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Accueil du site > Tribune Libre > Le livre de Karen Montet-Toutain, professeur poignardé : le service public (...)

Le livre de Karen Montet-Toutain, professeur poignardé : le service public outragé !

Accablant ! On ne trouve pas d’autre mot pour qualifier le comportement de la hiérarchie de l’Éducation nationale avant et après la tentative d’assassinat au couteau dont a été victime dans sa classe Karen Montet-Toutain, professeur d’arts appliqués au Lycée professionnel Blériot à Étampes, le 16 décembre 2005.

Le récit qu’elle fait de sa tragédie dans un ouvrage qui vient de paraître aux Éditions M. Lafon, Et pourtant, je les aime... (Paris, septembre 2006), est un réquisitoire doublement accablant pour l’institution, en ce sens qu’on ne peut lui reconnaître aucune circonstance atténuante et que cette impéritie cynique ne peut susciter que de l’accablement. S’ils veulent savoir où ils viennent de mettre distraitement les pieds, plutôt que de se fier au complaisant Guide du jeune professeur du Monde de L’Éducation dont on a fait ici la critique, les jeunes professeurs seraient bien inspirés de lire ce témoignage.

Une administration forcément irréprochable

L’enquête administrative officielle menée par deux inspecteurs de l’Éducation nationale a, on le sait, exonéré, en janvier 2006, de toute faute caractérisée l’administration à tous les échelons. Avec un peu d’application, on peut aussi ne pas trouver d’eau dans une rivière. Les expériences de Stanley Milgram sur La soumission à l’autorité (Ed. Calmann-Lévy, 1974) ne sont pas tombées dans l’oreille d’un sourd, du moins du côté des autorités, à défaut d’être connues des premier concernés, les citoyens : elles ont apporté la preuve que lorsque deux échelons hiérarchiques sont en conflit, le sujet en profite pour désobéir ! Sur une enquête administrative pèse donc toujours désormais le soupçon de privilégier une sorte de raison d’État - la protection coûte que coûte de l’infaillibilité de l’autorité - au détriment de ses victimes. Car, au vu des pièces du dossier fourni par K. Montet-Toutain - qui ne dissimule pas son inexpérience, voire sa naïveté - comment ne pas penser au délit pénal de non-assistance à personne en danger et à une violation par l’institution de son devoir légal de protection du fonctionnaire attaqué à l’occasion de ses fonctions, régi par l’article 11 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 ?

Des indices précurseurs

La tentative d’assassinat n’est pas arrivée comme ça, par hasard, le 16 décembre 2006. Des indices sérieux et concordants s’étaient accumulés au cours des trois mois précédents. Le contexte du lycée fait apparaître des élèves que l’administration laissait, par exemple, jouer au baby-foot au lieu d’aller en classe !
- Avant la Toussaint, en plein cours, le jeune professeur a eu d’abord à subir des injures et des menaces de viol : « Madame, j’ai envie de vous... », lui lance ainsi un élève. « T’en fais pas, je te la prête après ! », répond-il à un voisin qui sans doute s’agite et réclame sa part.
- Le 5 décembre 2005, elle doit endurer de ces élèves une apologie du vol et du trafic de drogue, estimés plus rémunérateurs en un soir qu’un minable salaire mensuel de prof. Puis, en guise de réponse à ses objections, viennent des menaces de mort : « T’inquiète pas, madame, dit l’un des élèves l’index sur la tempe, on trouve ton adresse, et une balle dans la tête. Si t’es avec ton mari, tes enfants, vous y passerez tous. »
- K. Montet-Toutain tente d’abord d’alerter les responsables du lycée. Elle rédige un rapport à la conseillère principale d’éducation qui n’en fait rien. Elle approche à plusieurs reprises le proviseur - dont on se demande si sa qualité d’ancienne prof d’EPS la prépare bien à ce type de fonction, bien que nombre de profs d’EPS se pressent comme elle pour briguer cette reconnaissance sociale. Toujours est-il que quand, le soir même du 5 décembre, après un conseil de classe, la professeur l’informe des menaces dont elle a fait l’objet dans la journée, le proviseur, écrit-elle, « tourne les talons en (lui) lançant : « De mieux en mieux... ça ne s’arrange vraiment pas ! » »
- Le 6 décembre, K. Montet-Toutain, avec, c’est vrai, la candeur attachante de la jeunesse - croit que l’inspectrice de sa discipline sera plus réceptive. Elle lui adresse un courriel pour l’informer de la situation. Elle la croise même, le 9 décembre, lors d’une réunion : l’inspectrice accuse réception de son courriel mais remet à plus tard tout échange, car elle est très occupée. Ce sera sa seule réponse. Un peu d’expérience, c’est vrai, aurait appris à la jeune professeur qu’elle ne pouvait rien en attendre de plus.
- Entre temps, le 7 décembre, au cours d’un nouveau conseil de classe auquel participent justement les élèves concernés, la professeur relate les menaces qui ont été proférées à son encontre. Mais elle se heurte à une indifférence générale ! « J’ai l’impression, note-t-elle, d’être la seule à ressentir la dégradation du climat, ou en tout cas à m’en inquiéter. Chacun semble s’accommoder de la situation. La routine... »

Une défense administrative irrecevable

Il ressort donc que ni le proviseur ni l’inspectrice pédagogique ne peuvent soutenir qu’elles n’ont pas été prévenues. Quelle est alors leur ligne de défense ? Elle sera énoncée cyniquement par les responsables du Rectorat lors de rencontres avec la jeune professeur après la tentative d’assassinat.
- Premièrement, un euphémisme sordide évite de qualifier le crime. Les prétendues menaces de viol, lui fait-on aimablement observer, n’étaient tout au plus que des « agressions verbales à caractère sexuel ». À quoi la victime répond que les menaces de mort n’étaient sans doute que des « agressions verbales à caractère vital » ! Ces sceptiques sont pointilleux : ils ont, en somme, besoin du passage à l’acte pour vérifier le bien-fondé d’une menace.
- Deuxièmement, par un bel amalgame, on transforme la victime en coupable. Il lui est suavement reproché, en effet, de n’avoir pas suivi la procédure légale en la matière, soit une lettre par voie hiérarchique demandant la protection de la collectivité publique contre les attaques dont elle était l’objet. Et du coup, n’ayant pas demandé dans les règles la protection statutaire, elle se retrouve dans l’impossibilité de demander au Tribunal administratif l’annulation d’un refus de protection qui n’a même pas eu à être formulé !
- Mais puisque ce jeune professeur, comme du reste 90 % de ses collègues, ignorait les textes réglementaires, ne revenait-il pas au proviseur ou à l’inspectrice de lui dicter la marche à suivre ? Au lieu de cela, elles ne lui ont opposé que silence et mépris ! On ne voudrait pas être aujoud’hui à la place de ces deux fonctionnaires irréprochables. Puisse leur sommeil rester serein ! On n’envie pas davantage celle des deux inspecteurs qui n’ont trouvé aucune faute caractérisée dans la conduite de l’administration : leur zèle en a fait des infirmes !
- Quant au ministre de Robien, qui s’est empressé, en janvier, de saluer les heureuses conclusions de leur rapport, ça ne lui a même pas servi de leçon. Il vient de montrer une nouvelle fois sa capacité de discernement : R. Redecker, professeur de philosophie de la région de Toulouse, est obligé aujourd’hui de se cacher sous protection policière ; des islamistes le menacent de mort depuis qu’usant d’une liberté d’expression reconnue en principe en France, il a écrit dans un journal ce qu’il pensait de l’islam. Le ministre n’a rien trouvé de mieux que de lui faire la leçon en rappelant publiquement qu’un fonctionnaire est tenu d’agir avec prudence et de manière avisée ! Justement, le Premier ministre a été, lui, plus avisé : il a exprimé sa réprobation devant cette atteinte à la liberté d’expression.

Il reste aujourd’hui une jeune femme blessée à vie, bien heureuse d’avoir échappé à la mort à laquelle l’ont exposée toutes ces démissions successives. Mais ce n’est pas un hasard qu’elle ait été prise pour cible : sa qualité humaine - avec, c’est vrai, son envers, une croyance candide en celle des autres - la désignait comme une proie facile dans cette jungle qu’est devenue l’Éducation nationale. On a noté qu’aucun mouvement de grève n’est venu crier à une hiérarchie sourde et inhumaine son horreur d’une École où l’on injurie, menace de viol et de mort, puis tente d’assassiner un professeur, sous son œil placide et indifférent. Cette hiérarchie cynique et cette masse soumise font bien la paire. Que leur importe que le service public d’éducation sorte de cette tragédie profondément outragé, puisque, par la faute de ceux qui en ont la charge, il apparaît maintenant aux yeux de tous comme indigne d’un professeur de la qualité de Karen Montet-Toutain ! Paul VILLACH


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195 réactions à cet article    


  • José w (---.---.25.142) 4 octobre 2006 11:00

    Votre article est intéressant, mais il se pourrait aussi que la jeune professeur ait eu une approche un peu trop rigide et forcément très inexpérimentée de la situation : elle s’est retrouvée plongée dans une situation qu’elle ne maitrisait visiblement pas, d’où effectivement la faute initiale de l’Administration.

    Attention, je ne veux pas dire par là qu’elle est responsable de son triste sort, loin de là : elle est une victime du système et doit être indemnisée en tant que telle, mais il me semble que l’article est 100% à charge contre l’administration et ne cherche pas d’autres explications.

    Karen Montet-Toutain a notre soutien, mais elle doit aussi voir si elle-même avait une attitude suffisamment adaptée et compréhensive par rapport à la situation : l’Administration ne peut pas tout régler, elle n’est pas omnisciente ni omnipotente.

    Souhaitons que son histoire fasse avancer le schmilblick, mais rappelons aux autres professeurs confrontés à des situations conflictuelles qu’il faut parfois lacher un peu de lest. Et ne aps oublier que la responsabilité publique n’exclut aps les responsabilités personnelles.

    De même pour Redeker, il est écrit noir sur blanc qu’un fonctionnaire doit faire preuve de prudence et de retenue (devoir de réserve), et il est clair que Redeker n’a pas respecté ce devoir profesionnel dans sa tribune islamophobe du Figaro.


    • Marsupilami (---.---.47.198) 4 octobre 2006 11:11

      Très bon article. Et on ne « lâche pas de lest » (ça va pas la tête ?) quand on est confronté à un barbare poignardeur. On appelle les flics et on le fout au gnouf.


    • Bulgroz (---.---.37.38) 4 octobre 2006 11:22

      José West a raison, c’est la faute à Karen Montet-Toutain, c’est la faute à l’administration, c’est la faute à Sarkozy, c’est la faute à la République.

      Retirons tous et toutes les Karen Montet-Toutain hors du système éducatif Français, et il n’y aura plus de problèmes.


    • José w (---.---.25.142) 4 octobre 2006 11:25

      L’expression « lacher du lest » concernait la PREVENTION d’actes délictueux ou criminels, en prenant en compte les REALITES du terrain.

      Visiblement, ces 2 termes de « Prévention » et de « Réalité » (du terrain) vous sont étrangers.


    • José w (---.---.25.142) 4 octobre 2006 11:32

      @ Bulgroz

      C’est évidemment et avant tout la faute aux criminels eux-mêmes, et je pense que ceux-ci ont été sanctionnés comme il se doit. Enfin je l’espère, vu que l’article n’en parle étrangement pas.

