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Les commentaires de Philippe VERGNES



  • Philippe VERGNES 27 mars 2018 09:59

    @ Mal’,


    Je vous avais promis de revenir pour apporter quelques précisions sur le sujet, notamment en ce qui concerne vos interrogations du début et les articles que vous citez en lien.

    Vous écrivez à propos de la perversion narcissique : « Son souci, c’est qu’il s’agit de la psychanalyse, discipline tant conspuée par les temps qui courent... »

    Oui, mais il ne s’agit pas de n’importe quelle psychanalyse. Il s’agit d’une psychanalyse groupale et familiale que rejettent les psychanalystes orthodoxes ou traditionnels. La principale différence consiste dans le déroulement de la cure. Plus de cure type divan dans la psychanalyse groupale et familiale, au moins un représentant familial de chaque génération pour un minimum de trois générations (lorsque cela est possible), et l’obligation d’être deux praticiens. Cela change fondamentalement les données du transfert et la qualité des informations recueilles. Plus d’interprétation « sauvage » dans ses conditions... tout est à « nu ». Autre différence essentielle, la psychanalyse groupale et familiale ne fait pas référence aux topiques freudiennes. Elle a sa propre topique qui dépasse, engloble, et corrige les apories et les égarements de certaines conceptions freudiennes (pour moi, de la plupart d’entre elles). Bref, j’abrège, car mon prochain article va parler de cette distinction psychanalyse / psychanalyse groupale et familiale.

    Parlons maintenant des articles qui s’opposent à la théorie de la perversion narcissique (bien qu’une critique de certains articles qui la plébiscite serait utile aussi, mais je ne vais pas en plus faire le boulot des contradicteurs en manque total d’esprit critique - au sens de vertu critique -, mais très porté à la critique).

    La quasi-totalité des auteurs des articles qui nie, dénigre, disqualifie, etc. la théorie de la perversion narcissique n’ont jamais lu une seule ligne de Racamier.

    J’insiste bien sur ce point, car je fais une veille informatique (alerte google) depuis 2004 sur ce thème et je pense avoir lu une grosse majorité des articles qui ont été publiés sur le sujet, mais il y en a tant désormais, que j’ai du en laisser passer quelques-uns. Toutefois, c’est toujours la même chose.

    Je vais m’évertuer d’apporter la critique à un seul contradicteur (cela me permettra de rédiger un commentaire au sujet de son livre par la même occasion). Incontestablement, la meilleure critique que j’ai lu de la théorie de la perversion narcissique est celle que produit Marcel Sanguet qui a un non moins incontestable talent de rhéteur. Mais, mais... mais, car mail il y a... et un gros en plus.

    Indéniablement, Marcel Sanguet s’est informé à minima sur la perversion narcissique. S’il n’a pas lu tout Racamier pour comprendre sa pensée, il est au moins allé chercher quelques définitions de la perversion narcissique qu’il me semble important ici de rappeler.

    Première étape (conférence de 1985 « De la perversion narcissique », publiée en 1987) : "Cliniquement la perversion narcissique se caractérise, pour un individu, par le besoin et le plaisir prévalents de se faire valoir soi-même aux dépens d’autrui. (C’est l’auteur qui souligne.)
    Mais, précise Racamier, « C’est un plaisir spécifique. » (Je reviendrais un jour sur ce plaisir spécifique tel qu’il le décrit, car c’est un élément essentiel de sa théorie.)

    Dernière étape (je saute l’intermédiaire de 1992) :
    « PERVERSION NARCISSIQUE :
    Définit une organisation durable ou transitoire caractérisée par le besoin, la capacité et le plaisir de se mettre à l’abri des conflits internes et en particulier du deuil, en se faisant valoir au détriment d’un objet manipulé comme un ustensile et un faire-valoir. » (Racamier, Cortège conceptuel, p. 59. C’est moi qui souligne.)

