablement leur lâcher deux ou trois départements à large autonomie, où ils pourront vivre selon leurs habitudes, moeurs, us et coutumes... Y compris en matière de justice pénale.


      « ...la seule chose qui t’intéresse c’est « une ou deux heures de jeu avec ton gosse, ou une partie de billard. »

      J’ai mis billard comme ça, moi, je suis plutôt »création culinaire"...

    • mmbbb 25 juillet 2014 20:19

      les francais sont assez cons et comme IGSA enferme dans leur ideogie prone une immigration incontrôle Les professeurs qui de temps en temps en prennent une sur le coin de la gueule et qui demandent desormais que les policiers fassent la surveillance de certains etabissements prennent conscience de leur shizophrenie Jamais je me serais permis de tel agissement mais bon je n’etais pas une chance pour la france J’espere que demain les « barbus » viendront remettre de l’ordre dans cette France devoyee moralement et je ne ferai pas comme Hollande pitoyable affirmer avec sa fermete de limacon enjoindre les petits gars de la banlieue a respecter la republique Notre aveugelement nous perdra mais je m’en fous un peu les francais sont des veaux


    • lsga lsga 24 juillet 2014 14:05

      «  Car sans théorie révolutionnaire pas de parti révolutionnaire, et sans parti révolutionnaire pas de conquête du pouvoir d’État par les soviets ouvriers disait Rosa Luxembourg. »

       
      Source ?
       
      Vous êtes sûr de ne pas confondre avec la citation de Lénine du Que faire ?

      • lsga lsga 24 juillet 2014 14:18

        « Le Parti ouvrier a l’impératif devoir de défendre, de maitriser et d’utiliser les concepts, les principes et la méthode du socialisme scientifique, du matérialisme dialectique et historique et la méthode du marxisme révolutionnaire pour analyser concrètement la situation économique, politique et idéologique afin de transformer cette réalité à l’avantage de la classe ouvrière. »

         
        Oui, je suis 100% d’accord avec cet énoncé. Que ce soit au PCF ou au NPA, ils considèrent le vocabulaire marxiste comme « démodé ». Comme si l’analyse scientifique était une question de mode... 
         
        Se faisant, un peu comme dans le 1984 de Orwell, la novlangue envahit tout, et l’extrême droite passe son temps à modifier le sens des mots. Bref, encore une fois, la prétendue gauche et extrême gauche, en France les FdG et NPA, renforcent considérablement l’extrême droite en abandonnant les fondamentaux de la lutte des classes. 
         
        Quand on pense que « Social Démocratie » désignait la gauche la plus révolutionnaire au début du 20ème siècle, et que l’air de rien, ils se sont débrouillés pour que ce mot signifie aujourd’hui social-libéralisme... Cette manière permanent qu’à la gauche et l’extrême gauche de sacrifier leurs trésors conceptuels est simplement affligeant. 
         
        Le NPA qui en ce moment, s’affirme avant tout comme « antisioniste », c’est à dire qui utilise les concepts nationalistes d’extrême droite et soutient le Hamas nationaliste d’extrême droite, dépasse toutes les bornes. En passant de la LCR au NPA, ils sont passé purement et simplement d’un extrême à l’autre, et c’est l’utilisation du vocabulaire qui les trahi le plus. Ils ont troqué la lutte des classes pour des luttes nationalistes. 
         
        Parmi les termes qui me semblent important de protéger et d’expliquer : 
         
        - Prolétariat (et non pas « peuple »)
        - Bourgeoisie (et non pas uniquement « oligarchie »)
        - Lutte des Classes (et non pas uniquement « lutte sociale »)
        - Impérialisme, tout court (et non pas « Empire » ou simplement « impérialisme x » ou « impérialisme y ») 
         
        Et pour bien protéger la théorie des falsifications de Piketty et autres :
         
        - Aliénation 
        - Composition Organique du Capital (et donc, Capital Constant et Capital Variable)
        - Crise de Surproduction 
        - Baisse tendancielle du taux de profit



        • lsga lsga 24 juillet 2014 15:10

          j’allais oublier le mot le plus important à protéger :

           
          - CAPITALISME , que tout le monde essaye de remplacer par « libéralisme » ou par « le système », alors que le libéralisme n’est qu’une des deux phases du Capitalisme, et que la phase étatique ne vaut pas mieux. 

        • logan 24 juillet 2014 20:00

          L’analyse scientifique n’est certes pas une question de mode, mais entre temps nous avons pu expérimenter beaucoup de choses qui n’étaient que des théories à ces époques. Cette expérience humaine accumulée nous oblige à tout repenser.

          De plus il n’est pas interdit d’avoir des réflexions nouvelles.


        • logan 24 juillet 2014 20:02

          De plus la société a changée, les liens sociaux sont différents, la société s’est complexifiée, et l’imaginaire collectif n’est plus le même.


        • lsga lsga 24 juillet 2014 14:22

          Concernant votre refus de participer aux élections bourgeoises, tout d’abord, je vous rappellerais que Marx lui-même appelait à ne pas négliger ces élections.

           
          Ensuite, vous habitez au Québec, terre où le risque fasciste n’existe pas. En Europe en général, et en France en particulier, si nous ne faisons pas attention, les NAZI gagneront à nouveau les élections. Hitler a été élu haut la main en 1933, cela peut très bien se reproduire. Autant dire que les conséquences d’une victoire du Fascisme aux élections européennes serait terrible pour le prolétariat progressiste et révolutionnaire (tabassage, viol, emprisonnement, liquidation).
           
          Vous habitez en Amérique du Nord, votre prise de position est donc facile. Vous n’avez rien à craindre à ne pas participer aux élections. Moi, je risque de voir ma femme et mes enfants se faire violer sous mes yeux, et d’être envoyer dans un camps. 
           
          Le Fascisme : ce n’est pas un risque abstrait, surtout en France.