      Le problème qui se pose ici dans cet article est la prévention de tels actes, voire l’accompagnement en cas d’échec, et c’est sur ce plan-là que j’intervenais, à moins que j’aie mal compris l’article et qu’il y ait des visées cachées de la part de l’auteur de l’article.


    • Bulgroz (---.---.37.38) 4 octobre 2006 11:32

      L’expression « lacher du lest » concernait la PREVENTION d’actes délictueux ou criminels, en prenant en compte les REALITES du terrain. dit José West.

      Je comprends pas, la République non plus d’ailleurs, mais José West va nous expliquer dans le détail.


    • José w (---.---.25.142) 4 octobre 2006 11:36

      Pour comprendre il faut d’abord faire l’effort de comprendre.

      Démontrez-nous que vous avez fait un effort dans ce sens, et on en reparlera.


    • Frédo45 Cabouin 4 octobre 2006 11:48

      Et vous mettez qui à la place ? Des policiers ?


    • gem gem 4 octobre 2006 11:57

      José W, vous êtes écoeurant. Vous êtes qui, pour aller chercher votre « mais », pour conseiller, que dis-je : ORDONNER à la victime de « voir si elle-même avait une attitude suffisamment adaptée et compréhensive par rapport à la situation » (sic). Vous exigez une belle auto-critique, dans la plus ignoble tradition.

      Et les responsabilités publiques et personnel de la chef d’établissement, de la hiérarchie, vous en faites quoi ? quelle autocritique exigez-vous d’eux ? Aucune !

      Bref, vous illustrez parfaitement les expérience de Milgram que rappelle opportunément l’auteur.

      Le devoir de reserve c’est ça  : il doit s’abstenir de critiquer publiquement et trop fort l’état, son employeur. Rien à voir avec vos élucubrations de « prudence » et de « retenue » qui sont bonnes pour un politicien, pas pour un fonctionnaire ! Pour considérer que Redeker n’a pas respecté son devoir professionnel, il faut considérer que l’islam est plus qu’une religion d’état : une caractéristique importante de l’état ! votre esprit est, si j’ose le néologisme, plus qu’islamisé : islamismisé !


    • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 12:28

      Demian, tu n’es qu’une vieille tapette envieuse et résignée.

      — -


    • José w (---.---.25.142) 4 octobre 2006 12:31

      @ Gem

      La réalité est parfois écoeurante...

      Le principe de réalité est cependant un principe incontournable dans notre bas-monde, et il est important de l’intégrer.

      Visiblement, vous n’habitez pas dans des banlieues « chaudes » où les standards sont bien différents des beaux quartiers.

      Pour ce qui me concerne, je fréquente les 2 milieux, et je peux témoigner que mon attitude est différente lorsque je suis dans un quartier délaissé que lorsque je suis dans un quartier huppé.

      C’est cela le principe de réalité, et il est clair que l’article a omis cet aspect important. Ou l’a balayé d’un revers de main, ne rendant pas service aux autres jeunes profs frais émoulus qui vont devoir gérer des situations conflictuelles dans les zup, au prix de leur propre sécurité.

      Pour le reste, je partage pleinement les arguments soulevés par l’article et ma sympathie va évidemment à la victime.


    • Kiri (---.---.185.38) 5 octobre 2006 10:13

      Très bon article mais commentaire subtilement pervers : même jeune, un enseignant a pour vocation d’enseigner, non de gérer des délinquants violents (c’est un autre métier.

      L’administration alertée aurait dû faire agir les instances compétentes ... Ce n’est pas la faute des enseignants s’il n’y a justement pas d’instances compétentes ! Ou alors la police, mais ça, c’est interdit ?


    • musique (---.---.72.77) 6 octobre 2006 14:57

      Voilà bien un commentaire qui se veut ’politiquement très correct’. Le signataire ’José’ veut ménager la chèvre et le chou. Il est à la fois du côté de Karen Montet-Toutain et du côté de cette chère administration qu’il ne souhaite pas se mettre à dos. L’aggressée a sans le vouloir provoqué le geste qui aurait pu lui coûter la vie. En effet elle était ’inexpérimentée, elle ne maîtrisait pas la situation’...En un mot, elle ne ’tenait’ pas sa classe ! Chez Monsieur José, il semblerait que tout baigne pour lui, et que dans sa classe, ou bien, là, où il travaille, il n’a pas de problème. Bravo José, vous êtes le roi de la compromission. Si José est professeur, (pardon ! on dit depuis la rentrée : intervenant) il ne doit pas souvent signaler les débordements de tous ordres des jeunes qu’il a en face de lui. Encore faut-il qu’ils soient présents . Mais qu’importe, José est expérimenté, lui. Il maîtrise la situation, lui. Bien sûr, on ne mord pas la main qui vous donne votre salaire à la fin de chaque mois...


    • stella (---.---.54.78) 23 novembre 2006 15:17

      Avez vous seulement lu son livre ? Savez vous seulement ce que c’est que de vous retrouver face à une classe en ZEP ? Etes vous enseignant ??? Oh non surement pas, et des réflexions comme les votres montrent bien que la terre est peuplée de milliards d’imbéciles. Comme vous.

      Tous mes voeux de rétablissement à Karen. Vous êtes une excellente enseignante : bravo pour vos projets pédagogiques, et votre foi incroyable en l’autre. Je n’ai pas eu votre courage. J’ai tout abandonné à la sortie de l’IUFM, par peur de me retrouver, comme mes collègues diplomés de l’année précédente, avec un couteau sous la gorge ; puisqu’on nous envoie en ZEP........sans formation....A quand la psycho en IUFM ???


    • emma91 (---.---.115.238) 19 décembre 2006 19:08

      je ne suis pas du tt dacor avec ce commentaire. mme montet-toutain a été ma prof de dessin a blériot pdt 2 ans é je pe dir que ’était une prof agréable é ki se fesè respecté de ma classe


    • bill (---.---.76.11) 4 octobre 2006 11:38

      Pour élargir un peu le débat, convenons qu’il est triste de voir des élèves se comporter de cette façon-là avec ce manque de respect insupportable envers leurs professeurs, mais convenons aussi que si les professeurs n’étaient pas si politisés et si insipide parfois (tout comme l’école dite républicaine) ils auraient moins de soucis en classe. A mon avis il faut tous les rééduquer ! smiley Pour le bien des enfants il faut parfois savoir être simplement ferme.

      C’est tout de même triste pour cette jeune femme, convenez en tous...


      • 93 Mhz l’iuFM (---.---.64.135) 4 octobre 2006 11:43

        Les formations des profs ne sont pas axées sur le TaeKwonDo ou le JiJutsu ,C’est regrettable car dans les EREA ou certains LEP l’éducation nationale entasse des jeunes que la société refuse d’intégrer .Le boulot des profs ce n’est pas de la garderie,ce ne sont pas des matons ! [mode sargolene ON] Brisons le tabou de la scolarité obligatoire ! [mode sargolene OFF]


        • ffi (---.---.2.226) 4 octobre 2006 12:48

          Integration ou Assimilation , soit il viennent et s’assimilent a l’environnement, soit ils s’integrent avec comme la bas .A ton le choix nous ici ??? Tous ces bo pensants derriere leurs crasses culturels qui sont plus au fait de la bas par le tube catholique(la geo politicolibertevirtuel and lobotomisante) , que du nom de leur voisin de palier . Et tout ces « a integrer » visionnants dans leurs tubes allal aux parabolles fleurissantes vers la mecque les images de leurs origines desertique de gardien de chameaux et de chevres , ou le petit livre vert de khomeiny vous explique comment sodomiser la chevre de seguin et de la vendre au village voisin .

          Nos gauchisant du mental s’ennuyants dans une france oisive de loisir, font venir par charter et par bateau la main d’oeuvre aux mains sales et leurs floraisante humanistoïte de comptoir bovetesque qui n’a rien d’un travailleur de la terre ni d’un eleveur , mais bien de ce pour quoi il a ete formate , un syndicalsite de la bêtise pour des patrons esclavagistes et laissant croire a la liberte d’expression , si bien controle .

          Les jeux du cirque sont devenus planetaire ou les humains « instruits » s’autophages pour leurs propre et vrai fausse verite .

          bienvenue dans un monde de bêtes , bête .


        • La Taverne des Poètes 4 octobre 2006 11:45

          Vous reprenez donc à votre compte le réquisitoire que dresse le livre, qui comme on sait est un livre au sens moderne, c’est-à-dire publié pour déranger et ainsi faire le maximum de recette. (L’intérêt de l’éditeur induit toujours cela)

          Les propos des jeunes exprimant leur désir de manière irrespectueuse ne constituent pas une menace de viol. En revanche, je suis atterré que les menaces de meurtre clairement exprimées n’aient pas abouti à déclencher la procédure légale que vous énoncez.

          Enfin que vient faire Redeker là-dedans ? Le drame qu’a connu cette jeune personne se suffisait. Mais pour parler de Redeker, je suis d’accord avec M.de Robien, pas avec Villepin.


          • Aeglin (---.---.32.236) 4 octobre 2006 17:57

            Vraiment ? Et bien moi je crois que quoiqu’on dise, on a pas a avoir se cacher car on est menace de mort. C’est dans les dictatures qu’on voit ca. Vous nous dites quoi, qu’il l’a bien cherche, que c’est bien fait pour lui ? J’ai peine a le croire.

            Rapellez-vous cette citation de Voltaire il y’a plus de 200 ans : « Je ne suis pas d’accord avec ce que vous dites, mais je me battrai pour que vous puissiez le dire ». La pensee unique continue de faire son chemin.


          • Kiri (---.---.185.38) 5 octobre 2006 10:17

            « Les propos des jeunes exprimant leur désir de manière irrespectueuse ne constituent pas une menace de viol »

            Ben si. IL vous faudrait quoi de plus ?


          • david (---.---.252.222) 4 octobre 2006 11:45

            Ah il a bon dos l’Etat Français.... A force de faire du social, de l’accompagnement, du soutien, on se retrouve avec des voyous de 10 ans....

            A quand de vraies et fermes mesures contre la jeune déliquance ? Ils ne peuvent pas faire de prison ? Pas grave, coupons les vivres aux parents (après tout c’est eux les responsables... On donne des allocations familiales pour aider les parents à éduquer leurs enfants... si ils ne font plus leur part du contrat, pourquoi l’Etat devrait il faire le sien ?

            Imaginez un instant que l’admnistration ai réagi de façon forte (pose d’une plainte, convocation des parents etc...) On crierait au scandale !


            • Lui (---.---.178.61) 4 octobre 2006 11:54

              Malheureusement on ne soigne jamais le mal par le mal, ceci est un mythe. Couper les vivres au parents c’est enfoncer le clou et envoyer encore plus de jeunes en prison.

              C’est tout le système qu’il faut changer mais surement pas de la façon que vous pensez.


            • gem gem 4 octobre 2006 12:17

              @lui

              t’as raison, on soigne pas le mal par le mal...

              Fallait pas déclarer la guerre à l’Allemagne en 39, ni intervenir en ex-yougoslavie, au timor-est, etc.

              Et puis faut mettre personne en prison, d’ailleurs on peut supprimer la police et la justice. Totues les polices : police du travail, police sanitaire, police de l’urbanisme et des constructions, radars et police de la route, police de l’environnement, police fiscale. Toute l’administration, quoi.

              Au passage mettons fin aux traitements anti-cancereux, banissons les antibiotiques et toutes ces méchantes thérapie qui font du mal à de pauvres microbes et à des organes qui souffrent. Bannissons l’hygiene préventive, l’eau de javel et le savon, le scalpel et les soins dentaires.

