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LESCAUDRON Didier

LESCAUDRON Didier

 
 
 
 

Tableau de bord

  • Premier article le 31/01/2006
  • Modérateur depuis le 07/09/2006
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Derniers commentaires



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 29 août 2009 08:59

    JUJUBES

    En étant très provocateur, vous m’en excuserez, et en me référant à la formule triviale « On a les hommes politiques qu’on mérite !  », on pourrait dire « notre système scolaire a les parents d’élèves qu’ils méritent ! » Noter que je n’ai pas écrit « les profs ont les parents qu’ils méritent ! » car je crois plus que ces difficultés relationnelles entre l’Ecole/parents ont leur origine, d’une part, dans le manque dramatique de formation des personnels à la communication avec leurs partenaires que sont les parents et d’autre part, à un processus  qui consiste à entretenir la division entre les uns et les autres à travers la non-attribution des moyens permettant d’assurer cette communication (stage de formation, locaux, heures de communication considérées comme du temps de travail, etc.)

    Noter que, dans certains pays, une salle est systématiquement attribuée aux parents afin qu’ils puissent s’y rencontrer, y débattre ou y définir leur engagement pour un meilleur fonctionnement de l’établissement de leur enfant. Les directives de l’Education nationale prônent la même chose mais combien d’établissements ont mis en place une telle disposition ?

    Noter que dans ces pays les performances scolaires sont meilleures.

    Une telle innovation généralisée nécessitent que les personnels est bien conscience qu’une  présence des parents « à bonne distance » d’eux-mêmes est indispensable car pour qu’un élève réussisse à l’Ecole, il faut qu’il y ait un accord entre 2 projets d’avenir : celui que l’Ecole formule pour lui, celui que sa famille envisage aussi (noter que par la suite à 15, 16, 17 ans ou plus, c’est le projet de l’individu lui-même qui prend le relais de celui qui est porté par ses éducateurs). Une partie de notre jeunesse à l’heure actuelle n’a pas de projet d’où la catastrophe scolaro-professionnelle dont je parle dans mon article. Donc, quand il y a un fossé entre ces 2 projets ou absence de celui des parents, le jeune est perdu  tiraillé entre ces 2 mondes que sont d’un côté l’Ecole avec ses règles et de l’autre la famille parfois avec des règles de vie différentes.

    D’où l’importance du dialogue entre les uns et les autres afin qu’un consensus à minima puisse exister entre ces 2 mondes dans lequel l’enfant va devoir de toute façon grandir. Tout ce qui les rapprochera lui sera bénéfique et tout ce qui les éloignera sera dramatique pour lui et … pour nous puisque l’ignorance et la haine peuvent ainsi prendre le dessus sur la compréhension et la tempérance. Bien des histoires singulières ne disent pas autre chose.

    La co-éducation familles/profs (pour faire simple car il y a d’autres professionnels dans l’Ecole), quand elle fonctionne, amène  la réussite des élèves. Prenez en exemple les enfants des profs, il y a bien co-éducation puisque les uns connaissent les règles du jeu que les autres utilisent. Les uns et les autres savent dialoguer et ne pas franchir les limites de l’inacceptable. Par contre, et là vous avez raison, les parents « éloignés de l’Ecole » ou ceux qui se croient « supérieurs » se permettent des interpellations ou des agressions qui ne peuvent que déstabiliser les enseignants d’autant que les élèves copient ces attitude de leurs parents.

    Face à cela, il n’y a qu’une seule solution :

    - construire du dialogue avec les familles, dialogue qui anticipe ou empêche les situations tendues  

    - entretenir la solidarité entre les professionnels afin de montrer dignité, respect, force et cohérence. C’est là où certains ne sont pas tout à fait d’accord … des équipes dignes qui montrent de la force et de la cohérence  mais qui savent aussi ce qu’est le respect de chacun ... des équipes de cette trempe c’est qq peu ennuyeux cela ne se laisse pas manipuler facilement … allez, laissons cela de côté, c’est un autre problème !