          • Robert Bibeau Robert Bibeau 24 juillet 2014 14:44

            @ISGA

            J’utilise votre texte à dessein Vous écrivez « Ensuite, vous habitez au Québec, terre où le risque fasciste n’existe pas. En Europe en général, et en France en particulier, si nous ne faisons pas attention, les NAZI gagneront à nouveau les élections. Hitler a été élu haut la main en 1933, cela peut très bien se reproduire. »

            L’absurdité de vos propos ne vous saute pas aux yeux ? Vous dites qu’il faut participez et accréditez la démocratie parlementaire - le crétinisme parlementaire bourgeois SINON et vous nous racontez des histoires de bonhomme sept heures de vos filles violées dans le caniveau et de votre femme manger toute crue par les fascistes.

            Mais ISGA en 1933 justement tous les partis de la gauche allemande (ou presque) participaient très activement - hystériquement je dirais- à la fumisterie pseudo démocratique bourgeoise ce qui a accrédité - légalisé - légitimé - la fraude électorale bourgeoise qui a porté HITLER et les NAZI - le parti des monopolistes allemands revanchards et guerriers au pouvoir.

            Nul participation fanatique du Parti communiste allemand à ces mascarades électorales bourgeoises n’a empêché le grand capital Allemand de porter leur parti au pouvoir au moment et aux conditions qu’ils voulaient.

            En passant Monsieur Isga vous ne vous en êtes pas aperçu mais nous vivons déjà sous État policier (y compris au Québec et en Amérique du Nord comme je l’ai indiqué précédemment) - c’est juste que les viols auxquels vous faites référence frappent d’abord le petit peuple - le sous-prolétariat - les quartiers périphériques des mégalopoles - le tour des quartiers petits-bourgeois viendra et alors vous découvrirez une réalité que vous pensiez ne pas exister.

             


          • lsga lsga 24 juillet 2014 15:08

            bon, je comprends votre argument, qui est fort rationnel, et qui se tient, même si je ne le partage pas. Le risque que les fascistes soient élus en Europe est déjà là. Peut-être, comme vous le dites, es-ce dût au fait que les partis de gauches ont participé à la gabegie démocratique. Quoi qu’il en soit, maintenant que c’est fait, je peux vous dire que je participe à toutes les élections, sans exceptions, et que j’encourage chacun à le faire, pour éviter le retour du NAZISME en Europe. Le risque est réel, et extrêmement élevé. 

             
            Ma famille du côté paternel a vécu le fascisme sud américain, mes oncles et mes tantes se sont fait torturés et violées, et je ne confond pas le moins du monde le fascisme avec les petits états policiers dans lesquels nous vivons aujourd’hui.
             
            Appeler le prolétariat à s’abstenir aux élections quand le risque de fascisme est si élevé, au nom d’une théorisation révolutionnaire ; c’est comme d’appeler les africains à ne pas porter de préservatif au nom de la chasteté chrétienne. 
             
            La Lutte des Classes est une guerre, nous ne faisons pas dans l’idéologie, mais dans la stratégie. Laisser l’Extrême Droite conquérir l’Europe serait une erreur gravissime, qui reporterait les possibilités d’une Révolution Mondiale de plusieurs décennies. 
             
            NO PASARAN !


          • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 juillet 2014 19:54

            « La lutte contre la finance internationale et le capital est devenu le point le plus important de la lutte de la nation pour son indépendance et sa liberté économique. » Adolf Hitler


          • logan 24 juillet 2014 20:05

            Il est en effet absurde d’abandonner un front. Il faut se battre sur tous les fronts.
            Stratégie de base.


          • logan 24 juillet 2014 20:07

            Il est en effet absurde d’abandonner un front. Il faut se battre sur tous les fronts.
            Stratégie de base.

            La peur de la « légitimisation » de telle ou telle chose en faisant ceci ou cela est une bêtise. Parmi toutes les forces sociales qui nous mettent en mouvement, cette « légitimisation » est clairement tout ce qu’il y a de plus marginal.


          • lsga lsga 24 juillet 2014 14:27

            « Gauche ou droite c’est du pareil au même fini par comprendre l’ouvrier éclairé »

             
            Encore une fois, vous parlez sans savoir.
             
            Les immigrés clandestins et les métèques en tout genre sont nombreux en France. Pour eux, la différence entre la politique de l’UMP et du PS est immense. Non, le PS n’a pas régularisé tout les sans papiers, mais au moins ont-il mis en place le visa de 4 ans.
             
            Du point de vue de ceux qui souffrent le plus, de ceux qui sont absolument tout en bas de l’échelle sociale, les différences, pourtant minimes, entre la gauche et la droite s’avèrent immenses. 
             
            Bien sûr, pour le prolétaire intégré, mangeant à sa faim, et ayant un toit, ces différences ne sont pas notables. 


            • Robert Bibeau Robert Bibeau 24 juillet 2014 14:29

              @gnostic

              Pas certain que Chantal théologien de « L’Académie des sciences morales » (comment peut-on oeuver en « sciences » (sic) morales) soit la référence fiable pour juger de la gente étudiante contemporaine... Les cours de théologie n’ont pas la cote de nos jours.

              @César Vous n’avez pas pensé une seconde que vous devriez aller jouer au billard avec vos « gosses » (entendu à la québécoise ici le mot gosses) ( smiley. Vous imaginez le plaisir dont vous vous privez et dont vous nous privez...

               


              • lsga lsga 24 juillet 2014 14:31
                D’ailleurs, sur cette différence entre la gauche et la droite pour les couches les plus opprimées, et sur la nécessité de voter, j’ajouterais que si le Front National passe en 2017, cela sera absolument catastrophique pour nos centaines de milliers de camarades sans papiers, en situations irrégulières, où en situation régulière qui ne seront pas renouvelé. Encore une fois, on parle de passage à tabac (par les forces de polices), de meurtres, de lynchages, de viols, et d’envoi manu militari vers des pays comme la Libye où l’Europe finance la construction de camps de concentration. 
                 