              Et quand on a faim, mangeons de l’eau et de l’air du temps, on va quand même pas faire du mal à un animal ou à une plante.

              tout cela ne sert à rien, c’est rien que des soins du mal par du mal...

              Punir, c’est mal. Et le mal, c’est mal, alors faut pas faire. Il suffit de remplacer tout ça par de braves médiateurs qui, dans la paix et la concorde générale, trouveront forcément une solution. Faut être compréhensif, quoi, et quand un gus dis « je vais te niquer » ou « je vais te buter, toi, ta famille et ton chien », faut comprendre qu’il souffre, le pauvre, et sa famille aussi elle souffre, alors faut pas les punir, mais être patient, quoi, hein ?

              flower power, on nagera dans le bonheur...


            • Aeglin (---.---.32.236) 4 octobre 2006 18:03

              J’aurai pas ete aussi violent, mais l’idee est la. Franchement, je suis d’accord que vivre dans les cites, c’est partir avec un sacre boulet dans la vie, mais franchement, faut que tout ca cesse !

              On ne va quand meme pas continuer a voir nos profs insultes gratuitement en classe, ni nos pompiers se faire caillasser alors qu’ils portent secours a des victimes ! Le pire, c’est que lorsque Sarkosy parle de Karcher, ca me choque pas. Ce qui me choque, c’est les appels a la complaisance.


            • patviro (---.---.80.57) 4 octobre 2006 21:52

              tout a fait d accord avec vous (3 a 4% de crapules pourrissent la vie de 95 % des gens) il y en a marre de la pensee unique et du politiquement correct je plains cette jeune prof ...et cette lachete et cette indifference de ses superieurs idem pour redecker il a tout a fait le droit de dire ce qu il pense on va quand meme pas se laisser iùmposer en p>


            • Kiri (---.---.185.38) 5 octobre 2006 10:19

              Bravo, Gem !


            • Christophe (---.---.119.22) 5 octobre 2006 13:26

              « Couper les vivres au parents c’est enfoncer le clou et envoyer encore plus de jeunes en prison »

              agir sur les allocations est malheureusement le seul moyen de mettre face à leurs responsabilités des parents démissionaires qui font des ribambelles de gosses pour ensuite en déléguer l’éducation à la société et aux organisme sociaux.


            • Frédo45 Cabouin 4 octobre 2006 11:46

              Il y a certains points dans votre article qui m’exaspère, je ne le vous cache pas ! Si je suis assez d’accord sur le fait que, dans le secondaire, les inspecteurs ne s’inquiètent guère des diverses insultes proférés à l’encontre des professeurs sur les enseignants, prétextant qu’elles sont trop nombreuses pour être traités et expliquant qu’il en va de la responsabilité de l’équipe éducative de mettre en place d’éventuelles sanctions ( ce qui est ce qu’on appelle « botter en touche »), certaine de vos remarques sont tout à fait hors de propos voire ridicules. 1) En quoi un professeur d’EPS serait-il moins apte à occuper le poste de proviseur qu’un professeur de français ? Il y a là un réel problème de respect entre les enseignants. J’ai cru comprendre que vous étiez vous-mêmes enseignant et je me demandais si ce mépris pour certains de vos collègues n’empêchait pas une réelle cohésion entre enseignants d’un même établissement et ue mise en place d’une équipe éducative soudée et plus capable de répondre aux actes insultants ou violents des élèves. 2) Les agressions de types sexuelles sont certes à punir sévèrement mais elles ne mènent pas toutes à la tentative de meurtre. De jeunes branleurs ne font pas systématiquement des assassins en devenir et il faut prendre gare à juger chaque acte répréhensible en fonction de sa gravité et ne pas voir dans chaque acte d’incivilité un futur meurtre. Je ne dis pa qu’il ne faut pas sanctionner ce genre de comportement, je dis bien qu’ils doivent être traités avec mesure et recul. 3) Comment peut-on comparer le cas de cette jeune femme avec celui d’un homme qui insulte ouvertement les Musulmans de France ? Il aurait critiqué de la même manière la religion catholique ou judaïque, le scandale aurait été beaucoup plus grand. Cette jeune femme n’a provoqué personne, n’a insulté personne.

              Pour finir, son cas est symptomatque de ce qui se passe dans l’EN. On envoie sur le terrain des personnes peu formées à l’application de l’autorité en classe, souvent fragiles, candides et influençables. Ils n’en sont pas pour autant de mauvais professeurs : ils ont souvent des qualités d’écoute et pédagogiques importantes mais sans une véro=itable autorité dans la classe et l’établissement, toutes ces qualités ne servent à rien !


              • ton principal est toujours amical ! (---.---.64.135) 4 octobre 2006 12:13

                Le problème du recrutement est que l’on décéle pas dès le départ le futur professeur qui possède une autorité naturelle du licencié en Staps genre JM Bigard !Ce recrutement par concours prends le probléme à l’envers !


              • gem gem 4 octobre 2006 12:25

                le point 1) est très vrai.

                le point 2) serait vrai si on traitait vraiment les menaces de ce genre. Si on ne fait rien quand un type déclare qu’il niquer la prof, faut pas s’étonner qu’il déclare ensuite qu’il va la buter et que finalement il le fasse !

                le point 3) est plus discutable : quoiqu’on pense de l’affaire Redecker, on est quand même bien obligé de constaté que c’est bien le même genre de logique qui est à l’oeuvre : faut pas faire chier le mammouth, malheur à celui par qui le scandale arrive, c’est forcément « de sa faute » et tant pis pour lui, y lavékapa.


              • KWay (---.---.64.135) 4 octobre 2006 12:37

                L’irresponsabilité c’est que tous ouvrent des parapluies ! Alors que ce serait tellement plus simple loin de tout corporatisme et démagogie d’agir ! un prof révisionniste on le vire . un élève violent on le vire . un prof en difficulé on l’aide . un élève en difficulé on l’aide .

                « on » ce serait un mammouth régénéré !


              • Paul Villach Paul Villach 4 octobre 2006 18:55

                Je réponds à trois remarques que vous qualifiez un peu vite de ridicules, au risque de vous indisposer davantage.

                1- L’une d’elle a déjà reçu la réponse qu’elle mérite, dans le commentaire d’une lectrice. Désolé, Monsieur ! Mais les prétendues « agressions verbales à caractère sexuel », selon l’euphémisme sordide de la hiérarchie de l’Éducation nationale, dans le contexte de la tragédie de K. Montet-Toutain, sont des menaces de viol. Le sexisme, c’est connu, est dur de la feuille et a la vie dure !

                2- La remarque sur les professeurs d’EPS vous a, d’autre part, choqué. Peut-être vous manque-t-il un contexte souterrain que vous ignorez.
                - Il est vrai qu’on se garde aujourd’hui de parler du recrutement des chefs d’établissement. Et la proviseur qui s’est illustrée à Étampes, en ne commettant « aucune faute caractérisée » selon sa hiérarchie, est une ancienne professeur d’EPS ! D’où mon interrogation, au vu de quelques données éparses, je vous l’accorde, seulement une interrogation !
                - Je n’entends pas mettre en cause les compétences des divers corps dans leurs disciplines respectives, bien sûr ! Je souligne seulement - d’autres exemples m’y incitent - qu’un professeur qui postule à un poste de direction, le fait parce que, d’abord, il ne trouve pas dans la discipline qu’il enseigne, la réalisation personnelle attendue. Nombre d’entre eux s’orientent ainsi, par défaut, vers les postes de direction, animés par un désir de reconnaissance sociale. Combien d’exemples nous montrent que les meilleurs professeurs restent eux au contact de leurs élèves, parce qu’ils s’y épanouissent bien évidemment !
                - Il me semble, en regardant autour de moi, - mais je peux faire erreur - que depuis quelques années, les profs d’EPS se pressent vers cette reconnaissance sociale. Car c’est vrai, - qu’on le veuille ou non - l’EPS et les autres disciplines ne sont pas vues du même oeil. Est-ce indécent, d’autre part, de dire que, nourris de psycho-pédagogisme depuis quelques années, ou enfermés dans des pratiques propres à leur discipline, les profs d’EPS ne paraissent pas, en retour, avoir pour les autres disciplines la même considération non plus, ni concevoir les relations dans un établissement de la même manière que leurs collègues des autres disciplines ? Par « déformation professionnelle » originelle, Ils pourraient se montrer moins sensibles à certains problèmes.
                - À l’occasion de l’affaire d’Étampes, il n’est pas anathème de s’interroger sur l’influence de ce paramètre dans le cheminement qui a mené à la tragédie. « De mieux en mieux... ça ne s’arrange pas » : telle a été la réponse de la proviseur à K. Montet-Toutain qui l’informait des menaces dont elle avait fait l’objet dans la journée ! On attend un autre discernement chez quelqu’un qui prétend diriger ses semblables ! C’est tout ce que j’ai voulu dire. À chacun de voir autour de soi si ce que je soutiens se vérifie ou non.

                3- Quant à la relation établie avec R. Redeker qui vous paraît incongrue, il s’agit ni plus ni moins de l’autorité qu’on reconnaît à un professeur.
                - Dans l’Éducation nationale, il est hors de question qu’un professeur puisse tirer cette autorité de son seul savoir personnel ! Seule, l’onction des « saintes huiles » hiérarchiques et inspectorales est habilitée a conférer au professeur une autorité qui dépend exclusivement de sa soumission à enseigner ce qu’on lui prescrit d’enseigner, y compris des erreurs.
                - Ma vision de l’autorité du professeur est différente. C’est bien le moins qu’un professeur (et qui plus est de philosophie) puisse s’adresser à ses concitoyens pour dire ce qu’il pense. Le débat public devrait-il n’être animé que par les incultes du sport et du show-biz ? Les élèves, subsidiairement, tireront parti de cet article, et apprendront par là que leur professeur n’a pas autorité parce qu’elle a été validée par un inspecteur , membre d’ « une écurie, d’une coterie ou d’un réseau idéologique » - comme dit François Bayrou - , mais par la qualité des idées défendues et le courage qu’il met à les diffuser, quand des médias consentent à l’accueillir.
                - En signant un article dans un journal, je considère donc que ce professeur a agi, non seulement comme citoyen à qui la liberté d’expression est reconnue - du moins en France - , mais « à l’occasion de ses fonctions » de professeur de philosophie, selon l’expression juridique. Et, puisqu’en retour il est attaqué, la collectivité publique lui doit protection. Qu’importe que l’on ne soit pas d’accord avec lui ! Qu’on lui oppose des arguments pour montrer qu’il a tort et non des menaces de mort en guise de réponse ! C’est du moins ainsi qu’on procède en Démocratie.
                - En conséquence, devant les menaces de mort qui ont suivi cet article de ce professeur, la réaction du ministre est, à mes yeux, comparable à celle qu’il a eu devant la tentative d’assassinat de K. Montet-Toutain : la démission, et sous couvert du rappel au devoir de réserve, la violation de la loi qui lui fait un devoir de protection du fonctionnaire attaqué, non « dans le cadre de ses fonctions » comme veut le faire croire « le journal d’information » du ministre - que j’ai critiqué ici même sur Agoravox - mais « à l’occasion de ses fonctions », comme le prévoit la loi. Paul VILLACH


              • Josep Garp (---.---.99.11) 4 octobre 2006 23:17

                Je suis très surpris de voir que les postes de directions soient attribués par défaut à des professeurs. En effet, la direction d’un collège/lycée demande des compétances qu’un professeur peut avoir, certes, mais pas forcément. Il peut en revanche les apprendre, je ne dis pas le contraire, mais est-ce vraiment le cas ?