    Chaque mot est important dans cette définition. Si c’est une organisation (plus qu’une structure) durable ou transitoire, c’est aussi quelque part « pas vu pas pris »... le tout étant de connaître la répétitivité - fréquence, durée et intensité - avec laquelle s’expriment les indices de perversion narcissique. Inutile de les commenter tous, car il me faut en dire un mot sur l’essentiel : le deuil et l’expulsion de deuil. (Je ne commente pas ces deux phénomènes qui ont fait chacun l’objet d’un article quant au plaisir spécifique, il me faudra y revenir plus tard, comme indiqué ci-dessus.)

    En outre, ce qu’explique Racamier dans toute sa théorie, c’est que la notion d’incestuel (cf. « Le mystère Freud : Freud Vs Racamier ou l’énigme de la perversion narcissique ») de même que quelques autres concepts trop complexes pour être évoqués ici (en particulier ceux d’antœdipe et de paradoxalité) sont indissociables de la compréhension de cette théorie.

    Ceci étant dit, de quoi parle Marcel Sanguet dans son livre ?

    Je vous le donne en mille... il parle du pervers... de la perversion freudienne telle qu’il a pu la décrire dans les deux premières topiques psychanalytiques de Freud. En aucun cas, il ne parle de deuil originaire, notion sur laquelle repose toutes les théories de Racamier tant sur les psychoses que sur les pathologies narcissiques perverses (dont font partie la paranoïa et le fétichisme), ni d’incestuel, ni même de paradoxalité et encore moins d’antœdipe.

    Autrement dit, il juge la théorie de la perversion narcissique au regard de ses connaissances des théories freudiennes et non pas au regard des apports des découvertes. Tout le contraire de ce qu’il faudrait faire pour vérifier la validité des théories de Racamier.

    En résumé, malgré l’évidente érudition de Marcel Sanguet et de riches réflexions il convient de ne pas se laisser hypnotiser par ses belles paroles, car son livre est totalement hors sujet.

    Espérant que ces précisions vous seront utiles,

    Bonne journée.


  • Philippe VERGNES 27 mars 2018 08:16

    @ Fifi Brind_acier,


    Les pervers défendent avant tout leur image... leur intérêts narcissiques donc et si les intérêts financiers suivent par la même occasion, c’est un plus. C’est toute la difficulté de les repérer en milieu professionnel : ils font alliance avec certaines personnes qui, elles, ne visent que leur intérêts financiers, car si tous les pervers narcissiques sont forcément manipulateurs, tous les manipulateurs ne sont pas pervers narcissiques.

    Pour être juste : "Ce qui compte pour lui [le pervers narcissique] n’est pas d’être ni même d’avoir, c’est de paraîtreDe là vient ce profond cachet d’inauthenticité (très bien vu par Janine Chasseguet-Smirgel) qui s’attache à la perversion narcissique. De là viennent également les rapports étroits de la mythomanie, tout comme de l’imposture, avec la perversion narcissique : elle les relie, les chapeaute et les englobe. On m’a dit quelquefois que le désamour de la vérité chez les pervers narcissiques fait penser à la politique politicienne…« (Vous aimerez probablement cette citation vu quels sont vos engagements sur ce site.) smiley

    Puis, plus loin, parlant de la pensée perverse : »Ainsi, venant à peine de nous frotter à la mythomanie, n’aurons-nous pas eu de long parcours à faire pour trouver la paranoïa. Nous restons dans la zone d’une escroquerie de la pensée.« 

    Et enfin, sur la pensée perverse en elle-même : »Autre contraste : alors que notre pensée (à son meilleur…) se tisse comme une enveloppe pour entourer – nimber – son objet, sans pourtant l’immobiliser, la pensée perverse, elle, ne vise qu’à emballer et enfermer, confondre et poindre sa proie, dans un filet serré de contrevérités et de non-dits, d’allusions et de mensonges, d’insinuations et de calomnies. C’est une pensée pour faire intrusion dans la préoccupation d’autrui, une pensée-poison, une pensée pour démentaliser, dévaloriser et disqualifier l’autre ; une pensée toute en agirs et en manœuvres, qui fragmente, divise, et désoriente.« (Ces citations sont extraites du livre principal de Racamier, le »découvreur" de la théorie de la perversion narcissique. En gras et souligné, c’est moi qui souligne ; en italique, les propos sont soulignés par l’’auteur.)

