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Les commentaires de aberlainnard



  • aberlainnard 9 avril 2015 00:32


    Il se dit moins d’âneries au bar des café-tabac-PMU !



  • aberlainnard 26 février 2015 18:33

    Le pic de production d’un forage étant très rapidement atteint, il faut forer en permanence de nouveaux puits.
    Le nombre de 500 000 forages a été dépassé aux États Unis autour de 2011 2012  !

    Allez voir sur Google earth ce que cela donne au Sud d’Odessa, Texas.



  • aberlainnard 9 décembre 2014 15:38

    Voir les livres de Susan George sur le sujet des traités transatlantique et transpacifique
    Son dernier bouquin : Les usurpateurs (Edit Seuil, oct 2014)

    Voir aussi ses conférences sur YouTube :
    Sur le Partenariat Transatlantique de Commerce et d’Investissement (TAFTA) Susan George et L. Ferry - YouTube



  • aberlainnard 27 août 2014 18:05

    Entièrement d’accord avec vous Fergus !

    Reste, pour beaucoup d’entre nous dont je suis, à réacquérir le savoir-faire perdu au cours du temps et des années de vaches grasses. Reste aussi, comme le souligne Alinéa, à faire en sorte de pratiquer cette activité sans tomber dans les pièges tendus par les Monsanto et cie dans tous les rayons des « jardineries » actuelles.

    L’art du jardinage se transmettait naturellement de génération en génération. Beaucoup des parents aujourd’hui auraient bien du mal à apprendre à leurs enfants les gestes du bon jardinier, vu qu’ils n’ont déjà pas bénéficié eux-mêmes de cet avantage.

    De ci de là, on entend parler de quelques écoles primaires, rurales en général, adeptes d’une cantine bio, qui s’efforcent d’entretenir un potager en y associant les élèves. Voilà une excellente idée, me semble-t-il, d’activité périscolaire récréative, peu coûteuse et enrichissante dans tous les sens du terme. Qui plus est, il paraît même que pour ces élèves, quand la récolte est bonne, manger les produits de ‘’leur jardin’’ à la cantine est une fête, surtout en fin d’année quand il s’agit de fraises ! Beaucoup de communes pourraient s’inspirer à bon compte de ces rares exemples. Avantage à facettes multiples : promotion d’une nourriture saine à la cantine, intégration d’un enseignement périscolaire de proximité tout en suscitant quelques vocations.



  • aberlainnard 27 août 2014 12:16

    Merci d’avoir retracé l’historique des jardins familiaux.

    En fait, il n’y a pas de crise économique mais une crise d’une croyance selon laquelle l’économie ne peut se concevoir sans croissance.

    Les années euphoriques de croissance économique nous ont fait croire, un temps, que la croissance était le mode de fonctionnement normal de la vie économique. Les économistes qui veulent par tous les moyens prolonger artificiellement ce rêve feraient mieux de rechercher comment atteindre un équilibre dans les échanges économiques et comment mieux répartir la richesse produite.

    Les jardins familiaux sont un modèle qui devrait les inspirer. Il n’y a pas si longtemps en effet, hors des agglomérations urbaines denses, la plupart des familles habitant une maison individuelle entretenaient un potager, quelques arbres fruitiers et aussi quelques animaux qui contribuaient aux besoins alimentaires du foyer. Le surplus, s’il y en avait, était échangé ou tout simplement donné. Ces échanges se pratiquaient également pour les semences et les plants.

    Il serait intéressant de chiffrer combien cette micro-économie évite de dépenses inutiles en camions sur la route, en kilomètres parcourus, en milliers de litres de gasoil brûlé et surtout combien ce mode de vie favorisait les rapports sociaux de voisinage.

    Si les contraintes économiques actuelles nous poussent à reproduire ces pratiques, il ne faudrait pas y voir un retour en arrière mais un progrès économique et social salvateur bénéfique à l’ensemble des citoyens qui retrouveraient un pouvoir et une résilience accrue face à ce que cherche à nous imposer le système.