                Déja rien que sur le plan technique je butte : comptabilité, finance, gestion d’équipe, gestion des ressources disponibles, location des centres sportifs si il en a. Cela demande un épanel de talents que peu de personne ont naturellement.

                Ne faudrait il pas au contraire prendre offrir une formation aux étudiants « profs » parralèle qui permettrait à ceux qui en font le choix de devenir gestionnaire de l’éducation. Bien sur cela n’empêcherait pas un ancien prof de se convertir à l’administration, mais cela proposerait au moins une base stable de personne qui n’ont pas choisi cette fonction par défaut, mais plutôt par envie d’aider le professeurat à mieux exercer leurs fonctions ? Les anciens professeurs qui auront rejoints cette administration en ferait que renforcer les liens.

                Je ne sais pas, je ne suis pas professeur, mais je me pose juste la question.

                — -

                Je suis en revanche à 100% d’accord avec l’article. J’ai trop vécu la comédie (car c’est une comédie vu que seul les bons profs les ignorent totalement quitte à prendre des points en moins) des inspecteurs étant jeune.

                En revanche, il devient urgent de former les jeunes profs à diriger un cours, car c’est de cela qu’il s’agit. Il restera toujours des rigolos dangereux comme le prouve l’article, mais ceux ci ne profiteront pas de l’atmosphère confortante de la classe qui les soutient.


              • soisye (---.---.101.214) 5 octobre 2006 19:57

                Parole d’homme non outragé !!! un viol est quelque chose d’horrible qui perturbe toute une vie , ça n’est pas un meurtre physique d’accord ... seulement psychologique !!! on n’en est plus à accuser les femmes d’en être responsables ( encore que dans certaine religion la femme doit se voiler pour ne pas attiser le désir de ces pauvres hommes si sensibles ! ) .. mais votre reflexion le montre , un viol n’est que l’acte d’un branleur , pas très grave au fond ... les hommes arriveront-ils à évoluer un jour ?


              • soisye (---.---.101.214) 5 octobre 2006 20:04

                Il ne s’agit pas d’un problème de recrutement de prof !!! il s’agit de jeunes mal dans leur peau car en échec scolaire , qui n’ont pas l’avenir rutilant qu’ils aimeraient espérer ou parader , de jeunes coqs aux plumes lamentables qui pallient par la force à leurs manques . Face à la force primaire ... qu’opposer ??? ... l’éducation nationale prône la politique de surtout « ne pas faire de vague » quoiqu’il arrive ... se taire ... les profs doivent subir et se taire .. cette prof aurait dû se faire tuer .. mais en silence !!!


              • bruno chereul (---.---.179.146) 2 février 2007 18:39

                Très bon analyse BC


              • (---.---.60.49) 4 octobre 2006 12:33

                Il y a une solution à tout cela. Le communautarisme. Chaque groupe social aura, ses quartiers, ses magasins, ses écoles, ses centres sportifs, ses hôpitaux, ses piscines, ses transports en commun, ses plages, ses boîtes de nuit, ses clubs, etc... Bien sûr, chaque groupe social financera ses institutions. Les laïques auront donc des écoles laïques, avec un enseignement des sciences, pas de cantines hallal, pas de voile, pas de religion, avec des enseignants que l’on respecte, et pas de violence. Les islamistes auront un enseignement centré sur le coran et tout ce qui va avec.... Comme les laïques sont sutout présents parmi les blancs de classe moyenne supérieure, ils pourront se payer de bonnes écoles avec de bons profs. Ce sera très bien ! Les communautaristes seront contents et ce sera le début de l’apartheid qui n’a jamais fait de tort aux blancs...


                • gem gem 4 octobre 2006 12:51

                  arrete de délirer. On n’a jamais vu plusieurs peuples distincts vivrent ensemble au même endroit sans qu’ils se fritent sauvagement. Tous les peuples ont leur problèmes, et tous ont la tentation d’en rechercher la cause dans une aggression ou une injustice étrangère, et donc d’en rechercher la solution dans une « justice » que les autres doivent leur rendre. Alors là ça cogne grave, ça sert à rien, les peuples se tiennent tranquille deux ou trois générations —le temps d’oublier—, et puis ça recommence.

                  Le peuple français bouffera les immigrés, même ceux qui sont dotés d’une religion de merde — comme il a toujours fait — ou il crevera d’indigestion —comme ça peut bien arriver —, mais la coexistence est une chimère.


                • Mars (---.---.57.184) 4 octobre 2006 12:42

                  Je ne suis pas fana de Bigard, loin de là, mais, à l’heure actuelle, rien ne prouve qu’il ne soit pas plus facile pour lui de gérer 30 ados qu’un jeune agrégé de lettres classiques fraîchement sorti tout droit de l’université. Le problème c’est qu’à force de mettre bêtement l’élève au centre du système, le savoir est devenu la cinquième roue du carrosse et l’enseignant avec.


                  • Alpha du Centaure (---.---.1.1) 4 octobre 2006 12:43

                    D’un tel fait, on ne peut regretter qu’une seule chose : qu’il soit unique et esseulé. Car si tous les professeurs se faisaient poignarder dans un grand bain de sang, que les élèves s’acharner à les étripper dans un gros bouillon de viscères, que les délégués de classe prenaient leur rôle à coeur en enfonçant les orbites dans la tête des enseignants, alors peut-être aurait on enfin moins de grêves, moins de souci à chaque rentrée scolaire, et les cartables de nos chers bambins seraient plus légers.


                    • soisye (---.---.101.214) 5 octobre 2006 20:13

                      Au fond d’ailleurs pourquoi mettre des profs ? les enfants seraient bien mieux tout seuls !!!


                    • bill (---.---.76.11) 4 octobre 2006 13:00

                      @ Alpha

                      Ce fait n’est pas si unique : on sait que certaines classes regorgent d’élèves dont le comportement laisse plus qu’à désirer, il ne faut pas commettre l’excès inverse, le « sentiment d’insécurité » est surement une insécurité réelle ! Il suffit de se rendre dans certains quartiers pour se rendre compte...


                      • musique (---.---.72.77) 6 octobre 2006 15:03

                        Je ne comprends pas ce que ’alpha’ veut dire. Je me demande où est le rapport avec la choucroute.


                      • titam (---.---.102.41) 4 octobre 2006 13:05

                        Très bon article de Paul Villach !J’ai lu le livre de Karen Montet-Toutain et j’ai été scandalisé par l’attitude de sa hiérarchie , qui n’hésite pas au bout du compte à transformer une victime en coupable .C’est honteux, certes de la part de l’institution qu’est l’Education Nationale et révoltant de constater qu’à notre épôque des profs soient agressés par des élèves-voyous ! Comment peut-on en arriver à de telles extrémités ? Que peut-il en effet se passer de plus grave en plein cours q’une tentative d’assassinat ? Et on ose reprocher son comportement incompétent , voire provocateur , à la victime de cette barbarie ? Mais dans quel monde vivons-nous ? Comment cet acte odieux n’at-il pas effectivement soulevé des réactions en masse des enseignants , qui ,hélas, sont ou seront tous un jour confrontés à des actes de violence de la part de leurs élèves ? Souhaitons leur seulement que cela ne soit pas aussi grave que le cas de K.Montet-Toutain. Le problème majeur est que l’institution essaie toujours de minimiser les faits , afin que rien ne sorte des établissements scolaires , surtout pas ce qui serait susceptible de nuire à la hiérarchie ! On parle d’« incivilités » pour qualifier injures , menaces et actes de violence !!!Trop de gens se voilent la face et refusent cette analyse et cela soit par naïveté de la part de jeunes profs, soit par lâcheté de la part de certains autres , ce qui est plus grave ! Mais il est vrai qu’il manque souvent aux profs une connaissance de leurs droits et que beaucoup ne savent pas se défendre. Et ce n’est pas , il me semble ,dans les IUFM que l’on enseigne cela !


                        • David A. (---.---.40.233) 4 octobre 2006 13:31

                          Merci beaucoup pour un article encore une fois excellent, M. Villach.


                          • philippe16 (---.---.117.57) 4 octobre 2006 13:42

                            Quel triste constat ! Quel échec !

                            Que penser d’une société dans laquelle on peut insulter impunément une femme de la plus grossière façon, femme qui se trouve être dépositaire d’une charge essentielle : transmettre les savoirs et les valeurs de notre pays ? Pire : quand cette femme a été victime de violence physique, notre Education Nationale, notre Etat, notre République ont été incapables de la défendre, incapables d’être à ses côtés !

                            Je suis enseignant. C’est une habitude familiale : je suis la 3ème génération. Chez nous on sert, c’est comme ça.On a les fiertés un peu rétro, parfois... Si ma fille veur être enseignante à son tour, je ferai de mon mieux pour la dissuader d’entrer dans la carrière. Pas question de la livrer à des tordus qui pourront la traiter comme un punching-ball.


                            • Ben (---.---.232.75) 4 octobre 2006 13:47

                              Dommage que tous les gens qui ont laissés un post n’aient visiblement pas mis les pieds dans une classe depuis bien longtemps ... !

                              L’article décris très bien la réalité quotidienne. Je veut aussi souligner un fait primordial : Il est anormal que 90 % des jeunes profs sortant de l’IUFM soient affectés dans ce type d’établissement et que les profs plus expérimentés soient concentrés dans les établissements plus calmes. Ceci entraîne une rotation très importante des effectifs dans ces établissement et donc pas de projets pédagogique durable. Pas de réelle continuité dans les actions, etc ...

                              A chaque rentrée les équipes changent et tous est à reconstruire alors qu’il vaudrais au contraire des équipes stables, expérimentées, soutenues financièrement et législativement par le ministère ...


                              • Pétrifié (---.---.64.135) 4 octobre 2006 14:24

                                Parfois ,la ventilation du personnel a du bon !Je pense que les administratifs devraient bouger aussi !Imaginez que certains sont en poste depuis 40 ans dans les mêmes endroits ! Vertigineux !


                              • clairette (---.---.163.58) 4 octobre 2006 13:49

                                En tant que femme, et ayant des filles du même âge que Karen, je suis révoltée par les interventions vraisemblablement masculines, du style « tant qu’on manifeste son désir » ce n’est pas grave ! Les agressions verbales sexuelles ce n’est pas grave ! tant qu’on n’a pas passé à l’acte, ce ne sont que des paroles en l’air ! N’importe quelle jeune femme, en butte à ces propos indécents quotidiens, dans le secteur privé, aurait eu une oreille attentive de sa hiérarchie... Alors que pour un prof, si j’ai bien tout compris, c’est de sa faute si elle était si vulgairement apostrophée ! C’est vrai qu’elle est jeune et jolie, d’après la photo ! bien fait pour elle ! elle n’aura qu’à attendre une vingtaine d’années pour être un prof digne de ce nom ! Supprimons toutes les jolies jeunes femmes qui ont des vélléités d’enseigner.. rappelons les vieux profs à la retraite qui ne seront pas en butte à des agressions...verbales...à caractère sexuelles... (voudront-ils reprendre du service, tous ces vieux prof ?)

                                J’aimerais que les femmes interviennent davantage sur ce sujet que tous ces messieurs qui n’ont jamais été confrontés aux mêmes problèmes !

                                Cordialement.

                                Clairette.