                Pour l’armée de réserve du Capital, pour le Lumpen, et pour les métèques : la différence est énorme. 

                • philippe913 24 juillet 2014 14:55

                  ouch, un article qui fait peur.
                  Comment quelqu’un d’intelligent comme l’auteur, car il semble intelligent, peut encore croire à ces conneries ?
                  Vous n’avez donc jamais étudié un peu d’histoire ? vous n’avez aucune vague notion de psychologie humaine ? vous ne voyez pas les changements, à tous les niveaux, que notre société à subie depuis le 19° siècle ?
                  aucune analyse en profondeur de la réalité de la faisabilité de la théorie utopique communiste ?


                  • Robert Bibeau Robert Bibeau 24 juillet 2014 15:20

                    @philippe 913

                    Oui, justement c’est après 40 ans d’étude historique(je suis un ex-professeur- aujourd’hui dans les petits boulots) que j’ai bien compris que l’expérience socialiste (il n’y a jamais eu de société communiste et les sociétés socialistes n’ont guère durée si elles ont existées) que l’expérience socialiste avait été dénaturé - détourné - trahie et aujourd’hui vous me dites regardez ça n’a pas fonctionné alors abandonné.

                    Je vous invite à suivre mon périple - les deux derniers textes de la série de 9 vous expliquerons ce qu’il faut penser des expériences « socialistes » de l’URSS, la Chine, le Vietnam, Cuba, la Corée du Nord (sic) etc.

                     


                    • Robert Bibeau Robert Bibeau 24 juillet 2014 15:54

                      @philippe 913

                      Oui, justement c’est après 40 ans d’étude historique(je suis un ex-professeur- aujourd’hui dans les petits boulots) que j’ai bien compris que l’expérience socialiste (il n’y a jamais eu de société communiste et les sociétés socialistes n’ont guère durée si elles ont existées) que l’expérience socialiste avait été dénaturé - détourné - trahie et aujourd’hui vous me dites regardez ça n’a pas fonctionné alors abandonné.

                      Je vous invite à suivre mon périple - les deux derniers textes de la série de 9 vous expliquerons ce qu’il faut penser des expériences « socialistes » de l’URSS, la Chine, le Vietnam, Cuba, la Corée du Nord (sic) etc.

                       


                      • philippe913 24 juillet 2014 16:02

                        et ben dites donc, et toute cette expérience ne vous a pas ouvert les yeux sur l’impossibilité du communisme ?


                      • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 24 juillet 2014 19:50

                        C’est ahurissant qu’après tous ce que nous savons des horreurs et de la barbarie du communisme, certaines personnes se réclament encore de cette idéologie mortifère.

                        Faut-il être aveugle, jaloux, ignorant, voire souffrir de dérangements psychiatriques graves pour continuer à tenir de tels propos.


                        • Robert Bibeau Robert Bibeau 24 juillet 2014 21:24

                          @J’AILILLUSIOND’ETREUNHOMMELIBRE

                          JE NE NIE PAS que le travail de propagande de médias comme Le Figaro- et tous tous les autres a été efficace et que des HOMMESS’ILLUSIONNANTD’ETRELIBRE comme vous pensent comme vous le bégayez ici à l’antenne. 

                          Mais d’insultez et de radotez des insanités ne constituent pas des preuves - pas mêmes des arguments si c n’est la preuve de l’état d’esprit de l’insulteur ( smiley)


                        • jesuisunhommelibre jesuisunhommelibre 25 juillet 2014 14:25

                          Il vous faut encore des preuves ???
                          Les millions de morts en Russie, Ukraine, Géorgie, Cambodge, Chine, Corée du Nord, etc ne vous suffisent pas ?

                          Pas besoin du Figaro ou d’aucun autre organe de presse subventionnée pour être informé.

                          Dire votre cécité n’est pas vous insulter, c’est juste constater un fait.


                        • mmbbb 25 juillet 2014 21:42

                          Citez le Figaro comme journal de propagande montre votre petitesse d’esprit et le peu de credit que l’on doit vous accorder En effet le goulag de Soljenistysne est de la pure propagande On croit rever Donc je n’ai  aucune confiance , votre dogmatisme du passe et votre propagande nous a servi de lecon Les chinois pratiquent un capitaliste debride sous le regard bienveillant de MAO Alors vos chimeres d’un autre temps Votre place est au musee de l’homme au Trocadero a paris en tant que momie afin d’eduquer les jeunes generations 

                           


                        • epicure 25 juillet 2014 23:39

                          voyons marx définissait le communisme comme une société totalement démocratique, dans lequel le pouvoir politique ne serait pas biaisé par des inégalités sociales et sociétales.

                          Aucun des pays que tu cites ne correspond de prés ou de loin à cette définition du communisme.
                          Et vu que marx est al référence du communisme, ces régimes ne peuvent pas être définis comme communistes.
                          CQFD

                          Tu peux essayer de nous mener en bateau en utilisant le communisme comme un mot bateau, tout ce que tu fais c’est de la logomachie, utiliser des mots où à force de leur donner des sens divers et contradictoires, ils n’ont plus de sens.


                        • Christian Labrune Christian Labrune 25 juillet 2014 00:40

                          A la fin du journal « Le Monde » daté du 25 juillet, on peut lire sur deux pages un article des plus intéressants : « Le monde salue l’arrivée des Khmers rouges ».

                          Ca se passait en avril 75. Les journalistes du Monde qui avaient couvert ces événements sont aujourd’hui morts ou à la retraite, ça ne dérange plus grand monde de parler d’un scandale très connu et si souvent commenté depuis, et l’actuel quotidien en mal de copie probablement, peut bien faire ses choux gras des errements de ses reporters de l’époque, presque tous favorables à la révolution de ces braves Khmers rouges, lesquels venaient enfin d’entrer dans Phnom Penh sous leurs imbéciles approbations.

