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  • JFC JFC 14 avril 2009 01:58

    Je souhaite préciser un point. J’ai écrit que si les émissions des portables étaient pulsées celles des antennes relais ne l’étaient pas. En fait, c’est un peu plus compliqué. Le trafic de la base (BTS) n’est pas constitué de slots pulsés en ce qui concerne l’Interface radio (TRX) qui inclut la voie balise (Slot 0) et les canaux de trafic associés (Slots 1 à 7). L’émission de cette Interface est permanente. En l’absence de trafic tous les canaux de la porteuse sont occupés artificiellement par des « dummy burst ». Par contre lors d’un trafic plus important la base est susceptible alors d’activer d’autres interfaces radio (TRX) dont seuls les canaux utilisés (slots 0à8) seront émis sur la porteuse, on sera alors dans le cas d’ondes pulsées mais avec un rythme variant selon le nombre de canaux de trafic en service. Si tous les canaux de trafic d’une même Interface sont en service, on se retrouve alors dans le cas de figure de l’Interface qui inclut la voie balise.



  • JFC JFC 12 avril 2009 01:59

    ...et les associations anti-ondes ne jurent que par le rapport BioInitiative. Qualifié de « preuve définitive » (sic) par Robin des toits sur leur portail en gros caractères. Ce rapport risque de leur revenir comme un boomerang ! 
    http://www.robindestoits.org/

    Le N° 285 de la revue « Science et Pseudo-Sciences » Avril/Juin 2009 vient de paraitre, Dossier « Ondes électromagnétiques : mythes, peurs et réalités » 
    http://www.pseudo-sciences.org/
    Il contient entre autre une analyse critique du rapport Bioinitiative de 4 pages .
    par JP Krivine : « Le Rapport BioInitiative ou l’apparence du sérieux scientifique »

    -Ondes et champs électromagnétiques 
    -Faut-il avoir peur des champs magnétiques liés à l’électricité ?
    -Les leucémies de l’enfant et les champs basse-fréquences« 
    -Les animaux de ferme sont-ils le révélateur d’un danger pour l’homme ? »
    -Expertise Scientifique et concertation pour les élevages agricoles
    -Les effets sanitaires éventuels des téléphones mobiles 
    -Les lampes basse consommation
    -Après les jugements des tribunaux de Carpentras et de Tassin-la-demi-Lune 
    -L’étude Interphone
    -L’étude BIOINITIATIVE ou l’apparence du sérieux scientifique
    -Les étiquettes intelligentes à radiofréquences (RFID) 
    -Les feux de Moirans-en-montagne, ou l’expertise en situation de crise
    -Ondes et croyances paranormales
    -Sornettes sur internet : les « Dispositifs protecteurs »
    -Débat : les Antennes relais rendent schizophrène, c’est prouvé !
     
    Le Health Council des pays bas a conclu que « le rapport BioInitiative n’est pas un reflet objectif et équilibré des connaissances scientifiques disponibles, en conséquence il n’apporte aucune base pour réviser les points de vue actuels sur les risques liés à l’exposition aux champs électromagnétiques »
    http://www.gr.nl/pdf.php?ID=1748&p=1

    selon le réseau EMF-Net, programme Européen de recherche, 
    (...) après avoir relevé les termes alarmistes et émotionnels du rapport, « sans base scientifique provenant d’une recherche bien conduite » souligne qu’« aucune mention n’est faite des rapports qui ne concordent pas avec les déclarations et les conclusions des auteurs » et que « les résultats et les conclusions sont très différents de ceux de revues nationales et internationales de ce sujet »
    www.izmf.de/download/archiv/EMF-Net-Bioinitiative-608.pdf.
     Ces liens sont cités dans la revue SPS.

    A part ca j’ai effectué une recherche il y’a quelque temps pour tenter de connaitre l’origine de la valeur de 0,6V/m exigée par les associations. Elles se réfèrent au rapport BioInitiative. Ce rapport se réfère lui même à la valeur de précaution proposée lors de la conférence Internationale de SALZBOURG les 7-8 juin 2000. Une conférence ayant réuni des responsables de santé et des « scientifiques indépendants »
    http://www.salzburg.gv.at/salzburg_resolution_e.htm
    The resolution represents the personal opinion of the undersigning scientist and public health specialist and not the organization they are affiliated to.

    C’est de cette conférence qu’est sortie l’idée souvent reprise par les associations (et très discutable) que : « peu importe le niveau » et que : « même le rayonnement le plus faible peut avoir des effets nocifs et »qu’il n’y a pas de seuil en dessous duquel il n’induit aucun effet" En conséquence, la résolution de Salzbourg relative à la téléphonie mobile recommande une limite préventive 100 fois plus restrictive que la limite de précaution de l’ICNIRP, soit 0,61V/m, 0,1µW/cm2 

    Et devinez quoi ? : 
    on retrouve dans cette conférence une bonne partie des auteurs du rapport Bioinitiative tels que Madame Cindy Sage, Carl Blackman, Michael Kundi, Louis Slesin etc. 
     