                                • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 14:00

                                  « Tous ces messieurs qui n’ont jamais été confrontés aux mêmes problèmes ».

                                  Eclat de rire et scandale.

                                  Bonne lecture...

                                  — -


                                • gem gem 4 octobre 2006 15:21

                                  Eviter le victimarisme anti-masculin, voyez par exemple que ce sont les mêmes qui disent que ce qui arrive à Redeker c’est de sa faute aussi...

                                  Cela dit, l’idée de n’embaucher que des vieilles est excellente, pas pour éviter les aggression sexuelles, mais tout simplement parce que quand on a soi-même gérer un gosse de 0 à 20 ans, on sait mieux s’y prendre avec les gamins.


                                • Kiri (---.---.185.38) 5 octobre 2006 10:34

                                  Entièrement d’accord, Clairette

                                  Les menaces de viol c’est pas grave ? « l’expression du désir » c’est grave alors, car c’est un élève qui n’a pas à s’exprimer ainsi face à un(e) enseignant(e) qu’il doit respecter. IL n’est pas à l’école pour exprimer son désir.

                                  D’ailleurs, ce n’est pas du désir : je pense que tout le monde s’accorde mainetant pour dire que le viol n’est aps du désir, mais une agression, point barre.

                                  Bien sûr pour un homme, surtout imbibé de psychanalyse, « exprimer son désir », c’est quasiment... noble. Il ne faudrait pas que ces chers élèves soient refoulés, quelle horreur !

                                  Eh bien si.Le refoulement c’est la culture, la civilisation.

                                  Autre point, Clairette : pour moi il est évident que Karen M-T a à faire face - et toutes ses conseurs avec elles, comme nous toutes dans la rue - à la prolifération des enfants de violeurs, élevés par une mère captive dans l’admiration du violeur. C’est cela que cautionne « l’expression de son désir »


                                • soisye (---.---.101.214) 5 octobre 2006 20:19

                                  Le rôle de la femme dans l’éducation nationales est d’autant plus difficile qu’elle est face à de jeunes hommes en formation à qui l’on inculque que la femme est moins que rien , à part sa mère , et qu’il n’est évidemment pas question qu’ils se soumettent à l’autorité d’un être si inférieur à eux !!!


                                • Sam (---.---.156.17) 4 octobre 2006 13:57

                                  Les gouvernements, pour mieux percer le coeur de la République, les services publics, se sont senti obligé de l’assujetir aux objectifs du privé, ce qui évidemment n’a aucune rationalité en regard des missions du service public. Donc la Lolf, donc les méthodes, management, projets etc qui vont avec.

                                  Ainsi, en arrive t-on à instaurer dans les établissements et l’équipe la dure loi du privée.

                                  Les supérieurs méprisent et matraquent, la dépression flambe comme feu de forêt et chaque enseignant lambda est livré à lui-même.

                                  Chaque jour il va au-devant des décombres qui s’amoncellent d’un travail impossible dont il est seul, en première ligne, à ressentir le vrai démantelement et les dangers physiques très grâves qui résultent de cette destruction programmée par tant de parapluies si bien ouverts.


                                  • gem gem 4 octobre 2006 15:22

                                    bel exemple d’humour involontaire... Trop comique.


                                  • tom (---.---.93.10) 4 octobre 2006 14:52

                                    Oui bien sur ;; Mais étranges commentaires qui absolvent comme toujours ce qu’on appelle la hiérarchie.. L’En est un monstre gouverné par de petits monstres qui bien souvent ont totalement oublié ce que peut être une classe d’école. Bien planqués dans leurs bureaux et jouissant d’horaires particulièrement.. Avantageux.. Comme toujours ceux qui dirigent et orientent ne sont pas ceux qui travaillent sur le terrain. Comme toujours les planqués s’abritent piteusement et lâchement derrière des mots, des circulaires etc.. Ce n’est pas nouveau et c’est le même processus ailleurs. Et comme toujours les postes les plus chauds sont réservés aux jeunes car les un peu moins jeunes n’ont qu’une envie, se barrer vers la tranquillité et une qualité de vie « normale ». Il en est surement de même au ministère de l’intérieur et ailleurs. Tant que les présumés « cadres » sortiront du même moule et auront subi le même formatage il en sera ainsi.. Il est peut être temps d’en finir avec cette « nomenklatura » administrative qui n’a pas les mêmes valeurs que ceux qui Travaillent, c’est-à-dire que ceux qui prennent au quotidien de vraies responsabilités et qui s’impliquent bien souvent corps et âmes. La lâcheté perverse du monstre administratif doit sans cesse être dénoncée et son pouvoir doit être mis au grand jour. Car déjà on le sait ils ne sont plus crédibles !


                                    • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 4 octobre 2006 14:54

                                      Merci à l’auteur de l’article et Karen Montet-Toutain a toute ma sympathie et mon soutient, ce que je ne dirais pas de certains commentaires...

                                      Ce qu’il ressort de cet affaire c’est que l’on ne s’attaque pas impunément aux zones de non-droit de la République que sont l’Education Nationale, la Magistrature, et nos chers élus. C’est bien connu nous, pauvres quidams, nous ne sommes pas capable de comprendre quoi que ce soit à tout ça ?

                                      Mais ce qui m’horrifie le plus ce sont certains commentaires, comme ceux d’un certain José W qui nous dit :

                                      « elle (Karen Montet-Toutain) doit aussi voir si elle-même avait une attitude suffisamment adaptée et compréhensive par rapport à la situation »

                                      En fait avoir l’attitude adaptée et compréhensive face à une menace de viol aurait été de soulever sa jupe afin de ne pas porter atteinte aux élans amoureux et philanthropiques de l’agresseur.

                                      Oser dire de ce fleuron national que le monde entier nous envie qu’est l’Education Nationale est sclérosé, inefficace, et inadapté, alors qu’elle doit quand même être à la 40ème place dans le classement mondial est un BLASPHEME qui devrait être puni par la charia. Pareil pour notre HAUTE Magistrature elle ne fait JAMAIS d’erreurs même par manque d’expérience de certains de ses magistrats. Quant à nos élus si vous dites qu’ils sont « tous pourris » vous êtes taxés d’être un membre du Front National par la gauche comme par la droite.

                                      Mais nous (moi) portons une grande part de responsabilité, étant moi-même issu de la génération 68 nous avions cru, comme le disaient les slogans « il est interdit d’interdire » et « sous les pavés, la plage » sans oublier les fameux « CRS = SS » et que nous ne devions plus élever nos enfants dans la peur de l’autorité et que l’école devait être AUSSI un espace de démocratie ou chacun, élèves et professeurs, avaient le droit de tout dire et de tout faire. Nous avons là le résultat patent de NOS erreurs, mais se tromper en soit n’est pas répréhensible car c’est le propre de l’homme, nous ne sommes pas des dieux, ce qui est grave c’est de ne pas reconnaître ses erreurs et de ne pas les corriger, comme le fait notre ministre de l’Education Nationale dans la lignée de ses prédécesseurs.

                                      Les syndicats de l’éducation sont à l’image de l’institution dont ils sont issus, « les loups ne se bouffent pas entre eux » la consigne est ON NE FAIT PAS DE VAGUES cela pourrait attirer l’oeil sur des choses que l’on ne veut surtout pas montrer, vous savez le fameux mammouth de Claude Allègre.

                                      Messieurs quand je lis certains de vos commentaires concernant cette affaire et cette prof j’ai honte d’être un de vos compatriote et je m’excuse pour vous auprès de sa famille et de ses proches et lui sait gréé du titre de son livre que je vous invite à méditer.

                                      (A Karen Montet-Toutain)


                                      • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 15:02

                                        La femme est le signifiant du phallus. C’est-à-dire que son corps est le sexe de l’homme sans l’avoir.

                                        « Et pourtant, je les aime... »

                                        Ben oui !

                                        — -


                                        • Lacan (le) coyote (---.---.64.135) 4 octobre 2006 15:29

                                          Symboliquement l’épée du djeune a trouvé son fourreau !Sauf que « La psychanalyse est un remède contre l’ignorance. Elle est sans effet sur la connerie. Jacques Lacan ».En fine lame tu vas négocier avec des tordus dans les colleges américains ? Ton accoutrement sm ne résistera pas à la poésie ballistique de Browning !


                                        • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 16:32

                                          Dans ton désir de te remplir de la jouissance de jeunes phallus américains, tu projetes tes fantasmes de soumission à un chef.

                                          Tout comme toi, Lacan, assoiffé, ne connait pas la défiance à l’égard de l’objet.

                                          — -


                                        • Munster & Slavia (---.---.64.135) 4 octobre 2006 16:57

                                          Tss,tss ,tu projetes trop.Les femmes se défient trop des hommes en général et pas assez en particulier ...


                                        • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 17:06

                                          Parce que les femmes préfèrent les femmes.


                                        • Argus (---.---.64.39) 4 octobre 2006 15:07

                                          Un bémol à l’excellent article de Paul Villach : le cas Redeker, qui est à examiner sous de multiples facettes, dont je retiendrai ici l’intervention de de Robien. On n’a guère souligné ce qui est pourtrant bien connu : que « le Figaro » est de longue date un des quotidiens les plus haineux (relié par sa « Madame », son « Magazine » et leurs courriers de lecteurs), envers l’Education nationale (service public, ce qui explique aussi sa complaisance mensongère et imbécile pour le privé), un de ceux qui ont le plus fait pour la diffamer, pour la discréditer. Cette haine hystérique est une des composantes de ce que sa direction appelle la « ligne éditoriale » du journal. Il me semble en conséquence -car ce n’est pas une évidence pour tous, en particulier pour Redeker- que, lorsqu’on est un enseignant qui se respecte, on N’ECRIT PAS DANS « LE FIGARO » (circonstance aggravante pour Redeker, et confirmant une manipulation de la part du « Figaro » à laquelle la vanité prétentieuse de Redeker s’est complaisamment prêtée : il dispose d’autres tribunes, dont « Les Temps modernes »). On conviendra qu’il était difficile à de Robien de formuler un tel reproche et à Redeker, en réponse, de lui donner tort. Ils se sont donc parfaitement entendus sur leur malentendu : c’est à nous qu’il appartient de ne pas être dupes.


                                          • Dragoncat (---.---.246.87) 4 octobre 2006 15:26

                                            Excellent article !

                                            Je félicite également Bateleur du Tarot pour son commentaire : il me fait gagner du temps. Nous sommes dans une république ou il ne fait pas bon critiquer les organes du pouvoir. Il faut être pour cela, comme le disait Coluche, dans « les milieux autorisés ».

                                            Ma mère était enseignante au Mureaux jusque dans le milieu des années 90. Dans cette joyeuse cité, il n’était pas rare de voir un papa venir mettre une droite à une institutrice parce que son petit avait été puni la veille. Difficile ensuite d’apprendre aux enfants le respect des enseignants.

                                            Et pour revenir sur le fonctionnement de l’éducation nationale, suite au genre d’incident que je viens de citer, le mot d’ordre, venant directement des inspecteurs était : « pas de vague ! »

                                            En termes clairs, la hiérarchie incitait fortement les enseignants à ne pas se plaindre de ce type de comportement, à ne pas porter plainte, etc. C’était, disait-on à l’époque, « contre-productif ». On demandait donc aux enseignants de servir de punching-ball avec le sourire. Les choses n’ont visiblement pas changé.