  • aberlainnard 21 août 2014 20:14

    pour Ludwiga :

    « …. à si basse altitude (que l’on peut constater par rapport à la hauteur des immeubles sur les photos) »  : http://wizu.fr/albums/view/54

     Faut expliquer, là !  Où sont les « chemtrails » sur les photos ?

    Vous avez une faculté visuelle de télémétrie hors du commun pour en déduire l’altitude des formations nuageuses par rapport aux toits des immeubles !

    Est-ce un effet secondaire des fameux « chemtrails » qui vous ont atteint ?

     



  • aberlainnard 21 août 2014 15:31

    A l’auteur :

    « C’est une simple installation photovoltaïque,… raccordée en ré injection directe à l’installation électrique d’un foyer …, pour consommer ainsi directement une électricité gratuite… »

    C’est en effet une solution séduisante dans les régions de fort ensoleillement. Pour les autres, dans les conditions actuelles, la solution proposée dans cet article me semble assez optimiste sur les plans technique et économique. Certes, l’énergie solaire est gratuite mais les moyens dont nous disposons pour la capter et l’investissement nécessaire pour l’utiliser ne le sont pas.

    Pour qu’elle soit vraiment attractive pour le particulier, il faut spéculer sur un saut technologique hypothétique qui permettrait d’améliorer significativement le rendement de ces panneaux dans les régions à ensoleillement modéré et sur l’abaissement de leur coût de production.

    En attendant ce moment-là et si, aujourd’hui, je devais envisager un investissement dans la captation de l’énergie solaire, je me tournerais plus volontiers vers une solution reposant sur des panneaux solaires thermiques, de rendement à peu près stable dans le temps, éventuellement épaulés par un système de pompe à chaleur, pour la production d’eau chaude et l’alimentation d’un circuit de chauffage par le sol ou par radiateurs classiques. D’une technologie bien maîtrisée par les ingénieurs thermiciens, leur production pourrait être mise en œuvre rapidement en France et leur installation effectuée par n’importe quel plombier professionnel sérieux après un complément de formation appropriée.

    Cette énergie thermique récupérée serait déjà un progrès non-négligeable, en Bretagne notamment, pour soulager le réseau des consommations des radiateurs électriques et ballons d’eau chaude promus dans les années 70 dans l’engouement du programme électronucléaire.

    Pour le reste de l’énergie électrique consommée par le foyer, éclairage, appareils électroménagers gourmands en énergie, plutôt que m’en remettre à la météo, je resterai fidèle à EDF !

     

     

     



  • aberlainnard 20 août 2014 10:28

    Merci Gasty !



  • aberlainnard 19 août 2014 15:33

    « Pourquoi un avion laisserait un contrail qui s’évapore directement alors que l’autre, dans la même zone et visiblement quasiment à la même altitude, laisserait une grosse traînée persistante ? »

    Des avions de toutes les tailles croisent au-dessus de nos têtes à des altitudes et à des vitesses différentes. Un observateur terrestre ordinaire, comme moi, aurait bien du mal à déterminer l’altitude de vol de tel ou tel avion, ou à distinguer celle d’un gros long courrier volant à une altitude plus élevée de celle d’un avion plus petit volant à une altitude plus basse où les conditions atmosphériques peuvent être quelque peu différentes.



    Par ailleurs, vos commentaires gagneraient à être moins agressifs et méprisants à l’égard de vos contradicteurs. Votre crédibilité en souffre.



  • aberlainnard 19 août 2014 14:29

    Cet article apporte des informations utiles et précises sur la formation des contrails qui sont un phénomène normal, purement physique, découlant de la réaction entre les gaz produits de la combustion du kérosène relâchés par les avions et l’atmosphère à l’altitude de vol de ces appareils.