    En résumé, la difficulté est que les règles de l’Ecole (certaines sont même implicites) ne sont pas connues de tous les parents ou bien, elles ne servent pas l’intérêt égoïste de certains de ceux-ci, d’où leurs réactions inconvenantes.

    Bref, selon les établissements, la place faite aux familles est différente. L’accueil mis en place, le climat scolaire entretenu, l’autorité humaniste de son chef et sa capacité à rassembler ses troupes autour du projet éducatif et pédagogique de l’établissement de façon à ce que chacun tienne face aux coups de butoir des qq élèves et des qq parents qui n’ont pas compris que les mots valent mieux que les coups, bref avec ces qq conditions et d’autres (les partenariats, la dynamique pédagogique collective, la qualité de la concertation interne, etc.)  les relations à l‘intérieur d’un établissement peuvent évoluer, des exemples d’écoles de collèges ou de lycées existent en ce sens.

     

    DL



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 28 août 2009 19:00

    HALMAN

    Votre réaction initiale « Encore ces fameuses statistiques » témoignerait-elle de l’agacement (qui s’expliquerait à la lecture ce que vous écrivez par la suite) ?

    Vous décrivez ce qui se passait dans les LEP il y a qq décennies et vous avez sans doute raison (ce serait tout de même bien de citer vos sources).

    Par contre, vous semblez douter de la crédibilité et de l’intérêt du travail des chercheurs « qui donnent des cours à l’université et qui passent même sur Arte et France Culture ». Vous savez, il y en a qui tiennent des discours similaires au vôtre dans les universités et sur les radios citées. il y en a aussi qui ne pensent pas comme vous. Et c’est en partie grâce à cela que le monde avance et que par exemple, les enfants ne travaillent plus dans les mines comme au 19ème siècle !!! 

    En efet, les idées qui reflètent la réalité, qui portent l’espoir d’un futur meilleur et qui finissent par s’inscrire dans le réel, nécessitent d’y réfléchir longuement et d’être vérifiées, éventuellement sur la base de statistiques récentes (prises avec précautions). Et quand celles-ci témoignent de la dégradation du présent, il n’y a pas de scrupule à les répéter. Faites un sondage autour de vous : combien de personnes les connaissent et en usent pour étayer leurs paroles ou leur choix politique (au sens premier du terme) ? 

    Il me semble que les choix sociétaux actuels communément énoncés dans les médias n’en font pas grand cas. 150 000 jeunes (1 sur 5) qui quittent le système scolaire sans qualification avec un niveau de la classe de 5ème et 55% des élèves qui ressentent un malaise en allant à l’école, cela devrait faire réfléchir.

    Je suis bien d’accord avec vous sur la nécessité de rappeler que des violences et souffrances au travail scolaire existaient déjà par le passé. Les Apaches dans les années 60 (cités par un autre commentateur ) ont bien existé. Cependant, si vous avez le droit de penser que « le civil c’est de la merde immonde, qu’il est hors de question de passer sa vie à bosser avec des fous furieux dans des ateliers », dites-vous bien que « les foux furieux » est une qualification inacceptable qui ne peut que mettre de l’huile sur le feu, que ces personnes sont là et qu’il vaudrait mieux s’en occuper correctement pour qu’elles s’apaisent dans le cadre de vrais mesures éducatives, sociales, professionnelles et si nécessaire, policières et judiciaires.

    C’est ce que j’essaie de montrer dans mon article et le suivant.

    Salutations déterminées à vous

    DL



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 7 juin 2009 23:28


    Résultat des Européennes :

    Bayrou a voulu faire croire à l’arrivée de Daniel Cohn Bendit auprès de Nicolas Sakozy . Cela ne lui a pas réussi !

    Il aurait peut-être dû ajouter que, dans un futur gouvernement Fillon ou Bertrand, Jose Bove pourrait finir ministre de l’agriculture, et Eva Joly, Garde des Sceaux et de l’économie régulée !!!