    La définition exacte de la pensée perverse est la suivante :
    « PERVERSE : PENSÉE PERVERSE. - (Ps, Cl, In) Désigne le type de pensée qui prévaut dans la perversion narcissique, présidant à la mise en oeuvre des conduites perverses, et subsistant à leur inhibition lorsque celle-ci s’exerce en vertu d’un empêchement extérieur.
    Exactement à l’inverse de la pensée créative et de la pensée psychanalytique, la pensée perverse est tout entière tournée vers la manipulation d’autrui, l’emprise narcissique et la prédation. Experte en manœuvres, apparemment socialisée, capable d’essaimer et prompte à la persécution, la pensée perverse n’a aucun souci de vérité (seul le résultat compte) ; débarrassée de fantasme et d’affect, foncièrement disqualifiante, elle ne vise qu’à rompre les liens entre les personnes et les pensées. Toute tournée vers l’agir, le faire-agir, et le ’décervelage’, spécialiste en attaque de l’intelligence, c’est une pensée formidablement pauvre. » (Cette citation est extraite du petit dictionnaire Intitulé Cortège conceptuel que Racamier a pris soin de rédiger peu avant sa mort. Il est quasi impossible de comprendre son oeuvre sans cet outil. C’est moi qui souligne.)






  • Philippe VERGNES 27 mars 2018 02:54

    @ Mal’,


    D’autant que la question se pose vraiment de savoir si le pervers narcissique est un sadique ou pas... c’est un point qui serait à développer. Il y a beaucoup de croyances autour de ce thème.


  • Philippe VERGNES 27 mars 2018 02:48

    @ Shawford,


    Je vous le permets bien entendu et je serais même ravi d’en discuter avec vous quelle que soit votre opinion sur le sujet. Ce qui signifie que la question vous est également posée. Il serait même préférable que Self con troll lise aussi cette réponse avant de proposer la sienne.

    Il me semble que la réponse à votre question est dans le problème que je soulève et explicite ci-dessus à Self con troll si vous y prêtez gare. C’est du moins mon opinion et je ne vois pas ce qui pose problème dans ma réponse à Self con troll qui puisse vous permettre de dire que je ne réponds pas à sa simple question. Donc, pour le dire autrement, ce n’est strictement pas une question de bonne ou de mauvaise compréhension du fait que l’on aime ou que l’on aime pas Racamier, cela n’a rien à voir de mon point de vue, mais alors rien du tout... c’est que j’exprime dans ma question à Self con troll.

    Si je devais interpréter cette question, je dirais que pour l’heure, vous êtes complètement à côté de la plaque. Mais plutôt que de me faire des films, j’attendrais votre réponse.

    Le problème que je pose et qui ne se pose pas qu’à moi, est une question de discrimination des idées, de « priorisation », de hiérarchie, etc. si vous préférez, en fonction non pas de la quantité des informations communiquées, mais de leur qualité. Or, nous vivons dans une société qui vise à la massification, à l’égalisation, à l’unification et au conformisme, etc. des individus. Il faut savoir, si vous ne le savez pas déjà, que la toute première étape pour obtenir cette « massification » est justement de supprimer la possibilité de discriminer les idées. Et là-dessus, nos exploiteurs ont déjà gagné cette bataille-là au niveau des médias. C’est une donnée essentielle pour comprendre comment les totalitarismes se mettent en place, bien avant qu’ils ne soient installés plutôt que de les étudier après coup comme ce fut le cas par le passé. (Mais je doute en fait fortement qu’il soit possible de les prévenir... pourtant, il faut les étudier AVANT qu’ils ne se mettent en place, car ce sont des connaissances qui manquent.)

    Espérant avoir répondu à votre question, je vais prendre une image en espérant que vous pourrez répondre à la mienne (de question) : si vous êtes alpinistes et que vous avez vaincu l’Everest, cela vous autorise-t-il à formuler un avis critique sur la théorie des cordes sans avoir à en passer par l’étude de la mécanique quantique et de la théorie de la relativité générale ?