    Les conditions hétérogènes régnant à ces altitudes, (température, pression, hygrométrie) expliquent en effet de façon tout à fait rationnelle de ce qui paraît étrange à l’observateur terrestre.

    Merci également d’avoir démystifié ces histoires de brevets des soi-disant dispositifs d’épandage installés à bord des avions de ligne !

    Les précisions techniques à elles-seules étaient tout à fait suffisantes et il ne me semblait pas utile d’insister, assez lourdement, sur le fait que la thèse des « chemtrails » est souvent véhiculée par des milieux idéologiquement suspects. Je pense que cela dessert plutôt l’article qu’il ne le renforce.

    Ludwiga qui a fait un article sur ce thème récemment est probablement une personne de bonne foi et ne méritait pas a priori cet amalgame. Simplement elle ne comprend pas ces phénomènes qui lui semblent suspects parce qu’étranges faute d’explications. La thèse des « chemtrails » lui a donné une explication facile, sans s’apercevoir qu’elle a été abusée. Sa logique en est perturbée et son esprit critique inhibé.

    A sa décharge la « géo-ingénierie » est une discipline qui existe bel et bien dans les milieux scientifiques. Je ne doute pas que des études aient lieu pour tenter de maîtriser localement le climat. Des expérimentations régionales, à plus ou moins grande échelle, plus ou moins discrètement, ont pu être menées ici ou là de manière occasionnelle ou répétée.

    Là où il y a une dérive déraisonnable, c’est d’imaginer que les avions de ligne sont équipés de dispositifs d’épandage, qu’ils font exprès de voler par groupe, de se croiser intentionnellement alors qu’il suffit de consulter les horaires de vol des compagnies aériennes des principaux aéroports européens et américains pour comprendre que ces vols parallèles et croisés sont inévitables compte tenu de la densité croissante du trafic aérien. Il paraît curieux à Ludwiga que cette configuration de vol puisse être observée loin de tous aéroports (« en pleine campagne, à plus de 100km d’un aéroport ! »). Ne peut-elle pas comprendre que ceci est on ne peut plus normal et inévitable ? Au-dessus de la Bretagne par exemple, se croisent quotidiennement les vols des lignes transatlantiques arrivant d’Amérique du Nord et celles qui desservent, à partir des aéroports anglais, l’Espagne, le Portugal, l’Afrique occidentale et l’Amérique latine. Bien d’autres régions d’Europe présentent cette particularité sans faire appel à la thèse de vols organisés dans le but d’épandages planifiés.

    Il est vrai que les classiques contrails présentent déjà un aspect préoccupant par la modification de la couverture nuageuse qu’ils ont engendrée au fur et à mesure du développement du trafic aérien des dernières décennies. Ceci aurait été mis en évidence lors du fameux (ou fumeux ?!!!) 11 septembre lorsque les avions ont été cloués au sol plusieurs jours pendant lesquels le ciel s’est apuré, débarrassé pour un temps, de ce voile de type stratus engendré par les contrails des avions de ligne. Leur effet sur le climat peut déjà être problématique sans avoir besoin d’ajouter des « chemtrails » pour abaisser l’ensoleillement au sol.

     



  • aberlainnard 18 août 2014 12:42

    Vous me semblez habiter une zone hors du commun tout à fait particulière.



  • aberlainnard 18 août 2014 10:57

    « Pour Paris ou d’autres grandes villes, oui, ce phénomène peut être normal si l’humidité de l’air le permet, mais quand on voit un ciel quadrillé en pleine campagne par exemple, où il n’y a pas d’aéroport à 100km à la ronde, ce n’est pas logique. »

    Pourquoi ne serait-ce pas logique ? Les lignes aériennes ne se croisent pas seulement au-dessus des villes mais partout même en pleine campagne très loin des aéroports. Il existe des sites qui vous montrent le trafic aérien en temps réel.
     http://www.radarvirtuel.com/index-fr.html

    http://www.portail-humanitaire.org/news/trafficaerien.php

    Vous verrez que les trajectoires des avions se croisent aussi en pleine campagne loin des aéroports. C’est une réalité qui n’a rien à voir avec l’existence ou non de chemtrails.

