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demosoluce

Démosoluce car je pense que seule une solution provenant du peuple permettra d'améliorer les choses. Ce faisant, je suis donc contre le système représentatif dans le sens où dès que nous déléguons notre pouvoir, nous acceptons de le perdre : soit parce que le représentant a déjà prévu le détournement de ce pouvoir au profit d'intérêts particuliers, soit parce que le système représentatif l'encouragera à le faire.
Je soutiens donc un système de démocratie directe associé à un système économique permettant de libérer le citoyen de la pression d'asservissement ultralibéral (revenu de base, salaire à vie, dividende universel ?).
Sur cette base, je souhaite rester ouvert d'esprit, conscient que l'on doit sans cesse remettre en cause ses certitudes pour avancer honnêtement et librement.

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  • demosoluce 4 juillet 2013 17:22

    Que vous soyez un fervent partisan de l’Union Soviétique, c’est votre problème mais cela ne vous oblige pas à distordre les faits pour les faire rentrer coûte que coûte dans votre démonstration.

    Depuis la fin de l’URSS, de nombreuses archives ont été ouvertes et il apparait que les relations entre l’URSS et l’Allemagne Nazie sont bien plus complexes et vont au delà du seul accord Molotoff-Ribbentropp. L’Allemagne étant interdite de réarmement, elle a pu profiter du territoire soviétique pour former ses corps d’élite par exemple. Que l’Allemagne ait joué un rôle actif dans le financement de la Révolution russe est certainement une des raisons à creuser (au delà du fait que cela permettait de sécuriser un front pendant la guerre). Pour vous rassurer et vous montrer que je ne regarde pas que d’un seul côté, on peut comparer ces informations avec celles sortant du côté américain et les dernières révélations sur Hollywood et le régime nazi.

    Vous ne pouvez pas non plus argumenter sur le fait que le développement économique soviétique ne pouvait être écologique car devant se préparer militairement contre l’Allemagne : alors comment expliquer en même temps que la direction du parti liquide la majorité des Officiers en 1938 s’il fallait absolument être prêt militairement.

    Vous avez raison sur le fait que l’écologie n’était pas une donnée primordiale dans les années 30 mais cela n’est pas la raison de ces comportements éco-destructeurs : la raison en venait à la base philosophique de l’Union Soviétique, celle de l’avènement, la construction d’un Homme nouveau, l’autre face d’une même pièce, celle de la victoire du matérialisme (l’autre face étant le capitalisme). Un Homme nouveau dominant la Nature, la modélant à son intérêt. cette pensée explique d’ailleurs les formidables résultats en recherche génétique etc...

    Et je n’avance pas cette idée manipulé par mon éducation dans un monde capitaliste, cette information provient de gens qui ont vécu cela, ce qu’on leur a enseigné à l’ecole, chez les pionniers, ma belle famille.

    Je vous suis néanmoins sur la fait que le Capitaliste ne peut régler la question écologique et même ne peut qu’accélérer les problèmes. Mais par son même côté matérialiste, le Socialisme ne peut y répondre non plus.



  • demosoluce 4 juillet 2013 13:11

    Ce n’est pas si simple Robert. Nous sommes des privilégiés (même petitement par rapport certains). Nombre de nos concitoyens dépensent une énergie folle à essayer de vivoter. Ils sont la tête sous l’eau et ne peuvent se permettre de se poser la question de savoir si le T-Shirt pas cher qu’ils viennent d’acquérir parce que leur dernier potable donne des signes de faiblesse, est produit de manière écologiquement et socialement responsable. de même pour le poulet qu’ils viennent d’acheter ou le plat tout fait parce qu’ils rentrent à 21h00 le soir lessivés.

    Il nous faut tout d’abord libéré le citoyen de cette pression permanente en nous réaccaparant les richesses naturelles et de base afin d’en faire une distribution juste et équilibrée. Je pense que c’est possible sans entrer dans une économie socialiste. Libéré de cette pression, les citoyens pourront alors plus facilement commencer à se poser les questions sur ce qu’ils désirent, sur leurs engagements moraux, et comme l’humain n’est pas un bisounours, ceci nous permettrait aussi d’être plus exigeant à ce niveau.



  • demosoluce 4 juillet 2013 12:57

    L’économie planifiée soviétique a fait énormément de dégâts écologiques. ce n’est donc pas si simple que cela.