  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 20:55

    @ Bonsoir Brind_acier,


    « La seule chose qui les retiennent, c’est la peur de se faire prendre, car ils tiennent à l’image qu’ils construisent pour donner le change. Ou alors nous ne parlons pas des mêmes personnes ... »

    Je plussoie !

    C’est exactement ça !

    D’où la comorbidité de la perversion narcissique avec l’imposture et la mythomanie (cf. le cas de Jean-Claude Romand diagnostiqué pervers narcissique par plusieurs collèges de deux experts : trois expertises au total).

    Je dirais même qu’ils y tiennent à mort... à cette image.


  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 15:04

    @ kalachnikov,


    Ok, ok !

    Ha les chemins de la postérité... smiley (Je rigole sous cape parce que mon prochain article qui sera diffusé sur mon blog lundi - programmation des publications à l’avance oblige -, parle du chemin de la postérité de Freud... basé sur une formidable... pour le dire en langage moderne « FAKE NEWS » !) smiley

    La citation de Bataille me parle... question autonomie... c’est toute la différence entre Racamier et Freud, mais de façon intra-psychanalytiquement parlant ce qui diffère de votre voie et de celle de Gollum, qui ne me gène nullement et que je comprends parfaitement. Disons que je suis plus indulgent ! (Freud a baigné toute son enfance en climat incestuel, je « vois » donc très bien les « tourments » qui l’habitait.)


  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 14:50

    @ Gollum,


    « Sinon Gaijin et moi avons souvent échangé on se connait bien. »

    Oui, je sais. Je vous apprécie autant l’un que l’autre. (Tout du moins j’apprécie vos « pensées » respectives. Je vous ai très souvent lu sans jamais me manifester pour autant. Vos interventions se suffisent bien souvent à elles-mêmes. Pas la peine d’en rajouter !)

    Ce n’est pas du découragement... du moins pas que. J’ai fait moi aussi un break d’un an sans poster un seul article où un seul message... pour constater que les choses n’ont en fait qu’empirer en fait.

    J’ai d’autres projets... si je continue à poster mes articles ici, ce n’est simplement que d’une certaine façon en signe de reconnaissance. J’ai plusieurs fois refusé des propositions importantes pour écrire dans une revu à comité de lecture en criminologie et bien d’autres choses encore. Récemment, une personne a fini par me convaincre de changer d’avis. (Bon, ça faisait près de cinq ans que j’hésitais... fallait bien que je me décide un jour.) Du coup, je fais ce qu’il faut... et ce site et les échanges qui s’y déroulent avec les « mauvais » procès (les procès « pervers » seraient le mot juste) qui s’y déroulent à mon encontre dans la plus parfaite ignorance de la modération (je ne parle pas des « témoins » qui malheureusement se laissent « enfumer » comme des bleus), me font très sérieusement réfléchir... smiley


  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 14:13

    @ Bonjour gaijin,


    Content de vous trouver ici. Vos apparitions sont rares !

    « Non pas du tout » n’est pas la réponse que j’aurais proposé. J’aurais plutôt dit : « Oui... mas pas que, loin s’en faut ! » (Ce que d’ailleurs l’auteur propose en développant son analyse de la « teignace » que j’ai fortement appréciée. smiley

    J’ai parlé de vous sur un autre fil avec quelques commentateurs qui s’intéressaient à A. Korzybski, dont Gollum, en disant que vous étiez la seule personne sur ce site qui connaissait vraiment la Sémantique générale. (Et quand je dis « vraiment », c’est que lorsque je constate le nombre de « charlots » qui se revendiquent d’auteurs ou de théories qu’ils n’ont jamais lus ou n’en ont retenu, pour l’exemple de Korzybski, que les trois prémisses non-A... ben, ça me fait peur et l’envie me prend parfois de supprimer définitivement mon compte de ce site... honnêtement... ça fait peur de constater où on en est arrivé. Et le pire, c’est qu’aux yeux de ce genre d’ignorant, on devrait en plus passer pour des pédants. smiley

    Nan mais allô quoi !