                          Je me souviens encore très précisément de tel article expliquant qu’on ne concevrait guère que les Parisiens fussent obligés de quitter leur ville pour aller arracher les betteraves picardes ou faucher la Beauce. Le « spécialiste » de la question cambodgienne expliquait alors que ce petit pays lointain n’était pas du tout la France et que les Cambodgiens ne tarderaient pas à s’en trouver mieux.
                          On connaît la suite : beaucoup de citoyens du Kampuchea démocratique ont alors très vite cessé d’être - et à tout jamais -, en danger de souffrir des maux qui, parfois, continuent de nous accabler. Ils sont définitivement à l’abri des rages de dents, du mal de tête et des cors aux pieds.

                          Et dire qu’il se trouve encore des crétins en France et en 2014 pour aspirer à ces sortes de thérapies !
                          « Viva la muerte ! » C’est le remède souverain des rouges et des bruns.


                          • soi même 25 juillet 2014 09:22

                            Ce que j"aime dans la gauche est l’aspiration à l’équité, en dehors de cette aspiration qui se base sûr un véritable vécus lier à une exploitation, mépris et abandon par ceux qui se définissait comme classe supérieur, je n’es aucune confiance en leurs idéologies radicales, leurs méthodes et surtout leurs donatismes qui veux imposer aux autres coûts que coûts leurs finalités sociales comme étant la seul alternative crédible !

                            On voit historiquement, par leurs manières de s’imposer que c’est un échec, car si d’un côte, leurs critiques du capitalisme est fonde, le fait qui l’impose sans disertement de la réalité de la vie, conduit à un totalitarisme qui n’a rien en à envier au capitalisme qui à court aujourd’hui ! 

                            Quand à leurs méthodes de conquérir le pouvoir doit être combattue, car il est en flagrante contradiction avec la Liberté de Conscience !

                             


                            • Robert Bibeau Robert Bibeau 25 juillet 2014 14:42

                              @ tous et les autres

                              Nous connaissons parfaitement les faits que l’on reproche au stalinisme, au maoïsme, et aux autres déviations soi-disant « communistes » dans un certain nombre de pays qui furent un temps considérés comme « socialistes » (jamais communiste).

                              Cette connaissance nous oblige à réfléchir aux causes et aux processus qui ont fait évoluer des révolutions radicales - visant un changement fondamental de mode de production et de système social (rapport de production) et les faire déviés vers les ornières du capitalisme monopoliste d’État. Comment - Pourquoi ? Et surtout comment éviter de rééditer ces erreurs ?

                              Voilà qui sera l’objet des parties 8 et 9 de la série MANIFESTE DU PARTI OUVRIER.

                               


                              • Robert Bibeau Robert Bibeau 25 juillet 2014 20:17

                                Liberté de conscience encore un rêve de madame sept heure -

                                La conscience est un produit social - un fruit de l’arbre idéologie dominante - Ainsi la liberté de conscience dans la présente société serait la liberté de répéter ce que les médias vous on mis dans la tête jour après jour inlassablement et que vous répétez sans aucune ingéniosité - ni aucune originalité - sans dévier d’un iota de la doxa proclamée.

                                Oui notre critique du capitalisme est fondée - la nouvelle société à construire dépendra de vous, de nous de tous mais une chose certaine elle devrait ne plus comporter de classe dominante


                                • epicure 25 juillet 2014 23:43

                                  non là c’est toi qui fais de la logomachie.

                                  La liberté de conscience c’est justement la liberté d’avoir une conscience autonome des pressions sociales de l’ordre dominant.

                                  Pour critiquer le capitalisme, l’ordre dominant, tu utilises bien ta conscience librement, sans subir les pressions sociales de cet ordre dominant.


                                • kalachnikov lermontov 25 juillet 2014 23:49
                                  N’importe quoi, il n’a pas de conscience, automate comme tout le monde. Lui se contente de répéter ce foutu Karl Marx qui lui est monté grave à la tête et cela sans génie et sans originalité, à la virgule près.

                                • soi même 26 juillet 2014 00:47

                                  ( La conscience est un produit social - un fruit de l’arbre idéologie dominante - )

                                  Expliquez de se faite votre conscience que vous développez, sûr quel critère elle se fonde, et qui en a été l’inventeur, n’a t’ il pas fait preuve d’une liberté de conscience ?


                                • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 juillet 2014 17:34

                                  Liberté de conscience encore un rêve de madame sept heure -

                                  La conscience est un produit social - un fruit de l’arbre idéologie dominante - Ainsi la liberté de conscience dans la présente société serait la liberté de répéter ce que les médias vous on mis dans la tête jour après jour inlassablement et que vous répétez sans aucune ingéniosité - ni aucune originalité - sans dévier d’un iota de la doxa proclamée.

                                  Oui notre critique du capitalisme est fondée - la nouvelle société à construire dépendra de vous, de nous de tous mais une chose certaine elle devrait ne plus comporter de classe dominante


                                  • kalachnikov lermontov 26 juillet 2014 17:50

                                    @ Robert

                                    Imaginons que ce tu appelles de tes voeux arrive : le monde devient communiste.

                                    Ce serait donc la doxa proclamée et puisque la conscience est un produit social, ce ne pourrait être que le fruit de cette idéologie maintenant dominante. Aussi, la liberté de conscience dans cette société sera de répéter ce que les médias à la solde du Parti, de l’Etat, mettra dans la tête des gens inlassablement et que les gens répèteront sans aucune originalité, ni génie.

                                    La liberté de conscience, ce sera manifestement ailleurs et autrement et comme tu le dis implicteemnt, ce sera quand il n’y aura plus d’idéologie dominante et mieux encore d’idéologie tout court. C’est-à-dire quand il n’y aura plus d’individus voulant dominer l’autre et mettre la vie en boîte dans un système.