    Avant d’avoir une économie planifiée, il faut déjà avoir une organisation politique aux mains réelles des citoyens.

    Et en premier lieu, il faut se battre pour que des richesses naturelles ou de base ne puissent être du domaine du privé : santé (les scandales multiples ont prouvé que la privatisation de la recherche médicale n’apporte pas de bienfaits absolus), la Terre agricole et forestière (je parle de la terre, pas de son exploitation qui peut être privée), l’énergie, l’eau (un dirigeant de Nestlé milite pour sa privatisation totale), l’air (des députés anglais ont émis l’idée d’une privatisation de la qualité de l’air), les transports, l’enseignement et l’habitat (je pense qu’il est envisageable que la propriété soit limitée à ce niveau à l’usage et non à la location). Or, ce qui nous est promis pour l’instant ne va pas du tout, mais pas dut tout dans cette direction.



  • demosoluce 1er juillet 2013 21:22

    Comme beaucoup, je me suis senti plus à l’aise avec ce second article et vous nous en avez expliqué la raison, donc ne nous attardons pas sur ce point.

    Je suis intéressé par le travail de Chouard parmi d’autres réflexions et j’avoue qu’il y a des points sur lesquels notre lecture du personnage et de son travail diffère.

    Tout d’abord, je n’ai pas le sentiment que Chouard élude le problème de l’esclavagisme. Il ne veut pas retenir cet argument pour l’impossibilité dela mise en place d’une action politique quotidienne des citoyens en arguant que les progrès techniques et de productivité et les ressources énergétiques actuelles font que chaque citoyen occidental est en situation équivalente à la possession de 100 esclaves à l’époque de Solon.

    Comme vous le faites remarquer, Chouard ne soutient pas exclusivement la démocratie athénienne. Il ne considère pas le mode de sélection comme la cause des cause mais le vol du pouvoir par une élite en appuyant son raisonnement sur le fait qu’en France par exemple, dès 1789, les constituants refusent strictement l’idée de démocratie (cf Seyes) et que le terme démocratie apparait dans les années 1830 (ouvrage de Tocqueville sur les Amériques).

    Chouard est associé à la démocratie athénienne car c’est une de ses premières découvertes et réflexions dans sa recherche de solutions à la problématique soulevée. Mais il reste critique et surtout en mode recherche permanente, en écoutant, rencontrant des personnes qui s’impliquent dans ces sujets. Il y a de nombreuses vidéos de ses rencontres sur le Net et on s’aperçoit souvent de son humilité sur les idées. Il apparait sec et hautain mais c’est plus en relation avec sa façon de s’exprimer et sa colère contre le système. Il semble très curieux.

    Enfin, il refuse l’identification et le phénomène de gourouisation et c’est aussi en cela que je me sens en phase avec son approche.

    Pour ma part, pour repolitiser le citoyen, je pense qu’il est nécessaire de dépasser l’approche purement politique et organisationnelle et intégrer la réflexion globale de quelle société nous désirons construire ou reconstruire. C’est la raison pour laquelle j’associe les réflexions comme le Salaire à vie ou le Revenu de base entre autres.



  • demosoluce 1er juillet 2013 17:53

    Mais la SNCF est publique

    Prenons l’exemple des autoroutes. Elles ont été privatisées dès qu’elles ont été amorties. Donc c’est les citoyens qui ont financé une infrastructure et c’est des groupes privés qui profitent des dividendes.

    Un autre exemple, à Colombes où j’habitai avant, la gestion des places payantes a été donné à une société privée alors que cette dernière n’a fait aucun investissement. Pourquoi ? Pourquoi transférer de la richesse collective à des intérêts privés ?

    Mais ce n’est pas qu’en France. Même aux USA, pourtant chef de file de l’ultralibéralisme, les investissements de recherche fonctionnant en accords public/privé sont majoritairement financés par le Public (le Pentagone et autres officines gouvernementales). Mais c’est bien le privé qui en profite au final.

    Pour revenir en France, sans parler des scnadales des médicaments, dont vous financé les bénéfices des groupes pharmaceutiques privés, vous pouvez vous pencher sur les coûts des hôpitaux publics et vous vous apercevrez que on ne peut pas appeler cela de la mauvaise gestion. La gestion est au contraire très bien maitrisée et comme par hasard, des groupes privés gagnent beaucoup d’argent de dérapages de dépenses « non » contrôlés.

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