    Pour le reste... oui, c’est bien ça, mais c’est « impossible » à décrypter même pour ceux qui y sont confrontées en direct live des échanges qui peuvent être tenues sur ce site et qui prennent de telles attitudes, si on a le malheur de dénoncer ces phénomènes pervers, pour de simple bataille d’égos.




  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 11:46

    @ JL,


    « Vous ce n’est pas l’humanité que vous feriez passer pour perverse, non, c’est pire : avec vos retournements en tous genres, ce sont les victimes que vous faites passer pour coupables et inversement » ... dit celui qui n’a quasiment jamais lu Racamier, mais se revendique de ses écrits en pervertissant chacun de ses concepts.

    « ...pire... que l’humanité... ??? » bah ma foi, vos messages parlent pour vous.

    « Rien de nouveau sous le soleil ; l’inquisition a toujours procédé ainsi »... dit l’inquisiteur en chef qui s’est juré de me « crucifier » et de me « chasser » de ce site comme en atteste bon nombre de ces messages.

    Or, pervertir un pervers qui lui même inverse les tous les signes, les mots, les concepts et les théories qu’il touche et renverse les tables, n’est-ce pas justement tout remettre à l’endroit, car inverser la perversion qui est elle même une inversion ce n’est tout bonnement que remettre les choses à l’endroit partout où passe un pervers. smiley

    Ps :
    Quoi que remettre les choses à l’endroit dans vos perversions, je ne le fais que lorsque vous venez me « chercher la merde ». Cherche merde !


  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 11:18

    @ Gollum,


    Kalachnikov ex-lermontov m’avait convaincu d’acquérir les œuvres complètes de Nietzche... que je n’avais pas encore entamé depuis presque 4 ans. Nos récents échanges m’ont rappelé l’utilité d’une telle lecture, mais votre appréciation finit de m’en persuader. Je vais essayer de m’y mettre sérieusement, mais que de boulot sur la planche... smiley


  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 11:12

    @ JL,


    Heu... c’est pourtant très exactement ce que vous faites en pervertissant une fois de plus le concept de pensée pervers de Racamier. Quant à votre : « C’est l’hôpital qui se fout de la charité » compte tenu de la puissance de vos dénis, de vos projections et de votre mythomanie, d’une ça ne me fait pas rire, car je trouve cela bien triste, pour vous, pour vos proche et tout votre entourage (c’est à eux que je pense en premier), de deux, FACTUELLEMENT vous êtes dans l’incapacité totale d’argumenter un tel délire que vous n’avez de cesse de projeter sur autrui, car FACTUELLEMENT, c’est bien vous qui voyez des pervers narcissiques partout puisque si vous saviez lire mes articles, ceux-ci parlent bien souvent et principalement de la perversion narcissique en tant que théorie « dimensionnelle » et non pas « catégorielle ». Encore un amalgame que vous produisez depuis plus de 6 ans sous mes articles confondant par là perversion sexuelle et perversion narcissique (perversité) comme vos échanges ci-dessus en attestent.

    PERVERSION SEXUELLE = FREUD = ENFUMAGE !

    PERVERSION NARCISSIQUE = RACAMIER = CORRIGE LES ENFUMAGES FREUDIENS !

    L’équation est simple... cependant trop compliquée pour vous à comprendre.


  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 11:00

    @ Bonjour Mal’,


    Suite à votre message sous un de mes articles, je vous communique le lien vers ma réponse de ce matin 10:53. Je reviendrais plus tard apporter quelques précisions à cet article que je trouve excellent ! L’image de la « teignace » est parlante, même si pour moi, c’est plutôt celle d’un Tullius Détritus qui m’évoque le pervers narcissique.


  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 10:53

    @ Bonjour Mal’,


    Pas de quoi !

    C’est une question intéressante et... très philosophique.

    « Un peu plus sensible aux mots qu’ailleurs... » est déjà, selon moi, un élément de réponse, car le langage nous communique bien plus que la simple possibilité de pouvoir échanger entre êtres humains : il nous programme avant même de savoir parler. Par exemple, un langage inadapté au réel, comme c’est actuellement le cas, ne peut que conduire à la discorde, aux disputes, aux conflits, etc.