                                            Le problème est simple : le ministère de l’éducation, au moins depuis les années 80 (je parle de ce dont j’ai été témoin via la carrière de ma mère) donne pour consigne de faire profil bas, de ne pas ébruiter les incidents. « Dormez bonnes gens, tout va bien ». C’est tellement plus simple. Et ça évite d’avoir à résoudre des problèmes : ces problèmes n’existent pas.

                                            Dans ces conditions, on peut malheureusement s’attendre à d’autres débordements de ce genre. C’est une tradition française : on gère les incendies quand l’immeuble s’écroule.

                                            Dragoncat !


                                            • tractopelle (---.---.64.135) 4 octobre 2006 16:06

                                              L’immeuble est déjà écroulé !Et si on faisait comme en afrique une case en dur,un tableau ,des craies et avec comme programme lire,ecrire,compter en primaire ?

                                              Vous avez déjà un plan pédagogique national et ce quelque soit le niveau (primaire,secondaire ou supérieur) ?

                                              Je me demande pourquoi il n’y a pas plus de Prix Nobel ?


                                            • tractopelle (---.---.64.135) 4 octobre 2006 16:09

                                              L’immeuble est déjà écroulé !Et si on faisait comme en afrique une case en dur,un tableau ,des craies et avec comme programme lire,ecrire,compter en primaire ?

                                              Vous avez déjà LU un plan pédagogique national et ce quelque soit le niveau (primaire,secondaire ou supérieur) ?

                                              Je me demande pourquoi il n’y a pas plus de Prix Nobel ?

                                              Edit : il manquait un verbe.


                                            • faxtronic (---.---.127.22) 4 octobre 2006 18:03

                                              Cela n’ a rien a voir. Si je me retrouve dans la position d’ avoir un prix Nobel, j’immigre d’abord aux US, avec la certitude de mulitiplier ma fortune par 10. A bon entendeur salut.


                                            • Dragoncat (---.---.246.87) 4 octobre 2006 18:26

                                              @ ralbol

                                              C’est évident. Mais qui osera ? Le « chatiment » ou la sanction sont à l’opposé du politiquement correct. Richard Berry, grand spécialiste devant l’éternel des problèmes sociaux, disait encore il y a qq jours à la télé, en parlant du guet-apens des deux CRS :

                                              « les jeunes, il ne faut pas les réprimer. Il faut les écouter, les comprendre, les aimer. »

                                              Hé Richard, laisse tomber le 16ème et va t’installer avec femme et enfants dans une cité bien chaude du 93. Tu y passes un an et on en reparle du manque d’amour des jeunes, d’accord ? C’est facile de fustiger la répression quand on pète dans la soie !


                                            • Dragoncat (---.---.246.87) 4 octobre 2006 18:27

                                              @ ralbol

                                              C’est évident. Mais qui osera ? Le « chatiment » ou la sanction sont à l’opposé du politiquement correct. Richard Berry, grand spécialiste devant l’éternel des problèmes sociaux, disait encore il y a qq jours à la télé, en parlant du guet-apens des deux CRS :

                                              « les jeunes, il ne faut pas les réprimer. Il faut les écouter, les comprendre, les aimer. »

                                              Hé Richard, laisse tomber le 16ème et va t’installer avec femme et enfants dans une cité bien chaude du 93. Tu y passes un an et on en reparle du manque d’amour des jeunes, d’accord ? C’est facile de fustiger la répression quand on pète dans la soie !


                                            • Dragoncat (---.---.246.87) 5 octobre 2006 12:49

                                              @ Nemo

                                              Merci de votre intervention qui fait bien comprendre - vue de l’intérieur dans votre cas - qu’avec des personnes pour qui le coup de boule est un argument dans une discussion, l’expérience ne fait pas une grande différence.

                                              L’expérience évite surement à un prof d’avoir du chahut dans sa classe. Mais quand on a en face de soi des individus qui refusent toutes règles, le problème est carrément dépassé. Et c’est de répression qu’on a besoin.

                                              Pour les apôtres de la prévention - qui est évidemment nécessaire - elle doit LOGIQUEMENT s’adresser à ceux qui n’en sont pas encore à agresser physiquement leurs profs. Pour ceux-là, ils est trop tard. Alors on peut pleurer sur la société qui est responsable de tout et sur les voyous qui ne sont responsables de rien...

                                              Mais comme on ne va pas demander à tous les profs de France et de Navarre de devenir 5ème dan de full contact, il faut intervenir et ne pas les laisser gérer la merde en regardant pudiquement ailleurs !

                                              Dragoncat


                                            • TToon (---.---.194.250) 4 octobre 2006 16:07

                                              Ce qui est vraiment le plus dégoutant dans l’histoire, c’est finalement le mammouth, symbole, il faut le rappeler des temps révolus et de l’inertie.

                                              Car il faut bien le reconnaître, quelque soit le point de vue dont on part, on en revient toujours à lui. Que ce soit en partant de l’indifférence et l’imcompétance criminelles de ces cadres ou en partant du manque de bouteille des jeunes envoyés au front par le mammouth lui-même.

                                              Malheureusement, je vous parie 20 billets, que le mammouth en prendra plein la gueulle lorsque, in fine, un enseignant sera mis à mort à l’intérieur d’un établissement dans l’indifférence générale. Gageons alors, que paraillement à l’affaire d’Outreau, les politiques pousseront des cris d’orfrais, et tenterons de sauver leurs miches par moultes commissions et atermoiements en tentant de faire croire sous la pression médiatique qu’ils se sentent concernés par le sort de l’éducation en France et plus particulièrement celui des professeurs.

                                              Qui prend le pari ?


                                              • Dragoncat (---.---.246.87) 4 octobre 2006 16:20

                                                Pas moi !

                                                Tu as raison, c’est un pari perdu d’avance.

                                                Dragoncat


                                              • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 4 octobre 2006 16:47

                                                Mon cher TTOON,

                                                Quoi qu’il arrive nos élites dirigeantes ont déjà mis en place la parade qui va bien « Responsables mais pas Coupables » vous vous souvenez le scandale du sang contaminé, le principal responsable postule aujourd’hui au poste de Président de la République sous l’oeil bienveillant de toute la classe politique. Après ça nos élus s’étonnent que les français aient une mauvaise opinion d’eux. Ils ne sont même pas capable de tirer les leçons du référendum sur le Traité Constitutionnel Européen.

                                                Il devient urgent de ne rien faire smiley


                                              • Paul M (---.---.53.235) 4 octobre 2006 16:52

                                                @L’auteur

                                                Article intéressant qui montre bien la solitude des enseignants face à la violence dans les établissements scolaires.

                                                Même l’administration se voile la face dans une politique de « pas de vague » quitte à faire porter le chapeau à l’enseignant.

                                                Je pense que maintenant pour être enseignant dans certains bahuts il faut soit y être obligé, soit avoir une foi façon sacerdoce soit être fou.

                                                Certains jeunes forts de leur impunité et qui se moquent bien de l’avenir n’hésitent pas à faire le pire et avec le sourire.

                                                Quels sont les moyens de pression sur ces graines de « racaille » ? Aucun. Nous sommes condamnés à assister à ce spectacle qui va s’amplifier.

                                                Plus de carotte et plus de bâton non plus.


                                                • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 17:03

                                                  « Plus de carotte et plus de bâton non plus »

                                                  Sous tes yeux de femme honnête, la preuve que oui.

                                                  — -


                                                • Paul M (---.---.53.235) 4 octobre 2006 17:12

                                                  @Prêtresse

                                                  Plait-il ?


                                                • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 19:10

                                                  Elle plaît.

                                                  — -


                                                • vigie (---.---.94.57) 4 octobre 2006 16:59

                                                  Que dire d’un système qui a complètement démissionné sous les coups de boutoirs répétés du consensus mou ! Il est plus facile de se réfugier dans une attitude de frilosité complice en faisant le gros dos pour laisser passer la tempête que d’avoir le courage de s’attaquer aux racines du mal.

                                                  En voulant transformer quelques incidents graves en actes marginaux, dissiper un écran de fumée médiatique pour s’acheter une bonne conscience et maintenir un semblant de cohésion sociale. Comment redresser la barre après des années d’errements, de compromis, d’attitudes consensuelles aussi inefficaces que génératrices d’enfermement.

                                                  je suis consterné par la veulerie d’une administration « aux ordres ». Ces comportements répétés et inqualifiables doivent absolument être sanctionnés, au risque d’un effet boules de neige qui ne va n’en doutons continuer son chemin.

                                                  Ne comptons pas sur nos ministres et le politiquement correct dans ce pays pour nous sortir de l’ornière il y a longtemps qu’il ont déserté le champ d’action d’un discourt de vérité, trop préoccupé qu’ils sont de se lover dans le décor.

                                                  Alors que faire devons nous trembler pour nos enseignants et nos progénitures en craignant l’escalade ?

                                                  Face à des comportements de plus en plus violents et imprévisibles, devons nous cautionner les écarts de langages, les considérants somme toutes comme la résultante d’une évolution normale d’une société en mutation.

                                                  Personnellement je serai pour une règle du jeu bien balisé qui ne souffrirais pas de changements de stratégies et de circonvolutions,tous les acteurs aux différents échelons de l’administration doivent faire bloc, avec le soutien du pouvoir politique bien, sur !!!

                                                  Merde, mon réveil sonne je dois partir au boulot, j’ai encore fait le rêve d’un monde meilleur,décidément je suis indécrottable....

                                                  Respect, et mon soutien le plus total A Karen Montet-Toutaina cette jeune enseignante.


                                                  • Paul M (---.---.53.235) 4 octobre 2006 17:16

                                                    C’est un peu ce que j’ai voulu dire, mais vous l’avez mieux fait :)


                                                  • Kelsaltan Kelsaltan 4 octobre 2006 20:23

                                                    J’apprécie tout particulièrement ce mot de « veulerie » qui traduit parfaitement ce sentiment par trop confus qui m’habite depuis quelques temps dès que j’ai le courage de penser à ceux qui nous gouvernent.

                                                    Veulerie, c’est exactement ça. Merci, la Vigie.

                                                    D’un autre côté, c’est un peu son boulot, à la Vigie, mais bon... je la remercie quand même.


                                                  • Kelsaltan Kelsaltan 4 octobre 2006 20:26

                                                    Pour le coup, j’ai même sorti mes habits du dimanche, s’en m’en rendre compte, ce qui est un comble.


                                                  • Rincevent (---.---.140.50) 4 octobre 2006 17:05

                                                    Un court, et ancien, extait d’une conférence du professeur Loïc Wacquant, sociologue :

                                                    http://www.dailymotion.com/visited/search/Bourdieu/video/xe7ui_wacquant

                                                    Ne pensez-vous pas que le vrai problème est là ?


                                                    • Rincevent (---.---.140.50) 4 octobre 2006 17:22

                                                      Oups...

                                                      Mon lien ne passe pas, désolé.

                                                      http://www.dailymotion.com/visited/search/Wacquant/1

                                                      Celui là passe, prenez la 1ère vidéo !


                                                    • Rincevent (---.---.140.50) 4 octobre 2006 17:30

                                                      Bon, mon dernier essai :

                                                      http://www.dailymotion.com/visited/search/Wacquant/1

                                                      Celui là « devrait » passer, prenez la 1ère vidéo !


                                                    • Bulgroz (---.---.120.16) 4 octobre 2006 17:38

                                                      Un court, et ancien, extait d’une conférence du professeur Loïc Wacquant, c’est là :


                                                      Wacquant
                                                      envoyé par jeanbeatles

                                                    • Rincevent (---.---.140.50) 4 octobre 2006 17:52

                                                      Grand merci, Bulgroz. :)

                                                      Je ne me ferai vraiment pas à cet « envoi de texte » !