    Autres vidéos intéressantes pour se donner une idée de la densité du trafic aérien :

    http://videos.tf1.fr/infos/2014/l-incroyable-trafic-aerien-de-l-europe-en-animation-8382173.html

    http://radar.zhaw.ch/resources/airtraffic.wmv

    Au vu des photos dont vous donnez le lien, je suis bien incapable de distinguer s’il s’agit de chemtrails ou de phénomènes normaux. Tracez au crayon gras sur une feuille de papier des lignes formant un quadrillage. Passez votre pouce sur ces lignes pour simuler le sens du vent. Les lignes dans le sens de déplacement de votre pouce ne s’étaleront pas, celles balayées transversalement par votre pouce s’étaleront.

     Par ailleurs, si ces épandages sont tenus secrets par des services militaires de géo-ingénierie, il n’y a aucun moyen de savoir s’ils relèvent d’une pratique généralisée et permanente.

     

    Tout ce que je voulais dire, c’est que les arguments que vous présentez ne sont probants, en pure logique, ni dans un sens ni dans un autre. Cela n’exclut pas pour autant l’existence de chemtrails.

    Mais vous aurez compris que je doute fortement de la réalité de votre thèse.



  • aberlainnard 18 août 2014 00:37

    Je ne prendrai pas parti pour ou contre les chemtrails. Je veux juste faire une remarque au sujet des avions qui volent en groupe de deux ou trois dans la même direction et ceux qui les croisent à 90° provoquant ces phénomènes de quadrillage. Je ne vois rien d’anormal à cela.

    Prenez les premières pages des horaires des arrivées du matin à Roissy en provenance d’Amérique du Nord sur le site ADP - Aéroports de Paris.

    Pour le 17 août voici les horaires :

    http://www.aeroportsdeparis.fr/ADP/fr-FR/Passagers/Vols-Horaires-Compagnies/S-Informer-Sur-Un-Vol/Resultat-Recherche.htm?Country=US&HoursId=0&DtStart=2014081700&DtEnd=2014081800&IsArr=True&FlightSearch=false

    Vous pouvez observer que les arrivées se suivent à quelques minutes d’intervalle et qu’un bon nombre arrivent officiellement à la même heure. C’est flagrant lorsque vous vous trouvez à Roissy et que vous consultez les tableaux des arrivées.

    Il est possible de suivre les vols en temps réel ici :

    http://fr.flightaware.com/

    et de vérifier que deux avions peuvent se suivre ou voler pratiquement en parallèle puis atterrir à Roissy l’un à la suite de l’autre. (histoire vécue : le 28 novembre dernier, mon fils et une de mes filles, partis séparément de deux villes voisines d’Amérique du Nord sont arrivés à la même heure à Roissy après que leurs avions se sont suivis pendant toute la durée du vol, l’un décollant de Détroit au moment où celui de Chicago survolait la région de Détroit. Ils sont tous deux passés à la même heure au-dessus des côtes Nord de la Bretagne).

    On pourrait faire la même observation pour les vols d’Amsterdam en direction du Sud : Espagne, Portugal, Afrique occidentale, Amérique du Sud. Ils suivent en général la côte atlantique en France et croisent forcément les lignes transatlantiques à peu près à angle droit quelque part en Bretagne.

    Ainsi des vols se croisent en permanence tout au long de la journée.

    En Europe, la densité du trafic aérien est telle que ces vols parallèles et croisés sont quotidiens et ne me paraissent pas suspects en eux-mêmes.