    Mais pour moi, cela vient encore d’autre chose. Premièrement, le romantisme à la française est réputé partout dans le monde, or, une forme dévoyée de ce romantisme peut être rapproché de ce que Racamier nomme l’incestuel (cf. « Le mystère Freud : Freud Vs Racamier ou l’énigme de la perversion narcissique »). Puis, il y a le fait que la France est l’un des tout derniers bastions de la psychanalyse (mais les murs sont en train de s’écrouler bien vite). Enfin, comme je l’expliquais dans mes deux articles que vous citez en lien dans le votre, le concept de deuil non fait est, tout comme celui de l’incestuel (et quelques autres également : séduction narcissique et antœdipe) essentiel à la notion de perversion narcissique (mais pas que, car ces concepts sont centraux dans les théories de Racamier sur les psychoses également). Et question de deuil non fait, la France a particulièrement été servie dans ce domaine après les deux premières guerres mondiales.

    Symboliquement, il y a là quelque chose de fort à explorer. Je ne vous donne la que quelques pistes qui se prêtent bien plus à un développement philosophique (compétence que je n’ai pas), qu’à une expertise clinique (compétence que je n’estime pas avoir non plus, bien qu’y étant formée). J’y réfléchis moi-même de mon côté, cela pourrait faire l’objet d’un travail intéressant.

    Bien à vous !


  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 10:32

    @ JL


    « C’est moi qui... » dit celui qui n’a jamais lu et encore moins étudié Racamier. LOL ! (Je sais que vous vous êtes toujours pris pour moi, mais à ce niveau-là, c’est tout de même inquiétant.)

    « Ce que vous ne comprenez pas c’est que, par conséquent votre définition du mot déliaison ne peut pas caractériser la pensée perverse. »

    Heu... la VRAIE et juste définition du concept de pensée perverse se trouve dans le livre de Racamier que je vous ai déjà cité dans de précédent(s) message(s), définition que vous avez combattu avec « rage » sans jamais avoir compris un traître mot des théories de Racamier (en fait, si, ce que vous en comprenez, ben... c’est en gros l’inverse de ce qu’il explique !), ben... dans cette définition, il n’y a pas de mot déliaison (cf. Ps : définition de la pensée perverse de Racamier).

    Je n’ai pas d’autre définition du mot déliaison au sens psychanalytique du terme que celle qu’en donne le dictionnaire psychanalytique qui n’est pas QUE celle que vous en comprenez. puisqu’en psychanalyse freudienne, le concept liaison/déliaison désigne trois choses différentes (que vous amalgamez encore et toujours).

    Mais comme vous avez un gros problème de « comprenette » que votre narcissisme pathologique vous INTERDIT de reconnaître, vous venez me chercher querelle partout où j’apparais sur ce site pour imposer votre opinion... de GRAND IGNORANT !

    Ps :
    Définition de la pense perverse de Racamier que j’ai déjà donné en 2012. Elle se trouve a la page 58 de son Cortège conceptuel (et nulle par ailleurs) :
    « PERVERSE : PENSÉE PERVERSE. - (Ps, Cl, In) Désigne le type de pensée qui prévaut dans la perversion narcissique, présidant à la mise en oeuvre des conduites perverses, et subsistant à leur inhibition lorsque celle-ci s’exerce en vertu d’un empêchement extérieur.
    Exactement à l’inverse de la pensée créative et de la pensée psychanalytique, la pensée perverse est tout entière tournée vers la manipulation d’autrui, l’emprise narcissique et la prédation. Experte en manœuvres, apparemment socialisée, capable d’essaimer et prompte à la persécution, la pensée perverse n’a aucun souci de vérité (seul le résultat compte) ; débarrassée de fantasme et d’affect, foncièrement disqualifiante, elle ne vise qu’à rompre les liens entre les personnes et les pensées. Toute tournée vers l’agir, le faire-agir, et le ’décervelage’, spécialiste en attaque de l’intelligence, c’est une pensée formidablement pauvre. »« (C’est moi qui souligne.)