                                     


                                  • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 juillet 2014 18:37

                                    @LERMONTOV

                                    La je reconnais que tu fais un effort pour discuter intelligemment

                                    Regardons chacune de tes phrases 1) Tu écris « ce que tu appelles de tes vœux » = FAUX. Le socialisme - puis le communisme après une longue phase de transition je ne l’appel pas de mes vœux. Je constate simplement que la présente société impérialiste et sa succession de guerres sans fin ne durera pas encore mille ans et qu’elle devra obligatoirement être remplacée par une nouvelle société. 2) Je dis simplement que cette société sera le socialisme puis plus tard le communisme MÊME SI TOUTES LES TENTATIVES ONT ÉCHOUÉS MISÉRABLEMENT JUSQU’ICI

                                    3) OUI il est vrai que pendant une période de transition c changement fondamental de mode de production et de rapport de production (de système social pour utiliser tes termes) exigera pendant une période dont j’ignore totalement la durée - LA DICTATURE DU PROLÉTARIAT car bien évidemment notre cerveau sera pour la plupart désencombrer de ces pensées inculquées à propos de la domination - de mise en boîte par un système et toutes ces idées qui font saliver le petit-bourgeois qui vit en toi

                                    4) dans cette nouvelle société sans classe sociale on finira par produire petit à petit et sur le long terme une vraie liberté de penser du moins de penser sans exploitation, sans oppression sans aliénation puisque aliénation et exploitation et oppression auront disparu 

                                    Difficile à imaginer après des milliers d’années d’aliénation je le conçois...

                                     


                                  • kalachnikov lermontov 26 juillet 2014 18:59

                                    @ Robert

                                    Plus haut, je plaisantais évidemment. Je te lis attentivement, c’est la moindre des choses et déjà parce que quelqu’un s’est donné de la peine et a fait quelque chose. J’attends avec impatience ton article 9 où tu vas expliquer comment justement il est possible d’éviter la reproduction de l’Histoire. Et je ne préjuge pas de la validité de ce que tu vas dire, je suis même curieux.

                                    Cependant, je remarque que tu as une tendance autoritaire à décerner les bons et mauvais points comme si tu étais un maître d’école. Et il me semble que ton 1) n’est pas très honnête. Ca n’a rien d’illégitime d’être idéaliste ou utopiste ; c’est préférable à paralysie, résignation, soumission. Et cela m’apparait en contradiction avec ce que tu dis à Epicure plus bas concernant ton engagement et ton intégrité, en contradiction aussi avec le fait que tu cherches à communiquer et convaincre. Tu ne me feras pas croire que tu es un automate et que tu fais ça alors que tu aurais pu faire du macramé ou regarder la téloche. Cependant, tu as une vision fataliste de l’Histoire, quasi eschatologique ; et ce doit être une grande ivresse pour toi que de te penser dans le sens de l’Histoire : se figurer être la Nature-même qui parle, le Destin...
                                    Lol, je crains, Robert, que si tu lâches ce mot de ’dictature du prolétariat’, tout le monde ne se sauve en courant. Javais bien vu la chose pour cette simple raison, comme le dit Nietzsche, ’Pour qu’un sanctuaire soit bâti, il faut qu’un sanctuaire soit détruit. Telle est la loi.’ Sache que je n’ai pas de regard moral là-dessus et que je ne vais pas me sauver. Cela ne signifie pas que je vais adhérer au ’prolétariat’. Après, en effet, à partir de la génération suivante, c’est différent ; car elle naît et vit dedans, l’environnement, l’éducation évidemment font que ce qui hier n’existait pas ou même était tenu comme mensonge soit tenu pour vrai.
                                    Pour ton 5) : on verra. C’est le rêve éternel de l’Homme et force est de constater que même si nous avons tous ce rêve, nous n’avons jamais réussi qu’à reproduire après l’ivresse du moment la même vieille aliénation.


                                  • epicure 27 juillet 2014 19:18

                                    toujours à faire de la logomachie, à débiter un discours sans logique.
                                    Que ce soit sur la liberté ou la conscience, ce que tu dis n’as pas de sens.
                                    La « liberté » que de répéter une seule chose ce n’est pas une liberté.

                                    Quand on parle de liberté de conscience, c’est le fait de pouvoir s’extraire des pressions du système, de la pensée unique.
                                    Puisque pour rappel l’utilisation première cela a été fait au sujet de la religion, dans une société dominée, encadrée par la religion catholique, la liberté de ne pas avoir de religion, la liberté de ne pas croire en dieu, la liberté de ne pas pratiquer les rites religieux etc...

                                    Donc rien qui ne corresponde à ce que tu essayes de définir comme liberté de conscience.


                                  • kalachnikov lermontov 27 juillet 2014 20:53

                                    @ Epicure

                                    C’est pour moi ca ?!


                                  • soi même 27 juillet 2014 22:50

                                    En rien vous répondez à la question : Expliquer de se faite votre conscience que vous développez, sûr quel critère elle se fonde, et qui en a été l’inventeur, n’a t’ il pas fait preuve d’une liberté de conscience ?

                                    Et c’est assez logique que vous ne pouvez pas répondre, car répondre à la question, c’est reconnaître implicitement son existence.
                                    Qui invalide votre affirmation comme quoi, « La conscience est un produit social - un fruit de l’arbre idéologie dominante »

                                    Qui induit, que Marx était un fruit de l’arbre idéologie dominante , puisqu’il a fait preuve de conscience ( con-science, con - avec , avecscience ) en écrivant le Kapital !

                                    Que veux dire liberté, ( Le sens originel du mot liberté est d’ailleurs assez proche : l’homme libre est celui qui n’appartient pas à autrui, qui n’a pas le statut d’esclave. )

                                    Donc si l’on prend le point de vue de Marx, la classe des prolétaires doivent se libérer de l’emprise du capital !

                                    Sur cela je n’ai rien à redire sur cette évidence, si ce n’est qu’il s’agit bien de liberté .

                                    (Les communistes se refusent à masquer leurs opinions et leurs intentions. Ils proclament ouvertement que leurs buts ne peuvent être atteints que par le renverse­ment violent de tout l’ordre social passé. Que les classes dirigeantes tremblent devant une révolution communiste ! Les prolétaires n’ont rien à y perdre que leurs chaînes. Ils ont un monde à gagner.