    En attendant les prochaines européennes, les militants du MODEM auront le temps de relire les écrits de DCB, pas ceux du XXème siècle c’est du passé enterré, à moins que ces militants ne soient que des passéistes, ce qui est leur droit le plus strict !

    A leur place, je m’intéresserai plutôt aux discours liés à Europe Ecologie qui lui ont permis de faire le double de voix de leur parti  !!! 



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 7 juin 2009 11:57

    Bayrou est un homme du passé qui essaye de faire croire qu’il est apte à gérer le futur.
    Son bilan est insignifiant en tant que ministre de l’Education nationale sauf en matière d’échecs, en particulier concernant la loi Falloux.

    Son rôle de député européen a brillé par ses absences alors qu’il a d’abord appartenu à la majorité parlementaire au pouvoir puis à une force minoritaire, ventre mou de l’assemblée européenne.


    Bayrou face à Cohn-Bendit a été mauvais : accuser ce dernier d’avoir mis 3 fois les pieds à l’Elysée pour rencontrer Sarkozy. Et alors !?!? Le président mérite que l’on s’y intéresse et d’autant plus quand on veut le combattre.

    Bayrou c’est un discours de droite habillé avec les beaux habits de la charité. Démangé par son ambition présidentielle, il n’en a pas l’étoffe. 

    Bayrou fait partie de ces hommes politiques devenus obsolètes
    . Nous avons besoin de créatifs traceurs de routes nouvelles et de capitaines compétents et solidaires de leur équipage. Bayrou est resté un personnage du XXème siècle trop marqué par les valeurs du passé pour pouvoir porter un tel flambeau. 

    Concernant Cohn Bendit, Avec Francis Lalanne (écolo dit indépendant), Bayrou suppose que Cohn Bendit envisagerait éventuellement une alliance avec Sarkozy. La preuve il a été trois fois à l’Elysée !!!

    Nous pouvons prolonger cette hypothèse et concevoir que Dany, une fois auprès du président, lui demanderait de nommer Jose BOVE ministre de l’agriculture et Eva JOLY Garde des sceaux et de l’économie régulée.

    Avec les idées bayrouistes, on peut rigoler. C’est déjà pas si mal !!! 

     



  • LESCAUDRON Didier LESCAUDRON Didier 7 juin 2009 11:50

    Bayrou est un homme du passé qui essaye de faire croire qu’il est apte à gérer le futur.
    Son bilan est insignifiant en tant que ministre de l’Education nationale sauf en matière d’échecs, en particulier concernant la loi Falloux.

    Son rôle de député européen a brillé par ses absences alors qu’il a d’abord appartenu à la majorité parlementaire au pouvoir puis à une force minoritaire, ventre mou de l’assemblée européenne.

    Bayrou face à Cohn-Bendit a été mauvais : accuser ce dernier d’avoir mis 3 fois les pieds à l’Elysée pour rencontrer Sarkozy. Et alors !?!? Le président mérite que l’on s’y intéresse et d’autant plus quand on veut le combattre.

    Bayrou c’est un discours de droite habillé avec les beaux habits de la charité. Démangé par son ambition présidentielle, il n’en a pas l’étoffe. 

    Bayrou fait partie de ces hommes politiques devenus obsolètes
    . Nous avons besoin de créatifs traceurs de routes nouvelles et de capitaines compétents et proches de leur équipage. Bayrou est resté un personnage du XXème siècle, trop marqué par les valeurs du passé pour pouvoir porter un tel flambeau. 

    Concernant Cohn Bendit, avec Francis Lalanne (écolo dit indépendant), Bayrou suppose que Cohn Bendit envisagerait une alliance avec Sarkozy. Nous pouvons prolonger cette hypothèse et concevoir que Dany, une fois auprès du président, lui demanderait de nommer Jose BOVE ministre de l’agriculture et Eva JOLY Garde des sceaux et de l’économie régulée.

    Avec les idées bayrouistes, on peut rigoler, c’est déjà pas si mal !!! 

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