    JFC


     



  • JFC JFC 6 avril 2009 00:27

    Les opposants aux antennes relais semblent à la recherche de l’argument imparable. C’est ainsi que sur le portail du site de Robin des toits on peut lire que le rapport Bioinitiative est la "preuve définitive" (sic) de la dangerosité des antennes...
    Ce genre d’allégation de quelque mots est autrement plus facile à formuler qu’à réfuter ! 

    Maitre Forget ( l’avocat ayant fait condamner les opérateurs) dans une interview du 5 mars sur le site du nouvel Obs par Christophe Gueugneau, met au défi l’académie de médecine de prouver que les antennes relais n’utilisent pas de fréquences basses ( ce qui, dit comme ca n’est pas faux puisqu’il ne précise pas de quelle nature ? ) mais ensuite il ajoute que les ondes de fréquences basses ont été déclarées potentiellement cancérigène par l’OMS ce qui cette fois est "dans le précis" et correspond aux rayonnements électromagnétiques des lignes THT ! merveilleux tour de pase passe qui permet de charger la mule de la téléphonie mobile avec les turpitudes (supposées) des lignes à haute tension ! 
     
    Et bien NON Maitre, ni les les portables, ni les antennes relais n’émettent de rayonnements électromagnétiques de fréquence basse ou VLF : 
    Le fait que les portables aient une émission pulsée, fait dire à tort que ceux ci émettent aussi sur des fréquences électromagnétiques basses. Cette confusion vient du fait qu’un portable émet un court instant ses données numériques (en modulation GMSK, une variante de modulation de fréquence) puis passe ensuite en mode réception et ne recommence à émettre que 4,615 mS plus tard, soit un rythme de 217 Hz . Cette succession d’émission et de réception se traduit par une Modulation d’Amplitude du signal UHF (et non une émission électromagnétique de faible fréquence) C’est cette modulation d’amplitude qui est détectée en AM dans les appareils électroniques environnants avec le bruit parasite que tout le monde connait.

    Le militantisme a ausi décidé une fois pour toute que les "ondes pulsées" avaient quelque chose de diabolique. Ce qui permet de les extraire du "droit commun" des ondes et de la physique qui va avec !

    La fin justifiant les moyens on habillera de méchantes ondes pulsées aussi bien les portables que les Antennes relais :
    Pourtant : 

     Seules les émissions des portables sont pulsées, celles des antennes relais ne le sont pas, celles ci émettent en permanence (si elles sont activées evidemment) .



  • JFC JFC 5 avril 2009 21:19

     Ranjo n’a pas cessé d’évoquer une mystérieuse limite de 3V par mètre  : 

    2 mars 2009 à 13H59 "limite de 3V/m" (...) il ne savent pas que 3V/m est inferieur a 61V/m 
    2 mars 2009 à 22H32 "3V/m peut etre depasse a plus de 100 metres". (...) les experts qui ne parlent que de la limite de 61V/m vous crachent à la figure, ils doivent etre licencié pour faute lourde .
    3 mars 2009 à 12H50 "afin d’assurer la securité des utilisateur le niveau ne doit pas depasser 3V/m c’est ecrit dans les normes internationales" (...) ne parler que de limites de 41V/m a 61V/m et dissimuler celle a 3V/m permet de faire croire que les antennes relais sont sans risques) 
    etc avec des noms d’oiseaux...

    D’où peut bien venir cette valeur de 3 V/m ? 

    Sources de l’affaire : 
    Les Echos N° 19760 du 27 septembre 2006 page 12 
    Mag Secure : http://www.mag-securs.com/spip.php?article5141
     
    En 2006 un ingénieur a (selon lui) soulevé un scandale en comparant des valeurs d’expositions sanitaires du public pouvant aller jusqu’à 61 Volts par mètre avec la valeur de 3 Volts par mètre destinée à tester les matériels électroniques (Dont les stimulateurs cardiaques).

    Problème, il s’agit là d’un amalgame de deux directives n’ayant aucun rapport entre elles.

    - la 2004/108/CE sur la compatibilité électromagnétique des électroniques

    - la 1999/519/CE sur l’exposition du public aux radiofréquences.

    L’ingénieur en question a interprété la valeur de 3 V/m comme étant un maximum à ne pas dépasser dans l’environnement dans lequel peut se trouver des matériels éléctroniques, alors qu’il ne s’agit que d’une valeur de "test" que l’on soumet à des appareils électroniques dans une cage de Faraday pour être estampillés "CE", ca n’est pas du tout une limite maximale  ! 