                                    PROLÉTAIRES DE TOUS LES PAYS,

                                    UNISSEZ-VOUS ! ) 


                                    Vous ne pouvez pas le contredire cela est dit explicitement à la fin du Kapital .

                                    Donc si je réfère à votre affirmation, ( Liberté de conscience encore un rêve de madame sept heure - )

                                    Qui veux dire que vous placer uniquement la liberté sur le plan de sa définition première ( Le sens originel du mot liberté est d’ailleurs assez proche : l’homme libre est celui qui n’appartient pas à autrui, qui n’a pas le statut desclave. ) et non dans le champ de la conscience, qui est en réalité contredit qu’il a conscience de son statut, qu’il n’est pas esclave !

                                    En même temps vous nies la conscience individuel de son statut, qui est une absurdité, à moins que vous envisagez que tous les hommes sont priver de conscience de leurs existantes, qui revient à dire que tous sont des malades mentaux aliéner, sauf vous, puisque vous décrétez : ( Liberté de conscience encore un rêve de madame sept heure - )

                                    Donc d’où vous tirez, vos conclusions absurdes ?

                                    Donc comment expliquez vous que vous avec la conscience et la liberté de nous délivrer de nos chaînes et vous n’admettez pas cette synthèse qu’est la Liberté de Conscience ?

                                    Car au fond vous aimez pas la Liberté, et surtout celle qui se base sur la Conscience, pour une raison simple à comprendre :

                                    ( Vu de l’extérieur, de manière abstraite, et nous arrivons là à un autre chapitre, on pourrait croire que le socialisme actuel, les exigences sociales du présent proviennent d’impulsions sociales. J’ai caractérisé récemment comment l’être humain oscille entre les pulsions ou instincts sociaux et antisociaux. Qui cultive des pensées abstraites considérera comme tout à fait évident le fait que, de nos jours, le prolétaire moderne, qui a une ambi­tion sociale, soit né du social, car il est d’usage, n’est-ce pas, de définir le sociale à partir du social. Mais cela n’est pas vrai. Quiconque observe le socialisme prolétarien actuel conformément à sa réalité sait que le socia­lisme, qui apparaît aujourd’hui sous la forme du marxisme, est un phéno­mène antisocial. Il naît des impulsions antisociales. C’est la différence entre des définitions abstraites, entre un penser abstrait et un penser conforme à la réalité. Qu’est-ce qui anime les hommes qui, aujourd’hui, veulent réaliser le socialisme dans le sens indiqué ici ? Sont-ce par hasard des instincts sociaux ? Non, ce sont des instincts antisociaux ! Je l’ai même montré hier en prenant une donnée extérieure, la forme même de la for­mule de base : « Prolétaires de tous les pays, unissez-vous ! ». Cela veut dire : Ressentez la haine pour les autres classes afin de sentir le lien qui vous unit ! Vous avez là l’une des impulsions antisociales. Et on pourrait en citer ainsi à l’infini en étudiant la psychologie sociale de l’époque présente. - )

                                    Exigences Fondamentales de notre Époque
                                    R. S - 1918 .

                                     


                                  • epicure 28 juillet 2014 23:53

                                    @Par lermontov (---.---.---.243) 27 juillet 20:53

                                    non pas du tout, c’était à robert bideau que je répondais, car il nous fait un discours orwellien sur la liberté de conscience.

                                    ton discours a l’air cohérent par rapport à ce que tu lui dis.


                                  • epicure 28 juillet 2014 23:56

                                    Par Anti-gauchiste (---.---.---.74) 27 juillet 20:00

                                    « 

                                    la liberté de conscience ....

                                     blablabla

                                    qui raccroche automatiquement à des vils valeurs aliénantes...
                                     »

                                    Bravo encore une preuve que tu ne sais pas ce dont tu parles, tu ne fais que te contredire, faire une une chose le contraire de ce qu’elle est.
                                    Le libre arbitre c’est le refus de l’aliénation justement. Donc tu parles encore dans le vide, en te contredisant. Comme d’habitude.


                                  • Robert Bibeau Robert Bibeau 26 juillet 2014 17:54

                                    @ epicure

                                    Tu es le seul parmi ces trois intervenants qui mérite une réponse car tu avances un argument solide - déstabilisant pour qui n’a jamais lu ÉPICURE justement.

                                    L’idéologie matérialiste dialectique (non vulgaire ni primitive comme le pratiquait ÉPICURE il est vrai) - l’idéologie matérialiste dialectique et historique comme le pratiquait MARX (qui a mis le matérialisme hégélien sur la tête - à l’endroit comme chacun sait) nous enseigne que les idées sont le reflet dans notre tête du monde réel qui nous entoure... de la vie dans laquelle nous nous mouvons à laquelle nous participons - que nous transformons par notre travail (pour ceux qui travaillent) ou par notre désoeuvrement - pour les BOBOB et les Dandy.

                                    J’ai beaucoup écrit sur la strate des BOBO et de la petite-bourgeoise dans ces pages ici pour que je sois exempté d’y revenir.

                                    ÉPICURE tu demandes mais TOI Bibeau - comment fais-tu pour écrire - analyser le monde sans une conscience autonome - de libre arbitre - objective - immanente et au-dessus des contingences de la vie et du réel environnant...la pseudo « liberté » à laquelle rêve les bobos dans leur studio climatisé et leur BMW qui condescendent à venir livrer leur « vérité-libertaire » aux bas peuple que nous sommes ?

                                    Justement camarade ÉPICURE -Je n’ai aucunement ces prétentions. Ce sont ces libertariens petits-bourgeois ignares - endoctrinés sans même en être conscients qui ont ces prétentions PAS MOI.