    Dès lors et d’après cette définition, prétendre comme vous le faites à arthes, je cite JL 25 mars 23:58 :  »Comprenez bien : la pensée perverse n’est pas l’apanage d’un certain type d’individu : c’est le lot de l’humanité ; mais on en est inégalement victimes-coupables. Peu de gens n’en ont quasiment jamais. D’autres en ont tout le temps. Qui est pn ? Qui ne l’est pas ? Je ne connais pas d’études faites dans ce sens. Ce qui importe c’est que chacun d’entre nous les humains, œuvre à débusquer ses propres pensées perverses : mission impossible, puisque la pensée perverse c’est la non-pensée. Les étiquettes, on s’en fout et même plus, vu que, en coller sur autrui relève de la pensée perverse.« 

    C’EST DU MEGA-GROS FOUTAGE DE GUEULE :  »Les étiquettes [...] en coller sur autrui relève de la pensée perverse...«  dit celui qui m’a accueilli sur ce site et de façon continu pendant des années avant que je ne me rebelle, EN ME COLLANT UNE ÉTIQUETTE DE MANIPULATEUR ET DE PERVERS NARCISSIQUE et qui a profité de mon absence de réactions pendant des années pour propager ses »rumeurs" à libre convenance ! smiley

    Vous voudriez faire passer l’humanité entière pour des pervers que vous ne vous y prendriez pas autrement. Diantre ! Exactement la visée de tout paranoïaque qui se respecte...


  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 09:44

    @ JL,


    Ce qui est très clair JL... ce sont vos délires incessants et votre divorce total entre ce qui est écrit et ce que vous croyez en comprendre.

    Délires purement projectifs lorsque ce ne sont pas des délires d’interprétation. Les jeux de pouvoir, vous y excellez sur la plupart des fils de discussion où vous intervenez... mais ce n’est jamais vous, c’est toujours l’autre le fautif.

    Les étiquettes infamantes... qui a commencé à les poser en se prévalent de compétences qu’il n’a jamais eues sur des œuvres qu’il n’a jamais lues ? Vous ou moi ? Alors si maintenant, pris à votre propre jeu vous pleurez partout sur ce site que « le méchant PV’ me psychiatrise, etc. vous ne pouvez vous en prendre qu’à vous même, car les faits sont têtus... ils ne mentent pas... eux !

    Ps :
    Sur le sens du mot déliaison que je persiste à y voir, il est très clair dans la définition de la pensée pervers que donne Racamier puisque dans cette définition il n’existe pas. Et il est donc sans nul doute celui que j’en dis, car dans cette définition, il n’y a rien à interpréter... au contraire de ce que vous faites constamment en amalgamant tout et le contraire de tout, tout en projetant... une fois de plus, cet amalgame sur autrui. Mais comme vous n’avez jamais lu Racamier (ou si peu), et que vous pervertissez le peu que vous citez de lui, vous ne pouvez pas savoir que chez lui, ben... il y liens et liens .Et ça je vous l’ai déjà dis, mais »plus borné que moi tu meurs« ... n’est-ce pas JL ?

    Plus précisément, il y a liens libidinaux et liens d’emprise (ou »ligature« chez certains de ses confrères). C’est une particularité de toutes les conceptions de Racamier dont l’ouvrage principal est placé sous le signe de Janus, le dieu des portes aux deux visages. Confondre et amalgamer cette particularité du mot lien (comme vous le faites sur beaucoup de mots utilisés en psychanalyse ou autre) et persister dans sa confusion pour la dénicher chez autrui (pure projection), est une attitude récurrente chez vous. (Vous ne vous rappelez pas de qui a déjà pu vous dire cela en vous censurant sous ses articles après vous avoir posé la question : »Vous avez un problème JL, etc.«  ? Vous l’avez déjà effacé de votre mémoire ?

    Méphistophélès : »Je suis l’esprit qui toujours nie ; et c’est avec justice, car tout ce qui existe mérite d’être détruit ; il serait donc mieux que rien n’existât. Ainsi, tout ce que vous nommez péché, destruction, bref, ce qu’on entend par mal, voilà mon élément." 



  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 09:08

    @ kalachnikov, again...