    Ca n’empêche pas pour autant de s’inquieter des risques de dysfonctionnement des matériels tels que les pacemakers si on dépasse cette valeur de 3V/m ? Mais les réponses ne peuvent être que spécifiques du fait que le matériel l’est aussi. Il est impossible de réaliser des spécifications générales ayant une efficacité parfaite pour des milliers de cas particuliers. Et c’est pour ca que des conseils d’utilisations sont donnés spécifiquement : 

    Quotidien du médecin" du 26 nov 2000 :
    "Hayes et Al ont étudiés 980 porteurs de Pacemaker et trouvé que des interférences n’existent que lorsque le Téléphone mobile est placé en regard du pacemaker (...) tenir le téléphone portable près de l’oreille ne provoque pas d’interférence.

    http://www.theheart.org/article/568897.do
    Marseille, France -Le risque d’interférencesentre les radiofréquences utilisées en téléphonie mobile, et les stimulateurs cardiaques, a été mis en évidence au milieu des années 1990, et confirmé en 1997 par une étude prospective nord-américaine montrant une incidence des interférences de 20% [1]. De cette époque date la recommandation faite aux patients implantés, de toujours maintenir une distance de sécurité d’au moins 10 cm entre leur téléphone et leur stimulateur. Depuis 1997, toutefois, la situation a changé. D’un côté, les standards de la téléphonie mobile ont évolué, de l’autre, les stimulateurs implantés à partir de 2000 sont systématiquement équipés d’un filtre électromagnétique, conçu pour éviter les interférences.
     

    QUE CHOISIR N°465 décembre 2008 :
    (...) si des ondes électromagnétiques sont émises trop près du pacemaker, il risque de les confondre avec l’activité cardiaque. Les cardiologues conseillent donc de ne jamais ranger son portable allumé
    dans une poche sur la poitrine. Il convient aussi de ne pas stationner près des portiques antivol (...) gardant à l’esprit que l’éloignement de quelques dizaines de centimètres de l’appareil émetteur d’ondes est une mesure efficace.
     

    JFC
     


     


     



  • JFC JFC 5 avril 2009 20:23

    Bonjour Sankukai je voudrais revenir sur ton message du 2 mars 17H33 : 
    "Pourquoi les assurances n’assurent plus ? "

    A propos des Robin des toits, Etienne cendrier évoque "les assurances qui n’assurent plus... " dans son livre (1) après avoir cité copieusement l’affaire de l’amiante page 25 à 27 il conclut page 25 à 29 sur les assureurs de la téléphonie mobile, effet d’amalgame garanti .

    1) et si la téléphonie mobile devenait un scandale sanitaire ? ed Rocher 2008

    En fait le problème est simple, les assurances n’assurent que :
    1) les "risques" connus (exemple, automobile = dégats matériels, blessures, invalidité, décès)
    2) un nombre de "sinistres" connu (exemple 5000 morts par an etc...)

    - Il leur suffit d’ajouter leur marge à ces couts et elles ne peuvent jamais perdre d’argent.

    Pourtant si les assurances connaissent parfaitement le risque lui même ainsi que les occurrences du risque, personne ne peut dire qui ? parmi les 30 millions d’automobilistes fera partie des 5000 morts par an. C’est là seulement que réside "l’inconnu" . 

    -in "la société du risque" de Patrick Peretti Watel page 10 : "sur 100 000 femmes de 50 ans, on peut certifier qu’en moyenne 1172 seront décédées d’ici 365 jours : c’est là une précision largement connue pour que les assurances réalisent des bénéfices à coups sûrs. Et cependant, pour aucune de ces 100 000 "têtes" personne ne peut dire si la mort la frappera

    Avec les antennes relais c’est tout le contraire. L’inconnu serait le risque lui même, et pourtant celui ci est seulement suspecté ! Sauf qu’au lieu d’employer le terme "suspiscion de risque", on emploie le mot "risque" alléguant ainsi de l’existence d’un "danger réél". Pour faire bonne mesure on ajoute parfois "Potentiel" pour renforcer le terme sans l’argumenter. En conclusion, pour les assureurs, la téléphonie mobile n’est ni bonne ni mauvaise, elle est floue statistiquement du fait des incertitudes supposées et ca n’a pas d’autre signification. 

    Les compagnie d’asurances qualifient le risque électromagnétique de "risque fantome". Il semble qu’on n’assure pas les fantomes !  smiley 
    http://www.swissre.com/resources/56692000455c7cd9b724bf80a45d76a0-electrosmog_fr.Paras.0005.File.pdf

    JFC


     

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