                                    Moi je me suis placé dans le cadre de la vie de prolétaire - je fréquente surtout des prolétaires - je lis de la littérature prolétarienne - je fais tout pour que mes sens ne perçoivent que des influences prolétariennes - j’ai épousé une prolétaire - et je lis abondamment de la littérature marxiste prolétarienne

                                    Je me suis mis totalement au service de la classe prolétarienne et je tente partout d’analyser le monde et de le voir comme le voit et l’analyse un prolétaire CONSCIENT - AVANCÉ -D’AVANT GARDE cela va de soit (je ne me calque pas sur le plus arriéré de la fournée comme certains commentateurs ici s’affichant)

                                    Par ces efforts - répétés depuis 40 ans de vie militante active en faveur de la classe ouvrière j’arrive dans bien des cas à réussir à m’extirper de la culture de l’idéologie bourgeois dominante-environnante et à m’inféodé à la pensée au mode de vie et à l’idéologie prolétarienne.

                                    Je l’avoue cela demande des efforts et de la pratique et je ne suis pas exempt d’erreur même après 40 ans d’efforts conscients - volontaires - acharnés.

                                    C’est le prix à payer pour œuvrer pour le futur plutôt que de radoter des idées du passé - des idées éculées comme MARX EST MORT - LA CLASSE OUVRIÈRE EST DISPARUE - JE SUIS LIBRE PENSEUR totalement toton et inconscient de mon enculturation et j’étale mon ignorance-insignifiante à pleine pages d’écran ( smiley)

                                    Sorry camarade 


                                    • epicure 27 juillet 2014 20:44

                                      " nous enseigne que les idées sont le reflet dans notre tête du monde réel qui nous entoure... de la vie dans laquelle nous nous mouvons à laquelle nous participons - que nous transformons par notre travail (pour ceux qui travaillent) ou par notre désoeuvrement - pour les BOBOB et les Dandy.« 

                                      Oui effectivement, le monde réel qui nous entoure, la vie, alimentent nos idées, notre cerveau ne crée pas des données de nulle part.
                                      Et c’est ce travail de transformation qui permet la liberté de conscience , si nous savons utiliser ce travail de transformation. C’est à dire pouvoir être critique, faire des synthèses, analyser ce qui peut être acceptable ou pas etc... Et donc parfois arriver à sortir des pensées qui diffèrent du milieu environnant, après analyse et critique.

                                      Ceux qui disent que la liberté de conscience n’existe pas parce qu’ils sont incapables de transformer différement du simple gavage, ne font que projeter sur l’ensemble des êtres humains leur défaut d’esprit critique.
                                      En fait, au vu de documents scientifiques que j’ai lu ces derniers jours , il semblerait que l’on ne soit pas égaux vis à vis de la liberté de conscience, pour des raisons très matérielles justement, c’est à dire l’organisation du cerveau, la manière de faire travailler certaines zones. Certains sont plus réceptifs à des »schémas émotionnels" qu’à des idées, et s’ils ont été bien dressés, ces individus là ont leurs schémas émotionnels positifs attachés au système dominant.
                                      C’est exactement pareil que les femmes battues qui sont amoureuses de leur bourreau.
                                      Mais ça c’est une minorité de personnes, alors que toi tu nous poses ce cas comme une évidence s’imposant à tous.

                                      De tout temps il y a eu des individus qui ont su s’extraire du magma de la pensée unique des sociétés hyper autoritaires et hyper hiérarchisées. Il y a même eu des esclaves qui ont acquit une conscience leur permettant de dire non à leur condition d’esclave, alors que le système n’en faisait que des objets sans volonté propre, et donc auraient dû rester de dociles soumis, ainsi que selon ton affirmation sur la liberté de conscience.

                                      D’ailleurs quand Marx parlait de conscience ouvrière, ce n’était pas pour parler d’un simple copié collé de la pensée du système capitaliste de droit divin, mais bien d’une pensée critique vis à vis de ce que devait diffuser la doxa capitaliste. Et pour cela il a fallu que des ouvriers arrivent malgré toutes les informations négatives que lui envoyait sa vie de prolétaire opprimé, trouver les ressorts intérieurs pour dire non à tout ça, pour ne pas les accepter bêtement. A ce moment là ces ouvriers ont bien utilisé leur liberté de conscience, et l’on transmise à leurs collègues.

                                      Donc en niant la liberté de conscience tu ne parles pas en tant que matérialiste, puisque ton discours est déconnecté des réalité matérielles, il se limite à certains préjugés, à des simplifications, mais tu ne prends pas en compte toutes les possibilités matérielles de l’être humain.


                                    • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 juillet 2014 22:54

                                      Monsieur l’Anti-Gauchiste - que je n’oserais pas encore appeler fasciste

                                      NON vous vous trompez - un ouvrier bien payer n’est pas capitaliste - car il reste exploité - spolier - exproprié de sa plus-value mais IL EST VRAI que bien payé il ne fera jamais la révolution. C’est exact.

                                      Mais je me tue à expliquer que la révolution ce n’est pas un rêve d’adolescent attardé comme ils en rêvaient en MAI-68.

                                      La révolution se présente comme la DERNIÈRE-ULTIME - SOLUTION après que TOUTES les autres auront été tenté et auront avorté à rétablir le salaire et les conditions de vie du prolétariat que la crise aura projeté dans le caniveau et en guerre nucléaire par dessus le marché.

                                      RAPPELEZ-VOUS combien les poilus ont-ils du souffrir et mourir dans les tranchés avant de comprendre que cette vie de guerre (qu’on leur disait pas longue 4 - 5 mois au début) n’avait aucun sens et que tant qu’a mourir aussi bien mourir pour sa liberté de classe plutôt que pour enrichir Krupp et les équivalent dans toute l’Europe.

                                      Et même là des millions de prolétaires n’ont pas su se révolté et ont tiré sur les régiments révoltés

                                      C’est juste que la prochaine sera 100 fois plus terrible que la 2e donc 200 fois plus que la première guerre - Mon espoir est qu’au bout de cette suite de boucheries ils finiront par en avoir marre et comprendront que l’ennemi leur vend les fusils pour s’entretuer.