    En y réfléchissant après coup, et sans d’autre valeur que celle d’une hypothèse (idée, « intuition » ?), un trop important décalage entre son mode de pensée (trop en avance sur son temps... donc inadapté) ou bien... (? ?? mais je ne saurais encore le dire), la phrase « nous autres nous naissons posthumes » (c’est fort tout de même) me fait penser au concept de « nourrisson savant ». Intéressant ! Faut voir !



  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 07:50

    @ kalachnikov,


    « ... vous me direz alors pourquoi Nietzsche, qui n’a pas de lecteurs,... »

    Il est certain que... personnellement, il ne m’a jamais eu comme lecteur, mais j’ai rencontré beaucoup de personne qui l’avait lu ou étudié. J’ai même une amie qui a fait sa thèse (que je n’ai pas encore lue) sur lui. Gollum ci-dessus le cite, etc.

    « Quand vous en aurez fini... »

    Ça risque de prendre tout de même un peu de temps 5422 pages format A4, c’est environ 11000 pages format roman. C’est un sacré morceau, mais votre première intervention sous mes articles, c’était il y a quatre ans... dans quatre ans de plus, j’en aurais terminé (d’autant que je ne compte pas non plus interrompre mes lectures en cours). Quatre ans... pfffiouuu... le temps passe trop vite !


  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 00:52

    @ JL,


    « cf la définition que j’ai copiée chez Racamier et que j’ai adoptée ; avec le sens du mot déliaison tel que défini dans le dictionnaire de la psychanalyse. »

    Plus le mensonge est gros mieux, il passe. JL affabule autant que ce qu’a pu affabuler son menteur de mentor Freud. C’est dingue ce qu’on peut lire de vos posts d’un fil de discussion à l’autre !



  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 00:44

    @ pemile,


    Oui-oui...


  • Philippe VERGNES 26 mars 2018 00:39

    @ kalachnikov,


    Schopenhauer je connais un peu (mais un peu alors, hein... j’aime bien, mais il me faut approfondir).

    « Et bref, je ne crois pas qu’il faille prendre Nietzsche comme une pensée systématique mais plutôt comme une sorte de pensée dynamique. »

    En règle générale, c’est toujours ainsi que j’étudie un auteur. J’essaie de voir ce qui a pu l’inspirer à divers moments de sa vie en recoupant ses écrits avec son histoire. Manière de voir et de connaître sa pensée du point de vue de son évolution. Je ne considère nullement les choses de façon statique. Tout au contraire, même si certains qui ont beaucoup de mal à me lire correctement se figurent tout autre chose, car dans beaucoup de mes articles, je parle surtout de « mouvement » là où systématiquement on me renvoie à des « diagnostics ».

    Concernant Freud, je ne suis pas freudien, je vous l’ai déjà dit. Et tout comme je l’ai aussi dit sur ce fil de discussion et ailleurs à maintes reprises, je peux comprendre qu’on puisse jeter le bébé et l’eau du bain avec, mais ce n’est pas ma « méthode ». J’en parle dans mon prochain article (rédigé au mois de novembre, mais j’espace mes publications...). Gollum est plus sévère que moi à ce sujet. Il le dit lui-même, je ne lui en veux pas pour autant. Chacun son truc, je comprends. Moi-même, j’étais anti-freud et anti-psychanalyse pendant fort longtemps. Jusqu’à ce que j’étudie Racamier. Du coup, je me suis vraiment intéressé à Freud et je ne lui jette pas la pierre, mais quand il le faut, je suis aussi le premier à dire qu’il a pu sortir beaucoup de conneries.

    Peu importe en fait ce que fut Nietzsche ou Freud ou qui que ce soit d’autre, ce qui m’intéresse, c’est sa pensée. Freud m’est « imbuvable », mais je me suis forcé à le lire. C’est mon meilleur entraîneur à l’esprit critique. Le début de Nietzsche, même s’il a changé par la suite, je le trouve déjà fort à mon gout. C’est limpide... tout comme chez Racamier !

    Donc, je verrais bien... et je me ferais ma propre opinion au fur et à mesure de ma lecture.