                                                    • Bulgroz (---.---.120.16) 4 octobre 2006 17:57

                                                      De rien merci, il suffit de recopier l’encadré figurant au niveau de la mention « Lecteur Exportable » de la page video de DailyMotion.


                                                    • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 18:06

                                                      Parfait !

                                                      Tout est en ORDRE de marche.


                                                    • Bateleur du Tarot Bateleur du Tarot 4 octobre 2006 19:51

                                                      Merci Rincevent,

                                                      Le discourt de ce sociologue est aussi hors sujet à l’article qu’il est comique. C’est du post-marchais du meilleur cru, vue la fuite des cerveaux qui règne actuellement en France celui-là il faut le cacher pour ne pas que l’on nous le vole, si, si je vous assure, si les nord-coréens voient ça ils vont nous l’enlever, à moins que Poutine ne soit plus rapide, je crains le pire...

                                                      Que fait la police pour protéger ce joyau de la pensée française ?


                                                    • Rincevent (---.---.140.50) 4 octobre 2006 22:52

                                                      Heu....Ben...

                                                      Je crois qu« à l »époque de la conférence, Loïc Wacquanr était professeur à Berkeley, en Californie.

                                                      Héhé...


                                                    • Q. (---.---.3.87) 4 octobre 2006 17:10

                                                      Stanley Milgram, et la soumission à l’autorité, bien vu...

                                                      Ca c’est pour la hiérarchie. La « Haute » fonction publique comme elle aime à se faire appeler.

                                                      J’y ajouterai cependant en contrepoint - pour compléter l’analyse du fascisme mou de l’indifférence qui caractérise la fonction publique - le « traité sur la servitude volontaire » de De La Boétie.

                                                      Ca c’est pour les bataillons d’obséquieux résignés qui participent servilement à la gestion d’une imposture quotidienne sans se soucier des conséquences humaines de leur lâcheté ou de leurs petites compromissions avec le pouvoir. A commencer par les syndicats...


                                                      • L'Hérétique Anaxagore 4 octobre 2006 17:58

                                                        Bravo : très bien parlé !


                                                        • ralbol (---.---.20.101) 4 octobre 2006 18:06

                                                          toutes ces réactions outragées et outrageantes !! face à ces actes et pensées barbares et inadmissibles, il n’y a que la sanction !face au laxisme et au laisser-aller il faut sévir trés fort ; ces jeunes sont malpropres , nauséabonds et impolis, ils n’ont aucune culture, ils sont barbares et il faut lourdement les sanctionner !Cela va arriver plus vote que l’on pense !il faut les chatier !!


                                                          • vigie (---.---.94.57) 4 octobre 2006 18:17

                                                            comment peut-t’on etre aussi timide dans ses réactions !


                                                          • Bulgroz (---.---.120.16) 4 octobre 2006 18:34

                                                            Si personne n’est intervenu avant le drame que Karen pressentait, c’est que tout le monde a la pétoche physique de se faire agresser par les mêmes gaillards que l’on tenterait d’amadouer.

                                                            Dans certains quartiers, de plus en plus nombreux, dans certaines zones de non droit, tout le monde a peur : policiers, instits, juges, gardiens de boutiques, personne n’ose montrer du doigt ceux qui foutent le bordel.

                                                            Allez demander aux personnels de Siemens ou EDF Production qui bossent en Seine Saint Denis ce qu’ils en pensent (les 2 premiers employeurs privés de la zone) et s’ils osent prendre un café à l’extérieur de leurs zones de travail hyper sécurisés.

                                                            et le juge pour enfants, qui pense qu’elle devra le soir sortir du parking du tribunal pour rejoindre les contrées amies (elle n’habite pas la Seine Saint Denis comme tous les autres fonctionnaires), elle a peur aussi et elle ne dit rien.

                                                            Voilà ce qui explique ce drame : nous avons tous peur et nous voudrions que ceux qui ont la malchance de bosser dans ces zones fassent ce que nous ne voulons pas faire.

                                                            Même les flics ont peur, pour eux et leur famille.


                                                            • jidejeandominique jidejeandominique 4 octobre 2006 18:52

                                                              Ma réaction, ou plutôt la piste de réflexion que je propose c’est un examen de la situation des collèges et des lycées français concernant la place toujours plus prépondérante des femmes parmi les enseignants de ce niveau. En disant cela je ne veux pas dire que les auteurs de ces agressions n’auraient pas agi de la même manière si leur prof avait été un homme ; mais, comme ancien principal de collège (il y a 30 ans !), je pense que des jeunes aussi lâches - et il y en a - y auraient peut-être regardé à deux fois avant d’adopter un comportement aussi agressif, si leur prof avait été un homme. La mixité du corps enseignant est une richesse, mais sa féminisation quasi complète me paraît extrêmement préjudiciable à la formation des élèves et problématique pour la sérénité des établissements secondaires.


                                                              • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 19:17

                                                                Jidejeandomibique, voudriez-vous que le germe se transforme en arbre ?

                                                                — -


                                                              • makno (---.---.143.66) 4 octobre 2006 19:14

                                                                Madame montet toutain croyait sa hiérarchie, je dirais même avait une foi aveugle. C’est un tort. Face à un pouvoir quel qu’il soit,la réponse est le contre pouvoir en l’occurence le syndicat. Si elle avait eu cette démarche citoyenne, elle aurait bénéficier de la protection du à son statut. Une hiérarchie n’est jamais protectrice mais oppressante.


                                                                • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 19:23

                                                                  Protection - Oppression ...

                                                                  Pour transformer les monstres en épouvantails de vertu ?

                                                                  — -


                                                                • Paul Villach Paul Villach 4 octobre 2006 19:59

                                                                  Oui, le rêve est celui que vous énoncez : le contre-pouvoir syndical. Mais cela fait plus de 20 ans que ce rêve a volé en éclats, depuis que des permanents syndicaux ont été invités à entrer dans les ministères : souvenez-vous du fameux « ministre du temps libre » ; un autre est devenu préfet et ministre. Un autre est devenu ministre plénipotentiaire à l’ambassade de Washington. Beaucoup ont été invités à dispenser leurs conseils dans les cabinets. Une autre a été décorée de la légion d’honneur par le ministre de l’Éducation nationale le 11 décembre 2001... pour ses bons et loyaux services, je suppose ! Inutile de citer les noms ! Étonnez-vous qu’il y ait eu confusion des genres ! On en paie le prix, car seul le pouvoir arrête le pouvoir, disait Montesquieu dans « L’esprit des lois »... Paul Villach


                                                                • armand (---.---.202.76) 4 octobre 2006 19:19

                                                                  Il y a plusieurs dysfonctionnements à l’oeuvre dans cet incident : le manque de solidarité entre l’administration et l’enseignante est à relever en premier : dans les cas où l’administration sanctionne chaque fois qu’un de ses enseignants fait l’objet de menaces, d’insultes ou de voies de fait, la situation est généralement plus calme. Il ne faut pas que la moindre incivilité reste sans réponse sous prétexte de ne pas faire de vagues. Une autre source de problèmes réside dans l’affectation des enseignants les plus jeunes, les plus inexpérimentés aux classes les plus difficiles. Sans nécessairement requérir la présence d’un adjudant des paras, un prof expérimenté - homme ou femme - aura plus de chance à se faire respecter. Dans ces établissements, malheureusement, dès qu’on a un minimum d’ancienneté, on se fait muter ailleurs. En fait, à cause de ses lourdeurs, l’Education nationale refuse de considérer qu’il y a une situation d’urgence dans ses murs, et que pour toute une catégorie d’élèves, l’éducation relève désormais du dressage ou du redressement.Comme certains quartiers, qui nécessiteraient l’imposition du couvre-feu ou de la loi martiale jusqu’à ce qu’on ait éradiqué le noyau dur de caïds. De plus, dans le même établissement peuvent coexister des classes normales, ou même performantes, et des classes dépotoir où on essaie d’inculquer un minimum de discipline sans du tout avoir l’ambition de transmettre un savoir quel qu’il soit. A moins de laisser la situation pourrir davantage, ce qui incitera les citoyens à se faire justice eux-mêmes - je préfère ne pas savoir ce que je serais capable de faire si on menaçait ou agressait ma femme de la sorte - il faudrait recourir à des mesures bien plus énergiques pour rétablir l’autorité. Cela pourrait être des centres fermés, l’éloignement des éléments perturbateurs. Plus généralement, la prise de conscience qu’une véritable guerre culturelle est nécessaire pour endiguer une sous-culture de prédateur dont les modèles sont le gangster, le dealer ou le proxénète, et qui nous vient en droite ligne des ghettos américains.


                                                                  • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 19:33

                                                                    « Je préfère ne pas savoir ce que je serais capable de faire si on menaçait ou agressait ma femme de la sorte ».

                                                                    « Je préfère ne pas savoir ce que je serais capable de faire si on menaçait ou agressait mon enfant de la sorte ».

                                                                    C’est en général le beau discour d’un agresseur pédophile.

                                                                    — -


                                                                  • Grocon (---.---.1.1) 4 octobre 2006 19:41

                                                                    Hé, la pretresse, tu vas pas te la boucler. Va precher dans ton couvent, et surtout ferme bien les fenêtres et les volets qu’on t’entende plus.


                                                                  • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 19:48

                                                                    Le « Grocon » est une enveloppe nébuleuse d’illusion.

                                                                    — -


                                                                  • Paul M (---.---.183.45) 4 octobre 2006 19:56

                                                                    La prêtresse serait-elle un ersatz du « néant bleu » ?


                                                                  • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 20:01

                                                                    Une fondatrice de religion.

                                                                    — -


                                                                  • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 20:17

                                                                    Demian, es-tu la nouvelle Madonne du sanctuaire ?

                                                                    — -


                                                                  • Rocla (---.---.180.65) 4 octobre 2006 20:30

                                                                    Prêtresse

                                                                    En tant qu’ éventuel apôtre , pourriez-vous décrire les grandes lignes de cette nouvelle religion ?

                                                                    Rocla


                                                                  • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 20:36

                                                                    Quand le jugement morale devient pour le poisson un impératif catégorique.

                                                                    — -


                                                                  • (---.---.74.206) 4 octobre 2006 20:39

                                                                    ah nous allons nous debarrasser des « ojectes » du commentaire


                                                                  • Rocla (---.---.180.65) 4 octobre 2006 20:42

                                                                    Et que le salto mortale est à la tartine à l’ ail ,ce que le chien Milou est à l’ origine des oranges bleues ?

                                                                    Rocla


                                                                  • (---.---.74.206) 4 octobre 2006 20:44

                                                                    Quand le jugement morale devient pour le poisson un impératif catégorique.

                                                                    - -

                                                                    - probleme d’orthographe le jugement c’est du masculin !!!


                                                                  • (---.---.74.206) 4 octobre 2006 20:55

                                                                    mais avec une bonne equipe pedagogique soudee , et attentive le probleme de mdme Karen Montet-Toutain aurait ete mieux percue .

                                                                    et la c’est vraiment un probleme de hierarchie .


                                                                  • (---.---.74.206) 4 octobre 2006 21:15

                                                                    je jurerait que pretresse tu as mis une moustache rectangulaire sous ton joli nez

                                                                    avec la raie au milieu ca fait sensation !!!!