    Bien sûr, notre attention n’est attirée que par ciel dégagé lorsque les avions laissent des traces. Quand les conditions atmosphériques font qu’ils ne laissent peu ou pas de trace, il est très difficile de les localiser d’autant qu’à l’altitude où ils volent le bruit diffus que nous percevons nous parvient très en retard sur leur position réelle et si, avec un peu de chance il est possible d’en repérer un, il est beaucoup plus difficile d’en voir deux, trois ou quatre simultanément. Pourtant ces vols existent tous les jours, mais ce spectacle de quadrillage n’est observable que lorsque se présentent des conditions atmosphériques particulières aux altitudes de vols.

    De plus, deux avions peuvent sembler voler en parallèle à l’observateur terrestre alors qu’ils volent à des altitudes suffisamment différentes pour que l’un laisse des traces persistantes et que l’autre en laisse très peu, tout juste assez pour être localisé. La dissipation naturelle de leurs traces peut ne pas être la même ni avoir la même durée dans ce cas, sans qu’ils aient nécessairement relâché autre chose que les produits de combustion du kérosène.

     

    Autre remarque : si l’épandage de substances provoquant des chemtrails est vrai, il doit se faire selon une procédure coordonnée et planifiée, sinon cela n’aurait aucun sens. Quel est le centre de décision, où se trouve-t-il et surtout quel est l’organisme décideur de la zone d’épandage, du produit à épandre, de la date et de l’heure ?

     

     



  • aberlainnard 6 août 2014 14:08

    Vous écrivez  :


    En clair, les carottes, cocotiers, salades, algues, broussailles, prairies, forêts, savanes etc. n’existent QUE grâce aux 0,003% en question.


    Qui prétend le contraire ?


    Le problème reste de connaître l’incidence, à l’échelle historique, d’une brusque élévation du taux de CO2 dans l’atmosphère sur l’équilibre de l’écosystème dont nous dépendons. Ce n’est pas la même chose.


    Je reprends donc, modifiée, la formulation de votre phrase d’introduction :


    Mais comment peut-on débattre sur la planète, en n’ayant seulement que des connaissances superficielles de base ?


    Connaissances superficielles, c’est le terme que vous utilisez. Sur cette base il est possible de développer n’importe quel argumentaire convaincant pour ou contre un changement climatique ayant pour origine les activités humaines.


    La seule chose dont je suis à peu près sûr, est que le rythme de croissance démographique associé à la puissance des moyens techniques dont nous disposons pour changer notre environnement constitue en soi une modification de l’écosystème.




  • aberlainnard 19 juin 2014 15:01

    à l’auteur

    Vous écrivez justement :

    ‘’ La planète ne pourra répondre à la demande croissante du PIB pour deux raisons qui se conjuguent. …….. La limitation des ressources naturelles et leur épuisement…….. les pollutions générées par cette économie qui ont des impacts négatifs, notamment sur le climat, l’eau, l’air et les ressources naturelles (agriculture, pêche). ….. La démographie…. ‘’

    Oui, plus préoccupant encore que les inégalités de répartition des richesses est le culte de la croissance entretenu de nos économistes de service. Faut-il qu’ils soient à ce point décérébrés pour croire au mythe d’une croissance continue et sans limites.

    A-t-on jamais observé une telle croissance dans la nature qui ne se terminât pas par une catastrophe et la mort ?

    Cela fait plus de quarante que l’alerte a été donnée sur l’insoutenabilité d’un rythme de croissance continue et qu’il n’en est pas tenu compte !

     Voir le Rapport Meadows en 1972, Club de Rome etc.…

     



  • aberlainnard 13 juin 2014 11:28


    Quelle rage, quelle énergie déployée à collecter les contre-exemples pour en tirer une conclusion générale !

    Vous avez sûrement raison.

    J’ai connu un centenaire en pleine forme qui avait fumé toute sa vie. Son secret : le café-calva au saut du lit et le p’tit blanc de dix heures. Il est mort d’une chute de cheval.

     

     



  • aberlainnard 9 juin 2014 12:09

    J’ai apprécié cet article et je voudrais ajouter mon sentiment au sujet du fonctionnement des institutions en France.


