Effectivement, il est probable que ce fut le ton de la lettre de candidature. Mais dans ce cas le refus de la Comurhex n’est pas a citer à charge puisque c’était une réaction évidente, voire recherchée, de la part du fils Moya, comme une provocation.
"Et pour bien enfoncer le clou, la Comurhex a refusé la candidature du
fils de Bernard Moya, lequel postulait pour remplacer son père dans
l’entreprise."
Heu... pardon ? Faut vraiment être con pour vouloir suivre le même sort que son père. C’est au delà de l’entendement.
Le titre de l’article porte en effet sur l’interdiction de fumer dehors, mais le corps de l’article ne fait que geindre sur l’interdiction déjà existante de fumer a l’intérieur des établissements publics.
D’abord, raisonner sur un exemple particulier (a savoir le votre) est un peu limité en matière de démonstration.
Ensuite, la réalité est plutôt que la majorité des fumeurs est AUSSI automobilistes.
Sur le fond, votre argument est un classique des fumeurs : vous mettez sur un pied d’égalité deux nuisances (déjà reconnaissez vous implicitement celle du fumeur). Or cette égalité n’existe pas dans les faits : se déplacer reste un besoin bien plus « nécessaire » aux individus que celui de fumer (non que fumer ne soit pas agréable, je suis moi même fumeur de cigares a l’occasion).
Cela ne justifie pas de polluer avec sa voiture et les automobilistes sont, et seront de plus en plus, incités a se déplacer différemment.
Il est bien plus facile pour un fumeur de simplement sortir fumer sa clope dehors (remarquez qu’on ne vous demande pas d’arrêter mais bien, puisque c’est possible assez facilement, d’éviter d’importuner les autres) que pour un automobiliste de se priver de sa voiture.