                                                                  • (---.---.74.206) 4 octobre 2006 21:18

                                                                    MOI moi moi et moi !!!!


                                                                  • chocotte (---.---.4.88) 4 octobre 2006 21:29

                                                                    Dis-moi Demian:super traitresse est-elle une de tes créatures ? Elle a l’air de te suivre comme ton ombre !As-tu fais un pacte avec elle ? Quand je la vois et je la lis cela me fait froid dans le dos !C’est là qu’on voit que la psychiatrie publique est elle aussi en pleine décrépitude.


                                                                  • roumi (---.---.74.206) 4 octobre 2006 21:30

                                                                    evidemment .

                                                                    roumi


                                                                  • jennifer (---.---.4.88) 4 octobre 2006 21:35

                                                                    A Rocla:veux-tu dire que ce soir c’est tintin pour ta pomme ?


                                                                  • chocotte (---.---.4.88) 4 octobre 2006 21:44

                                                                    @ Demian:as-tu essayé« brise d’anus » ?


                                                                  • Kelsaltan Kelsaltan 4 octobre 2006 21:47

                                                                    Bon...

                                                                    Il apparaît maintenant que nous sommes sur un sujet divertissant.

                                                                    Je m’en vais tout de suite me casser une jambe, pour pouvoir souffrir autrement.


                                                                  • chochotte (---.---.4.88) 4 octobre 2006 21:51

                                                                    @ kelsaltan:je ne t’avais pas demandé de m’envoyer ta photo.Propose la à super traitresse !


                                                                  • chocotte (---.---.4.88) 4 octobre 2006 22:02

                                                                    @ Demian :ça te ferait un bel enterrement !


                                                                  • Kiri (---.---.185.38) 5 octobre 2006 10:50

                                                                    « un prof expérimenté - homme ou femme - aura plus de chance à se faire respecter »

                                                                    Pas d’accord ! Il y en a pour qui une femme - même mûre - n’est pas « respectable » - car une femme respectable ne se pérsente pas face à des hommes.

                                                                    On en voit des échos dans ce forum, alors, que dire des jeunes éduqués dans une religion qui nie tout droit à la femme ? Il ne faut aps oublier que si une femme se fait violer dans certaines cultures, c’est elle qu’on met à mort (sa famille outragée) ou en prison (les autorités religieuses outragées par son « adultère »)


                                                                  • Rocla (---.---.180.65) 4 octobre 2006 20:46

                                                                    elle voulait dire une jugemente morale

                                                                    Rocla


                                                                    • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 21:04

                                                                      Quand la juge et mante, est une machine morale pesante, elle prend la chose au sérieux.

                                                                      — -


                                                                    • (---.---.180.65) 4 octobre 2006 21:15

                                                                      Prêtresse,

                                                                      As tu une soeur , une cousine , bref quelqu’ un d’ autre que toi ?

                                                                      Rocla


                                                                      • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 21:23

                                                                        Tu aimes le vent d’Ouest ?

                                                                        — -


                                                                      • Rocla (---.---.180.65) 4 octobre 2006 22:18

                                                                        Pêtesse

                                                                        Aimes tu le vent ?

                                                                        Rocla


                                                                      • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 22:31

                                                                        Je suis prête à des ripostes.

                                                                        — -


                                                                      • DUGENOU (---.---.4.88) 4 octobre 2006 21:18

                                                                        @ josé,@u journaliste:je suis au courant depuis longtemps de cette affaire:c’est une question de fond:rien ne peut excuser ou atténuer une tentative de viol ou de meurtre sur un enseignant,encore moins une jeune enseignante.Je n’y vois que de la lâcheté de tous les côtés.Honte aux agresseurs.Honte aux supérieurs.Honte à la hiérarchie de l’éducation nationale qui ne cherche qu’à se défausser. J’espère que cette femme sera réhabilitée,dédommagée et promue comme elle le mérite.Si certains policiers me lisent ici, qu’ils sachent que je les défendrais de la même manière en cas d’aggression,même si dans leur formation on leur a appris à se défendre et qu’ils sont armés.Ce qui n’est pas le cas de certains enseignants qui travaillent dans des endroits où la police ne met plus les pieds.Honte aux sabreurs du service public !


                                                                        • roumi (---.---.74.206) 4 octobre 2006 21:33

                                                                          evidemment .

                                                                          roumi


                                                                        • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 22:08

                                                                          Monsieur West, l’auriez-vous en travers de la gorge ?

                                                                          — -


                                                                          • chochotte (---.---.4.88) 4 octobre 2006 22:14

                                                                            @ Demian:attention,elle te propose une fellation !


                                                                            • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 22:24

                                                                              Aux yeux de tous, je vous laisse les faire flamboyer sévèrement entre vous.

                                                                              Je préfère jouer du fouet.

                                                                              — -


                                                                            • Yama (---.---.64.135) 5 octobre 2006 09:07

                                                                              You qiyinzhe ,biyou qihuo !


                                                                            • Matthao (---.---.128.51) 4 octobre 2006 22:19

                                                                              Excellente analyse de l’auteur de l’article. Par ailleurs, la plupart des commentaires sont phagocytés par des cancrelats fixés sur les lucarnes comme des mouches dans la m...Doriot ou Déat West et consorts nous charrient en continu leur charabia boursouflé,fondé dans le même moule crypto marxiste antédeluvien ou leur sous-culture paléolithique. Pour leur santé mentale et pour ne pas vivre hors du temps présent, il serait bon qu’ils s’extraient de leurs pantoufles et qu’ils aillent prendre l’air. Qu’ils sortent également de leurs schémas éculés de pactisés germano soviétiques et de leur hystérie misérabiliste. Confrontés à la réalité et au concret, ils prendraient conscience de leur inanté. Ils seraient tout juste bon à rejoindre les rangs des nombreux batteurs et hurleurs de pavés de l’éducation nationale,toujours prêts à enfler et à brandir leurs pancartes pour leurs petits intérêts corporatistes mais à s’écraser lâchement comme des cloportes lorsqu’il s’agit de défendre des Karen Montet-Toutain et autres Redeker.


                                                                              • chocotte (---.---.4.88) 4 octobre 2006 22:26

                                                                                @demien:maintenant matte haut:tu les attires comme des mouches !


                                                                              • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 22:36

                                                                                L’homme forme l’image de la femme, et la femme se forme d’après cette image.

                                                                                — -


                                                                              • chochotte (---.---.4.88) 4 octobre 2006 22:42

                                                                                ça c’est beau,mais ce n’est pas de toi !


                                                                              • Prêtresse Prêtresse 4 octobre 2006 22:46

                                                                                Balzac.

                                                                                Pour les femmes douées d’une âme Royale.

                                                                                — -


                                                                              • Paul Villach Paul Villach 5 octobre 2006 09:58

                                                                                Merci d’aller jouer ailleurs. Vous avez oublié le sujet traité ? Paul Villach


                                                                              • Prêtresse Prêtresse 5 octobre 2006 10:08

                                                                                Le service public ?

                                                                                Ou l’ardeur naïve des enfants que vous souhaitez timides et forts obéissants ?

                                                                                Ce qu’il y a d’enivrant dans le mauvais goût, c’est le plaisir aristocratique de déplaire.

                                                                                — -


                                                                              • Dafrey (---.---.119.77) 4 octobre 2006 22:24

                                                                                L’Education Nationale paie le prix de 30 ans de Marxisme larvé, de socialisme de bon ton, pour lequel les élèves en difficulté sont nécessairement des victimes, et non les agresseurs. La réalité, c’est que Karen Montet-Toutain a été lâchée dans une jungle sans avoir les moyens de se défendre. N’inversons donc pas les rôle : c’est elle la victime et ce sont les encapuchonés en Addidas les aggresseurs.

                                                                                Hélas, désormais, le mal est fait, et ce n’est pas avec des « mesures éducatives » que l’on arrangera la situation. Un flic dans chaque classe, des torgnoles et des alloc’ qui sautent seront bien plus efficaces.

                                                                                Bref, un retour à l’avant mai 68 et sa pensée gauchiste qui a convaincu « les jeunes » de n’avoir que des droits et aucun devoir.


                                                                                • Geronimo (---.---.4.88) 4 octobre 2006 22:38

                                                                                  Jules Ferry était-il Dreyfusard ou anti-Dreyfusard,et Charlemagne,et Socrate ? étaient-ils Lepenistes ou les pianistes ?


                                                                                • Dafrey (---.---.119.77) 4 octobre 2006 22:42

                                                                                  ... ils étaient surtout d’une autre époque.


                                                                                • nemo (---.---.202.166) 4 octobre 2006 23:24

                                                                                  Juste un mot.. Je lis partout que si des profs expérimentés étaient affectés dans ces établissements, cela se passerait mieux.. Laissez moi rire !

                                                                                  Je suis prof d’histoire-géo, j’ai roulé ma bosse dans divers bahuts et suis considéré généralement comme un enseignant apprécié de ses élèves. Je vais bientôt partir à la retraite, c’est dire si j’ai une certaine expérience..

                                                                                  Il m’est arrivé d’avoir 4 ou 5 durs dans une classe, et sans l’appui de proviseurs de la vieille école, c’est à dire un peu courageux, je n’aurais rien pu faire malgré mon « expérience ».

                                                                                  Aujourd’hui, avec les dernières générations de proviseurs (de plus en plus spécialisés dans l’ouverture de parapluies) et des classes remplies de gamins paumés, violents, manipulés (cf collèges du 93)... expérience ou pas, je tiendrais au mieux une semaine de plus qu’un débutant.

                                                                                  Donc faut arrêter de croire à cette solution (affectation de profs expérimentés) qui est encore une façon de fuir le problème, inventée par un ministre, rapportée par des journalistes et digèrée par des milliers de gogos.


                                                                                  • Q. (---.---.3.87) 4 octobre 2006 23:54

                                                                                    La solution, elle se met en place toute seule. Les parents préfèrent payer et retirer leurs enfants du système public. Il y a même des familles des cités qui mettent leurs enfants dans des écoles catholiques. Des voiles à la sortie de l’école privée, faut le faire...

                                                                                    Regardons les choses en face : les banlieues en feu, c’est l’échec des lumières. 200 ans d’histoire à se prendre pour des dieux, et voilà où on en est arrivé à force de raconter que le bonheur est un dû. La laïcité s’est plantée. ceux qui le peuvent la fuient, ceux qui sont coincés la démolissent.

                                                                                    C’est surtout l’Etat qui est en échec scolaire.


                                                                                    • Q. (---.---.3.87) 4 octobre 2006 23:56

                                                                                      Et si ce n’était que l’école...


                                                                                    • guillaume M (---.---.115.87) 5 octobre 2006 09:55

                                                                                      je trouve cet article très partial, manipulateur et faible. Par exemple, quitte a évoquer une affaire comme celle du professeur de Toulouse, faites le équitablement, ne dites pas : ce professeur a simplement usé de son droit d’expression et il est contraint de se cacher, dit comme ça évidement ça peut faire passer les musulmans pour intolérants et ce professeur pour une victime. Il se trouve que j’ai étudié dans le lycée en question, à côté de Toulouse et si j’avais eu un professeur musulman ou juif dont je savais qu’il avait dit des horreurs sur ma religion (catholique en l’occurrence) je pense en effet que je lui aurait fait passer un mauvais moment lors des cours. A trop vouloir simplifier une affaire on arrive souvent à des contre sens, j’ai l’impression que c’est ce que vous faites, comme c’est votre métier, je suis un peu inquiet c vrai.

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