                                    • Robert Bibeau Robert Bibeau 27 juillet 2014 23:13

                                      Malheureusement je ne puis répondre à tous les arguments - POUR ce qui est des insultes oubliez moi je n’ai ni le temps de vous insulter ni de répondre à vos insultes et les lecteurs n’ont que faire de ces balivernes enfantines.

                                      Je prends une phrase intéressante cependant IL DIT CECI « la conscience ne peut pas être totalement libre, sans pression, sans enseignement, sans culture foutu dans ta tête, sans éducation, sans morale, sans obligations et droits donnés... tu n’as aucun outils pour te faire une conscience, tu es un animal. la liberté aussi est relative, la liberté sans contraintes c’est le capitalisme et l’aliénation indirecte par le consumérisme et le salariat »

                                      C’est bien dit gauchiste.

                                      J’attire votre attention à tous : avez-vous notez comme vous les petits-bourgeois qui fréquenté ces sites web - et votre ton verbeux - ampoulé - vous tournez TELLE QU’ON VOUS L’A ENSEIGNÉ ET ENDOCTRINÉ - ET FORMATÉ autour de deux abstraction que vous ne cessez de rebâcher LA LIBERTÉ ET LA DÉMOCRATIE.

                                      Vous êtes tellement convaincu que ces deux doxa sont anté-sociale - avant même l’être humain -immanent - comme des dogmes religieux donné par Dieu à ses créatures petites-bourgeoises. Évidemment vous ignorez que le grand capital attend justement ce genre d’emmerdement de vous vis=à-vis des résistants.

                                      Plutôt que de parler des idées que je présente dans mes articles vous proposez de longue pérégrination sur des concepts petits-bourgeois bidouiller - que vous êtes assez naif de croire au-dessus des classes sociales et des contingences sociales.

                                      Liberté - conscience - démocratie sont des concepts qui origines d’une classe sociale et se rattache à un mode et des rapports de production et la définition et surtout LA PRATIQUE de ces concepts diffère d’un mode de production à un autre. 

                                      Le MANIFESTE DU PARTI OUVRIER s’attarde peu à ces choses car j’ai constaté parmi la classe ouvrière que ces merdes petites bourgeoises n’avaient pas grande résonnance parmi les ouvriers de la construction par exemple, surtout développé ampoulé comme vous le présentez ci-haut.

                                      Allez - reposez vous les méninges messieurs et revenez au sujet de ce manifeste.

                                      Merci de votre sollicitude ( smiley)

                                       

                                       

                                       


                                      • soi même 28 juillet 2014 03:16

                                        « Malheureusement je ne puis répondre à tous les arguments. »
                                        Je comprends comme loufiat on ne fait pas mieux !


                                      • epicure 28 juillet 2014 23:47

                                        la liberté, la démocratie, sont consubstantiels à une conception matérialiste, immanente de l’univers.
                                        Une société immanente repose forcément, et notamment sur la liberté et la démocratie, c’est à dire le refus de toute autorité transcendante comme moteur des membres de la société.

                                        La liberté c’est le caractère immanent de l’individu, la démocratie c’est l’expression caractère immanent de la société politique. Aucun rapport avec une classe sociale, mais bien avec la pensée matérialiste.

                                        La société communiste de Marx c’est bien une société immanente, reposant sur la démocratie. En étant contre la démocratie tu es contre le communisme.....

                                        Si la liberté et la démocratie ne sont pas des concepts pour les ouvriers, c’est donc qu’ils sont destinés à restés éternellement aliénés, et dominés politiquement par la bourgeoisie. Où alors c’est que tu penses que les ouvriers sont trop bêtes pour être libres et se gérer démocratiquement.

                                        C’est quoi la différence entre ton discours et celui des esclavagistes qui considéraient que la liberté c’est pas pour les esclaves.
                                        Les esclaves ce sont des petits bourgeois puisqu’ils ont réclamé la liberté, si il faut donner un sens à tout ce que tu écris.

                                        Par conséquent cela n’a aucun rapport avec une quelconque classe sociale. Ou alors il faut considérer le marxisme comme une idéologie petit bourgeois, et donc tu défends une idéologie petit bourgeois.

                                        C’est toi qui te perd dans des circonvolutions qui ne permettent pas à la classe ouvrière de progresser. T u te trompe d’adversaire là, tu te trompe sur les concepts, puisque ce que tu dis au fond n’a pas de sens.
                                        Donc tu réduits ton champs de réflexion, en rejetant des outils de réflexion.

                                        Au final difficile de voir où tu veux en venir.


                                      • Robert Bibeau Robert Bibeau 29 juillet 2014 03:19

                                        Tu as raison Épicure

                                        Ta démonstration m’interpelle j’en reste ébaubi...

                                        Anti-gauchiste - l’individu s’est toujours soumis à l’intérêt général. Le père ouvrier qui rentre travailler chaque matin pour un salaire parfois de famine - pour payer ses traites afin que sa famille survive et se reproduise - soumet son égo à l’intérêt de sa famille - avant c’était de son clan.

                                        Et ce lundi matin - aujourd’hui - je n’ai pas eu le sentiment d’être LIBRE - de m’y rendre ou pas puis niant mon immanence j’ai résolu démocratiquement de me rendre au boulot surtout que ma femme avait poser son véto à quelque forfanteries que je cogitais plus tôt dans le lit conjugal que j’ai acquis à crédit - JMai juste eu le temps d’éviter le huissier qui tentait de brimer ma liberté immanente de me rendre à mon poste d’esclave salarié... que mon boss immanent m’a asséné démocratiquement qu’a la prochaine incartade il userait de son pouvoir discrétionnaire pour me congédier à l’unanimité moins un (mon vote à moi qui ne comptera pas)

                                        Allez dormir camarade le boulot libre et démocratique vous attend ci-devant

Ajouter une réaction

Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page

Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici.


FAIRE UN DON







Palmarès