    Qu’on commence donc par respecter les textes de la Constitution avant de vouloir la changer !

    La Vème République n’est pas un régime présidentiel.  L’interprétation qu’en a fait le Général de Gaulle et le recours à l’Art.16 en des circonstances exceptionnelles ont contribué à une application erronée des textes constitutionnels par ses successeurs. Depuis lors, tous ont transgressé les textes et outrepassé leur rôle de Président de la République défini par les articles du Titre II de la Constitution, en particulier par les Art.5 et 8 :

    Article 5 : Le Président de la République veille au respect de la Constitution. Il assure, par son arbitrage, le fonctionnement régulier des pouvoirs publics ainsi que la continuité de l’État.

    Article 8 : Le Président de la République nomme le Premier ministre. Il met fin à ses fonctions sur la présentation par celui-ci de la démission du Gouvernement.

    Sur la proposition du Premier ministre, il nomme les autres membres du Gouvernement et met fin à leurs fonctions.

     

    Ce faisant, ils ont dévoyé le rôle du Gouvernement et du Premier Ministre.

    Aux termes de la Constitution, ce n’est pas au Président de déterminer et de conduire la politique de la Nation mais au Gouvernement et au Premier Ministre qui le dirige et qui est responsable devant le parlement, lui-même élu par le peuple, Parlement dont un des rôles est de contrôler l’action du Premier Ministre.

     ’’TITRE III : LE GOUVERNEMENT

     Article 20 : Le Gouvernement détermine et conduit la politique de la Nation. Il dispose de l’administration et de la force armée.

    Il est responsable devant le Parlement dans les conditions et suivant les procédures prévues aux articles 49 et 50.

     Article 21 : Le Premier ministre dirige l’action du Gouvernement. Il est responsable de la Défense nationale. Il assure l’exécution des lois. Sous réserve des dispositions de ’article 13, il exerce le pouvoir réglementaire et nomme aux emplois civils et militaires.

    Il peut déléguer certains de ses pouvoirs aux ministres.

    Il supplée, le cas échéant, le Président de la République dans la présidence des conseils et comités prévus à l’article 15.

    Il peut, à titre exceptionnel, le suppléer pour la présidence d’un Conseil des ministres en vertu d’une délégation expresse et pour un ordre du jour déterminé.’’

     

    Il est étrange que personne ne se soit élevé contre ce viol permanent de la Constitution par le premier personnage de l’Etat, en dépit son rôle principal défini par l’Article 5 cité plus haut.

    Le respect de ces dispositions aurait assuré un fonctionnement parfaitement démocratique de la vie politique française.

    Au lieu de cela, on nous demande de donner carte blanche, à un individu qui peut agir à sa guise pendant 5 ans, sans contrôle des représentants du peuple.

    Cela nous donne un Président qui, s’arrogeant de pouvoirs usurpés, bafoue les résultats d’un référendum pour imposer sa volonté au mépris de la volonté des citoyens.

    Etonnons nous, maintenant, des niveaux d’abstention croissants observés lors des dernières élections !

     



  • aberlainnard 31 mars 2014 15:03

    Tout ce que vous exposez est d’une telle évidence, que tout économiste ou tout homme politique sain d’esprit devrait rougir de honte dès qu’il préconise la croissance continue comme remède aux problèmes économiques contemporains. La persistance de ce dogme mathématiquement insoutenable est incompréhensible.

     



  • aberlainnard 13 novembre 2013 12:55

    à Cinquiemevitesse

    ‘’Arrêtons d’être muets !’’

     Je partage votre indignation quand vous écrivez :

    ‘’Comment peut-on penser qu’il y aurait une caste d’«  assistés » pompant le fric des Etats se la coulant douce dans leur salon ?’’

     

    Rien ne m’agace plus que l’utilisation du mot ‘’assistanat’’ pour désigner les maigres prestations sociales reçues par nos concitoyens (*) qui crèveraient sans cet acte de solidarité. L’aide qu’ils reçoivent de la collectivité ne représente qu’une réparation très partielle et très limitée du détournement de la richesse qu’ils produisent par leur travail au profit d’autres acteurs économiques. Parmi ces acteurs, on trouve notamment, en amont, les classes dirigeantes des grandes entreprises nationales ou multinationales dont les salaires scandaleusement élevés qu’ils perçoivent (peut-on encore parler de salaire quand il s’agit de pillage ?) ne se trouvent justifiés que par leur habileté à obtenir des aides de l’Etat par millions ou milliards, tout en lui dissimulant les profits expatriés par des méthodes pas très éloignées de celles employées par le grand banditisme. En aval, on trouve les pratiques de la grande distribution, en complicité avec les sociétés de crédit qui, tels des charognards, récupèrent sur le dos des moins favorisés les restes que les premiers prédateurs ont laissé aux proies dont ils se sont nourris.

    Et qu’on ne vienne pas me parler des risques qui justifieraient les hauts revenus de ces ‘’créateurs d’emplois’’ lorsqu’ils en détruisent délibérément, par charrettes de 1000, en délocalisant leur production pour bénéficier légalement du travail au noir fourni par des salariés-esclaves qui ne bénéficient ni de protections sociales ni de sécurité, même pas physique, en échange de leur travail. Ne me parlez pas de risques quand un échec dans leur mission de prédateurs est récompensé par des indemnités de départ et des parachutes dorés atteignant souvent des montants au-delà de toute décence. 

    Quels risques encourent-ils quand ils ont engrangé des fortunes telles qu’ils ne pourraient même pas les dépenser en totalité au cours de leur vie, sinon de devoir reporter l’acquisition d’un yacht plus luxueux ou du dernier jet privé de chez Dassault ?

    Les ‘’assistés’’ eux, risquent à chaque instant de leur vie, d’être privés d’énergie, de toit, de nourriture suffisante et de soins quand leur usine ferme ses portes.

    Et maintenant le premier qui utilise ces mots horribles ‘’assistanat’’ ou ‘’assistés’’ à leur sujet ou qui leur jette la pierre,  je lui casse la gueule !

     

    (*) Bien sûr, j’exclus les tricheurs, les petits débrouillards qui trouvent les moyens de se faire attribuer frauduleusement des allocations auxquelles ils n’ont pas droit normalement. Mais ces petites malversations sont tellement dérisoires comparées à celles pratiquées par les ’’élites’’. ’’Elites’’ encore un mot qui me hérisse quand il sert à désigner des voyous ! ! !






  • aberlainnard 12 novembre 2013 21:22

    à DanielD2

    Chacun sa 2 chevaux ! Et en plus on aura du crottin pour faire pousser des patates bio !

     Trêve de plaisanterie. Je vous suis complètement quand vous écrivez : ‘’Ayez conscience d’une chose : Au fur et à mesure que le prix des énergies fossiles va augmenter, le nombre de voiture va diminuer.’’

     J’ajoute seulement qu’il n’y aura peut-être même pas besoin que le prix soit élevé ou d’attendre 40 ans. On aura beau grattouiller le sable de l’Alberta, jouer aux shadoks, faire tout plein de trous partout (*), de plus en plus vite, et martyriser les roches mères, ou aller enquiquiner les ours polaires, pour juste compenser le déclin du ‘’pétrole conventionnel’’, dès que la courbe de production mondiale du pétrole ‘’tous liquides’’ va s’infléchir, une contrainte va peser sur les quantités disponibles pour M. Toutlemonde, quel qu’en soit le prix. Et ça, ça pourrait bien nous surprendre dans pas très longtemps.

     

    (*) Gaz et pétrole de schiste : Début 2011, on comptait déjà 493 000 forages d’exploitation actifs dont 93 000 au Texas et 71 000 en Pennsylvanie. C’est dingue ! non ?